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L'église Saint-Dominique se situe
dans le faubourg Saint-Jacques. Ce n'est qu'au XVIIe siècle
que ce quartier prend son essor avec la création de l'abbaye
de Port-Royal, du couvent des Oratoriens et, sur le plan scientifique,
de l'Observatoire. Enfin, au XIXe, l'urbanisation suit : le boulevard
de Port-Royal est tracé, les immeubles sortent de terre.
Le besoin d'un édifice cultuel conduit à la construction
de l'église Saint-Dominique par l'architecte Georges Gaudibert,
de 1913 à 1921 - période longue qui s'explique par
le retard provoqué par la première guerre mondiale.
Saint-Dominique rappelle peu ou prou les édifices romano-byzantins
(style très à la mode à l'époque), l'architecte
n'ayant pas hésité à imprégner l'édifice
de ses idées personnelles. C'est l'une des premières
églises construites en béton armé à
Paris. A tel point qu'elle va devenir une référence,
le béton armé revenant bien sûr moins cher que
la pierre. L'intérieur est recouvert d'un enduit, sans fausses
pierres. L'ornementation est marquée par le style Art déco.
Hormis la présence de statues d'un style moderne, l'église
s'orne de grandes peintures murales, de très beaux vitraux
mis en place en 1940-1941 et d'un Chemin de croix réalisés
en mosaïque par l'atelier parisien des frères Mauméjean.
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Vue d'ensemble de la nef
Elle est surmontée à droite et à gauche par deux
tribunes. La grande fresque de l'abside est due à Maurice Rocher. |
L'église vue depuis la rue de la Tombe-Issoire (près
du métro Saint-Jacques) |
Le portail est et son bas-relief de saint Dominique |
Le tympan du portail sud est orné d'une semi-mosaïque.
Saint Dominique reçoit l'église des mains du cardinal
Amette (carton de Marie-Cécile Schmitt)
Le cardinal est mort en 1920, l'inauguration a eu lieu en 1921. L'artiste
l'a néanmoins fait
figurer dans son uvre car le prélat s'était très
impliqué dans la construction de l'église. |
Bas-relief du portail est (créé en 1946)
Quand saint Dominique ressemble à Louis Jouvet! Tout simplement
parce que l'acteur a servi de modèle au sculpteur André
Bourroux. De part et d'autre, on remarque un chien et une étoile.
L'artiste s'est inspiré des écrits de Jacques de Voragine
dans la Légende dorée sur la naissance du saint. |
Peinture murale de 1943 : «Le Baptême de saint Dominique»
de Paul Charavel (1877-1961)
Au-dessus, un vitrail dédié à saint Jean-Baptiste
et créé en 1940. |
Fonts baptismaux ornés de mosaïque
devant la peinture murale de Paul Charavel |
Statue de Jeanne d'Arc
dans la nef (Roger de Villiers) |
Vitrail de saint Jean l'Évangéliste (1940)
Il est dû aux maîtres-verriers Barillet et Le Chevallier.
On reconnaît, à droite et à gauche, l'agneau et
l'aigle.
Ce type de vitrail à trois lancettes orne la façade
et le bas-côté droit de la nef |
Mosaïque des Mauméjean sur la chaire
Il illustre la vision du saint dans la Légende dorée |
La chaire à prêcher de l'église est en béton
Elle est ornée de mosaïques des frères Mauméjean. |
La nef et le bas-côté gauche
On aperçoit au centre la statue de saint Dominique (voir plus
bas) et, à sa droite, les peinture murales de la chapelle Sainte-Catherine
de Sienne. |
Vitrail «Saint Jean-Baptiste» (partiel)
uvre de Barillet et Le Chevallier
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Le Christ en croix (uvre non signée) devant la chapelle
de la Vierge
et ses vitraux de 1941 dus à Barillet (1880-1948) |
Chapelle de la Vierge
Vitrail «La Nativité» (Barillet, 1941) |
LA CHAPELLE DE LA
VIERGE ET SON CHEMIN DE CROIX DES ATELIERS MAUMÉJEAN |
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Vue d'ensemble de la chapelle de la Vierge
À noter que le Chemin de croix est entièrement inclus
dans cette chapelle. On voit trois de ses mosaïques sur la gauche. |
Bas-relief «L'Annonciation» (Chapelle de la Vierge)
uvre du sculpteur Claude Bouscau (1909-1985) |
Chapelle de la Vierge
Statue de la Vierge à l'Enfant en pierre dorée (partie
supérieure)
D'un artiste anonyme, elle est là depuis 1921. |
Vitrail «Le Magnificat» (Chapelle de la Vierge)
Magnifique uvre due à Louis Barillet (1880-1948)
Elle rappelle un peu le toucher de Max Ingrand. |
Chemin de croix
Mosaïque Mauméjean
Station I |
Chemin de croix
Mosaïque Mauméjean
Station IV |
Chemin de croix
Mosaïque Mauméjean
Station V |
Vitrail «Les Noces de Cana» (Chapelle de la Vierge)
Les vitraux de la chapelle de la Vierge
ont été créés par Louis Barillet (1880-1948). |
Chemin de croix
Mosaïque Mauméjean
Station VIII |
Chemin de croix
Mosaïque Mauméjean
Station XI |
Chapelle de la Vierge
Vitrail «Le Couronnement de la Vierge» (Barillet)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Dans le plafond à caissons du bas-côté gauche,
chaque caisson est orné d'une croix et de roses. |
Bas-côté gauche
Il est couvert d'un plafond à caissons, style Art déco.
