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Page créée en janv. 2017
Buste de femme (détail), fin du XIIIe – début du XIVe siècle

Sens a beau être une petite ville de 25000 habitants, son musée, hébergé dans l'ancien palais des archevêques, tout près de la cathédrale, est une vraie merveille. Contrairement aux bâtiments construits au XIXe siècle pour être des musées et qui n'ont que rarement un «cachet artistique» ou une salle qui peut prétendre en avoir un, à Sens, ne cherchez pas le «cachet» du musée : il est partout. Les collections gallo-romaines, en sous-sol, vous feront déambuler dans des galeries qui ont près de 2000 ans. Et vous aboutirez à la salle des thermes où se trouve une piscine du IVe siècle, mise à jour par les archéologues. Un endroit exceptionnel pour tous ceux qui aiment les vieilles pierres.
Enfin, la partie la plus riche du musée est sans aucun doute le Trésor de la cathédrale Saint-Étienne. Disposé dans deux salles (dont l'ancienne chapelle privée des archevêques), il comprend de très belles tapisseries anciennes, des sculptures en bois, des pièces en ivoire ou encore de magnifiques œuvres d'orfèvrerie, certaines étant du XIXe siècle.
Le musée de l'ancien archevêché est un endroit incontournable si vous visitez la ville de Sens.

Vierge à l'Enfant (détail), argent.
Une vue des impressionnantes salles gallo–romaines dans les souterrains du musée de Sens.
Une vue des impressionnantes salles gallo-romaines dans les souterrains du musée de Sens.
L'aile Henri II et la salle du Trésor avec la cathédrale en arrière–plan.
L'aile Henri II et la salle du Trésor avec la cathédrale en arrière-plan.
Les jardins de l'archevêché.
Les jardins de l'archevêché.
Les salles gallo-romaines sont situées sous les jardins.
L'aile Henri II du musée de Sens (XVIe siècle) constitue une partie de l'ancien archevêché.
L'aile Henri II du musée de Sens (XVIe siècle) constitue une partie de l'ancien archevêché.
Détail de la décoration Renaissance du Passage de Moïse (accueil du musée).
Détail de la décoration Renaissance du Passage de Moïse (Accueil du musée).
Détail de la décoration Renaissance d'une porte du palais de l'archevêque
Détail de la décoration Renaissance d'une porte du palais de l'archevêque.
L'accueil du musée se signale par une belle porte Renaissance
L'accueil du musée, qui se situe rue des Déportés et de la Résistance, se signale par une belle porte Renaissance.
Une porte dans le palais de l'archevêque.
Une porte dans le palais de l'archevêque.
LES COLLECTIONS GALLO-ROMAINES
La grande salle archéologique avec ses bas-reliefs gallo-romains
La grande salle archéologique avec ses bas-reliefs gallo-romains
Extrait d'une mosaïque gallo-romaine.
Extrait d'une mosaïque gallo-romaine.
La façade des thermes.
La façade des thermes.
Stèle funéraire d'un forgeron
Stèle funéraire d'un forgeron
IIe siècle de notre ère.
Stèle funéraire : deux époux
Stèle funéraire : deux époux
IIe siècle de notre ère.
Magnifique plaque en bas–relief dédiée aux dieux romains et demi–dieux.
Magnifique plaque en bas-relief dédiée aux dieux romains et demi-dieux.
Maquette de la maison danubienne de Charmoy (époque néolithique).
Maquette de la maison danubienne de Charmoy (époque néolithique).
Le site du Charmoy, dans l'Yonne, a été repéré en 1965 au cours de prospections aériennes.
Maquette d'une ferme gauloise (1er siècle avt JC)
Maquette d'une ferme gauloise (1er siècle avt JC)
Saint-Denis-les -Sens, «Champs Notre-Dame» Yonne.

La façade des Thermes, d'après les historiens, a été réalisée au début du IIe siècle de notre ère. C'est une époque de prospérité pour la Gaule. Aussi la ville antique a-t-elle dû faire construire un grand édifice fidèle à l'art romain, recouvert de sculptures.
Dans le décor, on observe des nymphes, des géants et des dieux de l'Olympe (Apollon, Mars, Vénus et Diane). Source : notice dans le musée.

Vue des souterrains gallo-romains.
Vue des souterrains gallo-romains.
Au fond, stèle funéraire de deux époux âgés (IIIe siècle de notre ère).
Tête féminine, époque sévérienne à Sens.
Tête féminine, Époque sévérienne à Sens.
«Le décor comporte une gerbe d'acanthes avec des crochets en forte saillie» (notice du musée).
La sculpture décorative de l'époque sévérienne à Sens a été influencée par l'art grec.
Vue des souterrains gallo-romains.
Vue des souterrains gallo-romains.
SALLE DE LA MOSAÏQUE DES CERFS
Salle de la mosaïque des Cerfs.
Salle de la mosaïque des Cerfs.
La mosaïque des Cerfs.
La mosaïque des Cerfs.

