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Page créée en oct. 2011

Installé dans l'aile droite du palais du Trocadéro, le musée de la Marine de Paris rassemble une collection de navires et d'objets du monde de la mer depuis les origines jusqu'au porte-avions Charles-de-Gaulle. L'espace principal est occupé par les grandes maquettes construites aux XVIIIe et XIXe siècles (la photo ci-dessous en donne un exemple). Le bas-côté est réservé aux maquettes des navires du XXe siècle ainsi qu'aux maquettes de chantier à l'époque de la marine de voile.
Le musée de la Marine de Paris abrite quelques pièces somptueuses comme la poupe de la Grande Reale (pièce du XVIIe siècle), le Louis XV construit, au XVIIIe, pour les leçons de marine du dauphin ou encore un superbe Soleil Royal sculpté par Tanneron sous la Monarchie de Juillet.
On peut simplement regretter que la Conservation du musée privilégie parfois l'effet artistique rendu par des lumières directionnelles (et insuffisantes) à un éclairage classique, seul capable de faire apprécier par les visiteurs toute la beauté des œuvres exposées (en les éclairant d'une lumière suffisante).
Le musée, c'est aussi une collection impressionnante de tableaux de marine réalisés par les plus grands peintres (Storck, Hue, Crépin, Isabey) et surtout Claude-Joseph Vernet dont vous pourrez admirer près d'une quinzaine de toiles, dont la presque totalité de ses vues des grands ports de France.


Vue de l'aile principale avec des maquettes de vaisseaux des XVIIIe et XIXe siècles
On reconnaît, au milieu, le Sans-Pareil, et à droite le Valmy.

Figure de proue «Tête de naïade»
Atelier de sculpture de l'arsenal de Toulon, début XIXe siècle
Vaisseau non identifié

Poupe du Louis XV
Le décor de poupe est un des plus connus
parmi les amateurs de modélisme naval.

Figure de proue
«Figure féminine à l'antique»

Le «Louis XV», resté à l'état de maquette, a été construit pour les leçons de marine du jeune dauphin, petit-fils de Louis XIV. Voir la page sur le Louis XV.


Le Louis XV

Salle avec maquette et tableaux
 
Jean-François Hue «Vue du port de Brest», détail

Jean-François Hue : «Vue du port de Brest», l'une des toiles les plus célèbres du musée.
Nous sommes sous la Révolution ; le port de Brest est bloqué par les Anglais.
Au premier plan, le commissaire Jean-Bon Saint-André (détail ci-dessous)

Salle avec figures de proue

«««--- À GAUCHE
Jean-François Hue : «Vue du port de Brest»
Partie au premier plan : Jean-Bon Saint-André se fait expliquer la situation du port.

Une salle ornée de grandes maquettes de vaisseaux

«««--- À GAUCHE
Buste de Napoléon Ier
Figure de proue du vaisseau Le Iéna (vers 1846)
Atelier de sculpture de l'arsenal de Brest
Ronde-bosse, bois résineux polychrome

Voir la page sur le Soleil Royal ---»»»

Le Soleil Royal
Modèle de Tanneron (1839), buis
L'éclairage proposé ne permet absolument pas aux
visiteurs d'apprécier la beauté de cette maquette
et le travail de son modeleur ciseleur...

La poupe de la Grande Reale (pièces authentiques du XVIIe siècle, après 1675)
Un tableau du musée daté de 1690 confirme la présence de toutes ces pièces sur la Grande Reale.

À DROITE ---»»»
«Visite de Napoléon III à Brest», le 11 août 1858
par Auguste Mayer (1805-1890)

Image du bas : détail de la poupe ---»»»



Le magnifique décor de poupe de la Grande Reale (pièce authentique du XVIIe siècle)

Le Sans-Pareil

La poupe tout en contrastes ocres et jaunes du Sans-Pareil

Ce Sans-Pareil est un vaisseau de 108 canons des années 1760 (il y en a eu d'autres).
Maquette créée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, restaurée en 1880

Figures de proue dans une salle avec tableaux

«««--- À GAUCHE
Maquette de l'Achille
Vaisseau de 74 canons (modèle de Sané), lancé à Rochefort en 1803

La figure de proue de l'Achille
Elle représente bien sûr le mythique guerrier grec.

