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Page créée en juil. 2014
Vitrail de saint Georges en armure, XXe siècle (détail)

Au Moyen Âge, le quartier de Vaugirard était le siège d'un vaste commerce de bestiaux pour alimenter Paris. En 1342, une chapelle, dépendante de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, est érigée en paroisse. En 1453, on y porte des reliques de saint Lambert, ancien évêque de Maastricht. La paroisse est consacrée à Saint-Lambert au XVIe siècle après une dédicace provisoire à Notre-Dame-Saint-Lambert. Après la Révolution, où l'église sera saccagée comme bien d'autres lieux de culte parisiens et où elle restera fermée, l'édifice est rouvert au culte en 1795. Au XIXe siècle, la population du quartier s'accroît et l'économie se développe. Un nouvel édifice, de style néo-roman, est construit non loin entre 1848 et 1856 sur les plans de l'architecte Paul Naissant.
Hormis une architecture assez séduisante qui donne la part belle aux arcs en plein cintre, l'église Saint-Lambert-de-Vaugirard ne possède pas d'éléments remarquables, pas non plus d'œuvres d'art. À l'abside, les vitraux du XIXe siècle ne sont pas non plus les plus beaux qu'on puisse admirer dans la capitale.

Ange musicien dans le retable de la chapelle d'axe, détail
Vue d'ensemble de l'église Saint-Lambert-de-Vaugirard Vue d'ensemble de l'église Saint-Lambert-de-Vaugirard
L'église Saint-Lambert-de-Vaugirard
L'église Saint-Lambert-de-Vaugirard
Le bas–côté gauche et la chapelle des Morts dans l'avant–nef
Le bas-côté gauche et la chapelle des Morts dans l'avant-nef
Sculpture en ronde-bosse au-dessus du portail d'entrée
Sculpture en ronde-bosse au-dessus du portail d'entrée
Le Christ est entouré de la Vierge et d'un ange.
Chapelle des Morts dans l'avant–nef avec sa Piéta
Chapelle des Morts dans l'avant-nef avec sa Piéta

La vie de saint Lambert. Ce saint n'est pas très connu. Sa vie nous est donnée dans la Légende dorée de Jacques de Voragine. Nous sommes à la fin du VIe siècle, dans la Belgique actuelle. Un noble prénommé Lambert, aimé par tous et versé dans les Écritures saintes, est choisi pour succéder à son maître Théodard sur le trône épiscopal de Maastricht quand ce dernier vient à décéder. Chéri par le roi Childeric, il suscita bientôt les jalousies. Trompé par les calomnies, le roi chassa l'évêque de son siège et le remplaça par un certain Féramond.
Pendant sept ans, Lambert vécut dans un monastère où il mena une vie très vertueuse. Jacques de Voragine raconte que, une nuit, en se levant pour la prière, il fit un grand bruit sur le pavé. L'abbé qui dirigeait le monastère, furieux, ordonna que le coupable «aille à la croix» ! Lambert s'exécuta et resta jusqu'au matin, dans la neige et le froid, très peu vêtu. Car la croix était à l'entrée du domaine. Le lendemain, l'abbé prit conscience de la personne qu'il avait punie et, honteux, lui demanda pardon. Mais l'ancien évêque ne lui en tint pas rigueur.

---»»»   Enfin, Féramond fut chassé du siège de Maastricht et, par ordre du roi Pépin, Lambert reprit sa place. Mais les envieux se remirent à le tourmenter. Deux d'entre eux furent tués par les amis de l'évêque. Peu après, Lambert reprocha sévèrement à Pépin de garder près de lui une courtisane. Le frère de celle-ci, aidé d'un frère, nommé Dodon, d'un des deux hommes tués précédemment, levèrent une armée et mirent le siège devant la maison de l'évêque. Lambert sentit la mort s'approcher, mais rejeta l'idée du suicide (qui l'avait d'abord effleuré). Il engagea ses serviteurs à confesser leurs fautes et à attendre la mort courageusement dans les prières. Rapidement, les assiégeants forcèrent les portes, s'élancèrent sur lui et le tuèrent. Après leur départ, un de ses serviteurs transporta le corps de l'évêque martyr dans l'église où les habitants l'ensevelirent en grandes pompes. Et Jacques de Voragine conclut : «Cette mort eut lieu en l'an du Seigneur 620.»
Source : «La Légende dorée» de Jacques de Voragine, éditions Diane de Selliers, traduction de Teodor de Wyzewa. Le passage entre guillemets est tiré de la traduction de Teodor de Wyzewa.

