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Page créée en nov. 2012
«La Danse (Loie Fuller)» de Jean-Léon Gérôme (partiel)

Le musée Georges-Garret de Vesoul est avant tout consacré au peintre et sculpteur vésulien Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Plusieurs salles lui sont consacrées, avec tableaux et sculptures. Le premier niveau du musée présente une très belle collection de stèles funéraires gallo-romaines ainsi que les objets tirés de diverses fouilles en Haute-Saône (dont celles d'une importante villa du IIe siècle de notre ère). Le deuxième niveau expose les collections de peintures et de sculptures : Moyen Âge, Renaissance, et surtout XVIIIe et XIXe siècles. Si Gérôme occupe une place de choix dans le musée, il est néanmoins accompagné des œuvres des artistes de Haute-Saône qu'il a formés à l'École des Beaux-Arts de Paris à partir de 1864. Ils constituent l'école haut-saônoise. Cette page en donne quelques peintures.
Enfin, on ne saurait assez insister sur l'environnement du musée. Créé en 1882, le musée est installé depuis 1981 dans un ancien couvent d'Ursulines du XVIIe siècle. À ce titre, il présente un «cachet» remarquable : de magnifiques plafonds en bois qui feront aussi de votre visite un voyage dans le temps. Si vous êtes intéressé par les musées installés dans les anciens couvents de moniales, vous pourrez vous reporter utilement au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis.

«Nominor Leo» de Jean-Léon Gérôme (partiel)
Grande salle du premier étage
Grande salle du premier étage
Le premier étage présente les collections d'Art et d'Histoire.
Les parquets et les plafonds en bois sont la marque de l'ancien couvent des Ursulines : c'est le très beau «cachet» du musée des Beaux-Arts de Vesoul.
Le musée Georges-Garret vu depuis la rue
Le musée Georges-Garret vu depuis la rue.
La cour intérieure du musée : c'est l'ancien jardin du couvent des moniales
La cour intérieure du musée : c'est l'ancien jardin du couvent des moniales.
Statue d'une sainte dans sa niche
Statue d'une sainte dans sa niche
Cour intérieur du musée
Le musée est installé dans l'ancien
couvent des Ursulines.
Pierre tombale de François de Plaisant
Pierre tombale de François de Plaisant et de
son épouse Jeanne de Brie.
XVIe siècle, pierre sculptée en bas-relief.
Pierre tombale de Philibert de Montrost
Pierre tombale de Philibert de Montrost
XVIe siècle, pierre sculptée en bas-relief.
«Christ aux liens», XVIe siècle
«Christ aux liens», XVIe siècle
Pierre calcaire polychrome
Cette statue vient de l'ancien hôpital de Vesoul.
PREMIER NIVEAU : LA SECTION ARCHÉOLOGIQUE
La grande salle d'archéologie du musée Georges–Garret
La grande salle d'archéologie du musée Georges-Garret
et sa série de stèles funéraires gallo-romaines découvertes dans le département de la Haute-Saône.
Stèle funéraire
Stèle funéraire
Époque gallo-romaine
Stèle funéraire
Stèle funéraire
Époque gallo-romaine

La villa gallo-romaine de Chassey. La commune de Chasseys-lès-Montbozon fut l'objet de fouilles entre 1991 et 1995. On y dégagea un grand bâtiment en forme de U ainsi qu'un immense bassin. Cette «villa» a été construite vers 150 après J.-C. et fut habitée jusqu'au Ve siècle. Les fouilles ont permis de dégager cinquante-cinq pièces au rez-de-chaussée. Il y en avait peut-être autant à l'étage. Ce grand édifice est assimilable à un domaine privé résidentiel. Les archéologues ont pu récupérer des plaques de marbre, une vasque et des morceaux de pavement. Source : panneaux et maquette du musée.

