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Page créée en janv. 2011
Saint Valérien

La construction de l'abbatiale Saint-Philibert à Tournus s'échelonne de la fin du Xe siècle jusqu'au début du XIIe. En 949, un concile d'évêques a institué un pèlerinage à Saint-Philibert. Philibert est un moine, fondateur de l'abbaye de Jumièges en Normandie. Ses reliques se trouvent en Bourgogne parce que les moines ont quitté l'île de Noirmoutier, où elles reposaient, pour fuir les invasions normandes. Le hasard de leur périple les a conduits à Tournus, au bord de la Saône. Le culte de Valérien, martyr local, en a pris ombrage. Cependant, en 949, les deux communautés monacales fusionnent. Philibert et Valérien sont les deux patrons de la nouvelle église.
L'église est consacrée en 1019 une fois réparés les dommages dus à un incendie en 1007. Au XIe siècle, d'importants travaux de réfection du chœur sont effectués, ce qui conduit le pape Calixte II à consacrer une nouvelle fois l'église en 1120. Aux XIVe et XVe siècles, après le style normand, c'est en style gothique que l'on édifie trois chapelles au flanc nord de l'édifice. En 1627, Saint-Philibert devient un collège de chanoines. Néanmoins, l'appellation d'«abbatiale» subsiste jusqu'en 1785. À la Révolution, Saint-Philibert devient temple de la Raison. Le Concordat de 1802 en fait une église paroissiale et la rouvre au culte. Aux XIXe et XXe siècles, les programmes de restauration se succèdent. Les derniers datent des années 1950. La renommée de Saint-Philibert est avant tout architecturale : sa voûte romane n'est pas en berceau longitudinal comme partout ailleurs, mais en berceaux transversaux. Ce cas est presque unique : seule l'église rurale du Mont Saint-Vincent, en Bourgogne, possède une architecture semblable.

Notre-Dame la Brune
Vue d'ensemble de la nef
Vue générale de la nef de l'abbatiale saint-Philibert
La façade
La façade ouest de l'abbatiale.
Assemblage de pierres
La façade ouest en gros plan correspond au «premier art roman méditerranéen».
Les deux clochers
Vue d'ensemble avec les deux clochers.
 
Le cloître et le clocher ouest
Le cloître avec son jardin et le clocher de la façade ouest.

Le clocher de la croisée illustre l'art roman bourguignon à son apogée (début du XIIe siècle). Le premier étage est aveugle (tout en bas de la photo). Suit un étage à trois fenêtres encadrées de fines colonnettes à chapiteaux, surmonté d'une large frise. Le dernier étage est le plus beau. Notons les pilastres cannelés avec chapiteaux et les fenêtres encadrées par des arcs à double voussure. Pour rehausser l'ensemble, ces fenêtres sont surmontées d'un décor polychrome.

Le clocher de la croisée
Le clocher de la croisée (début du XIIe siècle).
Son architecture correspond à l'apogée de l'art roman bourguignon.

Architecture. L'opinon des archéologues diffère toujours sur les étapes de la construction de l'église. Il faut regarder l'appareillage des pierres pour se rendre compte que les parties les plus anciennes sont aux deux extrémités de l'édifice : à l'est, les parties basses du chevet, la crypte et le déambulatoire ; à l'ouest, la façade. L'assemblage des pierres de la façade (photo ci-dessus) correspond au «premier art roman méditerranéen». C'est un art de maçons qui ne donne pas une structure régulière : les ouvriers ont cassé des pierres au marteau, puis les ont assemblées avec une quantité importante de joint de mortier. Les grosses pierres blanches (qui sont au niveau de la retombée des voûtes), outre l'attrait artistique, apportent un peu de solidité à l'ensemble.

