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             L'église Saint-Patrice de Rouen 
              se présente comme une galerie de magnifiques vitraux. La 
              plupart sont du XVIe siècle, les autres, du XIXe, un dernier 
              est de Max 
              Ingrand. Comme les églises rouennaises de Saint-Vivien 
              et de Saint-Godard, 
              elle présente une nef centrale et deux bas-côtés. 
              À l'origine, elle était voûtée en bois. 
              Historiquement, le bâtiment a été précédé 
              de deux édifices. Au Xe siècle, l'emplacement qu'occupe 
              l'église actuelle était à l'extérieur 
              des murailles. Il abritait un oratoire déjà dédié 
              à Patrice, saint patron de l'Irlande. Un incendie ravagea 
              tout le quartier en 1228. La reconstruction fut l'occasion de repousser 
              le périmètre des murailles : la nouvelle église 
              fut dès lors érigée dans l'enceinte de la ville. 
              En 1535, Saint-Patrice fut entièrement rebâtie en style 
              gothique flamboyant. Le quartier aux alentours, bientôt habité 
              par de riches familles de notables rouennais, vit s'élever 
              de somptueux hôtels particuliers. Des membres du Parlement 
              de Normandie y avaient élu domicile. Les sources de financement 
              pour les vitraux ne manquèrent pas. 
              En 1562, Saint-Patrice est pillée par les huguenots. L'armée 
              royale d'Henri IV assiège la ville en novembre 1591 (jusqu'à 
              avril 1592). À cette occasion, des boulets de canon percent 
              le clocher (rappelons que l'édifice s'élève 
              tout près du rempart situé au nord). En 1648, d'importants 
              travaux l'agrandissent : chevet élargi ; érection 
              de la façade ouest sur la rue, et extension du bas-côté 
              sud jusqu'à la rue Saint-Patrice actuelle. Vers 1650, un 
              curé très actif, Pierre Chrétien, fonda, 
              dans des bâtiments tout à côté, une communauté 
              de prêtres (appelée séminaire), chargée, 
              entre autres, de l'instruction des enfants pauvres. Une partie de 
              l'église était réservée à ses 
              membres. La communauté fut dissoute en 1791. En 1854, les 
              Carmélites s'installèrent dans une partie de ces anciens 
              bâtiments. (Aujourd'hui, l'emplacement abrite une résidence 
              immobilière.) À la Révolution, l'église 
              est tout d'abord conservée dans la liste des églises 
              paroissiales de la ville - ce qui lui permettra de s'enrichir de 
              mobiliers venant d'établissements religieux supprimés. 
              Fermée en 1793, elle est ensuite occupée par la société 
              des théophilantropes et, en 1802, rendue au culte. Enfin, 
              au XIXe siècle, retour à l'architecture : le portail 
              ouest est complètement réaménagé par 
              l'architecte Eugène Barthélemy. 
              Encore plus que Saint-Vivien 
              et Saint-Godard, 
              l'église Saint-Patrice est véritablement cernée 
              par les vitraux Renaissance. Seule l'entrée au-dessus de 
              la tribune d'orgue en est dépourvue. C'est pourquoi, si vous 
              passez à Rouen, 
              une visite à Saint-Patrice s'impose. Cette page met l'accent 
              sur les vitraux du XVIe siècle de l'édifice, sans 
              prétendre à l'exhaustivité. Les numéros 
              des baies indiqués sont ceux du Corpus Vitrearum. 
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            Vue d'ensemble de la nef et du chur de l'église Saint-Patrice. | 
         
         
            
            La façade de l'église est entourée de bâtiments. 
            C'est un ancien quartier huppé de Rouen 
            On remarque un petit campanile au sommet. | 
            
            La façade et le portail ont été fortement «repris» 
            au XIXe siècle par l'architecte Barthélemy. 
            Bas-relief et statues sont l'uvre d'Édouard Bonnet, XIXe 
            siècle).  | 
            
            Statue d'une sainte sur le portail. 
            (uvre d'Édouard Bonnet, XIXe siècle)  | 
         
         
           
            
               
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                   Extérieur. 
                    Comme on le voit sur les photos, l'extérieur de l'église 
                    Saint-Patrice aurait besoin d'une restauration. La pierre 
                    grise, fortement marquée par la pollution, est à 
                    cent lieues de la somme des beautés intérieures. 
                    La façade possède une tour où les contreforts 
                    se terminent par des chapiteaux corinthiens (indice du XVIIe 
                    siècle). Le tympan du portail, réalisé 
                    au XIXe siècle par Édouard Bonnet (dans le cadre 
                    d'une restauration conduite par l'architecte Barthélémy), 
                    possède un bas-relief illustrant deux épisodes 
                    de la vie de saint Patrice, apôtre de l'Irlande au Ve 
                    siècle.  
                    Si vous passez à proximité, rentrez dans le 
                    patio au nord et jetez un coup d'il à la suite 
                    de modillons qui orne la corniche au-dessus des fenêtres 
                    (voir photo à gauche). 
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                  Suite de modillons sur la corniche au-dessus des fenêtres 
                  (côté nord).  | 
               
               
                  
                  Élévations du côté nord (la voûte 
                  date de 1875). 
                  Les piliers s'arrêtent à une bague qui reçoit 
                  la retombée des voûtes d'ogives. 
                  Compte tenu des petites fenêtres hautes et des riches 
                  verrières des bas-côtés, 
                  la nef de l'église Saint-Patrice ne bénéficie 
                  pas d'une grande luminosité. | 
               
             
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                  Le côté nord de l'église donne sur le patio 
                  d'une résidence immobilière. 
                  Vu de l'extérieur, il est difficile d'imaginer la richesse 
                  artistique de Saint-Patrice. | 
               
               
                  
                  Le bas-relief du tympan au-dessus du portail illustre deux épisodes 
                  de la vie de saint Patrice. 
                  (uvre d'Édouard Bonnet, XIXe siècle ) | 
               
               
                 
                  
                     
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                         Architecture 
                          interne. L'église Saint-Patrice est 
                          divisée en trois nefs. Sa disposition est identique 
                          à celle des églises rouennaises de 
                          Saint-Godard 
                          et de Saint-Vivien. 
                          Comme on le voit sur la photo ci-contre, le choix de 
                          l'architecte du XVIe siècle fut de scander la 
                          nef centrale de piliers ronds et de les surmonter d'une 
                          simple bague. Il n'y a pas de chapiteau. Les arcs brisés 
                          qui joignent ces piliers sont moulurés assez 
                          simplement. Les retombées de la voûte descendent 
                          jusqu'aux bagues. Les fenêtres du second niveau, 
                          qui reçoivent des vitraux à thème 
                          géométrique simple, sont de peu d'ampleur 
                          : la corniche qui sépare les deux niveaux d'élévation 
                          est placée très haut, c'est-à-dire 
                          au niveau du sommet des voûtes des nefs latérales. 
                          Ces nefs dégagent beaucoup d'espace, avec des 
                          murs élevés pour accueillir une magnifique 
                          verrière. 
                          Il est intéressant de comparer la nef de Saint-Patrice 
                          avec celle de l'église Saint-Éloi 
                          (aujourd'hui temple protestant), élevée 
                          à la même époque. À Saint-Éloi, 
                          les piliers sont cannelés, ce qui rappelle les 
                          temples romains et grecs, et ne dégage pas un 
                          effet architectural très heureux.  
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            Partie sud de l'église Saint-Patrice avec son absidiole baignée 
            par le soleil. 
            Les stalles, au premier plan, sont du XVIIe siècle. 
            L'absidiole a été ajoutée à l'église 
            en 1648 de façon à occuper l'espace jusqu'à la 
            rue. | 
            