Salle d'archéologie
Salle d'archéologie
Au centre, la vasque gallo-romaine de la villa de Chassey-lès-Montbozon.
La «villa» gallo-romaine de Chassey-lès-Montbozon
La «villa» gallo-romaine de Chassey-lès-Montbozon.
Essai de reconstitution de l'édifice du IIe siècle après J.-C.
Statue de sainte Marthe (sœur de sainte Madeleine)
Statue de sainte Marthe (sœur de ste Madeleine)
patronne des maîtresses de maison et des servantes
Statue de sainte Madeleine pénitente
Statue de sainte Madeleine Pénitente,
portant pour attribut une tête de mort

«Christ aux liens»
«Christ aux liens»
Sculpture du XVIe siècle, partiel

«««--- À GAUCHE
Les deux statues en pierre calcaire sont du XVIe siècle.
Elles viennent de l'ancien hôpital de Vesoul.

DEUXIÈME NIVEAU : LES COLLECTIONS DE PEINTURE ET DE SCULPTURE
Une salle du premier étage avec tableaux, sculptures et vase de Sèvres au premier plan
Une salle du premier étage avec tableaux, sculptures et vase de Sèvres au premier plan.
Sculpture «Omphale»
Sculpture «Omphale»
Sculpture «Omphale», détail
Sculpture «Omphale», détail.
Triptyque dit «de la Vierge»
Triptyque dit «de la Vierge»
attribué à Claude Brulley (1609-1660). Huile sur cuivre.

Cabinet à deux corps, XIXe siècle
Cabinet à deux corps, XIXe siècle.
Noyer sculpté
Décor d'inspiration Renaissance
Les panneaux de la partie centrale
représentent les saisons.

Manufacture de porcelaine de Sèvres
Manufacture de porcelaine de Sèvres
Vase de 1878
Décor de Henri-Lucien Lambert
Porcelaine dure
Sculpture «Callirhoé»
Sculpture «Callirhoé»
Pierre Varnier (1826-1890)
Marbre
Manufacture de porcelaine de Sèvres
Manufacture de porcelaine de Sèvres
Vase en porcelaine dure
XIXe siècle
«La pointe Saint-Hospice au Cap Ferrat», vers 1897
«La pointe Saint-Hospice au Cap Ferrat», vers 1897
Jean-Baptiste Olive (1848-1936). Huile sur toile.

«Le Christ sur le chemin du calvaire»
«Le Christ sur le chemin du calvaire»
attribué à Hans Rottenhammer (1564-1622). Huile sur cuivre.

Buste de la princesse de Lamballe
Buste de la princesse de Lamballe
Auteur Anonyme, XIXe siècle, terre cuite.
Portrait présumé de Marie-Thérèse Louise de Savoie-Carignan (1749-1792)
Buste de l'Impératrice Eugénie, 1862
Buste de l'Impératrice Eugénie, 1862
par Henri-Frédéric Iselin (1825-1905).
Marbre
Salle du premier étage avec tableaux et sculptures
Salle du premier étage avec tableaux et sculptures.
«Défilé de la Compagnie des sapeurs–pompiers, Place Neuve à Vesoul», 1882
«Défilé de la Compagnie des sapeurs-pompiers, Place Neuve à Vesoul», 1882
par Henri Blandin (1830-1890)
Huile sur toile, don de l'artiste en 1887.
«Le frappement du rocher», Anonyme, École vénitienne ()
«Le frappement du rocher», Anonyme, École vénitienne (?)
Huile sur toile, copie ancienne d'après Sebastiano Ricci (1659-1734).
LE PEINTRE ET SCULPTEUR VÉSULIEN JEAN-LÉON GÉRÔME
Salle du premier étage avec des œuvres de Jean-Léon Gérôme
Salle du premier étage avec des œuvres de Jean-Léon Gérôme
Cette pièce est un ancien dortoir du couvent des Ursulines,
Il faut imaginer l'espace partagé en cellules. Chacune d'entre elles possédait une fenêtre.

