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L'église Saint-Louis-en-l'Île
est l'une des plus belles de Paris. De style baroque, elle rappelle
l'église Saint-Paul-Saint-Louis,
située dans le même arrondissement. Son architecture
interne est similaire ; sa richesse artistique impressionne.
Jusqu'au début du XVIIe siècle, l'île Saint-Louis
était inhabitée. L'érection des premières
maisons fut suivie d'une pétition pour obtenir un lieu de
culte. En 1623, une première chapelle est édifiée,
dédiée à Notre-Dame-de-l'Île. Devenue
trop petite, on décida la construction d'une véritable
église. Celle-ci ne commença qu'en 1656 sur les plans
de François le Vau (1613-1676), frère de l'architecte
de Versailles. Après sa mort, c'est Gabriel Le Duc qui prit
le relais. Les travaux subirent du retard à la suite d'une
tempête qui détruisit la toiture en 1701. Finalement,
l'édifice sera consacré en 1726, après les
nominations successives de deux autres architectes.
À la Révolution, l'église est fermée
(1791). L'intérieur est pillé, puis sert de dépôt
de livres. Le bâtiment est vendu comme bien national en 1798.
Rendu au culte par l'acquéreur, le pape Pie VII y célèbre
la messe en 1805. La Ville de Paris le rachète en 1817 et
l'embellit : dorures à profusion, peintures murales, sculptures
en stuc, vitraux, etc. Un nouvel élan est donné à
la décoration par l'abbé Napoléon Bossuet,
arrière-petit-neveu de l'évêque de Meaux et
curé de la paroisse de 1864 à 1888. Érudit
et mécène, le prélat vendit sa bibliothèque
pour acquérir des uvres d'art que l'on voit aujourd'hui.
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Vue d'ensemble de l'église Saint-Louis-en-l'Île |
Architecture
interne. L'église possède une nef
principale et deux collatéraux interrompus par un transept
non saillant. La voûte est en berceau renforcée
d'arcs doubleaux. Les bas-côtés, séparés
par des arcades en plein cintre, sont voûtés
d'arêtes. Cette architecture rappelle, en plus simple,
celle de l'église jésuite de Saint-Paul-Saint-Louis,
première église baroque à avoir été
construite dans la capitale.
La luxueuse décoration de Saint-Louis-en-l'Île,
à base de multiples dorures et de stuc, a été
dessinée par Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681).
On en a un bon aperçu dans la photo ci-dessus : pilastres
cannelés en trompe-l'il à chapiteaux corinthiens
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relevés de dorures, large
frise d'entablement à modillons et rosaces décorée
de volutes et de rinceaux dorés ceinturant toute la
nef, reliefs en albâtre, emblèmes royaux, angelots,
sceptres et mains de justice, etc. Ce décor crée
une atmosphère d'une grande beauté, propice
au recueillement. Si vous ajoutez les tableaux de maître
disséminés dans les chapelles, il faut compter
une bonne heure au visiteur pour goûter au charme sacré
de cette église et en admirer tous les chefs-d'uvre.
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L'église et le clocher dans la rue Saint-Louis-en-l'Île
Le clocher, dit «polonais», est percé de jours
circulaires
pour donner le moins possible de prises au vent. |
La porte d'entrée et ses putti sur l'imposte,
dûment protégés des pigeons. |
Image de l'église aux siècles passés |
«««---
La porte d'entrée
principale, ci-contre, donne dans la première
chapelle du bas-côté nord.
Les vantaux en chêne ont été sculptés
au XVIIe siècle. Les fleurs de lys qui décoraient
leur encadrement ont été brisées
à la Révolution. Sur l'imposte, les angelots
soutenaient les armes de la Maison de France, elles
aussi brisées à la Révolution.
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La nef et le transept nord |
Chapelle des morts
Le Christ en croix est en stuc polychrome du XVIIe siècle.
