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             LE 
              DÉAMBULATOIRE ET SES CHAPELLES 
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             Cette page passe en revue la plupart 
              des chapelles du déambulatoire (sauf celle de la 
              Mère de Dieu qui fait l'objet de la page suivante). Ces 
              chapelles ont un double intérêt : la beauté 
              de leur clôture en bois, souvent de style Renaissance, et 
              leurs vitraux du XIVe siècle. Sauf exception, elles sont toutes 
              interdites d'entrée aux visiteurs.  
            On pourra consulter en particulier :  | 
         
         
          |  
              - la chapelle 
              Notre-Dame de Liesse 
              - la chapelle 
              de l'Immaculée Conception 
              - la chapelle 
              du Rosaire 
              - la chapelle 
              Saint-Louis 
              - la chapelle 
              des Saints-Évêques d'Évreux. 
           | 
         
         
            
            Le déambulatoire nord. 
            Le chœur demeure inaccessible aux visiteurs : il est fermé par des piliers massifs, des grilles et par la barrière que 
            constitue le dos des stalles. 
            On remarquera les formes géométriques qui ornent le haut des murs de séparation entre les chapelles. 
            Les historiens n'y ont trouvé aucune signification particulière. | 
         
         
           
            
               
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                   Le déambulatoire 
                    et ses chapelles (1/2). 
                    Les piles du chur. Fermée au nord et au sud par un cordon de chapelles latérales, le déambulatoire 
                    est bordé, côté chur, par de massives piles gothiques dont l'ampleur donne une vague impression 
                    d'écrasement. Heureusement, le vaste faisceau de colonnettes 
                    montantes qui recouvre chacune d'entre elles, en allégeant ces structures, aère l'espace. 
                    Comme sur les piles de la nef, 
                    un liseré de petits chapiteaux décorés de feuillages interrompt l'élancement juste avant la 
                    naissance des voûtes ogivales. Les clés de voûtes à la jonction des ogives n'ont rien de particulier : elles  
                    sont simplement ornées de couronnes de feuilles. 
                    L'entrée du déambulatoire se fait d'une manière somptueuse. Dans le transept, au nord comme 
                    au sud, une double porte en bois avec imposte, de style Renaissance et très savamment ouvragée, est datée 
                    par les historiens du milieu du XVIe siècle. 
                    La construction. Les treize chapelles du déambulatoire ont été bâties au XIIIe siècle, 
                    c'est-à-dire lors de l'élévation du chur, 
                    entre les culées des arcs-boutants. Les murs de séparation 
                    sont tous ornés d'un réseau d'arcatures aveugles dont les formes géométriques semblent n'obéir 
                    à aucune règle particulière. Voir photo 
                    plus 
                    bas. 
                    Les baies des fenêtres. Comme dans les chapelles 
                    de la nef, 
                    à la suite du refenestrage 
                    de la fin du XVe siècle pour uniformiser le style, 
                    les fenêtres des chapelles du déambulatoire suivent 
                    un dessin flamboyant. Les vitraux ont alors été 
                    refaits. 
                    L'ornementation murale. On notera le contraste dans 
                    l'ornementation murale du côté sud du déambulatoire, 
                    au niveau de la sacristie (photo ci-contre). Le mur de cette 
                    sacristie est orné d'une arcature en gothique rayonnant, 
                    tandis que les portes, à sa gauche, ont été 
                    enrichies sous le règne de Louis XI (1461-1483) d'accolades 
                    ornées de choux et de clochetons, typiques du style 
                    flamboyant. 
                    Les chapelles. Elles sont toutes fermées par 
                    une enceinte en bois, plus ou moins riche, de style Renaissance. 
                    Les clôtures ne sont pas datées, mais une observation 
                    experte y voit une série des sculptures de la fin du 
                    XVe siècle jusqu'au milieu du XVIIe.  ---»» 
                    Suite 2/2 
                    à droite. 
                 | 
               
             
           | 
            
            La porte d'entrée du déambulatoire sud. 
             
            Le mur de la sacristie est orné d'arcatures de style rayonnant, 
            alors que les portes d'entrée de la sacristie ont reçu 
            un bel habillage en style gothique flamboyant. 
            Voir plus 
            bas ces ornementations en gros plan. | 
            
            Soubassement de style Renaissance 
            de la porte d'entrée du déambulatoire sud. 
            Daté vers le milieu du XVIe siècle.  | 
         
         
           
            
               
                |  
                   Le déambulatoire 
                    et ses chapelles (2/2).  
                    ---»» À la fin du XIXe siècle, lors 
                    de la restauration du chur, 
                    les clôtures des treize chapelles ont failli disparaître. 
                    Jugées vermoulues, la décision avait été 
                    prise de les détruire. Une campagne de presse s'y est 
                    opposée et a obtenu gain de cause. 
                    Les chapelles qui font face au rond-point 
                    sont à cinq pans, accueillant ainsi trois verrières. 
                    Dans les bas-côtés, elles sont à trois 
                    pans, avec une seule verrière. La chapelle 
                    axiale a été totalement reconstruite sous 
                    le règne de Louis XI. Elle fait l'objet de la page 
                    n°5 consacrée à la cathédrale. 
                    Source :  La cathédrale d'Évreux d'Annick Gosse-Kischinewski et Françoise 
                    Gatouillat, Les Colporteurs, 1997. 
                 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Partie haute de la porte d'entrée Renaissance du déambulatoire 
            sud. 
            Boiseries datées du milieu du XVIe siècle. | 
         
         
           
            
               
                | L'ARCHITECTURE 
                  DU ROND-POINT | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Plan du rond-point dans le déambulatoire. 
                  Les sept pans du rond-point correspondent aux sept chapelles 
                  rayonnantes. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Architecture 
                          du rond-point (1/2). 
                          Le rond-point de la cathédrale Notre-Dame est 
                          à sept pans, délimités par huit 
                          piliers gothiques couverts de colonnettes. À 
                          chacun de ces pans vient s'accrocher une chapelle rayonnante 
                          dans une structure de liaisons relativement simple. 
                          Le maître maçon, en charge de la construction 
                          du chevet, n'a pas dû éprouver de difficultés 
                          à dessiner le déambulatoire dans sa partie 
                          tournante : une arcade du rond-point se poursuit, de 
                          façon basique, par une voûte ogivale qui 
                          ouvre, au côté opposé, sur une chapelle. 
                          La photo ci-contre (prise avec une focale de 10) montre 
                          la structure de la voûte dans la partie tournante 
                          du déambulatoire. Les correspondances arcade 
                          du chur --» voûte ogivale --» 
                          arcade d'entrée de la chapelle rayonnante 
                          sont manifestes. 
                          ---»» Suite 2/2 
                          à droite. 
                       | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Suite de chapelles dans le déambulatoire nord. | 
               