            «La Rencontre d'Éliezer et Rebecca à la fontaine» 
            Détail d'un tableau de Maertens de Vos (1532-1603), actuellement 
            au 
            musée de Rouen.  | 
         
         
           
            
               
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                   Au XVIe siècle, le chapitre 
                    de Saint-Patrice commanda au peintre flamand Martin de 
                    Vos huit panneaux illustrant l'histoire d'Éliezer et de 
                    Rebecca. Six nous sont parvenus. Ils sont exposés au 
                    musée 
                    des Beaux-Arts de Rouen. 
                 | 
               
             
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                  Plan de l'église Saint-Patrice. | 
                  
                  Vitrail du XIXe siècle 
                  Scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Plan 
                          et vitraux. L'église Saint-Patrice 
                          possède une nef centrale avec deux bas-côtés. 
                          Le tout d'égale longueur. Chacun des bas-côtés 
                          est doublé de manière symétrique, 
                          au niveau du chur, par une chapelle (de la Vierge 
                          et de Saint-Joseph). Au premier niveau de l'élévation, 
                          l'église possède une splendide verrière 
                          qui fait toute sa richesse.  
                          Le Corpus Vitrearum classe cette verrière 
                          en trois parties : 1) les vitraux qui proviennent de 
                          l'ancien édifice et qui sont datés du 
                          XVe siècle et du début du XVIe ; 2) ceux 
                          qui ont été réalisés aux 
                          XVIe et XVIIe siècles pour l'église actuelle 
                          ; 3) les verrières, anciennes elles aussi, provenant 
                          d'autres édifices. À ces trois groupes, 
                          on peut ajouter des verrières des XIXe et XXe 
                          siècles, comme la verrière de l'Eucharistie 
                          de Max 
                          Ingrand. 
                          Cette page donne un très large aperçu 
                          des vitraux de Saint-Patrice, anciens ou modernes. L'un 
                          des plus beaux vitraux, celui du «Triomphe de 
                          la croix», attribué à l'atelier 
                          des Leprince est donné plus 
                          bas.  
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                  Vitrail de SAINT LOUIS (baie 11), registre supérieur 
                  (1585). 
                  1) Saint Louis lave les pieds des pauvres qu'il reçoit 
                  à sa table ; 2) Saint Louis part pour la croisade et 
                  fait ses adieux à l'évêque de Paris ; 
                  3) Saint Louis assiège la ville de Damiette en Égypte. 
                  Ensemble du vitrail restauré par l'atelier Bernard vers 
                  1850.  | 
               
               
                  
                  «Les adieux de Rebecca à sa famille», Maertens 
                  de Vos (1522-1603). 
                  Ce tableau, avec les cinq autres de la suite, se trouvait initialement 
                  dans l'église Saint-Patrice. 
                  Les tableaux sont maintenant visibles au MUSÉE 
                  DES BEAUX-ARTS de Rouen.  | 
               
               
                 
                  
                     
                      | LE CHUR 
                        ET SES TROIS VERRIÈRES (baies 0, 1 et 2) | 
                     
                   
                 | 
               
               
                 
                  
                     
                        
                        Le chur de Saint-Patrice et ses trois verrières 
                        de 1540. | 
                        
                        Vitrail de LA CRUCIFIXION (baie 0) 
                        (réalisé vers 1540, modifié en 1745). 
                        La partie centrale est donnée en gros plan, 
                        plus 
                        bas. | 
                     
                     
                        
                        Le baldaquin en bois doré au-dessus du chur. | 
                     
                   
                 | 
               
             
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                  La chaire à prêcher 
                  Elle est en bois sculpté, de style Renaissance, et 
                  provient de l'ancien prieuré rouennais de Saint-Lô. 
                 | 
               
               
                   
                  Allégorie de la Foi sur la cuve de la chaire à 
                  prêcher. | 
               
               
                  
                  Vitrail de SAINT LOUIS (baie 11) 
                  Vitrail offert par Louis Sandres, 
                  bourgeois de Rouen, en 1585. 
                  Restauré vers 1850. | 
               
               
                  
                  Vitrail de SAINT LOUIS (baie 11). 
                  «Miracle de la tempête apaisée au retour 
                  de Syrie» 
                  et donatrice en prière, 1585.  | 
               
               
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                         Vitrail 
                          de la Crucifixion (baie 0). C'est le vitrail 
                          de la baie centrale du chur et l'un des mieux 
                          conservés de l'église. D'après 
                          le Corpus, il a vraisemblablement été 
                          offert vers 1540, comme les deux baies adjacentes 
                          (baies 1 et 2), par la famille d'Anzeray et Jacques 
                          Bordel, président au Parlement de Normandie. 
                          Le Corpus Vitrearum indique : «déposée 
                          en 1732, puis reposée en 1745 après modification 
                          de la baie par la suppression de deux meneaux et complément 
                          de panneaux.» 
                          Au-dessus de la scène centrale, trône un 
                          Christ du Jugement dernier, entouré de la Vierge 
                          et de saint Jean-Baptiste. Les personnages sont accompagnés, 
                          à droite et à gauche, des écus 
                          armoriés des donateurs. 
                          En bas, on retrouve les personnages traditionnels de 
                          la Vierge et de saint Jean, ainsi que Marie-Madeleine, 
                          difficilement reconnaissable. À noter le cavalier, 
                          à droite, qui arbore une très belle pelisse 
                          du XVIe siècle. L'ensemble a été 
                          restauré, notamment en 1896 par l'atelier J. 
                          Boulanger. 
                          Source : Corpus Vitrearum, 
                          les vitraux de Haute-Normandie, 
                          CNRS Éditions, 2001. 
                       | 
                     
                   
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                  Vitrail de LA CRUCIFIXION (baie 0) 
                  Détail : Marie-Madeleine au pied de la croix. | 
                 
                  
                     
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                         Les 
                          trois verrières du chur (baies 0, 1 et 
                          2). 
                          Ces trois baies (dont celle de la Crucifixion) appartiennent 
                          à la série des premières verrières 
                          réalisées pour la nouvelle église, 
                          c'est-à-dire dans les années 1540-1550 
                          environ. Le Corpus précise que, en 1732, 
                          Étienne Mazeline créa un nouveau maître-autel 
                          adossé à un immense retable qui cachait 
                          les baies du chur. On déposa donc les trois 
                          vitraux des baies centrales, qui furent remplacés 
                          par du verre incolore. En 1745, soit treize petites 
                          années après, le retable de Mazeline n'intéressait 
                          plus personne. On décida donc de le retirer et 
                          de replacer les anciennes verrières (heureusement 
                          conservées) dans les baies prévues pour 
                          elles depuis l'origine. 
                          Malheureusement, les meneaux des anciennes baies avaient 
                          été supprimés. Il fallut donc compléter 
                          les trois verrières par des bordures. Celles-ci 
                          seront fabriquées dans un atelier parisien et 
                          peints à l'émail sur un thème floral. 
                          On ajouta aussi les écus armoriés des 
                          donateurs qui avaient financé ce réajustement. 
                          Parmi eux, on note Jean-Baptiste de la Rivière 
                          Lesdo, premier président au Parlement de Normandie 
                          et son épouse. Le Corpus nous apprend 
                          aussi que, en 1778, le chur de Saint-Patrice reçut 
                          un nouveau maître-autel à baldaquin, réalisé 
                          par l'artiste Tierce. Ce maître-autel eut cette 
                          fois la bonne idée de respecter pleinement la 
                          visibilité sur les trois baies. 
                          Source : Corpus Vitrearum, 
                          les vitraux de Haute-Normandie, 
                          CNRS Éditions, 2001.  
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                    Vitrail de LA CRUCIFIXION (baie 0) 
                    Détail : Le cavalier «romain» au pied de 
                    la croix. 
                    L'artiste, pour représenter les méchants, a 
                    pris soin de 
                    maculer le visage de quelques verrues... 
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            Partie centrale du chur de Saint-Patrice. 
            Le tableau central est accompagné, à gauche et à 
            droite, de deux bas-reliefs en stuc représentant la Descente 
            de croix et l'Adoration des bergers. | 
         