Le portail
Le portail date du XIIe siècle.
Une allée du cloître
Une allée du cloître.
Accolée à l'église, c'est la seule allée du cloître qui reste. Elle date du XIe siècle.
Une allée du cloître
L'allée du cloître et ses magnifiques ouvertures romanes en plein cintre et à colonnettes.
LA NEF DE SAINT-PHILIBERT
Intérieur de Saint-Philibert
La nef et le bas-côté sud vus du bas-côté nord.
Au fond de l'église, les fenêtres de part et d'autre de l'orgue
donnent dans la chapelle Saint-Michel.
Le narthex
Le grand narthex est divisé en trois vaisseaux. Ses piliers massifs soutiennent le poids
de la chapelle Saint-Michel située au-dessus.
La voûte en berceaux transversaux
La très célèbre voûte en berceaux transversaux de Saint-Philibert
et ses arcs à double rouleau et à deux couleurs.
Croisillon sud
Croisillon sud et début du déambulatoire.
Fresque dans la nef
Fresque d'évêque sur le mur d'ouest de la nef (début du XIIIe siècle).

Architecture. L'un des problèmes de l'architecture romane est d'assurer la solidité d'une voûte en berceau, construite en pierre. A cette fin, la solution traditionnelle est de bâtir des murs assez épais pour compenser la poussée oblique d'une voûte longitudinale. Et de garantir la robustesse de l'ensemble en ne perçant que des petites ouvertures dans les murs. D'où le manque de lumière et... le peu d'intérêt porté aux vitraux.
La solution apportée par les architectes de Tournus est tout autre. L'abbatiale a été la proie d'un incendie en 1007. À cette époque, la couverture de l'édifice ne devait être qu'une charpente en bois, aisément détruite par le feu. Pour sa reconstruction, on opta évidemment pour une voûte en pierre. Mais la bâtir en

berceau de forme longitudinale aurait créé une poussée trop importante sur les hauts piliers. On décida de profiter de la solidité du narthex, à l'ouest, pour construire une succession de voûtes transversales, prenant appui les unes sur les autres, comme les piles d'un pont. Ce qui permit d'éclairer la nef centrale et les collatéraux avec de grandes fenêtres. A l'est, en revanche, il fallut rebâtir le chœur avec une coupole adéquate car le chœur primitif, conçu pour une église avec un toit en charpente, ne convenait pas du tout.
Ce type de voûtement (qui devait prendre plus de temps à bâtir que la traditionnelle voûte longitudinale) ne s'est pas répandu. Le seul autre cas connu est celui de l'église rurale du Mont Saint-Vincent, également en Bourgogne.

Bas-côté sud
Bas-côté sud.
Il se termine, au fond, sur la chapelle Saint-Michel,
sa porte et ses fenêtres.
Dans la partie gauche de la photo : la chapelle Notre-Dame la Brune.

Chapelle gothique Notre-Dame la Brune et ses fresques ---»»»
Chapelle gothique Notre-Dame la Brune Notre-Dame la Brune
Notre-Dame la Brune
(statue en bois de cèdre du XIIe siècle).

En 1793, une habitante l'a cachée chez elle
et ne l'a restituée que sous le Concordat.

Les vols de précaution dans les églises. La France a connu une histoire tumultueuse où les églises, leurs chefs-d'œuvre et leur trésor ont été maintes fois menacés. Ce fut le cas lors des invasions normandes, pendant la guerre de Cent Ans et lors des guerres de Religion. Plus près de nous, la Révolution et la Loi de Séparation de l'Église et de l'État ont conduit aussi les catholiques pratiquants à craindre pour les biens exposés dans leur église.
L'abbatiale Saint-Philibert offre le cas d'une paroissienne zélée (restée inconnue) qui a dérobé la statue de Notre-Dame la Brune en 1793 pour la soustraire aux rapines et aux destructions des révolutionnaires. Elle ne l'a rendue qu'après la signature du Concordat, quand la sérénit fut revenue dans l'Église de France.
On pourra se reporter à une histoire similaire survenue en 1905 à la Grande Église de Saint-Nicolas-de-Port en Lorraine. Cette fois, c'est la Loi de Séparation de l'Église et de l'État (et les inventaires associés) qui conduisit quelques paroissiens, anxieux des confiscations possibles, à voler douze pièces du trésor parmi les plus belles. On ne les a retrouvées, intactes, que vingt-six ans plus tard et la vérité sur l'affaire n'a éclaté que soixante ans après le vol.

