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Page créée en mars 2014
Statue de la Vierge à l'Enfant sur le trumeau de la façade

L'église du Sacré-Cœur de Besançon n'est pas prolixe en documentation. Son architecture, de style néo-roman, se caractérise par une très large voûte en berceau scandée d'arcs doubleaux qui viennent reposer sur de magnifiques chapiteaux à thème floral roman. On peut en conclure, sans grand risque d'erreur, que l'édifice possède une armature en acier recouvert de moellons. L'église est assez proche de la gare, située sur les hauteurs du vieux Besançon, donc au-dessus de la boucle du Doubs. Elle a été érigée au lendemain de la première guerre mondiale. Était-ce pour répondre aux besoins cultuels d'un quartier en développement? C'est probable.
L'église possède des vitraux en forme de colonne qui ne suffisent pas à l'éclairer. Les chapelles latérales qui possèdent chacune trois de ces vitraux-colonnes, sont plongées, sans lumière artificielle, dans la pénombre. Les vitraux montrent des styles bien différents, venant à l'évidence de différents ateliers. Cette page en donne un large aperçu.

Statue de sainte Thérèse d'Avila
Vue générale de l'église du Sacré-Cœur Vue générale de l'église du Sacré-Cœur
La largeur de la voûte est obtenue par une armature métallique.
La Cène sur le fronton de la façade
La Cène sur le fronton de la façade
Cette création artistique moderne embellit le portail de belle manière. Son auteur est inconnu.
L'église du Sacré-Cœur et sa façade romano-byzantine
La façade de l'église du Sacré-Cœur
Elle se rapproche du style romano-byzantin.
Chapelle latérale Notre–Dame
Chapelle latérale Notre-Dame
Le portail de l'église
Le portail de l'église

À DROITE ---»»»
Non, le Sacré-Cœur ne brandit pas le poing pour exprimer sa solidarité de classe
envers les masses laborieuses exploitées par le grand capital ! Jésus fait tout
simplement le geste de bénir, mais la main a perdu l'index et le majeur.

Une église du Sacré-Cœur trop grande. Comme beaucoup de villes importantes en France, Besançon, sous l'Ancien Régime, comptait énormément d'églises, de chapelles et de couvents. Le clergé, mais plus encore les moines et les moniales prenaient en charge, bien sûr, la religion mais aussi ce qu'on appellerait aujourd'hui l'éducation, la santé, l'état-civil et les affaires sociales. L'ouvrage «Le Vieux Besançon religieux» du chanoine Monnot, paru en 1956 est édifiant à cet égard : Carmes, Antonins, Jésuites, Capucins, frères des écoles chrétiennes, Bénédictins, Cordeliers, Ordre du Saint-Esprit. Auxquels il faut rajouter les couvents de femmes : Dames-du-Battant, Clarisses, Bénédictines, Visitandines, Ursulines, Carmélites, Annonciades, etc. Les établissements religieux (notamment les hôpitaux et les collèges) occupent le tiers de la surface de la ville.
La Révolution s'approprie tous ces biens et en vend une grande partie. Le culte périclite, le clergé se cache. Le Consulat et l'Empire marquent un certain renouveau : les autorités font appel aux religieux pour s'occuper des pauvres et des blessés.
En 1879, les Républicains arrivent au pouvoir et le travail de sape contre l'Église commence : démolition de la chapelle nord de l'église Saint-Pierre pour agrandir la rue ; changement des appellations des rues portant des noms de saints - qui sera systématique à partir de 1904. La première guerre mondiale ressoude un peu la République et l'Église. À partir de 1919, la droite cléricale locale redresse la tête et fait construire de nouvelles églises (le Sacré-Cœur et Jeanne d'Arc), tandis que deux autres sont agrandies. Mais le radicalisme va triompher. Le catholicisme régresse ; la pratique du culte dominical s'étiole. Les nouvelles églises se révèlent trop grandes pour une assistance éparse. Les prochaines qui seront bâties (à l'extérieur de la boucle du Doubs) seront plus petites. Enfin, dans la boucle, en 1969, une seule paroisse subsiste : Saint-Pierre-Saint-Jean.
Source
: «Besançon de A à Z» d'Éveline Toillon, éditions Alan Sutton

Statue du Sacré–Cœur
Statue du Sacré-Cœur
Statue de la Vierge à l'Enfant
Statue de la Vierge à l'Enfant
sur le trumeau du portail
Chapiteau néo–roman
Chapiteau néo-roman
Chapiteau néo–roman
Chapiteau néo-roman
Élévation gauche dans la nef
Sur cette représentation de l'élévation gauche dans la nef, on voit le parti pris par l'architecte : construire deux chapelles latérales
en hémicycle de part et d'autre d'une porte surmontée d'une demi-rosace surplombant cinq vitraux colonnes.
Vitrail du Bon Pasteur
Vitrail du Bon Pasteur
Chapelle Saint-Joseph
Chapelle latérale Sainte–Marguerite–Marie
Chapelle latérale Sainte-Marguerite-Marie
Les trois vitraux-colonnes suffisent à peine à éclairer
la chapelle quand le soleil brille.
L'autel dédié à Marguerite-Marie Alacoque
L'autel dédié à Marguerite-Marie Alacoque
dans la chapelle latérale Sainte-Marguerite-Marie