         
           
            
               
                  
                  Vitrail de LA CRUCIFIXION (baie 0) 
                  Détail : Le Christ entre les deux larrons. 
                  La tête du Christ a été restaurée 
                  à la fin du XVIe siècle. 
                  La tête du mauvais larron (à droite) a été 
                  restaurée au XIXe siècle (comme les nuages). | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Vitrail 
                          de la Passion (baie 1). Comme le vitrail 
                          de la Crucifixion, il appartient à la série 
                          des verrières réalisées pour la 
                          nouvelle église (vers 1540-1550 environ). Le 
                          carton a repris les scènes traditionnelles de 
                          la Passion. Dans le tympan : l'Agonie du Christ au jardin 
                          des Oliviers. Puis, le Baiser de Judas ; la Comparution 
                          devant Pilate ; la Flagellation ; le Portement de croix 
                          avec les donateurs. On note de très nombreux 
                          verres gravés (dans les costumes, les chapeaux, 
                          les colliers de chien, etc.). L'ensemble a été 
                          restauré, notamment par J. Boulanger en 1896. 
                          Source : Corpus Vitrearum, 
                          les vitraux de Haute-Normandie, 
                          CNRS Éditions, 2001.  
                       | 
                     
                   
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                  Vitrail de LA CRUCIFIXION (baie 0), détail : l'architecture 
                  derrière le Calvaire. | 
               
               
                 
                  
                     
                      | VITRAIL 
                        DE LA PASSION, baie 1 (vers 1540 et 1745) | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Vitrail de LA PASSION (baie 1), détail : le Portement 
                  de croix. | 
               
             
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                  Vitrail de LA PASSION (baie 1), registre n° 3 
                  Jésus comparaît devant Pilate. | 
               
               
                 
                  
                     
                        
                        Vitrail de LA PASSION (baie 1), détail : le Baiser 
                        de Judas. | 
                     
                     
                        
                        Vitrail de LA PASSION (baie 1), détail : les soldats 
                        de Pilate 
                        lors de la Comparution de Jésus. | 
                     
                   
                 | 
                 
                  
                     
                      | VITRAIL 
                        DE LA VIE GLORIEUSE DU CHRIST, baie 2 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Vitrail de LA VIE GLORIEUSE DU CHRIST (baie 2, vers 1540) 
                  L'Apparition du Christ à sa mère. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Vitrail 
                          de la Vie glorieuse du Christ (baie 2). Troisième 
                          et dernier vitrail du chur, de 4,20 mètres 
                          de haut comme les baies 0 et 1. Comme les deux autres, 
                          offerte au chapitre de l'église par la famille 
                          d'Anzeray et Jacques Bordel, premier président 
                          du Parlement de Normandie. Il est daté vers l'année 
                          1540. 
                          On retrouve les épisodes évangéliques 
                          classiques : Apparition du Christ à Marie-Madeleine 
                          ; Repas d'Emmaüs (ci-dessous) ; Apparition du Christ 
                          à sa mère (ci-dessus). Le tout est surmonté 
                          d'une Résurrection accompagnée des écus 
                          armoriés des financiers de l'ajustement de 1745 
                          : André-Guy Duval de Bonneval, président 
                          au Parlement de Normandie et sa femme, Marie Pellerin, 
                          ainsi que les écus de la famille Brinon. 
                          L'ensemble a été restauré, notamment 
                          par J. Boulanger en 1896. 
                          Source : Corpus Vitrearum, 
                          les vitraux de Haute-Normandie, 
                          CNRS Éditions, 2001.  
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                  Vitrail de LA VIE GLORIEUSE DU CHRIST (baie 2), détail 
                  : le repas à Emmaüs (vers 1540). | 
               
               
                 
                  
                     
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                        Le bas-côté nord et sa série de vitraux 
                        du XVIe siècle.  | 
                     
                     
                       
                        
                           
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                               «««--- 
                                Vitrail de LA VIE GLORIEUSE DU CHRIST (baie 2) 
                                Détail : 1'Apparition à Marie-Madeleine. 
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                         Vitrail 
                          de l'Annonciation (baie 15). Ce vitrail, 
                          daté de 1540, est un chef d'uvre de composition 
                          : il s'inspire de la gravure de l'Annonciation par Marc-Antoine 
                          Raimondi d'après Raphaël. Cliquez sur l'image 
                          pour l'afficher en gros plan. La Vierge et l'ange Gabriel 
                          se trouvent sur une loggia accolée à une 
                          pièce principale et à une chambre dont 
                          on voit l'encadrement de la porte. Le cadre est somptueux 
                          : la pièce principale comprend un fauteuil et 
                          un dressoir, lui-même orné de deux plats 
                          d'étain. Le dossier du fauteuil est enrichi d'un 
                          bas-relief en bois. Pour donner de la profondeur à 
                          la scène, la lancette de gauche fait la part 
                          belle au paysage : on y voit un chemin qui se perd dans 
                          le lointain. Au soubassement, l'ordonnancement des donateurs 
                          ne rend pas l'interprétation aisée. On 
                          voit en effet, à gauche, une femme agenouillée 
                          et sa fille, au centre un transi, et à droite 
                          un homme vêtu de noir en oraison devant un prie-Dieu. 
                          Qui sont réellement les donateurs? Sont-ce le 
                          transi, la dame et sa fille? Le priant de droite est-il 
                          le deuxième mari de la dame? Quant au tympan, 
                          il illustre une Nativité dans les ruines d'un 
                          palais antique. 
                          Source : Corpus Vitrearum, 
                          les vitraux de Haute-Normandie, 
                          CNRS Éditions, 2001. 
                       | 
                     
                   
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                  Vitrail de LA PASSION (baie 1) 
                  Vers 1540. | 
               
               
                 
                  
                     
                      | VITRAIL 
                        : LA VIE GLORIEUSE DU CHRIST, baie 2 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Vitrail de LA VIE GLORIEUSE DU CHRIST (baie 2) 
                  Vers 1540. | 
               
               
                 
                  
                     
                      | VITRAIL 
                        DE L'ANNONCIATION, baie15  | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Vitrail de L'ANNONCIATION (baie 15), vers 1540. 
                  Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. | 
               
               
                  
                  Vitrail de L'ANNONCIATION, l'ange Gabriel. | 
               
             
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                  Vitrail de L'ANNONCIATION (baie 15) 
                  Les donatrices en prière auprès du donateur représenté 
                  sous l'aspect d'un transi. 
                  À gauche, la Vierge se retourne vers l'ange annonciateur 
                  ---»»»  | 
                  | 
               
             
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                | VITRAIL DE SAINTE 
                  BARBE, baie 19 (1540) | 
               
             
           | 
         
         
            