LE CHŒUR DE L'ABBATIALE
Le chœur
Le chœur de l'abbatiale Saint-Philibert.
Le mobilier du chœur a été créé par l'artiste Goudji en 2000. Dans le médaillon, la colombe en argent qui domine l'autel (Goudji).

Prosper Mérimée à Tournus. En 1846, sous la Monarchie de Juillet, Prosper Mérimée est inspecteur général des Monuments historiques. Il parcourt la France pour relever les monuments importants qui ont besoin de travaux de restauration. L'écrivain passe à Tournus en août 1846 et envoie une lettre d'impression sur l'abbatiale - alors en travaux - à Ludovic Vitet, président de la commission des Monuments historiques. On y lit : «Les réparations marchent avec activité, et m'ont semblé conduites d'une manière satisfaisante, sauf quelques restaurations dans le chœur ; encore est-ce plutôt le système de ces réparations que leur exécution qui donne matière à critique. Vous savez que les colonnes de l'hémicycle, surtout leurs chapiteaux, étaient dans le plus triste état. Il y avait, ce me semble, à choisir entre deux partis. Ou bien de les conserver (les chapiteaux) tels quels, ou bien d'en faire faire de nouveaux en plaçant

les anciens quelque part, comme pièces de conviction. Au lieu de cela on a relancé des bouts de pierre, fort adroitement, dans les chapiteaux susdits ; on les a restaurés comme un reliquaire d'ivoire. Il y a tel de ces chapiteaux qui a trente- quatre morceaux. Cela a été exécuté avec beaucoup d'art ; mais comme pour faire ces raccords il a fallu entamer les parties antiques, les gratter, etc., il en résulte qu'on ne peut démontrer l'exactitude de la restauration et que l'on s'expose aux clabauderies des puristes. A parler franchement, j'aurais cru ces chapiteaux tout modernes. Cela prouve l'habileté avec laquelle les pièces ont été rapportées, mais j'aurais mieux aimé autre chose.» Source : «La naissance des Monuments historiques, la correspondance de Prosper Mérimée avec Ludovic Vitet (1840-1848)», CTHS, 1998.

Élévations romanes
Élévations romanes dans le sanctuaire.
Le chœur et le croisillon sud
Le chœur et le croisillon sud du transept.
L'orgue de chœur est un Cavaillé-Coll de 1864.
Croisillon nord
Croisillon nord dans le transept
La petite barrière que l'on voit en bas et au centre
annonce l'entrée de la crypte.
Architecture romane de l'abside
L'architecture romane de l'abside : pilastres, colonnettes et frises contrastent avec les vitraux modernes.
Sculpture médiévale
La voûte de Saint-Philibert
La voûte de la nef centrale et la voûte du bas-côté droit.
Voûte en berceaux transversaux dans la nef, voûte d'arêtes dans le bas-côté.

A DROITE ---»»»
Sculpture médiévale de la Vierge ou d'une sainte dans la nef

Notre-Dame la Brune
Notre-Dame la Brune (XIIe siècle).
LES CHAPELLES LATÉRALES DANS LA NEF
Chapelle gothique Sainte-Anne
Chapelle gothique Sainte-Anne (construite en 1425) avec son autel du XVIIIe siècle en pierre de Préty.

Les vitraux.
Les verrières de Saint-Philibert ont été détruites au XVIe siècle pendant les guerres de Religion. On peut supposer que le parti huguenot était très violent dans la région car l'église Sainte-Madeleine de Tournus a été complètement vandalisée.
Les verrières créées au XIXe siècle ont à leur tour été détruites en 1944.
Les vitraux qui ornent actuellement les trois chapelles gothiques sont l'œuvre de MM Choutet et Méringot et datent de 1956. Les vitraux et les grisailles de la nef ont été réalisés par l'atelier de Brigitte Simon de 1964 à 1967.

