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L'église Saint-Vincent est de
style gothique et date du XVe siècle. Son aspect extérieur
peut dérouter un peu : son clocher a été refait en 1869 ;
les murs extérieurs ont été entièrement
restaurés en 2002-2003. Hormis la façade, on y voit
davantage l'image d'une maison que celle d'un édifice religieux.
À l'origine, l'église Saint-Vincent dépendait de l’abbaye
de Déols, comme sa voisine romane Saint-Martin.
Ardentes, c'était en fait deux bourgs indépendants
: Ardentes-Saint-Vincent et Ardentes-Saint-Martin. À partir
du XVIIe siècle, une certaine prospérité économique
s'installa grâce à la présence d'importantes
forges dont la production était réputée. En
1839, les deux bourgs furent réunis. L'église Saint-Vincent
devint paroissiale, Saint-Martin
devint chapelle.
Dans l'église même, le croisillon sud du transept date
du XVe siècle, le croisillon nord, du XIXe. Le beau retable
du chur fait voir un tableau de l'Annonciation.
Les vitraux, peu nombreux, mais remarquables, viennent des ateliers
des maîtres-verriers de la région (Charles Jurie à
Bourges et Jules Fournier à Tours).
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Vue d'ensemble de la nef de Saint-Vincent |
Vue d'ensemble de l'église Saint-Vincent à Ardentes |
Le portail de Saint-Vincent date du XVe siècle |
Le chevet de l'église (partie restaurée en 2002) |
Les clés de voûte de l'église portent les blasons
des grandes familles ardentaises |
Chapelle de la Vierge dans le croisillon sud du transept
Cette chapelle date du XVe siècle |
Statue de la Vierge à l'Enfant
Chapelle de la Vierge |
Vitrail moderne
à figures géométriques |
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La chaire à prêcher est en nid d'abeille |
Vitrail moderne à l'effigie du Sacré-Cur |
Tableau dans la nef |
Tableau dans le transept
Saint Nicolas? |
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La chapelle du Sacré-Cur dans le croisillon nord du transept
La chapelle nord date du XIXe siècle |
Tableau dans la nef : «L'Assomption de la Vierge»
On peut y lire : «DONNÉ par l'EMPEREUR, 1859»
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Vitrail de la Vierge à l'Enfant
Atelier de Charles Jurie à Bourges, 1905 |
Bien que déjà
présentes - et peut-être déjà
fort importantes à l'époque gallo-romaine,
les forges d'Ardentes
démarrent vraiment en 1667 avec l'aménagement
du cours de l'Indre, puis la construction de la Forge
Basse et de la Forge de l'Isle. Elles comptent cinq
cents ---»»
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Tableau «L'Assomption de la Vierge» (détail) |
Vitrail «L'agneau pascal» sur la façade |
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Vitrail de la Vierge à l'Enfant (partiel)
Atelier de Charles Jurie à Bourges, 1905 |
---»» ouvriers
au début du XVIIIe siècle, elles en auront
mille cinq cents en 1757. Les forges d'Ardentes sont
parmi les plus importantes du royaume, tant pour la
quantité que pour la qualité de fabrication
de leurs fers. Le bourg d'Ardentes Saint-Martin était
renommé pour ses faux en «acier de Styrie».
Les cinq mille hectares de la forêt du Poinçonnet
toute proche apportaient aux forges le combustible indispensable.
Depuis, le progrès technologique a fait fermer
les forges, mais grâce à la forêt,
l'industrie du bois a remplacé celle du fer.
Source : panneau affiché près de
l'église
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Le chur et le retable de l'église Saint-Vincent |
Vitrail de saint Vincent dans le chur
Atelier Jules Fournier à Tours, 1884 |
Tableau du retable
«L'Annonciation», auteur inconnu |
Vitrail de saint Vincent (partie centrale)
Atelier Jules Fournier à Tours, 1884 |
Statue de la Vierge à l'Enfant dans le chur |
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Le retable (partie centrale) |
Tableau dans le retable du chur
«L'Annonciation» (détail)
Auteur inconnu
À DROITE ---»»»
Piéta dans le croisillon nord du transept
«««--- À GAUCHE
Vitrail de saint Loup dans le chur
Atelier Jules Fournier à Tours, 1884 |
Vue d'ensemble de la nef depuis la tribune |
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La nef vue du chur |
Vitrail de saint Loup (partie centrale)
Atelier Jules Fournier à Tours, 1884 |
Documentation : Site de la municipalité
d'Ardentes + panneau à l'extérieur de l'église
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