            Vitrail de SAINTE BARBE (baie 19) 
            Année 1540.  | 
           
            
               
                |  
                   Vitrail 
                    de sainte Barbe (baie 19). Barbara est une sainte 
                    du IIIe siècle que sa foi chrétienne a fait 
                    haïr par son père. D'abord enfermée dans 
                    une tour pour l'amener à renier le Christ, elle est 
                    suppliciée, puis le gouverneur romain oblige son père 
                    à la décapiter. Les scènes du martyre 
                    de sainte Barbe, peintes sur des tableaux ou des vitraux, 
                    sont toujours très suggestives. Voir à ce sujet 
                    le vitrail de sainte Barbe à l'abbatiale 
                    Saint-Ouen de Rouen. 
                    La baie 15 de l'église Saint-Patrice est datée 
                    de l'année 1540. Dans le tympan (voir ci-contre), la 
                    jeune femme, à gauche, est dénudée et 
                    flagellée ; à droite, elle est suspendue par 
                    les pieds et écorchée. Le registre supérieur 
                    de la verrière montre le supplice, que l'on qualifiera 
                    de traditionnel, pour cette martyre : attachée contre 
                    une colonne, les mains liées au-dessus de sa tête 
                    (voir ci-dessous), les bourreaux lui brûlent les seins 
                    (avant de les couper). Autour d'elle s'agite une foule de 
                    soldats vêtus à l'antique. Dans le registre du 
                    dessous, le propre père de Barbe, rendu furieux par 
                    l'entêtement de sa fille, la décapite avec un 
                    sabre. Le Corpus Vitrearum précise que la partie 
                    du costume du père qui contient des rinceaux (au niveau 
                    du poitrail) est en fait un bouche-trou. 
                 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Vitrail de SAINTE BARBE (baie 19), année 1540. 
            Détail : le Martyre de sainte Barbe (2e registre). | 
         
         
            
            Vitrail de SAINTE BARBE (baie 19), année 1540. 
            Détail : la Décollation de sainte Barbe par son père. | 
         
         
           
            
               
                | VITRAIL DE SAINT 
                  PATRICE, baie 21 | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Vitrail de SAINT PATRICE (baie 21), vers 1585  | 
               
               
                  | 
               
             
           | 
            
            Vitrail de SAINT PATRICE, détail. 
            Saint Patrice dompte les bêtes malfaisantes. | 
            
            Vitrail de SAINT PATRICE (baie 21) 
            Détail : en oraison, saint Patrice a la révélation 
            du lieu de purgatoire. | 
         
         
           
            
               
                |  
                   Vitrail 
                    de saint Patrice. Le vitrail est ordonné 
                    autour de la figure centrale : le saint dompte les bêtes 
                    malfaisantes (voir ci-dessus). Le tympan est une partie intéressante 
                    : le jeune Patrice, âgé de seize ans, est enlevé 
                    par des brigands qui l'emmènent en Irlande. À 
                    l'arrière-plan, le saint est menacé par les 
                    brigands devant un paysage peint avec des émaux. En 
                    Irlande, vendu comme esclave, le jeune garçon garde 
                    les porcs. En songe, l'ange Victor lui révèle 
                    l'endroit où git un trésor qui lui permettra 
                    de racheter sa liberté (ci-dessous, au centre). Saint 
                    Patrice est nommé évêque d'Irlande et 
                    convertit Sesgnen et sa famille (ci-dessous, à droite). 
                    Le fils de Sesgnen, Bénigne, prendra la suite de son 
                    ministère. Enfin, on ne saurait quitter ce vitrail 
                    sans un coup d'il sur le soubassement 
                    et la nombreuse progéniture des donateurs : la donatrice 
                    est accompagnée de ses quatre filles ; le donateur 
                    est représenté avec ses six fils ; à 
                    droite, un autre donateur, seul, est en prière. 
                    Ce vitrail a été très restauré 
                    au XVIIe ou au XVIIIe siècle, ainsi qu'en 1839 par 
                    le peintre verrier You-Renaud. 
                    Source : Corpus Vitrearum, les vitraux 
                    de Haute-Normandie, CNRS 
                    Éditions, 2001.  
                 | 
               
             
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                | «««--- 
                  Vitrail de SAINT PATRICE, détail : le visage de Sesgnen 
                  converti par saint Patrice. | 
               
             
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                  Vitrail de SAINT PATRICE, détail du tympan : 
                  Patrice, âgé de seize ans, est emmené 
                  en Irlande par des brigands. 
                 | 
                  
                  Vitrail de SAINT PATRICE, détail : 
                  Esclave d'un prince irlandais, Patrice garde les porcs. 
                  L'ange Victor lui révèle l'existence d'un trésor. 
                 | 
                 
                     
                    Vitrail de SAINT PATRICE, détail : 
                    Patrice, évêque d'Irlande, blesse au pied, par 
                    mégarde, 
                    le prince Vengus. Il le guérit d'un signe de croix. 
                 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Vitrail de SAINT PATRICE (baie 21) 
            Détail : les donateurs dans le soubassement. 
            À gauche, la donatrice et ses quatre filles ; au centre, le 
            donateur et ses six fils ; à droite, un donateur. | 
         
         
           
            
               
                | VITRAIL DE JOB, 
                  baie 23 (1570) | 
               
             
           | 
         
         
            
            Vitrail de JOB (baie 23) 
            Vers 1570 et XIXe siècle. 
             
            À DROITE ---»»» 
            Job apprend la mort de ses enfants dans l'incendie de sa maison. 
           | 
            
            Vitrail de JOB, détail : Job sur son tas de fumier (1570). 
            Le visage de Job est celui d'un homme totalement résigné 
            à subir les foudres divines sans se révolter. | 
           
            
               
                |  
                   Vitrail 
                    de Job (vers 1570 et XIXe siècle). Cette 
                    grande verrière (4 mètres sur 1,8 mètre) 
                    vient du bas-côté nord de la nef de l'église 
                    Saint-Godard 
                    à Rouen. Elle a été installée 
                    à Saint-Patrice en 1802, initialement dans la baie 
                    18. Le vitrail a été offert par Guillaume Martin 
                    et son épouse. 
                    Le tympan, qui représente une Trinité souffrante, 
                    est du XIXe siècle. Au-dessous de la croix figure un 
                    cartouche du XVIe siècle restauré, où 
                    l'on peut lire : Cette vitre fut donnée à 
                    pacque mil cinq cents soixante et dix par Guillé Martin. 
                    Priez pour eulx. 
                    Le premier registre de la verrière, panneau de gauche, 
                    montre Job dans toute sa richesse, avec sa famille et ses 
                    amis. Les deux autres panneaux illustrent les calamités 
                    dont Dieu le frappe : pillage de sa maison et de ses biens 
                    par la soldatesque, assassinat de ses bergers et de leurs 
                    chiens ; enfin un messager lui annonce la mort de ses enfants 
                    dans l'incendie qui a détruit sa maison. 
                    Dans le registre inférieur (donné plus 
                    bas), Job, réduit à la misère, subit 
                    les railleries de sa femme. Couvert d'ulcères (image 
                    ci-contre), il reçoit la visite de trois de ses amis. 
                    Enfin, Dieu lui rend la prospérité et Job offre 
                    un sacrifice d'action de grâces. On remarque qu'aucun 
                    panneau n'illustre les tentations du démon. On voit 
                    un très beau vitrail sur ce thème dans l'histoire 
                    de Job à la cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul 
                    à Troyes. 
                    L'ensemble de ce vitrail de 1570 a bien sûr été 
                    restauré. 
                    Source : Corpus 
                    Vitrearum, les vitraux de Haute-Normandie, 
                    CNRS Éditions, 2001.  
                 | 
               