Jean-Léon Gérôme (1824-1904).
Cet artiste n'est pas l'un des plus connus du Panthéon des arts français. Et pourtant! C'était l'un des plus célèbres peintres français dans la seconde moitié du XIXe siècle. Natif de Vesoul et vivant principalement à Paris, il n'oublia jamais sa ville natale et ceux qui l'avaient aidé au tout début de sa carrière. Ainsi son tableau «Saint Vincent de Paul» a été offert à la Congrégation des sœurs de la Charité à Vesoul .
Jean-Léon Gérôme a toujours été fasciné par l'Orient. Son premier voyage en Égypte en 1856 sera suivi de bien d'autres (Turquie, Égypte). Il en rapporte esquisses, dessins et croquis, mais peint dans son atelier parisien. Voir son tableau de 1856 : «Les Colosses de Thèbes, Memnon et Sésostris» ou plus tard «Femmes au bain» (vers 1898). Il acquiert une renommée internationale de peintre orientaliste. La singulière toile «Nominor Leo» affichant la tête d'un lion attentif et boudeur trahit sa fascination pour cet animal. À partir des années 1880, il ajoute la sculpture à ses talents, sans cesser de peindre. Il en viendra à peindre certaines de ses sculptures. L'Antiquité est sa période favorite. Il en restitue des scènes de l'Histoire romaine ou de la Bible. «L'Entrée du Christ à Jérusalem» et «Cave canem (Prisonnier de guerre à Rome)» en sont deux exemples donnés dans cette page. L'artiste s'éteint à Paris en 1904.
Le musée de Vesoul possède une collection des œuvres de Jean-Léon Gérôme qui est sans égale en Europe. Il la doit à la générosité de l'artiste et à celle de ses héritiers (donation Morot-Dubufe en 1945). Puis aux acquisitions que le musée a pu faire depuis lors.
Source : panneau du musée Georges-Garret.

Sculpture «Tanagra», Marbre et bronže
Sculpture «Tanagra», Marbre et bronze.
«Buste de Jean–Léon Gérôme polychromant 'Tanagra'», 1897
«Buste de Jean-Léon Gérôme polychromant 'Tanagra'», 1897
par Léopold Bernstamm (1859-1939). Bonze.

«««--- À GAUCHE
Cette sculpture de Jean-Léon Gérôme a été
présentée au salon en 1890.
«Femmes au bain», vers 1898
«Femmes au bain», vers 1898
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Huile sur toile.
«Le sculpteur au travail», 1891
«Le sculpteur au travail», 1891
par Fernand Cormon (1854-1924). Huile sur toile.
«La Douleur», 1891
«La Douleur», 1891
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Bronze
«La Douleur», 1891
«La Douleur», 1891
Jean-Léon Gérôme (1824-1904) Bronze, détail.
«La Danse (Loie Fuller)», 1893
«La Danse (Loie Fuller)», 1893
Jean-Léon Gérôme (1824-1904), marbre.
«Anacréon, Amour et Bacchus», 1878–1881
2 «Anacréon, Amour et Bacchus», 1878-1881
Jean-Léon Gérôme (1824-1904).
«La Danseuse à la pomme, 1890
«La Danseuse à la pomme, 1890
Jean-Léon Gérôme (1824-1904).
«Buste de Bellone» 1892
«Buste de Bellone» 1892
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Bronze, plâtre peint, verre et porcelaine.
«La Danse (Loie Fuller)», 1893
«La Danse (Loie Fuller)», 1893
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Marbre, détail.
«Frédéric le Grand» 1899
«Frédéric le Grand» 1899
Jean-Léon Gérôme (1824-1904), plâtre patiné.
Une salle d'exposition des œuvres de Jean-Léon Gérôme
Une salle d'exposition des œuvres de Jean-Léon Gérôme
On y reconnait le tableau des «Femmes au bain» à droite
et de «La chasse au lion» à gauche.
«La Joueuse de boules»
«La Joueuse de boules»
Bronze doré, 1902
Jean-Léon Gérôme (1824-1904).
«Autoportrait terminant 'La joueuse de boules'», vers 1902
«Autoportrait terminant 'La joueuse de boules'», vers 1902
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile.

«Nominor Leo», 1883
«Nominor Leo», 1883
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Huile sur toile.

