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Page créée en oct. 2015
Saint de l'Église maronite

L'église Notre-Dame-du-Liban, à Paris, dans le 5e arrondissement, se dresse à côté d'un voisin prestigieux : l'Institut Curie, l'un des plus importants centres européens de recherche en cancérologie. Enclavée entre les immeubles et l'Institut, l'église est difficilement visible depuis la rue, mais on aperçoit néanmoins son chevet. Construite en 1894, en style néogothique, par l'architecte Jules Astruc (1862-1935), le bâtiment était la chapelle de l'école Sainte-Geneviève gérée par les Pères jésuites. Conséquence de la loi de Séparation de l'Église et de l'État de 1905 : les Jésuites et leur établissement d'enseignement quittent Paris pour Versailles ; les pères y créeront «Ginette».
Le culte maronite est autorisé en France en 1892. En 1915, la chapelle - disponible - est affectée à l'Église maronite ; elle devient Notre-Dame-du-Liban. En 1937, un foyer franco-libanais est inauguré autour de l'église.
Même si elle a été chapelle, Notre-Dame-du-Liban est un édifice assez vaste, au style néogothique très pur. Les chapelles latérales sont décorées sobrement. L'intérêt de l'église réside dans sa verrière. Dès l'origine, l'abside a accueilli des vitraux très classiques d'Émile Hirsch (1832-1904). Puis la période contemporaine a vu arriver un complément artistique notable : les huit verrières de Christiane et Philippe Andrieux, peintres verriers toujours en activité en 2015. Ces vitraux à trois lancettes surmontées d'un ajour tréflé représentent les saints et les saintes de l'Église maronite (Maroun, Charbel, Éphtem, Marina, Thècle et Rafqa). Les peintres verriers leur ont donné une griffe proche-orientale très originale qui tranche avec le conformisme XIXe siècle des vitraux passe-partout d'Émile Hirsch. Si vous désirez voir ces belles créations de près, il faut vous adresser à la réception du foyer franco-libanais, rue d'Ulm pour rentrer dans l'église.

La Vierge dans la peinture murale d'une chapelle latérale
Vue d'ensemble de la nef de Notre-Dame-du-Liban (Paris, 5e)
Vue d'ensemble de la nef de Notre-Dame-du-Liban (Paris, 5e)
L'entrée de l'église, rue d'Ulm, juste à côté de l'Institut  Curie.
L'entrée de l'église, rue d'Ulm, juste à côté de l'Institut Curie.
Le côté droit néogothique de l'église est orienté à  l'est et donne sur la cour de l'Institut Curie.
Le côté droit néogothique de l'église est orienté à l'est et donne sur la cour de l'Institut Curie.
Le chevet de l'église Notre–Dame–du–Liban
La seule vue de l'église Notre-Dame-du-Liban depuis la rue :
le chevet néogothique vu de la rue Lhomond.

Le cèdre du Liban dans un vitrail du narthex. ---»»»
Saint Maron ou Maroun (vers 350 - entre 410 et 421)
Saint Maron ou Maroun (vers 350 - entre 410 et 421)
dans un vitrail du narthex.
Le cèdre du Liban dans un vitrail du narthex
Très élégantes élévations néogothiques dans la nef.
Très élégantes élévations néogothiques dans la nef.
Le triforium se présente comme une suite de baies triples.
Il n'y a aucune présence d'un possible «style maronite» dans l'église puisqu'elle a été construite
vingt ans avant d'être confiée à l'église maronite de Paris.
Saint de l'Église maronite

Sainte de l'Église maronite
Une chapelle latérale dans la nef.
Une chapelle latérale dans la nef.
«««--- À GAUCHE
Saint et sainte de l'Église maronite.
Vitraux contemporains
de Christiane et Philippe Andrieux.