             
           | 
         
         
            | 
            
            Vitrail de JOB, détail : la soldatesque tue les bergers et 
            les chiens de Job. | 
         
         
            
            Vitrail de JOB, détail : les amis de Job devant sa famille 
            (1570). 
            L'artiste a représenté des visages interrogateurs et 
            jaloux.  | 
         
         
            
            Vitrail de JOB, registre du bas (1570). 
            1) Job, réduit à la misère, subit les railleries 
            de sa femme ; 2) Job reçoit la visite de trois amis ; 3) Job 
            retrouve la prospérité et offre un sacrifice d'action 
            de grâces. | 
         
         
           
            
               
                | ABSIDIOLE SUD 
                  ET CHAPELLE SAINT-JOSEPH  | 
               
             
           | 
         
         
            
            Les deux autels du bas-côté sud, environnés de 
            vitraux, baignent dans la lumière. 
            À gauche, l'autel de la Passion ; à droite, l'autel 
            Saint-Joseph. | 
         
         
            
            L'autel Saint-Joseph dans l'absidiole sud. 
            Le vitrail central de la Résurrection est du XVIe siècle 
            avec des ajouts latéraux de Max Ingrand. 
            Les vitraux latéraux sont des créations du XIXe siècle. | 
            
            Vitrail de LA RÉSURRECTION, baie 8, détail : 
            Le Christ ressuscité et l'épouvante des gardes (vers 
            1535 et 1953) 
            À l'arrière-plan, apparition du Christ à Marie-Madeleine. | 
         
         
           
            
               
                | VITRAIL DU PROCÈS 
                  DE PARADIS, baie 12 (vers 1550 et vers 1860) | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Le PROCÈS DE PARADIS (baie 12). 
                  Vitrail allégorique de la théologie de l'Incarnation. 
                  Le bas du vitrail est une création des années 
                  1860. 
                  Toute la partie supérieure remonte aux années 
                  1550. 
                 | 
                 
                  
                     
                      |  
                         Vitrail 
                          du Procès de Paradis (baie 12, vers 1550 et vers 
                          1860). 
                          Ce vitrail date clairement de deux époques. La 
                          partie basse est un ajout des années 1860. La 
                          scène représente Marie-Madeleine répandant 
                          du parfum sur les pieds du Christ. 
                          La partie supérieure est beaucoup plus intéressante. 
                          Datée aux alentours de 1550, la scène 
                          principale illustre un thème assez rare dans 
                          les vitraux Renaissance : le procès de paradis. 
                          Nous suivons ici les explications données par 
                          l'historienne Nadine-Josette Chaline (cf source) et 
                          non pas par le Corpus Vitrearum dont le texte 
                          n'est pas clair :  «La Miséricorde 
                          et la Paix se présentent devant le trône 
                          de Dieu pour lui demander d'avoir pitié de l'humanité 
                          entachée du Péché Originel, écrit 
                          N.-J. Chaline, mais la Justice et la Vérité 
                          s'y opposent. Dieu pardonnera si un Juste consent à 
                          mourir pour racheter les hommes.» La Justice et 
                          la Miséricorde cherchent ce Juste longuement, 
                          mais en vain. Alors Dieu envoie son propre fils dans 
                          les entrailles de Marie. Et les vertus sont réconciliées. 
                          On voit une scène de Crucifixion, à droite, 
                          au-dessus de la Miséricorde. Ce thème 
                          est inspiré d'un chapitre des Méditations 
                          de saint Bonaventure qui servait de prologue au Mystère 
                          de la Passion joué à Rouen à 
                          plusieurs reprises par la confrérie du même 
                          nom. 
                          On notera le riche décor d'architecture (pont 
                          ou aqueduc romain au-dessus des Vertus) avec ville et 
                          paysage à l'arrière-plan. Dans la partie 
                          supérieure gauche, Moïse reçoit les 
                          tables de la Loi, puis les porte au peuple juif ; au 
                          centre, deux angelots, accompagnés de la colombe 
                          du Saint-Esprit, couronnent la Justice et la Paix ; 
                          à droite une Crucifixion dans un cercle de nuages. 
                          Au tympan, deux anges souffleurs entourent le Christ 
                          ressuscité au-dessus d'un soldat romain endormi. 
                          Source : 1) Corpus Vitrearum, 
                          les vitraux de Haute-Normandie ; 2) 
                          Saint-Patrice et ses vitraux de N.-J. Chaline 
                          et A. Gasperini (cahiers des Amis des Monuments Rouennais, 
                          n°1). 
                       | 
                     
                   
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                  Vitrail du PROCÈS DE PARADIS (baie 12) 
                  Détail : La Justice et la Paix se réconcilient. | 
               
             
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                  Vitrail du PROCÈS DE PARADIS 
                  La Vérité 
                  et la Miséricorde ---»»» 
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                  Vitrail du PROCÈS DE PARADIS (baie 12) 
                  Détail : La Résurrection au tympan. 
                   | 
                  
                  Vitrail du PROCÈS DE PARADIS (baie 12) 
                  Détail des scènes et des paysages au-dessus des 
                  Vertus :  
                  À gauche, deux angelots couronnent la Justice et la Paix 
                  ; à droite, une Crucifixion entourée d'angelots. | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                | VITRAIL DE LA 
                  FEMME ADULTÈRE, baie 16 (1549 et vers 1570) | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Vitrail de LA FEMME ADULTÈRE (baie 16) 
                  Au second plan, le temple de Jérusalem est représenté 
                  par 
                  un vaste édifice de style Renaisance. | 
                  
                  Vitrail de LA FEMME ADULTÈRE 
                  Baie 16 
                  Détail du registre supérieur : la femme adultère 
                  devant ses accusateurs 
                  et devant le Christ qui écrit sur le sol : «SI 
                  QUIS SINE PECCATO EST, 
                  IN EAM MITTAT LAPIDEM» (scène de la lancette gauche). | 
                 
                  
                     
                      |  
                         Vitrail 
                          de la femme adultère. Ce vitrail a 
                          été offert  
                          par l'avocat Nicole Leroux et son épouse Marie 
                          Bunel en 1549. Jusqu'en 1802, il était à 
                          l'église Saint-Godard 
                          à Rouen. Le registre inférieur montre 
                          la femme adultère face à ses accusateurs. 
                          À gauche, le Christ, accroupi, écrit sur 
                          le sol sa célèbre réplique : SI 
                          QUIS SINE PECCATO EST, IN EAM MITTAT LAPIDEM. Au 
                          registre supérieur, le Christ reste seul avec 
                          la femme adultère tandis que les accusateurs 
                          se retirent. 
                          On remarquera la façon dont l'artiste a représenté 
                          le temple de Jérusalem (voir à gauche) 
                          : un grand édifice de style Renaissance avec 
                          des galeries scandées de colonnes derrière 
                          lesquelles passent de petits personnages. Au soubassement, 
                          on trouve au centre la donatrice et ses six filles ; 
                          à droite, le donateur et son fils. Le centre 
                          du tympan est occupé par une belle Adoration 
                          des mages très restaurée. 
                          Source : Corpus Vitrearum. 
                       | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Vitrail de LA FEMME ADULTÈRE, baie 16. 
                  Détail : Le Christ écrit sur le sol sa fameuse 
                  réplique. | 
               
             
           | 
         
         
            