«Embarquement de Ruyter et de Witt au Texel, 1667» d'Eugène Isabey (1803-1886), huile sur toile

La chaloupe de Napoléon III (celle qui figure sur la toile d'Auguste Mayer)

Ornementation sur la poupe de la chaloupe de Napoléon III

L'Océan, vaisseau de 118 canons lancé à Brest en 1790 (Modèle de Sané)
La maquette, qui date de 1793, a été modifiée en 1810.
Elle représente le vaisseau dans son état de 1806.

La poupe de l'Océan

Le Valmy
Vaisseau de 120 canons lancé à Breste en 1847. Voir la page sur le Valmy.

Salle avec des tableaux de Claude-Joseph Vernet

«Le port de la Rochelle» de Claude-Joseph Vernet (1714-1789). Huile sur toile

L'Ambitieux, maquette de Bernard Frölich (faite entre 1996 et 2003)
Vaisseau à trois ponts de la fin du XVIIe siècle

Vue de la dernière salle dans l'aile principale

L'Ambitieux de Bernard Frölich, la poupe

«Le port de Toulon (parc d'artillerie)» de Claude-Joseph Vernet (1714-1789). Huile sur toile

Claude-Joseph Vernet (1714-1789) et les vues des Ports de France. Vernet reçut la commande des vues des Ports de France en 1753 alors qu'il est un peintre de marine reconnu. Il a épousé une Irlandaise en 1745 et les Anglais sont les plus enthousiastes de ses clients. Le projet de ces grands tableaux, avant d'être artistique, est politique : il faut afficher la puissance de la France face à sa rivale anglaise. La guerre de Sept Ans va éclater en 1756. Peindre les ports du Royaume est une affaire officielle : la Direction des Bâtiments fournit un itinéraire précis. Quinze tableaux sont prévus représentant Marseille, Bandol, Toulon, Antibes et Sète pour la Méditerranée ; Bordeaux, Bayonne, la Rochelle et Rochefort pour l'Atlantique ; enfin Dieppe pour la Manche. Vernet y consacra douze ans de sa vie, de 1753 à 1765. La tâche est éprouvante : sa famille l'accompagne, il faut trouver, dans chaque ville, un logement spacieux, un atelier adéquat, enfin chercher le meilleur point de vue. La correspondance du peintre avec le marquis de Marigny nous apporte de précieuses informations. En 1763, la guerre de Sept Ans s'achève par un triomphe anglais. En France, les caisses sont vides, la propagande est inutile. La poursuite de la commande est abandonnée. Quinze tableaux ont été peints ; douze autres devaient suivre.
L'œuvre de Vernet est une source de renseignements très riche sur la vie des ports français sous Louis XV et sur la société du XVIIIe siècle. Le peintre décrit l'animation des ports, enrichissant ses toiles de multiples personnages, parfois vivants. Les toiles donnèrent lieu à des gravures dès 1758 et à des estampes.
Source : «Joseph Vernet, Les vues des ports de France», ISBN 2-901421-16-4


Maquette du Louis-le-Grand
Vaisseau de 50 canons du début du XVIIIe siècle

«Combat de la frégate française La Poursuivante contre le vaisseau anglais Hercule, 28 juin 1803»
de Louis-Philippe Crépin (1772-1851)

«Combat de la Poursuivante»
Gros plan sur les officiers sur la rive

«Combat de la Poursuivante», gros plan sur la frégate

Maquette de la Reale dans sa vitrine

À DROITE ---»»»
«Épisode de la bataille des Quatre-jours, juin 1666»
d'Abraham Storck (vers 1635 - 1710)
Huile sur toile, deuxième moitié du XVIIe siècle

Modèle d'un yacht royal anglais vers la fin du XVIIe siècle.
La maquette est datée des années 1710. Voir la page sur les yachts.

