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Page créée en nov. 2012
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Buste de l'impératrice Marie-Louise

Avant le Trianon actuel, il y avait un bâtiment construit par l'architecte Le Vau sur ordre de Louis XIV que l'on appelait «le Trianon de porcelaine». Ses murs étaient recouverts de plaques de faïence de Delft. Détruit en 1687, il fut remplacé dès l'année suivante par le «Trianon de marbre». L'architecte en était Jules Hardouin-Mansart. C'est le palais que l'on voit aujourd'hui. Le Roi le réservait aux fêtes, aux concerts, aux collations au milieu du repos. Son jardin était couvert de fleurs, spécialement choisies pour leurs couleurs et leurs odeurs.
Les pièces du Grand Trianon sont toutes marquées par l'Histoire. Les rois et l'empereur qui l'ont habité y ont laissé leur marque. Les plus visibles sont celles de Napoléon Ier et de Louis-Philippe. L'aile de Trianon-sous-Bois fut un temps réservée au président de la République française. Après la visite du château, la visite du Grand Trianon est indispensable. Hormis l'architecture, le mobilier et quelques pièces de porcelaine, on peut y admirer des dizaines de très belles toiles du Grand Siècle, dont les œuvres de Charles de la Fosse (1666-1716) et de Jean Jouvenet (1644-1717).

«Vénus et Adonis» de François Verdier, détail
Le Salon des Glaces
LE SALON DES GLACES
Une des plus grandes pièces du Grand Trianon (voir plus bas)
Le Grand Trianon tel qu'il apparaît en venant du château
Le Grand Trianon tel qu'il apparaît en venant du château
Le Grand Trianon et ses jardins
Le Grand Trianon et ses jardins
Le péristyle fut utilisé par Louis XIV pour offrir des collations  aux gens de la Cour.
Le péristyle fut utilisé par Louis XIV pour offrir des collations aux gens de la Cour.
À cause du vent, Napoléon Ier le fit fermer par des vitrages mobiles en 1810.
Ces vitrages furent supprimés en 1910.
Le péristyle et les jardins
Le péristyle et les jardins
Architecture classique d'époque Louis XIV du Grand Trianon (Jules  Hardouin-Mansart)
Architecture classique d'époque Louis XIV du Grand Trianon (Jules Hardouin-Mansart)
Le Salon des Aides de camp
Le SALON DES AIDES DE CAMP
Cette luxueuse pièce fut véritablement utilisée comme salon des aides de camp sous Louis-Philippe.
Vase de porcelaine de Sèvres
Vase de porcelaine de Sèvres
Salon des aides de camp

À DROITE ---»»»
Le SALON DES SEIGNEURS
Sous Louis XIV, cette pièce était l'antichambre des seigneurs. En 1810, c'était une salle à manger pour la suite de l'Empereur et de l'Impératrice.
Le salon des seigneurs
«Vénus et Adonis» par François Verdier (1651–1730)
«Vénus et Adonis» par François Verdier (1651-1730)
Salon des seigneurs
Toile commandée en 1695 pour le salon des Cascades à Trianon-sous-Bois.
«Naissance d'Adonis» par François Verdier (1651–1730)
«Naissance d'Adonis» par François Verdier (1651-1730)
Salon des seigneurs
Toile commandée en 1695 pour le salon des Cascades à Trianon-sous-Bois.
La chambre de l'impératrice
LA CHAMBRE DE L'IMPÉRATRICE
Cette vaste chambre a été créée en 1691 par la réunion de quatre petites pièces de buffet. Elle était destinée à Louis XIV.
Son nom vient du fait qu'elle servit de chambre à coucher à l'impératrice Marie-Louise.
Vase étrusque à fond vert en porcelaine de Sèvres
Vase étrusque à fond vert en porcelaine de Sèvres
avec figure de Flore
Chambre de l'Impératrice
Lavabo athénienne en acajou et bronže doré avec cuvette
Lavabo athénienne en acajou et bronze doré avec cuvette
en porcelaine de Sèvres
Chambre de l'Impératrice
Chambre de l'impératrice, partie gauche
Chambre de l'impératrice, partie gauche
Cette «pièce» a été séparée de la chambre en 1705 pour servir de salon à Madame Mère, puis à l'impératrice Marie-Louise, puis à la reine Marie-Amélie.
Le Salon de famille de Louis–Philippe
LE SALON DE FAMILLE DE LOUIS-PHILIPPE
Deux anciens salons ont été réunis en 1838 pour servir de lieu de réunion à la famille royale et à ses invités de marque.
Un coin du salon de famille de Louis–Philippe
Un coin du salon de famille de Louis-Philippe
La table dite «de famille» en acajou date de 1837.
Vase de forme fuseau en porcelaine
Vase de forme fuseau en porcelaine
par Lefèbvre et Caron, Paris 1807
(Salon de famille de Louis-Philippe)
Console en bois doré avec candélabre et vases de Sèvres
Console en bois doré avec candélabre et vases de Sèvres
(Salon de famille de Louis-Philippe)
Vase en fuseau en porcelaine
Vase en fuseau en porcelaine
par Lefebvre et Caron à Paris, 1807
décoré de scènes des idylles de Salomon
(Salon de famille de Louis-Philippe )
Lion ailé sur le pied d'un des deux candélabres (1838)
Lion ailé sur le pied d'un des deux candélabres (1838)
(Salon de famille de Louis-Philippe)
Vase en fuseau en porcelaine
Vase en fuseau en porcelaine
par Lefebvre et Caron à Paris, 1807
Gros plan sur le remarquable travail de la dorure
(Salon de famille de Louis-Philippe)
Salon de la chapelle
SALON DE LA CHAPELLE
À la construction du palais, ce salon était une chapelle.
Sous le Premier Empire, c'était le premier salon de l'Impératrice. L'autel (que l'on voit dans l'alcôve) avait été retiré.
«Portrait Marie Lesžcinska, reine de France»
«Portrait Marie Leszcinska, reine de France»
par François Siemart (1680-1740)
(Salon de la chapelle)
«Portrait de Louis XV, roi de France»
«Portrait de Louis XV, roi de France»
d'après Jean-Baptiste van Loo
(Salon de la chapelle)
«L'Assomption de la Vierge» par François Verdier (1651-1730)
À DROITE ---»»»
«L'Assomption de la Vierge» par François Verdier (1651-1730)
(Salon de la chapelle)
Salon des Malachites
SALON DES MALACHITES
Ce salon tire son nom des pierres dures (malachites de Sibérie) offertes à Napoléon
par le tsar Alexandre Ier en 1808 après le traité de Tilsit.
Deux vases en malachite
Deux vases en malachite
sur un meuble à hauteur d'appui en ébène et bronze doré
Coupe en malachite
Coupe en malachite
(Salon des Malachites)