            Vitrail de LA FEMME ADULTÈRE (baie 16), registre du bas : 
            Le Christ demeure seul avec la femme adultère (au centre) tandis 
            que les accusateurs se retirent (à droite). 
            Au soubassement, la donatrice est accompagnée de ses six filles. 
            À droite, le donateur et son fils. Tous sont agenouillés 
            devant un prie-Dieu. | 
         
         
           
            
               
                | ABSIDIOLE NORD 
                  ET AUTEL DE LA VIERGE | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                   
                  Côté nord de l'église Saint-Patrice : l'autel 
                  de la Vierge (caché par un pilier) et l'autel Saint-Fiacre 
                  (à droite).  | 
               
               
                   
                  Le bas-côté nord et l'autel Saint-Fiacre. 
                  Le vitrail est celui du Triomphe de la Croix 
                  (voir plus 
                  bas). | 
                 
                  
                     
                      | VITRAIL 
                        DE SAINT FIACRE, baie 7 (1540) | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Vitrail de SAINT FIACRE, détail (1540) | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Vitrail 
                          de saint Fiacre. Ce vitrail a été 
                          offert par la confrérie des Épingliers 
                          en 1540. Fiacre, à droite, défriche un 
                          terrain, mais - miracle! - le travail se fait tout seul. 
                          Une femme l'accuse de sorcellerie auprès de saint 
                          Faron. À gauche, Fiacre s'assied sur un rocher. 
                          Quand il se lève pour accueillir saint Faron, 
                          le rocher garde l'empreinte de son corps, second miracle 
                          qui prouve son innocence. Source : Corpus 
                          Vitrearum. 
                       | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Vitrail de LA NATIVITÉ ET DE L'ADORATION DES MAGES, baie 
                  24 (début du XVIe siècle et XIXe siècle). 
                  Ci-dessus, l'Adoration des mages, début du XVIe siècle 
                  (tête de l'Enfant et du mage à droite refaites 
                  au XIXe siècle). | 
               
             
           | 
           
            
               
                  
                  Vitrail de JOB et de LA VISITATION (baie 20) 
                  Vers 1510. 
                  Ce vitrail fait partie des quatre vitraux antérieurs 
                  à la construction de l'église Saint-Patrice actuelle. | 
               
               
                  
                  Absidiole nord : l'autel de la Vierge. 
                  La baie centrale accueille le vitrail de saint Fiacre. 
                  Celle de droite, les grands personnages du XVe siècle. 
                 | 
               
               
                 
                  
                     
                       «««--- 
                        À GAUCHE 
                        La baie 24 est l'une des quatre verrières 
                        antérieures à la construction de l'église 
                        actuelle. | 
                     
                   
                 | 
               
             
           | 
         
          
          
          
          
          
         
           
            
               
                | VERRIÈRE 
                  À GRANDS PERSONNAGES - XVe SIÈCLE (baie 5) | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Baie 5 à grands personnages 
                  3e quart du XVe siècle. 
                  Saint Fiacre, sainte Véronique 
                  Saint Paterne, évêque d'Avranches & Piéta. 
                 | 
                 
                  
                     
                        
                        Saint Paterne, évêque d'Avranches, détail 
                        (3e quart du XVe siècle). | 
                     
                     
                        
                        «Jésus chassant les marchands du temple» 
                        Tableau anonyme, XVIIe siècle.  | 
                     
                   
                 | 
                 
                  
                     
                       
                        
                           
                            |  
                               Vitrail 
                                des grands personnages (3e quart du XVe siècle). 
                                Ce vitrail provient de l'ancienne église 
                                Saint-Patrice. Pour son nouvel emplacement, on 
                                y a adjoint, à l'époque, des bordures 
                                Renaissance. Les personnages sont peints en grisaille 
                                et jaune d'argent. Leurs étoffes, comme 
                                l'arrière-plan, sont des damas ocre, vert, 
                                bleu ou jaune. On trouve saint Fiacre et sa pelle, 
                                sainte Véronique présentant le linge 
                                où s'est dessinée la tête 
                                du Christ, saint Paterne, évêque 
                                d'Avranches et une Piéta. La verrière 
                                a été restaurée en 1839 et 
                                1949. 
                                Source : Corpus Vitrearum. 
                             | 
                           
                         
                       | 
                     
                     
                        
                        Piéta, détail 
                        Troisième quart du XVe siècle. | 
                     
                   
                 | 
               
                
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Sainte Véronique montrant le linge imprégné. 
                  Baie 5, 3e quart du XVe siècle. | 
                  
                  L'autel de la Vierge, détail. 
                  La statue de la Vierge et l'Enfant, au centre, est accompagnée, 
                  à gauche, 
                  de sainte Anne et de Marie, et à droite de saint Jacques 
                  le Majeur. | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                | VITRAIL DE SAINT 
                  EUSTACHE, baie 13 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Vitrail de SAINT EUSTACHE (baie 13). 
            Seul le tympan est du XVIe siècle. 
            Le reste est une copie réalisée au XIXe.  | 
            
            Vitrail de SAINT EUSTACHE (baie 13). Détail : le Martyre de 
            saint Eustache (copie réalisée au XIXe siècle). | 
         
         
           
            
               
                |  
                   Vitrail 
                    de saint Eustache (baie 13). Dans cette verrière, 
                    qui date de 1543, seul le tympan est authentique. Les deux 
                    registres sont des copies réalisées au XIXe 
                    siècle. Le martyre du saint est une copie d'un original 
                    qui se trouve au Detroit Institute of Art. La vision miraculeuse, 
                    au registre du haut, est inspirée d'une gravure de 
                    Dürer. D'après le Corpus, c'est aussi une 
                    copie, mais dont l'original a disparu. Au soubassement, on 
                    voit les deux donateurs et les deux putti qui entourent le 
                    cartouche daté de 1543. 
                    Source : Corpus Vitrearum, les vitraux 
                    de Haute-Normandie, CNRS 
                    Éditions, 2001.  
                 | 
               
             
           | 
         
         
            
            Vitrail de SAINT EUSTACHE. Détail : la vision de saint Eustache 
            (copie réalisée au XIXe siècle) | 
         
         
           
            
               
                | VITRAIL DU TRIOMPHE 
                  DE LA CROIX, baie 3 (vers 1540-1545) | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Baie 3 : Le Triomphe de la croix (vers 1540-1545) 
                 | 
                 
                  
                     