Très belle élévation à trois niveaux dans la  nef
Très belle élévation à trois niveaux dans la nef
On remarquera la corniche à deux bandes qui sépare les arcades en plein cintre et le deuxième niveau (constitué d'une suite de trois petites verrières).
Hormis son aspect décoratif, la corniche a pour effet de casser visuellement la hauteur de l'élévation.
Le Christ bénissant
Le Christ bénissant
Vitrail XIXe siècle
Saint Étienne
Saint Étienne
Vitrail XIXe siècle
Saint Joseph portant l'Enfant
Saint Joseph portant l'Enfant
Vitrail XIXe siècle
L'ange gardien
L'ange gardien
Vitrail XIXe siècle
Le transept de l'église (croisillons gauche et droit) est très  dépouillé.
Le transept de l'église (croisillons gauche et droit) est très dépouillé.
Vitrail à entrelacs polychromes dans le transept droit
Vitrail à entrelacs polychromes dans le transept droit
C'est l'un des plus beaux vitraux de l'église.
Sainte Anne et Marie
Sainte Anne et Marie
Vitrail XIXe siècle
LE CHŒUR, L'ABSIDE ET LA CHAPELLE AXIALE
Saint Lambert, évêque de Maastricht
Saint Lambert, évêque de Maastricht
Vitrail XIXe siècle
Le chœur et l'abside
Le chœur et l'abside
On aperçoit au fond le retable de la chapelle d'axe.
Le chœur a été transformé après Vatican  II dans les années 1960.
Le chœur a été transformé après Vatican II dans les années 1960.
L'autel, avec son auréole cruciforme sur le devant, se veut en harmonie avec la Croix de Saint-Lambert suspendue au-dessus.
Le déambulatoire droit et son plafond à voûte d'arêtes
Le déambulatoire droit et son plafond à voûte d'arêtes
Élévations néo–romanes dans le chœur
Élévations néo-romanes dans le chœur

«««--- À GAUCHE
La Croix de Saint-Lambert est une œuvre créée par
Mireille Bouchard pour le Jubilé de l'an 2000.
Elle est en bois doré recouvert de feuilles d'or.
La Croix de Saint-Lambert
La Croix de Saint-Lambert
Chapelle axiale dite «de la Vierge»
Chapelle axiale dite «de la Vierge»
Les quatre anges du retable de la chapelle d'axe (XIXe siècle)
Les quatre anges du retable de la chapelle d'axe (XIXe siècle)
Saint Louis, roi de France
Saint Louis, roi de France
Vitrail XIXe siècle
Saint Georges en armure
Saint Georges en armure
Vitrail de la seconde moitié du XXe siècle
Statue moderne de la Vierge
Statue moderne de la Vierge
dans le chœur
Statue de la Vierge
Statue de la Vierge
Scènes de la vie de Marie
Scènes de la vie de Marie
Vitrail XIXe siècle dans la chapelle axiale
De bas en haut :
Annonciation, Piéta
Apothéose de la Vierge
L'orgue de tribune est dû au facteur Debierre (1901).
L'orgue de tribune est dû au facteur Debierre (1901).
Il a été révisé en 1972 et 1999.
Vitrail à entrelacs dans la chapelle axiale, XIXe siècle
Vitrail à entrelacs dans la chapelle axiale, XIXe siècle
Ange musicien
Ange musicien
dans le retable de la chapelle axiale
La nef vue du chœur
La nef vue du chœur

Documentation : «Paris d'église en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
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