À DROITE ---»»»
«Diane et ses nymphes» par Charles de la Fosse (1666-1716)
(Salon des Malachites)
«Diane et ses nymphes» par Charles de la Fosse (1666-1716)
«Vénus et Vulcain» par François Marot (1666–1719)
«Vénus et Vulcain» par François Marot (1666-1719)
(Salon des Malachites)
«Jupiter et Sémélé» par Nicolas Bertin (1667-1736)
«Jupiter et Sémélé» par Nicolas Bertin (1667-1736)
(Salon des Malachites)
«Clytie changée en tournesol» par Charles de la Fosse (1666–1716)
«Clytie changée en tournesol» par Charles de la Fosse (1666-1716)
(Salon des Malachites)
«Apollon et Thétis» par Charles de la Fosse(1666-1716)
«Apollon et Thétis» par Charles de la Fosse(1666-1716)
(Salon des Malachites)
Le Salon des Glaces
LE SALON DES GLACES
C'était le salon du Conseil sous Louis XIV. La pièce a conservé son décor
de boiseries et de glaces datant de 1687-1689 et modifié en 1706.
Grand Cabinet de l'Empereur
GRAND CABINET DE L'EMPEREUR
Cette pièce prit ce nom sous le Premier Empire. Elle fut utilisée comme Salon du Conseil jusque sous la Restauration.
«La château de Versailles vu de la colline de Montbauron»
«La château de Versailles vu de la colline de Montbauron»
par Jean-Baptiste Martin (toile commandée en 1696)
(Grand cabinet de l'Empereur)
Cabinet topographique de l'empereur
CABINET TOPOGRAPHIQUE DE L'EMPEREUR
«Žéphyr et Flore» (détail central)
«Zéphyr et Flore» (détail central)
par Jean Jouvenet (1644-1717)
«Žéphyr et Flore» par Jean Jouvenet (1644–1717)
«Zéphyr et Flore» par Jean Jouvenet (1644-1717)
Toile commandée vers 1688
(Grand cabinet de l'Empereur)

Jean Jouvenet (1644-1717). Dans son désir de fonder la grandeur de son règne, en partie, sur les Beaux Arts, on peut dire que Louis XIV a eu de la chance : les peintres de génie ne lui ont pas manqué. Jean Baptiste Jouvenet, dit le Grand, fait partie de cette catégorie. Né à Rouen en 1644, il intègre l'atelier parisien de Charles le Brun dès l'âge de 17 ans. Et s'y distingue. Il est rapidement associé aux travaux de décoration des résidences royales : Saint-Germain-en-Laye, les Tuileries, le château de Versailles. Son style reste fidèle à celui de son maître, Le Brun. Avec Charles de la Fosse, Jouvenet se révélera être l'un des artistes les plus talentueux qui décoreront le Grand Trianon. Mais il laissera surtout un nom dans la peinture de scènes religieuses. À la fin du règne de Louis XIV, il est reconnu comme le grand spécialiste dans ce domaine : dôme de l'église des Invalides (1704), tribune de la nouvelle chapelle royale de Versailles (1709).
Jean Jouvenet devient membre de l'Académie de peinture en 1675 et en suit tout le cursus. Il en assure la direction en 1705, puis est nommé recteur perpétuel en 1707. Les commandes se succèdent, qu'il a du mal à honorer. En 1713, à 69 ans, il est victime d'une attaque d'apoplexie qui le laisse paralysé de la main droite. À force de ténacité, il réussira à peindre de la main gauche! C'est ainsi qu'il peindra le plafond du parlement de Rouen. Les critiques d'art saluent en lui un peintre resté fidèle à la réalité, un des rares qui aient su marier le classicisme et le naturalisme. Le Louvre et le musée des Beaux-Arts de Rouen exposent plusieurs de ses œuvres.
Source : article «Jean Jouvenet», Encyclopædia Universalis