                      |  
                         Vitrail 
                          du Triomphe de la croix. Ce vitrail, aussi 
                          appelé du Triomphe de la loi de Grâce 
                          ou de la Religion, est l'un des plus beaux de l'église 
                          Saint-Patrice. Daté des années 1540-1545, 
                          on n'a aucune certitude sur l'atelier qui l'a réalisé. 
                          Est-ce celui de Jean Cousin? Est-ce celui des Leprince? 
                          Le registre du bas a été très endommagé 
                          en 1562, lors du saccage de l'église par les 
                          huguenots (la partie inférieure manque). Il est 
                          consacré au Péché et à la 
                          Mort. Les lancettes font apparaître Adam et Ève 
                          après la faute, Satan, la Mort (ous les traits 
                          d'une vieille femme) et, enfin, la Chair représentée 
                          par une femme luxueusement parée. Satan et la 
                          Mort sont de la fin du XVIe siècle, tandis que 
                          la tête et le buste de la Chair sont des bouche-trous 
                          du début du XVIe. Au niveau technique, les arbres 
                          du paradis, dans la lancette d'Adam et Ève, portent 
                          des fruits incrustés en chef-d'uvre. 
                          Le registre supérieur illustre la rédemption. 
                          Au XIXe siècle, l'historien Baudry a transcrit 
                          l'inscription du bas : «Cette vitre montre la 
                          ruine du genre humain par son discours, par son péché 
                          et sa résurrection par le secours du sauveur». 
                          La source d'inspiration de ce registre est une uvre 
                          de Savonarole, le triomphe de la croix. Ce registre 
                          rappelle le vitrail 
                          des Chars d'Engrand le Prince, visible à 
                          l'église Sainte-Jeanne-d'Arc 
                          de Rouen. 
                          La Vierge conduit un char qui écrase le démon 
                          et où se dresse, à l'arrière, son 
                          fils crucifié, rédempteur des hommes. 
                          Les vases au pied de la croix symbolisent les sacrements. 
                          Le char est tiré par les vertus Amour et Obédience 
                          brandissant les palmes de la victoire. Devant elles, 
                          marchent Moïse, qui porte les tables de la Loi 
                          et le serpent d'airain, son frère Aaron, qui 
                          tient une verge, ainsi que cinq hébreux (dont 
                          les têtes ont été restaurées). 
                          Avant la Révolution, les têtes de lancette 
                          affichaient les armoiries des donateurs. Ces symboles 
                          de l'Ancien Régime ont été remplacés 
                          par les monogrammes du Christ et de la Vierge. Au tympan, 
                          le Christ, sur un char tiré par deux anges, triomphe 
                          de la Mort écrasée par les roues. 
                          Source : Corpus Vitrearum, 
                          les vitraux de Haute-Normandie, 
                          CNRS Éditions, 2001.  
                       | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Satan dans le registre inférieur, détail. | 
                  
                  La Mort dans le registre inférieur, détail.  | 
               
             
           | 
         
         
            
            Baie 3 : le Triomphe de la croix (vers 1540-1545), registre supérieur 
            Registre supérieur : le char triomphal, portant la Vierge et 
            le Crucifié, est tiré par les vertus Amour et Obédience, 
            précédées de Moïse, d'Aaron et de cinq Hébreux. | 
         
         
          |  
            
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                | DIVERS VITRAUX 
                  ANCIENS ET MODERNES | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                 
                  
                     
                      | VITRAIL 
                        DE MAX INGRAND, XXe siècle  | 
                     
                   
                 | 
                 
                  
                     
                      | VITRAIL 
                        DE SAINT JEAN-BAPTISTE, baie 26 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Vitrail de L'EUCHARISTIE 
                  Vitrail du XXe siècle, atelier Max 
                  Ingrand. | 
                  
                  Vitrail de SAINT JEAN-BAPTISTE (baie 26) | 
               
               
                  
                  Vitrail de SAINT JEAN-BAPTISTE (registre médian) : 
                  1) Saint Jean désigne Jésus comme étant 
                  l'«Agneau de Dieu» ; 2) Baptême de Juifs ; 
                  3) Panneau de la Manufacture de Sèvres au XIXe siècle 
                  : la danse de Salomé. | 
               
               
                 
                  
                     
                      |  
                         L'église 
                          Saint-Patrice à la Révolution. 
                          Dans les premiers mois de la Révolution, excepté 
                          quelques pièces d'argenterie parties à 
                          la fonte, l'église ne s'en sort pas trop mal. 
                          Dès 1790, la carte des paroisses de la ville 
                          est entièrement redessinée. De 37, on 
                          passe à 13. Saint-Patrice est conservée 
                          avec une superficie accrue. Au nord, elle est amputée 
                          d'un territoire attribué dorénavant à 
                          Saint-Romain. Au sud, elle s'étend largement 
                          en récupérant le fief de plusieurs paroisses 
                          supprimées (Saint-Pierre l'Honoré, Sainte-Croix-des-Pelletiers, 
                          etc.). Mais la pomme de discorde va venir de la Constitution 
                          civile du Clergé, votée en juillet 1790. 
                          Le curé en place, l'abbé Heude, refuse 
                          de prêter serment. Il est remplacé par 
                          l'abbé Périer, jureur et ancien vicaire 
                          de l'église Saint-André qui a été 
                          supprimée. Le cardinal de la Rochefoucault, évêque 
                          du diocèse, est parti en exil. Un évêque 
                          constitutionnel prend sa place. La Communauté 
                          des prêtres, créée au XVIIe siècle 
                          par l'abbé Chrétien, doit se disperser. 
                          Cependant l'abbé Heude, réfractaire, fait 
                          de la résistance : il continue de célébrer 
                          la messe et occupe la sacristie. De son côté, 
                          l'abbé Périer entend faire valoir ses 
                          droits et assurer sa charge. La confusion s'installe. 
                          Au bout de quelques semaines, l'abbé Heude accepte 
                          de se faire héberger chez un paroissien. 
                          Une fois en possession de la sacristie, le nouveau curé 
                          s'applique à récupérer une partie 
                          du mobilier des églises supprimées : chaire 
                          du prieuré Saint-Lô, lambris de Saint-Éloi, 
                          autels, confessionnaux, etc. Mais l'ancien curé 
                          n'a pas abdiqué complètement et continue 
                          de dire la messe dans l'église. Alors, en février 
                          1792, l'abbé Périer décide d'en 
                          finir : la messe «réfractaire» ne 
                          sera plus sonnée et elle ne pourra plus avoir 
                          lieu le dimanche matin après 9h. De plus, il 
                          instaure une taxe pour l'utilisation des cierges et 
                          des ornements. L'abbé Heude ne peut que se résoudre 
                          à dire la messe chez lui ou dans des chapelles 
                          privées. Il n'hésite d'ailleurs pas à 
                          baptiser. Dénoncé en juin 1792, il est 
                          arrêté et emprisonné. Il sera libéré 
                          au mois d'août suivant. 
                          En septembre, nouvelle mesure anticléricale : 
                          l'habit ecclésiastique est interdit à 
                          tous les prêtres quels qu'ils soient. L'abbé 
                          Heude choisit de partir en exil Outre-Manche. 
                          L'année 1793 marque un nouveau durcissement de 
                          la situation de tous les religieux. La Terreur frappe, 
                          même si Rouen n'est pas Paris. En octobre, l'église 
                          Saint-Patrice est pillée, puis fermée. 
                          Le culte clandestin s'organise. La chute de Robespierre 
                          en juillet 1794 ne change guère les choses. Il 
                          faut attendre les premiers mois de l'année 1795 
                          pour assister à un début de libéralisation. 
                          Des églises rouennaises rouvrent. C'est le cas 
                          de Saint-Patrice que l'abbé Périer ne 
                          peut pas vraiment récupérer car l'évêque 
                          constitutionnel Gratien s'y replie en attendant la réouverture 
                          de la cathédrale. Ce qui sera fait en mai 1796. 
                          La situation ne se simplifie pas pour autant : en 1798, 
                          l'abbé doit partager son église avec un 
                          nouveau mouvement (on dirait aujourd'hui une secte) 
                          : les théophilanthropes. La cohabitation est 
                          difficile même si les nouveaux venus se sont engagés 
                          à ne rien déranger du mobilier. Cependant 
                          ce nouveau culte crée des désordres, et 
                          son peu de succès aboutit à sa disparition 
                          en 1800. 
                          Avec le Concordat, tout revient presque comme avant 
                          : l'abbé Périer, honoré de sa nouvelle 
                          fidélité à Rome, se retire à 
                          Saint-Vincent et... l'abbé Heude, revenu d'Angleterre, 
                          retrouve l'église Saint-Patrice.  
                          Source : Saint-Patrice et ses 
                          vitraux de N.-J. Chaline et A. Gasperini (Cahiers 
                          des Amis des Monuments Rouennais, n°1) 
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                         Vitrail 
                          de Saint Jean-Baptiste. 
                          Ce vitrail date du début du XVIe siècle, 
                          mis à part le registre du bas et le panneau de 
                          droite du registre central (qui sont du XIXe siècle). 
                          La Manufacture de Sèvres a créé 
                          des compléments d'après les dessins d'A.-M. 
                          Cabasson. On voit, ci-contre à gauche, du XIXe 
                          siècle, la danse de Salomé (à la 
                          place d'une décollation primitive). Toujours 
                          à gauche, les deux panneaux du début du 
                          XVIe siècle illustrent saint Jean-Baptiste désignant 
                          le Christ comme étant l'Agneau de Dieu, ainsi 
                          que le baptême de Juifs dans le Jourdain. 
                          Un point intéressant est la donatrice et ses 
                          enfants représentés comme disciples du 
                          Précurseur dans le premier panneau. Dans la partie 
                          ancienne, on note de nombreuses restaurations et des 
                          bouche-trous. 
                          Le vitrail de l'Ancien Testament 
                          date de 1570. Il est inspiré des gravures des 
                          Images de l'Ancien Testament d'Holbein. 
                          Au registre du bas, trois scènes avec Moïse 
                          : Moïse et le buisson ardent ; Moïse et le 
                          bâton transformé en serpent ; la lutte 
                          de Moïse contre un Égyptien qui avait roué 
                          de coups un Hébreu. 
                          Au registre supérieur, scènes de la vie 
                          d'Abraham : Isaac va chercher des fagots pour le sacrifice 
                          de son père, Abraham fait ses adieux à 
                          Sarah ; Abraham reçoit de Dieu la promesse que 
                          sa descendance égalera le nombre des étoiles 
                          du ciel ; un ange vient réconforter Agar et son 
                          fils Ismaël dans le désdert. L'ensemble 
                          du vitrail a été assez restauré. 
                          Source : Corpus Vitrearum (Hte-Normandie) 
                       | 
                     