             
           | 
           
            
               
                  
                  La partie tournante du déambulatoire sud et sa suite de voûtes 
                  ogivales. 
                  La liaison se fait simplement : à une arcade du rond-point 
                  correspond 
                  l'arcade d'ouverture de la chapelle rayonnante qui lui fait 
                  face. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Architecture 
                          du rond-point (2/2). 
                          ---»» Il arrive que le maître maçon 
                          en charge du chevet réalise des prouesses géométriques. 
                          Ainsi, à l'église parisienne de Saint-Germain-l'Auxerrois, 
                          le dessin du déambulatoire fait apparaître, 
                          au nord et au sud, une étoile qui s'étire 
                          pour relier les chapelles et le double bas-côté. 
                          Quant à l'église Saint-Pierre 
                          à Caen, qui date de la Renaissance, elle 
                          propose une transformation plus complexe encore : dans 
                          le chur, le rond-point à quatre pans débouche 
                          sur cinq chapelles rayonnantes ! 
                          La chapelle d'axe, dite chapelle 
                          de la Mère de Dieu, possède une arcade 
                          d'entrée légèrement plus large 
                          que celle de ses voisines à cinq pans et trois 
                          baies. À l'origine, sa structure devait leur 
                          ressembler. Ce sont les largesses de Louis XI et sa 
                          vénération pour Notre-Dame d'Évreux 
                          qui l'ont transformée en une profonde chapelle 
                          d'axe éclairée par de somptueux vitraux 
                          de la fin du XVe siècle. 
                       | 
                     
                   
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           | 
         
         
           
            
               
                |  LE 
                  DÉAMBULATOIRE SUD ET SES CHAPELLES | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Arcatures aveugles de la fin du XIIIe siècle dans le déambulatoire 
                  sud (gothique rayonnant).  
                  La sacristie se trouve derrière le mur. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  CHAPELLE 
                        DU TRÉSOR   -   BAIE 26 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Chapelle du trésor : reliquaire en bois doré. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Chapelle 
                          du trésor. Elle a été aménagée sous Louis XI. L'armoire de chêne 
                          massif où est exposé le trésor 
                          de la cathédrale contient ce que la Révolution 
                          n'a pas dispersé, volé;, détruit 
                          ou fondu. On y trouve principalement quelques clés, 
                          châsses, statues et reliquaires. Le XIXe siècle 
                          a rajouté quelques éléments à ces pièces anciennes. 
                          Pour éviter les vols, la chapelle est couverte 
                          d'un toit. 
                          La baie de cette chapelle (n°26) accueille une verrière 
                          décorative (voir ci-contre) datée du deuxième 
                          quart du XIVe siècle. Dans les lancettes, on 
                          trouve deux petits panneaux figurés remontant 
                          aux années 1330 et qui sont bien sûr des 
                          remplois. À gauche, la figure du saint Maurice 
                          à cheval est très restaurée. En 
                          revanche, à droite, le saint évêque, 
                          présenté debout, est jugé par le Corpus Vitrearum comme étant bien conservé. 
                          Lui aussi est daté des années 1330. 
                          Le tympan, orné de soleils ondés, est une création du XIXe siècle. 
                          Sources : 1) Panneau dans 
                          le déambulatoire ; 2) Corpus Vitrearum, les vitraux de Haute-Normandie, CNRS 
                          Éditions, 2000. 
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                  Chapelle du trésor 
                  Ange céroféraire (porteur de cierge) 
                  attribué au sculpteur rouennais 
                  Michel Lourdel (1577-1696). 
                    
                  
                     
                       Chapelle du trésor 
                        Baie 26, détail : un saint évêque ---»»» 
                        Vers 1330. | 
                     
                   
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                         Les 
                          vitraux des chapelles du déambulatoire. 
                          La construction du chur 
                          et de ses chapelles rayonnantes (fin du XIIIe 
                          siècle - début du XIVe) est postérieure 
                          à celle de la nef 
                          et de ses chapelles latérales. La vitrerie des 
                          chapelles du déambulatoire intervient donc après 
                          celle des chapelles de la nef. 
                          Dans un premier temps, le style des verrières 
                          du déambulatoire ne change pas et reprend celui 
                          des chapelles de la nef, à savoir un bandeau 
                          de figurines peintes en dominante rouge et bleu, le 
                          restant étant une grisaille tracée sur 
                          un verre blanc. L'objectif est de garantir un apport 
                          de lumière minimal. La chapelle sud Saint-Joseph 
                          présente ainsi une vitrerie datée du tout 
                          début du XIVe siècle. Le bandeau figuré 
                          des baies 10 et 12 (chapelle 
                          Saint-Joseph) affiche des personnages sous des dais, 
                          dans des niches encadrées de bordures aux armes 
                          de France. 
                          Puis vient le tour de la vitrerie de deux chapelles 
                          contigües : Sainte-Thérèse 
                          (baie 25) et les-Saints-Évêques 
                          d'Évreux (baie 27) dans le déambulatoire 
                          nord. À l'époque, Mathieu des Essarts 
                          est le titulaire de la chaire épiscopale d'Évreux 
                          et il se réserve ces deux baies pour s'y faire 
                          représenter agenouillé, avec ses armes dans les bordures. 
                          Un constat s'impose : dans ces panneaux, disposés 
                          en litre, des années 1300-1310, les personnages 
                          se tiennent dans des édicules savamment définis 
                          par un bâti gothique fait de pinacles, d'arcs-boutants 
                          et de toitures imposantes. Ainsi, l'intérêt 
                          porté aux éléments architectoniques 
                          s'impose chez les peintres verriers de cette époque 
                          et ne se démentira pas jusqu'à la Renaissance. 
                          Les fondations de chapelles se succèdent ; les 
                          verrières obéissent au même schéma 
                          artistique. Il en va ainsi de la chapelle sud de l'Immaculée 
                          Conception (baies 16, 18 et 20) dont la baie 20 
                          s'est vue enrichie, au XIXe siècle, d'un panneau 
                          représentant l'évêque restaurateur. 
                          Le jaune 
                          d'argent apparaît dans les ateliers de verriers 
                          au tout début du XIVe siècle, mais il 
                          faut bien deux décennies pour maîtriser 
                          son emploi. Désormais, c'est une nouvelle esthétique 
                          qui se répand. Le jaune d'argent sert à 
                          rehausser les grisailles sur verre blanc ainsi qu'à 
                          donner du relief et un aspect plus chatoyant aux figurines 
                          sous dais. Les endroits rehaussés sont ceux auxquels 
                          on veut donner du volume ou qu'on veut mettre en valeur 
                          : les cheveux ; quelques parties de vêtements 
                          ; les pinacles des structures architectoniques ; les 
                          entablements. 
                          La vitrerie de la chapelle 
                          du Rosaire (baies 15, 17 et 19), avec ses médaillons 
                          et ses fonds damassés en donne un bon exemple. 
                          Ainsi, les perroquets 
                          verts qui ornent l'arrière-plan d'un saint 
                          évêque dans la baie 19 sont obtenus par 
                          application de jaune d'argent sur des pièces 
                          bleues. L'utilisation du jaune d'argent s''accompagne 
                          aussi d'une complexité accrue des formes : les 
                          niches s'épaississent ; les dais grandissent 
                          et multiplient le nombre de leurs composants. 
                          Parmi les vitraux du déambulatoire, un seul est 
                          d'époque Renaissance : la charité 
                          de saint Martin daté aux alentours de 1500, 
                          situé dans la baie 22 (chapelle Sainte-Catherine). 
                          Sources : 1)  La 
                          cathédrale d'Évreux d'Annick Gosse-Kischinewski 
                          et Françoise Gatouillat, Les Colporteurs, 1997 
                          ; 2) Corpus Vitrearum, les vitraux de Haute-Normandie, 
                          CNRS Éditions, 2000.  
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                       Chapelle du trésor. 
                        Baie 26, détail : le cavalier ---»»» 
                        Vers 1330 et restauré en XIXe siècle.  | 
                     