Console de style Boulle
Console de style Boulle
(Chambre de la reine des Belges)
Chambre de la reine des Belges
CHAMBRE DE LA REINE DES BELGES
Cette pièce, autrefois salle à manger de Louis XV; fut transformée par Louis-Philippe en chambre
pour sa fille Louise-Marie d'Orléans. Celle-ci avait épousé en 1832 Léopold Ier de Saxe-Cobourg, roi des Belges.
Commode en marqueterie Boulle
Commode en marqueterie Boulle
(Chambre de la reine des Belges)
Amour portant un candélabre
Amour portant un candélabre
(Chambre de la reine des Belges)
Impressionnante décoration d'un piédouche de vase
Impressionnante décoration d'un piédouche de vase
sur la commode Boulle
(Chambre de la reine des Belges)
Galerie des Cotelle
GALERIE DES COTELLE

La Galerie des Cotelle. En 1687, pour décorer la galerie, on commanda vingt-quatre tableaux illustrant les bosquets et les fontaines des jardins de Versailles. Vingt-et-un de ces tableaux sont du peintre Jean Cotelle (1645-1708). La salle est longue de 52 mètres et large de sept. Elle communique (au fond) avec l'aile dite du Trianon-sous-Bois. Elle a été construite pour servir de salle de réception.

Sous l'Empire, elle abritait une collection de maquettes de bateaux ; sous Louis-Philippe, une collection de bronze et d'objets d'art.
Détail pratique : Comme par le passé, cette galerie est de temps en temps utilisée pour des réceptions officielles. Elle est donc assez souvent fermée au public.

«L'Orangerie»
«L'Orangerie»
par Jean Cotelle (1645-1708)

«««--- À GAUCHE
Un bassin du parc du Château
par Jean Cotelle (1645-1708)
«Saint Germain»
«Saint Germain»
par Antoine-Jean Gros (1771-1835)

(Chapelle du Grand Trianon)
Chapelle du Grand Trianon
CHAPELLE DU GRAND TRIANON
Sous Louis XIV, c'était un salon de billard. Louis-Philippe le fit transformer en chapelle.
Le 17 octobre 1837, sa seconde fille, la princesse Marie, y épousa le duc Alexandre de Würtemberg.
Le vitrail de la chapelle représente l'Assomption de la Vierge.
Le vitrail de la chapelle représente l'Assomption de la Vierge.
Il a été créé à la manufacture Royale de Sèvres (1838)
d'après un carton de Pierre-Paul Prud'hon.
Salon de famille de l'Empereur
SALON DE FAMILLE DE L'EMPEREUR
Au XVIIIe siècle et sous le Premier Empire, cette pièce était utilisée comme salon des jeux.
Sous Louis-Philippe, elle faisait partie de l'appartement alloué à Louise, fille du roi, et à son époux Léopold Ier, roi des Belges.
Vase de porcelaine Sèvres
Vase de porcelaine Sèvres
de forme Médicis
(Salon de famille de l'Empereur)
Vase de porcelaine
Vase de porcelaine
Lefèbvre et Caron, Paris, 1807
(Salon de musique)
Buste en marbre de l'impératice Marie-Louise
Buste en marbre de l'impératice Marie-Louise
par Giacomo Spalla (1775-1834)
(Salon de famille de l'Empereur)
Vase de porcelaine
Vase de porcelaine
Lefèbvre et Caron, Paris, 1807
(Salon de musique)
Salon de musique
SALON DE MUSIQUE
Après avoir été première antichambre de Louis XIV, cette pièce devint salon de musique.
Les volets que l'on voit en haut du mur qui est face aux fenêtres s'ouvraient sur une tribune où les musiciens étaient installés.
La pièce devint Salon des Officiers sous l'Empire, puis salle de billard sous Louis-Philippe.
Salon des Jardins
SALON DES JARDINS
De 1750 jusqu'au Premier Empire, cette pièce était un salon de billard.
Au XXe siècle, elle a été aménagée comme salle de réception de la résidence présidentielle, à proximité de l'aile de Trianon-sous-Bois.
Candélabre au tireur d'arc
Candélabre au tireur d'arc
en marbre et bronze doré (1809)
(Salon rond)
Salon rond
SALON ROND
Sous Louis XV, ce salon disposait d'un autel et pouvait être aménagé en chapelle.
La pièce devint salle des Gardes sous l'Empire, puis salon des Huissiers sous Louis-Philippe
«Junon va trouver Thétis»
«Junon va trouver Thétis»
de François Verdier (1651-1730)
(Salon rond)

Documentation : Panneaux du musée du Grand Trianon + «Votre visite à Versailles» de Simone Hoog et Béatrix Saule, éditions Art Lys, ISBN 2-85495-134-4
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