Vitrail moderne «La Crucifixion»
Vitrail moderne, «La Crucifixion» (1956).
Clé de voûte dans la chapelle des Berzé
Chapelle des Berzé.
Clé de voûte : visage du Christ entouré de roses.
Fresque du Jugement Dernier
Chapelle des Berzé.
Fresque du Jugement Dernier telle qu'on la voit dans l'église.
 

Chapelle des Berzé
L'intérêt du traitement informatique est de faire apparaître ce que l'œil a du mal à voir. Après détourage, la fresque du Jugement Dernier donne la belle image ci-dessous.

Vitrail moderne Fresque du Jugement Dernier
Chapelle des Berzé, fresque du Jugement Dernier après traitement informatique.

«««--- À GAUCHE, vitrail de 1956, «La Sainte Famille».
Tableau dans la nef
Tableau dans la nef :
«Présentation de Marie au Temple»

Il y a très peu de tableaux exposés dans l'abbatiale Saint-Philibert.
Chapelle gothique des «Âmes du Purgatoire»
Chapelle gothique des «Âmes du Purgatoire».
Tableau dans la nef
Tableau d'un ermite dans la nef.

Chapelle des «Âmes du Purgatoire»
Cette chapelle du XVe siècle présente un très beau retable en bois massif entouré par deux colonnes torses décorées de pampres (rameaux de vigne avec feuilles et grappes).
Au premier plan : les fonts baptismaux en marbre noir.

LA CROISÉE DU TRANSEPT
Coupole de la croisée du transept
Coupole de la croisée du transept et ses piliers romans (XIIe siècle).
Coupole de la croisée du transept
Les piliers et les ornementations de la coupole de la croisée du transept.
LE DÉAMBULATOIRE
Déambulatoire
Le déambulatoire et ses chapiteaux romans à feuillages variés.
Déambulatoire, chapelle du curé d'Ars
Déambulatoire, chapelle du curé d'Ars.
Mosaïques de l'époque romane
Déambulatoire
Mosaïques de l'époque romane sur le sol.
Vitrail moderne
Vitrail moderne polychrome de l'abside
La madone de Csurgo
La madone de Csurgó.

En 2000-2001, des travaux dans le déambulatoire ont mis à jour des mosaïques romanes qui étaient recouvertes d'un dallage depuis le XVIIIe siècle. Ces mosaïques parcouraient l'abside et représentent le zodiaque. Elles datent vraisemblablement du XIIe siècle. Une partie est aménagée pour les visiteurs.

La Madone de Csurgó. Cette magnifique madone, exposée dans une chapelle rayonnante du déambulatoire, est une œuvre offerte en 2009 par la Hongrie. On lit dans le document de donation (affiché au mur) : «Le 27 septembre 2009, la madone de Csurgó est donnée à l'abbaye Saint-Philibert et devient sa propriété et celle des citoyens de la ville de Tournus avec son piédestal en pierre taillée. Cette date est celle du centenaire de son auteur : Amerigo Tot, grand sculpteur hongrois. Le 11 octobre 2009, la statue est installée à la vue de tous les visiteurs pour qu'ils reçoivent, en message personnel, le témoignage de sa beauté et de son énergie. Qu'il suscite l'amour envers eux-mêmes et les autres. Nous espérons que leur cœur sera touché par le rayonnement de cette œuvre hongroise, afin que l'amour qui est dans nos cœurs leur soit manifesté plus clairement que l'Histoire officielle ne l'a fait jusqu'à maintenant. Qu'ils sachent que parfois le donateur a plus besoin de donner que l'autre de recevoir. Au nom de chaque donateur hongrois : Géza et Kornélia Mészaros»