                   
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                  Les portes de la sacristie et leur ornementation flamboyante. 
                  Elles sont le témoin des aménagements offerts par le roi Louis XI (1461-1483). | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  CHAPELLE 
                        DU TRÉSOR   -   BAIE 26 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Chapelle du trésor dans le déambulatoire sud. | 
               
               
                  
                  Le déambulatoire et sa suite de chapelles. 
                  Les murs de séparation sont ornés d'arcatures aveugles assez diverses. | 
               
               
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                | CHAPELLE NOTRE-DAME 
                  DE LIESSE   -   BAIE 24 | 
               
             
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            Chapelle Notre-Dame de Liesse. 
            La clôture Renaissance offre un bas-relief illustrant la Visitation. | 
           
            
               
                  
                  Chapelle Notre-Dame de Liesse. 
                  La Visitation, bas-relief dans la clôture boisée. | 
               
               
                 
                  
                     
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                         Chapelle 
                          Notre-Dame de Liesse. 
                          Comme toutes les chapelles de la cathédrale, 
                          elle possède un autel et une piscine surmontée 
                          d'un dais, le tout de style gothique. 
                          Au-dessus de l'autel est accrochée la copie d'une 
                          clé de voûte sculptée au XVIe siècle 
                          : huit chanoines agenouillés prient devant la 
                          Vierge. La clé de voûte, déposée, 
                          provient de l'ancienne église Notre-Dame de la 
                          Ronde à Évreux.  
                          Enfin, les deux panneaux figurés de la verrière 
                          (Vierge et priante) ont été posés 
                          récemment (le Corpus Vitrearum n'en parle 
                          pas). Les lancettes centrales sont occupées par 
                          des dais d'architecture (voir ci-dessous) 
                          datés du premier tiers du XIVe siècle. 
                       | 
                     
                   
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                  | 
                  
                  Chapelle Notre-Dame de Liesse. 
                  Détail de la clôture Renaissance. 
                    
                  
                     
                      Chapelle Notre-Dame 
                        de Liesse. 
                        «««--- Baie 24, détail : Vierge 
                        à l'Enfant (XVe siècle ?) | 
                     
                   
                 | 
                 
                    
                  Chapelle Notre-Dame de Liesse. 
                  Copie moderne d'une clé de voûte provenant 
                  de l'ancienne église Notre-Dame de la Ronde. 
                  Huit chanoines sont agenouillés devant la Vierge à l'Enfant. 
                   | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle Notre-Dame de Liesse. 
            Ex-voto à Notre-Dame de Liesse provenant 
            de l'ancienne église des Cordeliers à Évreux. 
            XVIIIe siècle. | 
           
            
               
                 
                  
                     
                      |  CHAPELLE 
                        NOTRE-DAME DE LIESSE   -   BAIE 24 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Chapelle Notre-Dame de Liesse. 
                  Baie 24, détail : les lancettes avec leur rangées 
                  figurées. 
                  À gauche et à droite, la Vierge à l'Enfant 
                  et la priante (XVe siècle ?) sont des ajouts récents 
                  dans la baie. | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                |  CHAPELLE NOTRE-DAME 
                  DE LIESSE   -   BAIE 24 | 
               
             
           | 
           
            
               
                |  CHAPELLE SAINTE-CATHERINE   
                  -   BAIE 22  | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle Notre-Dame de Liesse. 
            Baie 24, détail : Priante sous une niche. 
            XVe siècle ?  | 
            
            Chapelle Sainte-Catherine. 
             «Sainte Catherine d'Alexandrie» 
            Ce tableau provient d'une contretable du XVIIIe siècle. | 
            
            Chapelle Sainte-Catherine. 
            Baie 22, détail : la Vierge du Calvaire. 
            XVe siècle ? | 
         
         
            
            Chapelle Sainte-Catherine. 
            Baie 22, détail : les rangées figurées. 
            De gauche à droite : Vierge à l'Enfant ; saint Jean 
            du Calvaire ; Vierge du Calvaire (gros plan ci-dessus) 
            ; Charité de saint Martin. 
            Fin du XIIIe siècle, début du XIVe. Aux alentours de 
            1500 pour la Charité Saint-Martin. | 
         
         
            
            Chapelle Sainte-Catherine. 
            Baie 22, détail : saint Martin partageant son manteau. 
            Vers 1500. 
            Ce panneau a été restauré en 1895, mais il est 
            assez bien conservé. 
              