À DROITE ---»»»
Une chapelle latérale dans la nef.
Vue partielle du narthex
Vue partielle du narthex
À gauche se situe la façade. Elle est en fait bouchée
par le passage vers la cour de l'Institut Curie.
Un navire dans un vitrail du narthex.
Un navire dans un vitrail du narthex.
Les Libanais ont toujours été des grands commerçants devant l'Éternel. Le rôle du navire est-il de le rappeler?
Vitrail contemporain de Christiane et Philippe Andrieux
Vitrail contemporain de Christiane et Philippe Andrieux
représentant des saints et des saintes de l'Église maronite.
Une chapelle latérale dans la nef
Une chapelle latérale dans la nef
Une chapelle latérale dans la nef
avec un bas-relief donné en gros plan ci-dessous.
La rose de la façade est une Vierge à l'Enfant de Marie-Jo  et Yves Gueyel.
La rose de la façade est une Vierge à l'Enfant de Marie-Jo et Yves Gueyel.
Elle s'inspire de l'effigie de Notre-Dame de Kannoubine.
Élévations dans la nef illuminées par les beaux vitraux des saints de l'Église maronite
Élévations dans la nef illuminées par les beaux vitraux
des saints et saintes de l'Église maronite.
Verrière contemporaine de Christiane et Philippe Andrieux.
Suite de chapelles latérales dans le côté gauche.
Suite de chapelles latérales dans le côté gauche.
On remarque la présence d'un passage dans la pierre permettant
de passer directement d'une chapelle latérale dans la voisine.
À DROITE ---»»
Vitrail contemporain de Christiane et Philippe Andrieux
représentant des saints et des saintes de l'Église maronite.
Bas–relief de la Sainte Famille
Ce bas-relief est une illustration originale de la Sainte Famille :
Joseph travaille le bois tandis que la Vierge se penche
vers la pièce d'à côté, l'Enfant Jésus dans les bras (auteur inconnu).
Saints et saintes de l'Église maronite.
Saint de l'Église maronite.
Saint de l'Église maronite.
Vitrail contemporain
de Christiane et Philippe Andrieux.
Vierge en gloire
Vierge en gloire
Peinture murale dans une chapelle latérale.
Statue d'une Vierge à l'Enfant.
Statue d'une Vierge à l'Enfant.
Peinture murale dans une chapelle latérale.
Peinture murale dans une chapelle latérale.
Vitrail contemporain de Christiane et Philippe Andrieux
Vitrail contemporain de Christiane et Philippe Andrieux
représentant des saints et des saintes de l'Église maronite.
Le chœur de l'église Notre-Dame-du-Liban.
Le chœur de l'église Notre-Dame-du-Liban.
Vitrail d'Émile Hirsch dans l'abside (fin XIXe siècle)
Vitrail d'Émile Hirsch dans l'abside (fin XIXe siècle)
Le soubassement du maître–autel est enrichi d'une belle Mise au tombeau (auteur inconnu).
Le soubassement du maître-autel est enrichi d'une belle Mise au tombeau (auteur inconnu).
L'abside et les vitraux d'Émile Hirsch (1832-1904)
L'abside et les vitraux d'Émile Hirsch (1832-1904)
Vitrail d'Émile Hirsch dans l'abside
Vitrail d'Émile Hirsch dans l'abside
(fin XIXe siècle)
«««--- À GAUCHE

Deux épisodes de la croisade
de saint Louis.

Vitraux d'Émile Hirsch
(fin XIXe siècle).
Épisode de la croisade de saint Louis
Épisode de la croisade de saint Louis
La Mise au tombeau dans le soubassement du maître-autel, détail.
La Mise au tombeau dans le soubassement du maître-autel, détail.
Vitrail à trois lancettes d'Émile Hirsch
Vitrail à trois lancettes d'Émile Hirsch
(fin XIXe siècle).
Vitrail d'Émile Hirsch (fin XIXe siècle).
Vitrail d'Émile Hirsch (fin XIXe siècle).
Vitrail à trois lancettes d'Émile Hirsch
Vitrail à trois lancettes d'Émile Hirsch
(fin XIXe siècle).
Ci-dessus et à droite.
Vitrail d'Émile Hirsch (fin XIXe siècle)
La nef de Notre-Dame-du-Liban vue du chœur
La nef de Notre-Dame-du-Liban vue du chœur

Documentation : Paris, d'église en église, éditions Masson + site Web de l'église Notre-Dame du Liban
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