Vue d'une salle
Le Royal-Louis et la vue du port de Brest par Jean-François Hue
LA MARINE FRANÇAISE À PARTIR DE LA DEUXIÈME MOITIÉ DU XIXE SIÈCLE

Salle de maquettes de vaisseaux du XXe siècle dans le bas-côté
Contrairement à l'aile principale, les maquettes, plus petites, sont réunies dans des vitrines presque cubiques.

Le Solférino, lancé en 1861
Il fut conçu par l'ingénieur Dupuy de Lôme juste après la Gloire
Il fut le premier à recevoir un éperon.

Vitrine avec vaisseaux du début du XXe siècle

Maquette de la Gloire
Frégate cuirassée, 1859-1882, modèle au 1/33

Vitrine avec vaisseaux du début du XXe siècle

La Gloire, frégate cuirassée
Détail du pont central

Vitrine «Du cargo au porte-conteneurs» dans le bas-côté

«Le port de Bordeaux» par Edmée-Émile Laborne (1837-1913). Toile de 1871

Maquette du contre-torpilleur Le Mogador (1937-1942)
Il représente l'excellence des contre-torpilleurs français à l'époque.
De cette série, seuls le Mogador et le Volta seront construits. Le début de la seconde guerre
mondiale ne leur permettra pas d'exhiber toutes leurs capacités et leur puissance de feu.
Ils disparaitront dans le sabordage de la flotte à Toulon, le 27 novembre 1942.

Le Mogador, contre-torpilleur. Détail du pont arrière

Vitrines de maquettes de navires du XXe siècle
dans le bas-côté

Le Mistral, bâtiment de projection et de commandement (2002)
La vente à la Russie (2010) de plusieurs navires de cette classe a provoqué quelques remous
dans les relations entre la France et les États-Unis...

Le bâtiment de ligne : Le Jean-Bart, détail
Le Jean-Bart était un cuirassé de 35 000 tonnes, de la série Richelieu.
Pressé par l'avancée allemande et loin d'être achevé, il s'échappa de Saint-Nazaire en juin 1940.
Il fut bombardé par les Américains à Casablanca en 1942 et rallia Brest en 1946 pour une longue refonte. À l'orée des années 1960, ce type de bâtiment ne trouva plus sa place dans
les nouveaux schémas de la guerre sur mer.

Vitrine de cuirassés (À l'avant-dernier plan, le Jean-Bart)

Le porte-avions à propulsion nucléaire Le Charles de Gaulle est, en 2011, le dernier fleuron de la marine nationale française ---»»»
Modèle au 1/100

On lit sur le panneau à côté de la maquette :
«Lancé en 1994 et entré en service en 2001, le Charles de Gaulle permet l'attaque d'objectifs terrestres et de forces navales, la couverture d'une zone d'opérations, le soutien de forces terrestres et la dissuasion nucléaire. Pièce maîtresse d'une force navale qui peut parcourir jusqu'à 1000 km par jour, le Charles de Gaulle est entouré, à des distances comprises entre 50 et 300 km, d'une escorte de frégates, de sous-marins nucléaires d'attaque et d'avions de surveillance et d'interception. Le porte-avions mesure 260m de long, 65m de large et sa mâture culmine à 75m de haut.
La surface de son pont d'envol est de 12 000 m2. Sa vitesse de pointe maximum est de 27 nœuds, soit 50 km/h et près de 2000 personnes composent son équipage dont 800 pour le groupe aérien. Le Charles de Gaulle est armé de missiles anti-aériens et anti-missiles ainsi que de leurres et brouilleurs électroniques. Son parc aérien comprend une quarantaine d'avions et d'hélicoptères.»


Documentation : Panneaux du musée de la Marine + brochure «Musée de la Marine de Paris» éditée par l'Association des amis du musée de la Marine.
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