Il est attribué à Jacques Sarazin (1592-1660) |
Calvaire, albâtre
Angleterre, XIVe siècle |
Vitrail «Dévotion de la France au Sacré Cur»
(détail)
Atelier «Ancienne Maison Coffetier et Champigneulle fils»,
Paris 1893 (chapelle du Sacré Cur de Jésus) |
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La chapelle des font baptismaux présente une suite de
huit panneaux de l'école allemande du XVIe siècle
: «Scènes de la vie du Christ». |
«Le Baptême du Christ», 1645
par Jacques Stella (1596-1657) |
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La Mise au tombeau, albâtre
Angleterre, XVIe siècle |
Chemin de croix, station VIII
«Jésus console les filles de Jérusalem»
Le chemin de croix, de Jean Bernard Duseigneur (1808-1866),
est en terre cuite peinte et dorée. |
La chapelle du Sacré Cur de Jésus
Au mur, tableau «Apparition du Sacré-Cur
à Marguerite-Marie
Alacoque» par Jules Dauban (1822-1908), datée de
1875. |
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Majolique de Castelli, Italie XVIIIe siècle : l'Adoration des mages |
Une uvre magnifique : la Dormition de la Vierge en bois polychrome
(Flandres, vers 1500)
Chapelle du Sacré Cur de Jésus |
Suite de chapelles latérales nord avec leurs uvres artistiques
(tableaux et boiseries)
Les vitraux de la nef de l'église Saint-Louis-en-l'Île,
en verre cathédrale, laissent passer beaucoup de lumière
: l'église est très claire. |
«La Prédication du Christ», 1863
par Camille Chazal (1825-1875) |
Chapelle des âmes du Purgatoire
Elle présente un Christ gisant, uvre d'Antoine Olive
(XIXe siècle)
et un vitrail de la Résurrection d'Alfred Gérente (1866) |
«Résurrection» de Pierre Peyron, 1784
(Chapelle de la Communion) |
Majolique de Castelli, Italie XVIIIe siècle, l'Adoration des
bergers |
Vitrail de la la Résurrection, Alfred Gérente (1866), détail |
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Statue et panneaux peints dans la chapelle Saint-Joseph-Saint-Louis-de-Gonzague
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Décoration
des chapelles de Saint-Louis-en-l'Île.
La plupart des chapelles de l'église (latérales
et absidiales) comprennent, dans leur partie inférieure,
une suite de boiseries enrichie d'une statue centrale
en bois et de panneaux peints, une suite qui est parfois
accompagnée d'un autel, de céramiques
(Italie, Nevers, Limoges, etc.) ou de petites sculptures.
Dans leur partie supérieure, ces chapelles présentent
des tableaux de différentes époques, mais
essentiellement du XIXe siècle.
Dans la photo ci-dessus, la statue centrale de saint
Joseph portant l'Enfant Jésus, de Denis-Ferdinand
Py (1887-?) est entourée de panneaux peints de
l'école italienne du XIVe siècle (sainte
dominicaine, saint Paul et saint Pierre) et, à
droite, d'un panneau de l'école italienne du
XVIe siècle (un ermite en prière).
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Panneau de saint François d'Assise
École italienne du XVIe siècle |
Un saint couronné
Italie, XVIe siècle |
Sainte Claire d'Assise
Italie, XIVe siècle |
Vitrail de Blanche de Castille, mère de saint Louis
par Joseph Vigné, 1842, carton de Pierre Jollivet
Chapelle Saint-François d'Assise |
«Le Saint Sacrifice de la messe pour le soulagement
et la délivrance des âmes du purgatoire»
Toile d'Eugène Maison (1814-1879), datée de
1865 et exposée au Salon de 1866. |
Chapelle Saint-François d'Assise |
«La Circoncision», école allemande du XVIe
siècle
Chapelle des fonts baptismaux |
Chapelle Sainte-Isabelle de France |
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Panneau «Jésus guérissant un aveugle», école
allemande du XVIe siècle
Chapelle des fonts baptismaux
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Saint François d'Assise
Chapelle Saint-François d'Assise |
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Statue du Sacré Cur, 1931, détail
Bois polychrome de Denis Ferdinand Py (1887-) Chapelle
du Sacré Cur de Jésus |
La Vierge ou une sainte en prière, détail |
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Bas-côté droit et entrée dans le déambulatoire |
«Mise au tombeau»
Panneau de l'École flamande du XVIe siècle |
«««---
Statue de saint Louis
Grès émaillé réalisé
par le céramiste Louis Müller en 1897
d'après une terre cuite d'André-Joseph
Allar (1845-1926) |
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«Saint Pierre guérissant un boiteux à la porte du Temple»
par Carl van Loo, 1742 |
«La Dernière communion de saint Louis» par Ary Scheffer,