            
               
                |  
                   La cathédrale d'Évreux 
                    possède un autre vitrail Renaissance, celui-là 
                    pleinement du XVIe siècle. Il s'agit de la verrière 
                    de la baie 35 datée de 1520 dans la chapelle 
                    Saint-Aquilin (côté nord de la nef). 
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                         Chapelle 
                          Sainte-Catherine.  
                          Cette chapelle a conservé sa dédicace 
                          d'origine. Aux XVIe et XVIIe siècles, elle était 
                          connue sous le nom de «chapelle des paresseux» 
                          car la messe qu'on y célébrait le matin 
                          était dite à une heure tardive ! 
                          Outre un tableau montrant sainte 
                          Catherine d'Alexandrie, on y trouve une piscine 
                          à dais datée du XVe siècle. 
                          La verrière (baie 22) possède un panneau 
                          rare dans la cathédrale : un vitrail d'époque 
                          Renaissance (daté aux alentours de l'année 
                          1500 : la charité de saint Martin. 
                          Sources :  1) panneau à 
                          côté de la chapelle ; 2) La 
                          cathédrale d'Évreux d'Annick Gosse-Kischinewski 
                          et Françoise Gatouillat, Les Colporteurs, 1997. 
                         
                       | 
                     
                   
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                  Chapelle Sainte-Catherine. 
                  Baie 22, détail : saint Jean. 
                  4e quart du XIIIe siècle. 
                   
                  Le saint Jean ci-dessus 
                  provient d'un Calvaire. 
                  Il est d'ailleurs voisin d'une Vierge 
                  du Calvaire donnée plus 
                  haut. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Chapelle Sainte-Catherine 
                          «««--- Baie 22, totalité. 
                           
                          Panneaux de la litre : 
                          Vierge à l'Enfant ; 
                          Jean et la Vierge (fin du XIIIe siècle) ; 
                          Charité de saint Martin (vers 1500).  
                       | 
                     
                   
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                  Chapelle Sainte-Catherine. 
                  Baie 22, détail : Jésus enfant. 
                  XIVe-XVe siècle (?) | 
                  | 
               
             
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                | CHAPELLE DE L'IMMACULÉE 
                  CONCEPTION   -   BAIES 16-18-20 | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Chapelle de l'Immaculée Conception. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Chapelle 
                          de l'Immaculée-Conception. 
                          Elle est fermée par une clôture entièrement 
                          de style Renaissance. Dans le soubassement, au milieu 
                          des rinceaux et des masques se détachent, vêtues 
                          à l'antique, des figures d'un très beau 
                          style. Elles ne se rattachent pas à des personnages 
                          particuliers. Trois sont données plus 
                          bas. 
                          La porte centrale est surmontée d'un bas-relief 
                          peu courant : Samson 
                          emporte sur son épaule deux colonnes des portes 
                          de Gaza. Pourquoi Samson ? Il pourrait s'agir d'une 
                          facétie de l'illustre famille normande Postel 
                          des Minières qui a donné plusieurs chanoines 
                          à la cathédrale. Postel est proche du 
                          latin postis qui signifie jambage de porte. Ce 
                          bas-relief illustrerait ainsi la donation d'un chanoine 
                          de cette famille à la cathédrale. Annick 
                          Gosse-Kischinewski, qui avance cette explication, la 
                          renforce en indiquant que les armes de la famille Postel 
                          des Minières se trouvent sculptées sur 
                          les montants de la porte de la chapelle. 
                          Les baies 16, 18 et 20 (ci-contre) sont ornées 
                          de verrières décoratives claires, enrichies 
                          chacune de trois figurines sous dais disposées 
                          en litre. 
                          Le Corpus Vitrearum indique que la chapelle a 
                          été fondée en 1308 (d'où 
                          les dates attribuées aux vitraux) par Pierre 
                          de l'Aide, chanoine de la cathédrale, en mémoire 
                          de son frère Nicolas de l'Aide, décédé 
                          en 1299, ancien évêque d'Évreux 
                          et inhumé dans cette même chapelle. 
                          Dans le soubassement de la baie 16, une création 
                          moderne de l'atelier Duhamel-Marette (vers 1868-1870) 
                          présente Mgr 
                          Devoucoux, évêque d'Évreux. 
                          Ce dernier a financé la restauration des verrières 
                          des trois baies de la chapelle par ce même atelier 
                          de 1868 à 1870. 
                          Sources : 1) La cathédrale 
                          d'Évreux d'Annick Gosse-Kischinewski et Françoise 
                          Gatouillat, Les Colporteurs, 1997 ; 2) Corpus 
                          Vitrearum, les vitraux de Haute-Normandie, CNRS 
                          Éditions, 2000. 
                       | 
                     
                   
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                         Composition des litres ---»»» 
                          Baie 16 : saint Paul, saint Pierre et Vierge à 
                          l'Enfant ; 
                          Baie 18 : Christ du Calvaire entouré de 
                          la Vierge et de Jean ; 
                          Baie 20 : saint Aquilin et saint Taurin, proto-évêques 
                          d'Évreux, accompagnés du donateur, le 
                          cardinal Nicolas de l'Aide. 
                       | 
                     
                   
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                  Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                  La clôture est entièrement d'époque Renaissance. | 
               
               
                  
                  Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                  De gauche à droite, les verrières des baies 
                  16, 18 et 20. | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                 
                  
                     
                      |  CHAPELLE 
                        DE L'IMMACULÉE CONCEPTION   -   
                        BAIE 16 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                  Baie 16, détail : saint Paul, saint Pierre et 
                  la Vierge à l'Enfant couronnée. 
                  Daté de 1308. | 
               
             
           | 
            
            Chapelle de l'Immaculée Conception. 
            Le tabernacle à têtes d'angelots est daté de l'époque 
            Louis XV. 
             | 
         
         
           
            
               
                  
                  Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                  Détail de la clôture Renaissance : buste de femme 
                  vêtue à l'antique avec rinceaux et masques. | 
               
               
                  
                  Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                  Détail de la clôture Renaissance : buste d'homme 
                  vêtu à l'antique avec rinceaux et masques. | 
               
             
           | 
           
            
               
                  
                  Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                  Baie 16, détail : Monseigneur Devoucoux, évêque 
                  d'Évreux.  
                  Atelier 
                  Duhamel-Marette, vers 1868-1870. | 
               
               
                  
                  Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                  Baie 16, détail : saint Pierre. 
                  Daté de l'année 1308.  | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle de l'Immaculée Conception. 
            Détail de la clôture : Samson porte deux colonnes des portes 
            de Gaza. | 
            
            Chapelle de l'Immaculée Conception. 
            Baie 16, détail : saint Paul. 
            Daté de l'année 1308.  | 
            