On reconnaît, au fond, le baptistère. |
Extrait de la Frise fleurie Art déco (due à Boignard)
qui parcourt le bas-côté et la mur de la façade |
La coupole est à 26,50 mètres de hauteur et large de
12 mètres de diamètre.
On remarquera la décoration originale créée par
l'architecte Georges Gaudibert
pour encadrer les quatre fenêtres du premier niveau.
Cliquez sur le vitrail à droite pour afficher tous les vitraux
de la chapelle de la Vierge---»»» |
Chapelle de la Vierge
Vitrail «La Crucifixion» |
Le déambulatoire est un simple couloir
entre l'abside et le chur |
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Vitrail «Saint Jean-Baptiste»
Lancette centrale |
Le chur de Saint-Dominique et une partie du bas-côté
droit |
Statue de la bienheureuse Anne-Marie Javouhey,
fondatrice des Surs de Saint-Joseph de Cluny
Sculpture du frère Marie Bernard en 1951 |
Le chur et l'abside
La voûte en cul-de-four est décorée d'une fresque
de Maurice Rocher (1918-1995)
et Paul Vigroux (1921-1985), intitulée «La Résurrection».
Cliquez sur la voûte pour l'afficher en gros plan. |
Statue de saint Dominique
Il porte son livre et son rosaire.
uvre du sculpteur C. Debert |
Vitrail «La Magnificat»
La Vierge dans la lancette centrale (Barillet) |
Chapelle Sainte-Catherine-de-Sienne (bas-côté gauche) |
Chapelle de la Vierge
Vitrail «L'Annonciation» (Barillet), partie centrale |
La chapelle Sainte-Catherine
de Sienne est ornée de quatre tableaux (huiles
sur toile) évoquant la vie de la sainte et peints
par Jeanne Simon de 1929 à 1935. Dans le 3e panneau
(photo ci-contre, au centre), l'artiste, comme certains
maîtres anciens, s'est représentée
avec ses enfants et petits-enfants.
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Vitrail «Saint Jean-l'Évangéliste»
Lancette gauche : l'aigle de saint Jean |
Chapelle du Sacré-Cur dans l'absidiole droite
Elle est ornée d'une toile de Pauline Caspers (1865-1946) |
Chapelle du Sacré-Cur
Toile «Sacré-Cur» de Pauline Caspers (1865-1946) |
Chapelle Notre-Dame-du-Bonheur
Cette chapelle date de 1990. Le mobilier, l'autel, le pupitre et le
Christ sont de Madeleine Diener.
À DROITE ---»»»
Statue de Notre-Dame du Bonheur (reproduction en grandeur originale
de la Vierge à l'Enfant de l'église d'Ollioules dans
le Var)
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«Notre-Dame du Bonheur» |
La nef et l'orgue de tribune vus du chur
L'orgue a été construit par Merklin en 1909. Il a été
installé dans l'église en 1945 et inauguré par
Marcel Dupré.
Après une révision de grande ampleur, il a été
à nouveau inauguré en 1962 avec la participation de
Pierre Cochereau. |
Documentation : «Paris d'église
en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
+ Documentation disponible dans l'église |
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