1823 |
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Vue de la nef et du transept nord |
Vitrail de sainte Isabelle de France, sur de saint Louis
par Joseph Vigné, 1842, carton de Pierre Jollivet |
«Jésus parmi les Docteurs de la Loi»
par Charles Émile Lecomte Vernet (1821-1900) |
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Vitrail de sainte Isabelle de France, détail
par Joseph Vigné, 1842, carton de Pierre Jollivet |
«Sainte Marie-Madeleine essuyant les pieds de Jésus»,
1862
par Charles Lefevre (1810-1877) |
«Noli me tangere»
d'après un tableau perdu de Carl van Loo de 1735 |
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«Le repas d'Emmaüs», École du Titien, XVIe siècle |
Élévation dans la nef vue entre deux travées
En face, la chapelle des âmes du purgatoire dans
le bas-côté nord |
«Marie-Madeleine au désert» par Charles Lefèvre
(1810-1877) |
Vitrail de sainte Isabelle de France, XIXe siècle,
médaillon du bas (partiel) |
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Vitrail de Blanche de Castille, détail
par Joseph Vigné, 1842, carton de Pierre Jollivet |
«Sainte Marie-Madeleine enlevée au ciel»,
1862
par Charles Lefevre (1810-1877) |
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Chapelle Sainte-Marie-Madeleine et son monument à l'abbé
Bossuet, bienfaiteur de l'église (au centre)
À gauche, le tableau «Noli me tangere» |
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LE CHUR
ET LA COUPOLE DE LA CROISÉE |
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Le chur de l'église Saint-Louis-en-l'Île
Au centre, la statue de saint Paul, plâtre badigeonné
de Théophile Bra (1797-1863), datée de 1823
On remarquera, dans l'architecture au-dessus, un tondo représentant
Élie réalisé par Alexandre Debelle (1805-1897),
daté de 1845. Son pendant, non visible sur la photo, représente
Moïse.
À droite, la chapelle Saint-Vincent-de-Paul et ses tableaux.
En haut de cette chapelle, un tableau de Jeanron (1810-1877) : «Saint
Vincent de Paul dans la Gloire éternelle». |
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Le lutrin du chur (XVIIIe siècle?)
«««--- À GAUCHE
Statue de saint Pierre par Théophile Bra (1797-1863)
Plâtre badigeonné daté de 1823 |
Le décor baroque de l'élévation du chur
Sur la droite, on peut lire le mot «Yhwh» en caractères
hébraïques dans la Gloire |
La coupole est ornée, à sa clef, des armes de
France entourées du collier de l'ordre du Saint-Esprit. |
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Vue d'ensemble du chur et de son beau décor baroque
La Gloire en bois doré, au niveau de l'entablement, est
ornée du triangle de la Trinité (voir ci-contre
en plus gros plan). On peut y lire le mot «Yhwh»
en caratères hébraïques. |
Le transept nord et la voûte
Les pendentifs de la voûte sont ornés d'anges présentant
les instruments de la Passion (voir plus
bas). |
Le maître-autel en marbre blanc et gris rappelle la visite du
pape Pie VII en 1805.
À l'arrière-plan, le vitrail de saint Louis et
le panneau peint en demi-cercle
avec des anges se trouvent dans la chapelle axiale dédiée
à saint Louis. |
«««---
À GAUCHE
Vitrail du Christ en croix dans l'abside (partiel). Daté
de 1843,
il a été réalisé sur les cartons
de Jean-Louis Bézard. |
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La nef vue de la chapelle axiale |
«Les Pèlerins d'Emmaüs» de Charles Coypel, 1746 |
Pendentif de la voûte
Des angelots présentent les instruments de la Passion. |
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Le transept nord avec la chaire à prêcher et l'autel
Sainte-Geneviève |
sainte Geneviève dans le transept nord
Statue en stuc de François Ladatte (1706-1787)
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«Le Centurion perce le côté du Christ», 1872
par Jules-Joseph Dauban (1822-1908) |
Sainte Geneviève, détail
Statue en stuc de François Ladatte (1706-1787) |
Le transept nord et l'autel Sainte-Geneviève |
L'autel de la Vierge dans le transept sud |
Chapelle de la Communion
C'est la seule chapelle saillante. L'espace a été
gagné sur un ancien charnier. |
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La statue de la Vierge à l'Enfant (partiel) de François
Ladatte (1706-1787) |
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La statue
de la Vierge à l'Enfant, dans
le transept sud, est en stuc, signée de François
Ladatte (1706-1787). Même chose pour la statue
de sainte Geneviève dans le transept
nord.