            Chapelle de l'Immaculée Conception. 
            Baie 18, détail : Christ du Calvaire. 
            Daté de l'année 1308.  | 
         
         
           
            
               
                 
                  
                     
                        
                        Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                        Baie 18, détail : le panneau de la Vierge 
                        (1308). | 
                        
                        Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                        Baie 18, détail : La Vierge. 
                        Daté de l'année 1308.  | 
                     
                   
                 | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  CHAPELLE 
                        SAINT-JOSEPH   -   BAIES 10, 12 et 
                        14 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                 
                  
                     
                        
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                            |  
                               Chapelle 
                                Saint-Joseph. 
                                Sa clôture est un mariage des styles gothique 
                                flamboyant et Renaissance. 
                                Ses verrières comptent parmi les plus anciennes 
                                du déambulatoire. 
                                Baies 10-12-14. La verrière de la 
                                baie 10 est dite «verrière 
                                de Marguerite d'Artois». Cette noble 
                                dame épouse, en 1301, Louis de France, 
                                demi-frère de Philippe IV le Bel et premier 
                                comte d'Évreux. Elle décède 
                                en 1310. 
                                Elle est représentée, au centre 
                                de la baie, agenouillée, en tenue armoriée. 
                                Vers 1450, la chapelle a été concédée 
                                à la famille du doyen du chapitre, Simon 
                                Chevestre. Les panneaux de la litre datent de 
                                cette époque (troisième quart du 
                                XVe siècle). On y voit saint Nicolas (donné 
                                plus 
                                bas), une Vierge de pitié et un autre 
                                saint (saint Yves ?) 
                                La baie 12 accueille une verrière 
                                dite «verrière de Louis de France». 
                                Il fut comte d'Évreux de 1298 à 
                                sa mort en 1319 et demi-frère de Philippe 
                                IV le Bel. À côté d'une Vierge 
                                à l'Enfant couronnée, le comte d'Évreux 
                                est représenté agenouillé 
                                et vêtu d'une cotte armoriée. 
                                ---»» Suite 2/2 
                                à droite. 
                             | 
                           
                         
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                  Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                  Baie 18, détail : saint Jean. 
                  Daté de l'année 1308. | 
               
               
                  
                  Chapelle de l'Immaculée Conception. 
                  Baie 20, détail : le cardinal Nicolas de l'Aide 
                  ( 1299), 
                  donateur de la verrière. 
                  Daté de 1308. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  CHAPELLE 
                        SAINT-JOSEPH   -   BAIES 10, 12 et 
                        14 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Chapelle 
                          Saint-Joseph (2/2)  
                          ---»» La baie 14 est également 
                          appelée «verrière de Louis de 
                          France». Ce même membre de la famille 
                          royale est représenté comme dans la baie 
                          12 : agenouillé avec une cotte armoriée, 
                          mais cette fois la maquette de vitrail qu'il tient dans 
                          les mains fait de lui un donateur. 
                          La litre de cette verrière est postérieure 
                          (3e quart du XVe siècle) et figure trois donateurs 
                          : Jehan Chevestre, son épouse Marie et sa nièce 
                          Jeanne. 
                          Source :  Corpus 
                          Vitrearum, les vitraux de Haute-Normandie, CNRS 
                          Éditions, 2000. 
                       | 
                     
                   
                 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle Saint-Joseph. 
            Baie 14, détail : rangée figurée datée 
            du 3e quart du XVe siècle. 
            On y voit un donateur et deux donatrices agenouillés dans des 
            niches tendues de damas. 
            D'après les inscriptions, le donateur serait Jehan Chevestre 
            et sa femme Marie. Le personnage à droite serait leur nièce, 
            Jeanne Alorge. | 
         
         
            
            Chapelle Saint-Joseph. 
            Baie 10, détail : saint Nicolas ( 3e quart du XVe siècle). | 
            
            Chapelle Saint-Joseph. 
            Baie 10, «verrière de Marguerite d'Artois». 
             
            Panneau isolé au centre de la lancette médiane : 
            Marguerite d'Artois agenouillée, en prière, est 
            vêtue d'un manteau armorié. 
            Vers 1301-1310. | 
         
         
           
            
               
                |  LE 
                  DÉAMBULATOIRE NORD ET SES CHAPELLES | 
               
             
             | 
         
         
           
            
               
                | CHAPELLE DU ROSAIRE   
                  -   BAIES 15, 17 et 19 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baies 15, 17 et 19. 
            1360-1370 et après 1387. | 
           
            
               
                  
                  Chapelle du Rosaire. 
                  Autel et statues en terre cuite : Notre-Dame du Rosaire se tient 
                  entre saint Dominique et ste Catherine de Sienne. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Chapelle 
                          du Rosaire (1/2). 
                          Cette chapelle, au côté nord du déambulatoire, 
                          présente une clôture intéressante. 
                          Si la conception de l'encadrement de la porte est encore 
                          gothique, la présence du style Renaissance abonde 
                          : rinceaux de feuillages sur les colonnettes ; animaux 
                          fantastiques ; et surtout, un soubassement de style 
                          antique avec les Vertus théologales et cardinales 
                          sculptées au sein d'une suite de bas-reliefs... 
                          que les chaises, gentiment disposées devant la 
                          chapelle, ne permettent pas toujours de voir ! 
                          En 1997, dans son commentaire sur cette chapelle (La 
                          cathédrale d'Évreux, éditions 
                          les Colporteurs), l'historienne Annick Gosse-Kischinewski 
                          insiste sur l'étonnant mariage des styles flamboyant 
                          et Renaissance au-dessus de la porte et dans les panneaux 
                          ajourés du garde-corps (photo en gros plan donnée 
                          plus 
                          bas). Elle écrit : «(...) l'existence 
                          des réseaux flamboyants assouplis par les feuillages 
                          arrondis de la Renaissance constitue un curieux mélange 
                          des deux styles, certes contemporains mais rarement 
                          mêlés avec autant d'élégance 
                          et d'harmonie.» 
                          ---»» Suite 2/2 
                          plus bas. 
                       | 
                     
                   
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            Chapelle du Rosaire. 
            La clôture de cette chapelle, mêlant style gothique flamboyant 
            et style Renaissance, 
            est l'une des plus intéressantes de la cathédrale. | 
           
            
               
                 
                  
                     
                      Chapelle du Rosaire. 
                        Ange souffleur et animal fantastique 
                        au-dessus de la porte. 
                        Style Renaissance. | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  | 
               