Chapelle rayonnante dans le déambulatoire
Chapelle rayonnante dans le déambulatoire.
Mosaïques du zodiaque sur le sol
Déambulatoire.
Mosaïques du zodiaque sur le sol (les gémeaux pour juin, le faucheur pour juillet).
LES CHAPITEAUX
Chapiteau dans la croisée du transept
Chapiteau dans la croisée du transept.
Un damné est emmené par un démon
Chapiteau dans la croisée du transept :
Un damné est emmené par un démon.
Chapiteau à thème agricole
Chapiteau dans la croisée du transept.
Le thème en est l'agriculture.
Chapiteau avec feuilles
Chapiteau avec feuilles dans le déambulatoire.
Chapiteaux et frises dans l'abside
Chapiteaux et frises dans l'abside.
Chapiteau avec feuilles et à fleurs
Chapiteau à feuilles et à fleurs dans le déambulatoire.
L'ORGUE DE TRIBUNE DE 1629
L'orgue de tribune de 1629
L'orgue de tribune de 1629

Réalisé par Jehan d'Herville, avec un buffet de Gaspar Simon, il est installé en nid d'hirondelle sur le mur de la chapelle Saint-Michel. L'ensemble est soutenu par un Hercule grimaçant (photo ci-dessous). Il est orné d'anges sur le retable et de grotesques.

 le haut du buffet
L'orgue de tribune, la partie gauche du haut du buffet
sculpture d'angelots
L'orgue de tribune, sculpture d'angelots sur le bas du buffet.
Hercule soutient le cul-de-lampe de l'orgue
Les angelots sur le retable
Les angelots sur le retable.
«««--- À GAUCHE, Hercule soutient le cul-de-lampe du buffet.
LA CRYPTE
La crypte
Le déambulatoire gauche de la crypte,
La crypte et ses chapiteaux
La crypte.
Piliers et chapiteaux dans la partie centrale à trois nefs.
Chapelle rayonnante
La crypte.
Chapelle rayonnante avec des restes de fresques sur la voûte.

La crypte (fin du Xe ou début du XIe siècle) est riche d'une salle à trois nefs et d'un déambulatoire à chapelles rayonnantes. C'est le lieu probable où Valérien a été inhumé en 179. C'était donc le but du pèlerinage des fidèles. Cette crypte est un prototype des chevets romans à déambulatoire et chapelles rayonnantes.

Chapelle rayonnante
La crypte.
Autel et fresques dans une chapelle rayonnante.
LE CHAUFFOIR
Le chauffoir des moines
Le chauffoir des moines a été aménagé en musée lapidaire.

Les statues des deux saint patrons de l'église se dressaient jadis entre les fenêtres du clocher ---»»»
À gauche, Philibert portant la crosse et bénissant. À droite, Valérien tenant le livre de la Parole et la palme du martyre.
Saint Philibert et saint Valérien
Un mur du chauffoir
Chauffoir.

Exposition de chapiteaux sur un mur, dont certains représentent des têtes démoniaques.
Ancien chapiteau
Ancien chapiteau.


Saint Philibert et sa crosse ---»»»
Saint Philibert et sa crosse
LE CHAPELLE SAINT-MICHEL
Chapelle Saint-Michel
La chapelle Saint-Michel est située au-dessus du narthex. La partie centrale de la photo correspond à la façade ouest.
Haute de 12,50 m, sa voûte est de forme longitudinale en plein cintre. Ce voûtement est l'un des plus anciens de Bourgogne.
Bas-côté sud
Bas-côté sud vu de la chapelle Saint-Michel.
Sculpture d'un visage<br>
Sculpture d'un visage
et de feuilles.
Chapelle Saint-Michel
Chapelle Saint-Michel.
L'architecture de ses murs a défié les siècles.
À gauche, au bas de la photo, se trouve une porte. Il faut imaginer un escalier descendant dans la nef.
Une fenêtre permet d'admirer l'architecture des bas-côtés de l'église.
Sculpture de bonhomme
Sculpture de bonhomme.

La qualité des sculptures et de l'ornementation
de la chapelle conduit les historiens à penser
qu'une véritable liturgie de tradition
carolingienne se déroulait en ces lieux.
La  nef et l'orgue de tribune
Vue de la nef et de l'orgue de tribune depuis le chœur.
La chaire à prêcher, sur la gauche, date du XIXe siècle.

Documentation : «Tournus, abbaye Saint-Philibert», Éditions Gaud, en vente dans le narthex
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