La mosaïque des Cerfs a été découverte en 1876, à 1 mètre 60 de profondeur, par des ouvriers qui creusaient un puisard dans le jardin d'une maison. Sa superficie réelle demeure inconnue. Au niveau artistique, la mosaïque relèverait de l'art chrétien des premiers siècles (thème des cerfs affrontés de part et d'autre d'un vase). Ce n'est qu'en 1988 qu'elle a été transportée au musée de Sens.

SALLE DES THERMES
Vue d'ensemble de la salle des Thermes.
Vue d'ensemble de la salle des Thermes.

La salle des thermes. Les fouilles archéologiques aboutissent parfois à des merveilles. En creusant le sous-sol de l'ancien palais des archevêques, on a découvert un édifice thermal du IVe siècle avec son système d'alimentation en eau et son procédé de chauffage. Il n'a pas été transporté dans une salle du musée, on l'a trouvé sur place... Trois photographies donnent un aperçu de cet endroit exceptionnel.
Les fouilles ont également mises à jour une collection de peignes en os. Deux photos en sont données ci-contre. Il y en a de deux types : 1) le peigne n'a qu'une rangée de dents, mais il est surmonté d'une plaque triangulaire ; 2) le peigne possède une barrette centrale entourée de deux rangées de dents.
Source : notice dans la salle des thermes.

Vue du système de chauffage avec une canalisation.
Vue du système de chauffage avec une canalisation.
L'édifice thermal : le bassin.
L'édifice thermal : le bassin.
Il y a plus de 1500 ans, des gens se sont baignés ici...
Salle des thermes : vitrine des peignes en os.
Salle des thermes : vitrine des peignes en os.
Salle des thermes : un peigne à barrette centrale
Salle des thermes : un peigne à barrette centrale.
SALLE DE L'ANCIEN JUBÉ DE LA CATHÉDRALE DE SENS
La salle du Jubé et ses deux groupes sculptés représentant quatre Vertus
La salle du Jubé et ses deux groupes sculptés représentant quatre Vertus (Justice et Charité à gauche, Foi et Espérance à droite),
œuvres de l'artiste d'origine polonaise Joseph Hermand (vers 1762).
Détail du jubé de 1762 : la Justice et la Charité par Joseph Hermand.
Détail du jubé de 1762 : la Justice et la Charité par Joseph Hermand.
Essai de reconstitution du jubé de 1762.
Essai de reconstitution du jubé de 1762.
Maquette du musée de Sens réalisée par Marc Barbier (échelle 1/20).
«Le Concile de Sens en 1850» par E. Bodier, 1850
«Le Concile de Sens en 1850» par E. Bodier, 1850
Cette peinture a le privilège de montrer le jubé du XVIIIe siècle à l'entrée du chœur.
Assis dans les parties hautes du jubé, le public avait pu assister au Concile.

Le jubé de la cathédrale de Sens. Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, un jubé construit au XIIIe, séparait la nef du chœur de la cathédrale Saint-Étienne. En 1762, le cardinal de Luynes, archevêque de Sens, et le chapitre de la cathédrale décidèrent de construire un nouveau jubé. Pour la sculpture, on fit appel à un protégé du roi, l'artiste d'origine polonaise Joseph Hermand. L'œuvre était en fait scindée en deux parties symétriques, reliées par une très belle grille de fer forgé. C'est ce que l'on voit bien distinctement dans le tableau du peintre E. Bodier illustrant le Concile tenu à Sens en 1850.
Évidemment, ce monument, comme tous les jubés, coupait la perspective et pouvait aussi compliquer le trajet des cérémonies. Aussi, dans les années 1830, époque de restaurations intenses dans la cathédrale de Sens, la question se posa : fallait-il détruire le jubé? La polémique s'empara des érudits et de la ville. En 1844, la société archéologique de Sens, qui venait d'être créée, fut sollicitée pour donner son avis éclairé. Conseils et études diverses suivirent. Finalement, en 1868, en dépit de vives protestations, le jubé fut détruit.
Source : notice sur le jubé dans le musée.

LE TRÉSOR DE LA CATHÉDRALE : SACRISTIE ET ANCIENNE CHAPELLE PRIVÉE DES ARCHEVÊQUES
La sacristie est l'une des deux salles où est exposé le Trésor de la cathédrale
La sacristie est l'une des deux salles où est exposé le Trésor de la cathédrale.
Tapisserie de l'Adoration des mages (XVe siècle) et statues.
Tapisserie de l'Adoration des mages (XVe siècle) et statues.
Vierge à l'Enfant du XIIe siècle Statue d'un saint, détail.
Statue d'un saint, détail.