                   
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                  Vitrail de SAINT JEAN-BAPTISTE, tympan 
                  Une scène rare : saint Jean est aux limbes pour 
                  annoncer la venue du Rédempteur à Adam et Ève 
                  ainsi qu'aux patriarches (grisaille et jaune d'argent) | 
               
               
                 
                  
                     
                      | VITRAIL 
                        DE L'ANCIEN TESTAMENT, baie 14 | 
                     
                   
                 | 
               
               
                  
                  Vitrail de l'ANCIEN TESTAMENT, baie 14 
                  Moïse et le bâton transformé en serpent. | 
               
             
           | 
         
          
          
         
           
            
               
                | VITRAIL DE L'ANCIEN 
                  TESTAMENT, baie 14 | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                  
                  Vitrail de L'ANCIEN TESTAMENT 
                  Baie 14, vers 1570. | 
                  
                   
                 | 
                  
                  Lutte entre Moïse et l'Égyptien 
                  qui avait roué de coups un Hébreu. 
                  Vitrail de L'ANCIEN TESTAMENT 
                  Baie 14, vers 1570. | 
               
               
                 
                  
                     
                      «««--- 
                        À gauche 
                        Abraham reçoit de Dieu la promesse que sa descendance 
                        sera aussi nombreuse que les étoiles du ciel. 
                        Vitrail de L'ANCIEN TESTAMENT, baie 14, vers 1570. 
                        (Les étoiles du ciel sont serties en chef-d'uvre.) | 
                     
                   
                 | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                | VERRIÈRES 
                  À GRANDS PERSONNAGES DANS L'AVANT-NEF NORD (baies 25 
                  et 27) | 
               
             
           | 
         
         
           
            
               
                 
                  
                     
                        
                        Le Christ en croix. 
                        D'après l'historien Reneault (base Palissy), ce 
                        tableau 
                        du XVIIe siècle doit être attribué 
                        à Pierre Mignard. 
                         
                        La base Palissy précise : «Il est probable 
                        qu'elle vient, comme 
                        d'autres toiles de Saint-Patrice, du dépôt d'objets d'art 
                        qui se 
                        trouvait à l'abbaye de Saint-Ouen, au lendemain de la 
                        Révolution.» | 
                     
                     
                       
                        
                           
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                                À DROITE ---»»» 
                                Le vitrail de la baie 27 est enrichi 
                                de quatre monogrammes de la Vierge («MA»). 
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                  Baie 27 à grands personnages, 1625 : 
                  Vierge à l'Enfant et saint Jean-Baptiste.  | 
                 
                  
                     
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                         Vitraux 
                          à grands personnages. L'église 
                          Saint-Patrice est la seule église de Rouen à 
                          posséder des verrières figurées 
                          du XVIIe siècle, peintes en grisaille et jaune 
                          d'argent. Ce sont les baies 25 de 1624 et 27 de 1625. 
                          On y trouve, d'une part, une Vierge à l'Enfant 
                          accompagnée de saint Jean-Baptiste, d'autre part 
                          Jésus enfant portant le globe terrestre, et saint 
                          Jacques le Majeur. Ces baies ont été assez 
                          dégradées par le temps. Deux autres verrières 
                          du même genre, réalisées par Pinaigrier, 
                          ont disparu. 
                          Source : Corpus Vitrearum, 
                          les vitraux de Haute-Normandie, 
                          CNRS Éditions, 2001.  
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                  Baie 27 : La Vierge à l'Enfant, détail. 
                  Datée de 1625. | 
               
             
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                  «La Circoncision», École italienne, XVIIe 
                  siècle. | 
                 
                  
                     
                        
                        Baie 25 : saint Jacques le Majeur 
                        Vitrail daté de 1624. | 
                     
                     
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                  «Comparution de Jésus devant Caïphe» 
                  Tableau anonyme daté de la fin du XVIe ou du début 
                  du XVIIe siècle (base Palissy). | 
               
               
                 
                  
                     
                      À DROITE ---»»» 
                        Baie 25 : Jésus portant le globe terrestre, détail. 
                        Vitrail daté de 1624. | 
                     
                   
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            Scènes de la vie de la Vierge 
            Vitrail du XIXe siècle. | 
            
            L'orgue de tribune (XVIIe siècle). | 
         
         
           
            
               
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                   L'orgue 
                    a été conçu par Claude de Villers (père 
                    et fils) entre 1662 et 1666. À la suite d'un violent 
                    orage, il a dû être réparé en 1690. 
                    Le buffet, en bois sculpté, a été créé 
                    en 1665. Point remarquable : le positif central est flanqué 
                    de deux buffets adjacents.  
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            La nef et l'orgue de tribune vus du chur. | 
         
         
           
             
            Documentation : «Saint-Patrice et ses 
            vitraux» de N.-J. Chaline et A. Gasperini (Cahiers des Amis 
            des Monuments Rouennais, n°1) 
            + «Rouen aux 100 clochers» de François Lemoine 
            et Jacques Tanguy 
            + «Corpus Vitrearum, les vitraux de Haute-Normandie», 
            CNRS Éditions, 2001 
            + «Églises de Rouen» par Édouard Naillon, 
            Éditions Defontaine, Rouen, 1941 
            + «Dictionnaire des églises de France», éditions 
            Robert Laffont, 1968 
            + «Laissez-vous conter les clochers de Rouen», brochure 
            de l'Office de tourisme de Rouen 
            + Base Mobilier-Palissy, église Saint-Patrice. | 
         
         
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