               
                  | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Chapelle du Rosaire. 
                  Styles gothique et Renaissance dans le 
                  soubassement des colonnettes. | 
                  
                  Chapelle du Rosaire. 
                  Mélange des styles gothique et Renaissance : les rinceaux 
                  flamboyants se terminent par des feuillages arrondis propres 
                  au style Renaissance. | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                 
                  
                     
                       
                        
                           
                            Chapelle du 
                              Rosaire. 
                              Anges musiciens dans le soubassement de la porte. 
                              Style Renaissance. | 
                           
                         
                       | 
                     
                     
                        | 
                     
                     
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                        Chapelle du Rosaire. 
                        Médaillon avec un ange musicien. 
                       | 
                     
                     
                        
                        Chapelle du Rosaire. 
                        Médaillon avec un ange musicien. | 
                     
                   
                 | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Chapelle 
                          du Rosaire (2/2). 
                          ---»» Le magnifique tableau de Gian Antonio 
                          Guardi (1699-1760), le Christ apparaissant aux pèlerins 
                          d'Emmaüs, est resté dans la chapelle 
                          du Rosaire pendant plusieurs années. Il n'y est 
                          plus. Originaire d'une chapelle, aujourd'hui démolie, 
                          de la petite ville des Andelys dans l'Eure, il était 
                          destiné à rejoindre l'église Notre-Dame 
                          de cette ville. 
                          Les vitraux. L'ensemble des verrières 
                          des trois baies 15, 17 et 19, datées des années 
                          1360-1370, est donné plus 
                          haut. Hormis les trois tympans identiques (portant 
                          les emblèmes du roi Charles VI), chaque verrière 
                          possède, dans sa partie médiane, une litre 
                          composée de trois figures placées dans 
                          des édicules surmontés de hauts dais. 
                          Les dais et les colonnes qui les supportent sont tracés 
                          au jaune d'argent. On remarquera dans les dais des baies 
                          15 
                          et 19 
                          la présence de séraphins. 
                          La partie décorative (grisaille et jaune d'argent) 
                          est découpée en losanges ornés 
                          de rinceaux de feuillages, de fleurs et même d'oiseaux. 
                          Cette décoration est enrichie de médaillons 
                          abritant des anges thuriféraires, des anges musiciens 
                          et d'autres porteurs de phylactères. On pourra 
                          juger ci-dessous de la différence d'aspect entre 
                          deux anges thuriféraires (porteurs d'encens). 
                          L'un est du XIVe siècle ; l'autre, une création 
                          du peintre verrier Édouard Didron en 1893. 
                          Certains médaillons ont fait place à des 
                          rondels présentant une scène figurée. 
                          Ainsi, dans la baie 19, un rondel, daté aux alentours 
                          de 1500 (ci-contre), montre une jeune fille assise compulsant 
                          un livre. La présence d'une partie de tour sur 
                          la droite a conduit les historiens du vitrail à 
                          identifier le personnage à sainte Barbe [Corpus 
                          Vitrearum]. 
                          La baie 15 
                          présente un Calvaire : le Christ crucifié 
                          est entouré par la Vierge et saint Jean. Il faut 
                          s'arrêter sur le visage de la Vierge. La mère 
                          de Dieu, en prière, regarde vers le bas dans 
                          une expression de douceur paisible et d'amour, voir 
                          le gros 
                          plan). Ce n'est pas le visage habituel d'une Vierge 
                          du Calvaire, mais plutôt celui d'une Vierge de 
                          la Nativité. Y a-t-il eu erreur dans le placement 
                          des panneaux ? Ou bien le donateur a-t-il insisté 
                          auprès du peintre verrier pour qu'il donne coûte 
                          que coûte ce visage à la Vierge ? 
                          La partie figurée de la baie 17 
                          montre, au centre, un chanoine donateur peint sur un 
                          très beau fond damassé où des dragons 
                          affrontés ornent des médaillons. Le 
                          donateur est agenouillé devant une Vierge à 
                          l'Enfant assise, et présenté par un saint 
                          évêque anonyme qui se tient à gauche. 
                          D'après l'inscription partielle, ce chanoine 
                          pourrait être Nicolas de Molins. 
                          La partie figurée de la baie 19 
                          montre trois saints debout : saint Gilles l'ermite avec 
                          sa biche ; un saint évêque (est-ce saint 
                          Éterne, évêque d'Évreux vers 
                          670 ?) ; enfin, saint Jean-Baptiste dont la tête 
                          seule est ancienne. L'intérêt de cette 
                          rangée figurée réside dans ses 
                          magnifiques fonds damassés. Celui de saint Gilles 
                          montre des 
                          biches et des oiseaux ; celui du saint évêque, 
                          des perroquets 
                          verts (parce que peints au jaune d'argent sur fond 
                          bleu). 
                          Sources : 1) La cathédrale 
                          d'Évreux d'Annick Gosse-Kischinewski et Françoise 
                          Gatouillat, Les Colporteurs, 1997 ; 2) Corpus 
                          Vitrearum, les vitraux de Haute-Normandie, CNRS 
                          Éditions, 2000.  
                       | 
                     
                   
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                  Chapelle du Rosaire. 
                  «Le Christ apparaissant aux pèlerins d'Emmaüs» 
                  par Gian Antonio Guardi (1699-1760). 
                  Ce tableau n'est plus exposé dans la cathédrale. | 
               
               
                  
                  Chapelle du Rosaire. 
                  Baie 19, détail : rondel en remploi montrant sainte 
                  Barbe assise à côté de sa tour. 
                  Vers 1500. | 
               
             
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            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 15, détail : Ange thuriféraire dans un médaillon. 
            Vers 1360-1370. | 
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 15, détail : Ange thuriféraire dans un médaillon. 
             