«««--- À GAUCHE
Vierge à l'Enfant
Chêne et noyer, traces de polychromie,
XIIe siècle.
Provient de l'église de Germigny (Yonne).
Depuis la sacristie, on voit le déambulatoire de la cathédrale Saint–Étienne.
Depuis la sacristie, on voit le déambulatoire de la cathédrale Saint-Étienne.

Le Trésor de la cathédrale de Sens. C'est l'un des plus riches trésors de France. Il occupe deux salles contiguës : la sacristie et l'ancienne chapelle privée des archevêques. La sacristie possède d'ailleurs une large baie vitrée donnant sur le déambulatoire de la cathédrale (photo ci-dessus), ce qui permettait aux archevêques de surveiller les passages. Cette page donne des illustrations de quelques œuvres du Trésor, sans prétendre à l'exhaustivité.
Le Trésor possède notamment des tapisseries de haute lisse du XVe siècle, conçues comme des parements d'autels. Voir l'Adoration des mages, ci-contre. Certaines viennent de Perse et de Byzance. On note aussi des chasubles, des statues et de magnifiques pièces d'orfèvrerie comme la Sainte Châsse (œuvre byzantine) ou la Sainte Coupe (argent ciselé du XIIe siècle). On pourra également voir des gros plans d'une œuvre splendide du XVe siècle : «le parement des trois couronnements», donnée au Trésor de la cathédrale par le cardinal Louis de Bourbon (inventaire de 1561).
Source : notices dans les salles du Trésor de la cathédrale.

Buste de femme, détail
Buste de femme, détail
Chêne, traces de polychromie.
Fin du XIIIe - début du XIVe siècle.
Provient de l'église Saint-Pierre-le-Rond.
Saint Jean l'évangéliste, détail
Saint Jean l'évangéliste, détail
Chêne, traces de polychromie.
2e moitié du XIIIe siècle.
Provient d'un Calvaire.
«L'entrée dans l'Arche de Noé»
«L'entrée dans l'Arche de Noé»
Bronze , XVIe siècle.
Tapisserie de la Déploration (XVe siècle).
Tapisserie de la Déploration (XVe siècle).
«Les Noces de Cana», huile sur cuivre.
«Les Noces de Cana», huile sur cuivre.
Tableau attribué à Ambrosius I Francken le Vieux (1544-1618).
Vitrine d'art sacré.
Vitrine d'art sacré.
Trésor de la cathédrale de Sens.
Chapelle privée des archevêques.
Chapelle privée des archevêques.
C'est la pièce principale du Trésor de la cathédrale de Sens.
«Vierge à l'Enfant», huile sur bois.
«Vierge à l'Enfant», huile sur bois.
Tableau attribué à Jan Cossaert dit «Mabuse» (vers 1478 - vers 1536).
Croix reliquaire de la vraie croix
Croix reliquaire de la vraie croix
Atelier Poussielgue-Rusand, 1873.
La Sainte Coupe
La Sainte Coupe
2e moitié du XIIe siècle.
Crosse épiscopale, détail.
Crosse épiscopale, détail.

La Sainte Coupe est datée de la seconde moitié du XIIe siècle et provient peut-être d'Angleterre. Elle est en argent doré et ciselé, à motifs fondus et soudés. Le décor végétal est assez réduit. À la Révolution, elle est sauvée de la fonte par un orfèvre de Sens qui la rachète. Elle sera restituée à la cathédrale en 1804. Source : notice dans la salle du Trésor.

La Sainte Châsse (ivoire sculpté).
La Sainte Châsse (ivoire sculpté).
Coffret reliquaire byzantin.
La Sainte Châsse, détail.
La Sainte Châsse, détail.
«Le Parement des trois couronnements»
«Le Parement des trois couronnements»
Laine, soie, fils d'or et d'argent. Entre 1476 et 1488, ateliers de Bruxelles (?)
«La Tentation du Christ dans le désert»
«La Tentation du Christ dans le désert»
Tableau de François Lemoyne, Huile sur toile, 1715.
«Le Parement des trois couronnements», détail : le Couronnement d'Esther par Assuérus
«Le Parement des trois couronnements», détail : Le Couronnement d'Esther par Assuérus.
«Le Parement des trois couronnements», détail : le Couronnement de Betsabée par Salomon
«Le Parement des trois couronnements», détail : le Couronnement de Betsabée par Salomon.
«Le Parement des trois couronnements», détail : le Couronnement de la Vierge par la Trinité
«Le Parement des trois couronnements», détail :
Le Couronnement de la Vierge par la Trinité.
(Entre 1476 et 1488).
Vierge à l'Enfant (argent).
Vierge à l'Enfant (argent).

Documentation : Notices affichées dans le musée de Sens.
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