Sur le soubassement de l'autel, le pape Benoît XV signe la déclaration
de canonisation de Marguerite-Marie Alacoque en 1920.
Statue de la Vierge
Statue de la Vierge
dans la chapelle latérale Notre-Dame
Chapiteau néo–roman à thème floral
Chapiteau néo-roman à thème floral
Statue de Marguerite-Marie Alacoque
Statue de Marguerite-Marie Alacoque
Chapelle latérale Sainte-Marguerite-Marie
Vitrail «Pour la patrie»
Vitrail «Pour la patrie»
dans la chapelle Saint-Joseph

L'iconographie du vitrail «Pour la Patrie» est à noter : une infirmière réconforte un officier français sur le front, en 14-18. La première guerre mondiale vient de s'achever quand l'église est construite.

La Sainte Famille
La Sainte Famille
Vitrail du XXe siècle
Sainte-Marguerite-Marie
Sainte-Marguerite-Marie
Vitrail du XXe siècle
Le purgatoire
Le purgatoire
Vitrail du XXe siècle
Élévation gauche de la nef avec la tribune
Élévation gauche de la nef avec la tribune
«««--- Le vitrail des âmes du purgatoire, à gauche, fait un peu pauvre. On pourra voir celui de l'église Saint-Étienne à Fécamp (XIXe)
Un prêtre conduit à la guillotine
Un prêtre conduit à la guillotine
Vitrail du XXe siècle
Notre-Dame de Ronchamp
«Notre-Dame de Ronchamp»
entre deux vitraux d'entrelacs, XXe siècle
Notre-Dame de Gray
«Notre-Dame de Gray»
Voir l'église Notre-Dame de Gray

C'est certainement avec l'accord de l'évêché que l'architecte de l'église a réuni en un même lieu les fonts baptismaux, quatre étapes du Chemin de croix et ce qu'on pourrait qualifier de chapelle des morts, représentée ici par une longue suite de noms de soldats tombés pendant les guerres du XXe siècle et rangés par ordre de commune.

L'autel de la chapelle latérale Saint–Joseph
L'autel de la chapelle latérale Saint-Joseph
Chemin de croix, station XI
Chemin de croix, station XI
«Jésus est attaché à la croix»
Vierge de Pitié dans une chapelle latérale
Vierge de Pitié dans une chapelle latérale
(Copie de la Piéta de Luc Breton, XVIIIe, visible à l'église Saint-Pierre de Besançon)
Saint André Hubert Fournet
Saint André Hubert Fournet
Vitrail dans le chœur, XXe siècle
Un saint bien peu connu, fondateur
de la Congrégation des Filles de la Croix
à la fin du XVIIIe siècle
La Mort de Joseph
«La Mort de Joseph»
Vitrail du XXe siècle
Les fonts baptismaux
Les fonts baptismaux dans l'avant-nef
Le sacrifice de la messe
«Le sacrifice de la messe»
Vitrail du XXe siècle
Sainte Thérèse d'Avila
Sainte Thérèse d'Avila
Vitrail dans le chœur
XXe siècle
Le chœur et sa voûte en cul-de-four
Le chœur et sa voûte en cul-de-four
Là aussi, les vitraux-colonnes ont du mal à éclairer l'intérieur de l'église.
Les vitraux de l'abside sont parmi les plus travaillés  de l'église
Les vitraux de l'abside sont parmi les plus travaillés de l'église
Le Bienheureux Père de la Colombière, confesseur de Marguerite–Marie Alacoque
Le Bienheureux Père de la Colombière, confesseur de Marguerite-Marie Alacoque
Vitrail du XXe siècle

L'orgue de tribune
L'orgue de tribune
Le Sacré Cœur
Le Sacré Cœur
Vitrail dans le chœur

L'orgue de tribune est dû à Claude Ignace Callinet et date du milieu du XIXe siècle. Il était destiné à la chapelle des Eudistes de Besançon. Après un passage au Kursaal en 1911, il a rejoint l'emplacement actuel. En 1925, il a été partiellement transformé. Le buffet est de style néo-gothique. Source : base Palissy.

Le curé d'Ars
Le curé d'Ars
Vitrail dans le chœur
Saint François de Sales
Saint François de Sales
Vitrail dans le chœur
Le Christ au jardin des Oliviers
Le Christ au jardin des Oliviers
Vitrail dans le chœur
La nef et l'orgue de tribune
La nef et l'orgue de tribune

Documentation : «Le Vieux Besançon religieux» du chanoine Antoine Monnot + «Besançon de A à Z» d'Éveline Toillon, éditions Alan Sutton
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