            Médaillon refait par l'atelier d'Édouard Didron en 1893. | 
         
         
           
            
               
                | CHAPELLE DU ROSAIRE   
                  -   BAIE 15 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 15, détail : la rangée figurée contient 
            un Calvaire avec ses personnages traditionnels (le Christ en croix, 
            la Vierge et saint Jean). 
            Les trois édicules sont surmontés de hauts dais abritant 
            un ou plusieurs séraphins. 
            Vers 1360-1370.  | 
         
         
           
            
               
                  
                  Chapelle du Rosaire. 
                  Baie 15, détail : le visage de la Vierge du Calvaire. 
                  Le visage paisible et aimant de la Vierge, tourné vers 
                  le bas, est plutôt celui d'une Vierge de la Nativité 
                  ! 
                  Vers 1360-1370.  | 
                 
                     
                    Chapelle du Rosaire. 
                    Baie 15, détail : la Crucifixion. 
                    Deux teintes de jaune 
                    d'argent ont été utilisées pour la 
                    chevelure et la couronne d'épines. 
                    Vers 1360-1370.  
                 | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                | CHAPELLE DU ROSAIRE   
                  -   BAIE 17 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 17, détail : la rangée figurée contient 
            un chanoine donateur présenté à la Vierge par 
            un saint évêque. 
            Vers 1360-1370. | 
         
         
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 17, détail : un saint évêque présentant 
            un chanoine à la Vierge. 
            Vers 1360-1370.  | 
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 17, détail : fond damassé avec dragons 
            affrontés derrière le chanoine donateur. 
            Vers 1360-1370. | 
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 17, détail : chanoine donateur anonyme. 
            Vers 1360-1370.  | 
         
         
           
            
               
                | CHAPELLE DU ROSAIRE   
                  -   BAIE 19 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 19, détail : la rangée figurée. 
            Vers 1360-1370. | 
         
         
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 19, détail : un saint évêque (saint Éterne, 
            évêque d'Évreux?) 
            Vers 1360-1370.  | 
           
            
               
                  
                  Baie 19, détail : fond damassé 
                  avec perroquets verts 
                  derrière un saint évêque. | 
               
               
                  
                  Baie 19, détail : fond domassé 
                  avec biches et oiseaux 
                  derrière saint Gilles l'ermite. | 
               
             
           | 
            
            Chapelle du Rosaire. 
            Baie 19, détail : saint Gilles l'ermite et sa biche. 
            Vers 1360-1370. | 
         
         
           
            
               
                | CHAPELLE SAINT-LOUIS   
                  -   BAIE 23 | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Chapelle Saint-Louis. 
                  La sobriété de la grille de clôture la rattache à 
                  la fin du XVe siècle. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Chapelle 
                          Saint-Louis.  
                          Avec celle de la chapelle Saint-François (non 
                          présentée dans ces pages), la grille très 
                          sobre de cette chapelle correspond à l'art pratiqué 
                          à la toute fin du XVe siècle. 
                          L'intérêt de cette chapelle réside 
                          dans sa verrière (baie 23). Les deux rangées 
                          qui accompagnent les trois qui sont figurées 
                          sont enrichies d'intéressants médaillons 
                          circulaires. Ils contiennent des têtes humaines 
                          ou des grotesques au sein d'une ornementation à 
                          losanges peints en grisaille. 
                          Les trois rangées figurées alignent des 
                          panneaux datés des années 1325-1330. 
                          Les lancettes de droite et de gauche se ressemblent. 
                          Un évêque et un chanoine sont agenouillés 
                          en prière dans un édicule à deux 
                          niveaux surmonté d'un dais. La structure est 
                          étayée par deux larges montants abritant 
                          des statuettes. 
                          À gauche, l'évêque pourrait être, 
                          selon l'inscription, Geoffroy du Plessis, mort en 1327, 
                          et qui tient à la main la maquette d'une verrière. 
                          Au-dessous de lui : un chanoine. 
                          Au centre : une Vierge à l'Enfant assise et un 
                          saint Martin partageant son manteau. À droite, 
                          l'édicule reprend la structure de celui de gauche 
                          avec les mêmes personnages. 
                          Cette verrière est intéressante d'un point 
                          de vue historique par la présence d'une structure 
                          décorative tracée au jaune d'argent, et 
                          ceci dès les années 1325. Ainsi le Corpus 
                          Vitrearum, dans sa description des vitraux de la 
                          cathédrale d'Évreux, écrit : «Il 
                          faut attendre la troisième décennie du 
                          XIVe siècle pour que soient pleinement exploitées 
                          toutes les ressources du jaune d'argent : en baie 23, 
                          dans la verrière probablement offerte par l'évêque 
                          Geoffroy du Plessis, mort en 1327, la coloration de 
                          l'ensemble des panneaux figurés et de leurs vitreries 
                          claires, totalement modifiée, est mise au service 
                          d'un style renouvelé de façon sensible». 
                           Source : Corpus Vitrearum, 
                          les vitraux de Haute-Normandie, CNRS Éditions, 
                          2000.  
                       | 
                     
                   
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                  Chapelle Saint-Louis. 
                  Baie 23, détail : médaillon à tête 
                  d'homme. 
                  Vers 1325-1330. | 
                  
                  Chapelle Saint-Louis. 
                  Baie 23, détail : médaillon avec un roi. 
                  Vers 1325-1330.  | 
               
               
                 
                  
                     
                        
                        Chapelle Saint-Louis. 
                        Baie 23, détail : médaillon à 
                        tête d'homme. 
                        Vers 1325-1330.  | 
                        
                        Chapelle Saint-Louis. 
                        Statue de saint Louis. 
                        Art contemporain. | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Chapelle Saint-Louis. 
                  Baie 23, détail : médaillon avec un grotesque 
                  jouant de la viole. | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle Saint-Louis. 
            Baie 23, détail : les rangées figurées. 
            À droite et à gauche : deux chanoines donateurs ; 
            Au centre : Vierge à l'Enfant assise ; saint Martin partageant 
            son manteau. 
            Vers 1325-1330.  | 
         
         
            
            Chapelle Saint-Louis. 
            Baie 23, détail : l'évêque Geoffroy (probablement 
            Geoffroy du Plessis) tenant la maquette d'une verrière. 
            Vers 1325-1330. | 
            
            Chapelle Saint-Louis. 
            Baie 23, détail : Vierge à l'Enfant assise sous un dais. 
            Vers 1325-1330. | 
         
         
            | 
            
            Chapelle Saint-Louis. 
            Baie 23, détail : saint Martin partageant son manteau. 
             