La statue de la Vierge à l'Enfant a été
exposée au Salon en 1741. À la Révolution,
elle a été transformée en déesse
de la Liberté, ce qui l'a sauvée de la
destruction. La statue de sainte Geneviève, transformée
en déesse de la Raison, a aussi pu être
sauvée.
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LA CHAPELLE
AXIALE DITE DE SAINT-LOUIS |
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La chapelle axiale Saint-Louis |
La chapelle
axiale Saint-Louis est ornée
de très belles peintures à la cire réprésentant
des épisodes de la vie de saint Louis. Elles
sont dues à Pierre-Jules Jollivet (1794-1871).
Le vitrail a été réalisé
par Joseph Vigné en 1842, sur un carton de Pierre-Jules
Jollivet. Il représente saint Louis entouré
de médaillons illustrant des épisodes
du roi (voir un gros plan ci-dessous).
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À DROITE---»»»
Chapelle Saint-Louis
Peinture murale à la cire de Pierre-Jules Jollivet (1794-1871)
datée de 1845
À gauche : «Louis ayant fait vu d'aller
délivrer les chrétiens de l'oppression des
infidèles reçoit la croix des mains du pape
Innocent IV à Lyon le 25 août 1242»
À droite : «Saint Louis prisonnier des infidèles
avec ses frères Alphonse et Charles d'Anjou en
1250 les encourage en leur rappelant les souffrances du
Christ» |
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Vitrail de saint Louis entouré de médaillons relatant
des épisodes de sa vie (partiel)
Vitrail de Joseph Vigné sur un carton de Pierre Jollivet,
1842 |
L'orgue
de tribune. De l'orgue du XVIIe siècle
de Saint-Louis-en-l'Île, il ne reste rien. En
1744, il est remplacé par un instrument réalisé
par le facteur Lesclop. Nous savons, par un dessin conservé
à la Bibliothèque nationale, que le buffet
d'architecture rocaille était magnifique. Il
avait été sculpté par Lechien et
Marchandon. Tout l'orgue de tribune sera détruit
à la Révolution, notamment pour récupérer
le plomb des tuyaux. Dans la seconde moitié du
XIXe siècle, un instrument plus modeste, du facteur
Merklin, est installé sur la tribune. Il est
remplacé en 1923 par un nouvel orgue qui conserve
néanmoins le buffet en place. Réalisé
par Charles Mutin, celui-ci est malheureusement de qualité
médiocre et sera mal entretenu. Pour les offices,
on utilisera plutôt l'orgue de chur installé
dans les années 1960. Enfin, en 2005, le facteur
Bernard Aubertin réalisera l'orgue actuel. C'est
un orgue «à l'allemande» de type
Bach, financé par la Ville de Paris. L'instrument
de 51 jeux, cette fois de grande qualité, est
installé dans un buffet de chêne et de
châtaigner. Les statues des anges souffleurs sur
les tourelles viennent de l'ancien buffet.
Source : «Saint-Louis-en-l'Île»,
édité par les éditions lelivredart,
ouvrage disponible dans l'église.
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«La mort chrétienne» par Eugène Maison (1814-1879),
daté de 1865, détail |
L'orgue de tribune (facteur Aubertin) et le buffet datent de
2005 |
Sculpture en stuc sous le positif dorsal |
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La nef et l'orgue de tribune vus du chur
Les tuyaux des orgues resplendissent sous les rayons du soleil qui
illuminent la nef, très bien éclairée par des
vitraux en verre cathédrale. |
Documentation : «Paris d'église
en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
+ «Saint-Louis-en-l'Île», édité par
les éditions lelivredart, ISBN : 978-2-35532-006-4 |
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