«La Joueuse de boules», Bronže doré, 1902
«La Joueuse de boules», Bronze doré, 1902
Partie supérieure.

«Saint Vincent de Paul», 1847
«Saint Vincent de Paul», 1847
Jean-Léon Gérôme (1824-1904), Huile sur toile.

«Le Prophète désobéissant» vers 1895
«Le Prophète désobéissant» vers 1895
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile, grisaille.

À DROITE ---»»»--»»
«Jeune fille nue - Étude pour Vente d'esclaves à Rome» : Le fond (de grisaille) a été
partiellement coupé à gauche et à droite pour les besoins de la présentation dans la page.
«Nu de dos – Étude pour le roi Candaule», 1859
«Nu de dos - Étude pour le roi Candaule», 1859
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Huile sur toile.
«Jeune fille nue – Étude pour Vente d'esclaves à Rome», 1886
«Jeune fille nue - Étude pour Vente d'esclaves à Rome», 1886
Jean-Léon Gérôme, huile sur toile.
«L'Entrée du Christ à Jérusalem», 1897
«L'Entrée du Christ à Jérusalem», 1897
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile
Jean-Léon Gérôme a peint de nombreuses toiles décrivant l'Histoire romaine et celle de la Bible.
«Une âme emportée par un ange», 1853»
«Une âme emportée par un ange», 1853»
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Huile sur toile.
«L'Entrée du Christ à Jérusalem» 1897
«L'Entrée du Christ à Jérusalem», 1897
Jean-Léon Gérôme
Huile sur toile, détail.
«Une âme emportée par un ange», 1853»
«Une âme emportée par un ange», 1853»
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile, partie centrale.
«Cave canem (Prisonnier de guerre à Rome)», vers 1880
«Cave canem (Prisonnier de guerre à Rome)», vers 1880
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile.
«Les Colosses de Thèbes, Memnon et Sésostris», 1856
«Les Colosses de Thèbes, Memnon et Sésostris», 1856
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile.
«La chasse au lion», tableau inachevé
«La chasse au lion», tableau inachevé
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile.
L'ÉCOLE HAUT-SAÔNOISE
«La vieille Julie de Quincey», 1922
«La vieille Julie de Quincey», 1922
Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929)
Pastel sur toile
Le visage de cette vieille femme rappelle étrangement
celui de Louis Seigner, comédien français (1903-1991).
«Hernani», 1890
«Hernani», 1890
Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929)
Huile sur toile.
«Soir d'été», 1914
«Soir d'été», 1914
Jules-Alexis Muenier (1863-1942)
Huile sur toile.

L'école haut-saônoise. En 1864, Jean-Léon Gérôme est nommé professeur à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il a quarante ans et dirige l'un des trois ateliers de peinture. Les artistes de Haute-Saône qui suivent ses cours seront regroupés dans ce qu'on appelle l'école haut-saônoise. Ils peindront la nature, la vie dans les campagnes et réaliseront aussi des portraits. Trois en sont plus connus : Gustave Courtois, Jules-Alexis Muenier et Pascal Dagnan-Bouveret.
Source : panneau du musée Georges-Garret.

«Lavandière – Étude pour les laveuses», 1912
«Lavandière - Étude pour les laveuses», 1912
Jules-Alexis Muenier (1863-1942). Huile sur toile.
«Octave au tombeau d'Alexandre le Grand», 1878
«Octave au tombeau d'Alexandre le Grand», 1878
Gustave Courtois (1852-1925)
Huile sur toile.
«Octave au tombeau d'Alexandre le Grand», 1878
«Octave au tombeau d'Alexandre le Grand», 1878
Gustave Courtois (1852-1925)
Huile sur toile.
Détail sur Alexandre le Grand.

À DROITE ---»»»
«Portrait de Mme Dagnan», 1880 par Gustave Courtois (1852-1923)
Huile sur toile.
«Portrait de Mme Dagnan», 1880

Documentation : Livret du musée et information affichée dans les salles du musée Georges-Garret
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