            
               
                Chapelle Saint-Louis. 
                  «««--- Baie 23, détail : 
                  saint Martin partageant son manteau. | 
               
             
             | 
            
            Chapelle Saint-Louis. 
            Baie 23, détail : un chanoine en prière 
            (le donateur?) 
            Vers 1325-1330. | 
         
         
           
            
               
                | CHAPELLE SAINTE-THÉRÈSE   
                  -   BAIE 25 | 
               
             
           | 
         
         
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                  La voûte de la chapelle Sainte-Thérèse. | 
               
               
                  
                  Chapelle Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus. 
                  Dais gothique flamboyant au-dessus de la piscine. | 
               
               
                  
                  Chapelle Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus. 
                  Baie 25, totalité. 
                  Les bordures sont aux armes de l'évêque Mathieu 
                  des Essarts. 
                  Vers 1300-1310.  | 
               
             
           | 
         
         
            
            Chapelle des Saints-Évêques d'Évreux. 
            Baie 27, détail : les rangées figurées. 
            De gauche à droite : Vierge à l'Enfant et saint Martin 
            de Tours ; le donateur Mathieu des Essarts ; 
            Calvaire ; le donateur Mathieu des Essarts tenant la maquette de sa 
            verrière. 
            Vers 1300-1310 et 1400 pour la Vierge à l'Enfant en bas à 
            droite.  | 
         
         
           
            
               
                  
                  Chapelle des Saints-Évêques d'Évreux. 
                  Baie 27, détail : Vierge à l'Enfant. 
                  Vers 1300-1310. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Chapelle 
                          des Saints-Évêques d'Évreux (2/2). 
                          ---»» La baie 27 accueille une verrière 
                          à quatre lancettes dont les bordures reprennent 
                          les armes du donateur, Mathieu des Essarts : de gueules 
                          au lion d'argent (autrement dit un lion argenté 
                          sur fond rouge) et des écus de gueules au chevron d'or 
                          avec la crosse en pal (crosse sur chevron jaune, le 
                          tout sur fond rouge). 
                          Cette baie possède deux rangées figurées. Cinq figures 
                          sont datées des années 1300-1310. 
                          Rangée du haut : une Vierge à l'Enfant (donnée 
                          ci-dessus) 
                          ; l'évêque donateur Mathieu des Essarts qui est d'ailleurs 
                          présent deux fois à la suite des remaniements intervenus 
                          après 1945 (dans un des deux panneaux, il offre 
                          la maquette de sa verrière) ; enfin, un Calvaire. 
                          Seconde rangée : saint Martin de Tours en archevêque. 
                          Cette seconde rangée offre, en complément, une 
                          Vierge à l'Enfant des années 1400 : c'est une grisaille 
                          rehaussée de jaune d'argent, sur un fond coloré. La 
                          bordure de glands et de feuilles de chêne est 
                          typique du début du XVe siècle. 
                          Sources : 1)  La 
                          cathédrale d'Évreux d'Annick Gosse-Kischinewski 
                          et Françoise Gatouillat, Les Colporteurs, 1997 ; 
                          2) Corpus Vitrearum, les vitraux de Haute-Normandie, 
                          CNRS Éditions, 2000.  
                       | 
                     
                   
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                  Chapelle des Saints-Évêques d'Évreux. 
                  Baie 27, détail : l'évêque Mathieu des Essarts 
                  agenouillé. 
                  Vers 1300-1310. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         «««--- 
                          Il a suffi au peintre verrier de quelques traits pour 
                          camper ce beau visage féminin dont les grands 
                          yeux font une partie du charme. On pourra comparer cet 
                          agréable dessin avec les visages plutôt 
                          vilains des Trois Marie de la baie 213. 
                       | 
                     
                   
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                  Chapelle des Saints-Évêques d'Évreux. 
                  Baie 27, détail : l'évêque Mathieu des Essarts 
                  tenant la maquette de sa verrière. 
                  Vers 1300-1310.  | 
               
             
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                  Chapelle des Saints-Évêques d'Évreux. 
                  Baie 27, détail : Vierge à l'Enfant. 
                  Grisaille et jaune d'argent 
                  avec des bordures typiques du XIVe siècle. 
                  Vers 1400. | 
               
               
                  
                  Chapelle Saint-François. 
                  Tableau anonyme : un prélat tenant un crucifix, 
                  Saint Vincent de Paul ? | 
               
             
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                | CHAPELLE SAINT-FIACRE   
                  -   BAIE 29 | 
               
             
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                  La voûte trapézoïdale de la chapelle Saint-Fiacre. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Chapelle 
                          Saint-Fiacre. Jouxtant la façade nord, 
                          son profil est atypique car il porte la marque des travaux 
                          de Jean Cossart à la fin du XVe siècle. 
                          Pour rattacher au chur 
                          de la cathédrale la tourelle de la façade, 
                          l'architecte a rajouté une partie triangulaire 
                          à la chapelle demeurée jusque-là 
                          de forme oblongue. 
                          Cette chapelle possède une curiosité : 
                          c'est la seule où l'on trouve une console ornée 
                          d'une tête humaine (rajoutée lors de la 
                          construction de la partie en triangle). Il y a en fait 
                          deux consoles liées (photo ci-contre). 
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            Consoles avec deux têtes humaines rajoutées 
            lors de la construction de la partie triangulaire 
            de la chapelle Saint Fiacre. 
            C'est la seule console figurée de la cathédrale. | 
            
            Chapelle Saint Fiacre. 
            Baie 29, vue d'ensemble. 
            Vers 1470. | 
         
         
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          Documentation 
            : Livret et panneaux dans la cathédrale 
            + «Congrès archéologique de France, Évrecin, 
            Lieuvin, Pays d'Ouche», Société française 
            d'archéologie, Paris 1984 
            + «Congrès archéologique de France tenu à 
            Évreux en 1889», article Émile Travers 
            + «La cathédrale d'Évreux» d'Annick Gosse-Kischinewski 
            et Françoise Gatouillat, Les Colporteurs, 1997 
            + «Haute-Normandie gothique» d'Yves Bottineau-Fuchs, Éditions 
            Picard, 2001 
            + «Les plus belles cathédrales de France» de l'abbé 
            J.-J. Bourassé, Alfred Mame et Fils Éditeurs, 1880 
            + «L'architecture normande au Moyen Âge», Presses 
            Universitaires de Caen, éditions Charles Corlet, 1997 
            + «Évreux, la légende des pierres» d'Annick 
            Gosse-Kischinewski, Froment Glatigny Éditeurs, 1988 
            + «Corpus Vitrearum, les vitraux de Haute-Normandie», 
            CNRS Éditions, 2000 
            + «Le vitrail du Triomphe de la Vierge d'Évreux et Louis 
            XI» de Gary B. Blumenshine, Annales de Normandie, 40e année 
            n° 3-4 
            + «Le Vitrail Français», éditions 
            Mondes, 1958 
            + «Le Moyen Âge retrouvé» de Louis 
            Grodecki, Flammarion, 1991, article : Les verrières d'Évreux. | 
         
         
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