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Le nom de «la butte aux cailles»
remonte au XVIe siècle. En 1543, un dénommé
Pierre Cailles achète un terrain agricole qui domine l'ancienne
vallée de la Bièvre. En généralisant
aux gens de sa famille, l'histoire a créé l'expression
«la Butte aux Cailles». Cependant, ce lieu va se développer
énormément. En 1662, le ministre Colbert y crée
la Manufacture des Gobelins. Les ateliers de tapisserie et de teinturerie
se regroupent sur la butte et aux alentours. L'élan est donné.
Au XIXe siècle, les petites industries y fleurissent. La
population ouvrière du quartier vient en partie de Bretagne
(voir l'autel
Sainte-Anne et ses blasons de la Bretagne). Le besoin cultuel
s'imposant, la petite chapelle de l'avenue d'Italie est remplacée,
entre 1894 et 1912, par une église de style romano-byzantin
: sainte Anne-de-la-Maison-Blanche. L'architecte en est Prosper
Bobin. C'est l'une des rares églises construites à
Paris en cette période de sévères tensions
religieuses. En 2001, l'église prend le nom de Sainte-Anne-de-la-Butte-aux-Cailles
pour rappeler le nom du quartier.
En 1938, l'édifice se pare des vitraux de l'atelier parisien
des frères Mauméjean. Par leurs tons très
colorés, ils créent, dans la nef et les chapelles,
une atmosphère chatoyante, un peu féérique.
Qu'elles soient historiées ou à motifs non figuratifs,
ces verrières sont considérées comme l'une
des plus belles réalisations de l'art religieux de l'entre-deux-guerres,
époque marquée par un renouveau de la spiritualité.
L'atelier Mauméjean a également créé
des mosaïques pour certains autels de l'église. Cette
page et la galerie des vitraux en donnent la plus grande partie.
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Vue d'ensemble de la nef.
La photo a été légèrement éclaircie.
Les vitraux des frères Mauméjean, très colorés,
ne laissent passer
que peu de lumière. Sainte-Anne-de-la-Butte-aux-Cailles est
une église sombre. |
La façade de Sainte-Anne-de-la-Butte-aux-Cailles.
Construite avec l'aide financière de la famille Lombart, plus
connue
sous le nom de Meunier (propriétaire de la chocolaterie), elle
prit jadis
le surnom de façade «chocolat».
À DROITE ---»»»
Le dôme d'inspiration byzantine vu de la rue Michal. Il couvre
la croisée du transept.
---»»»--»»»
Type de vitrail circulaire (oculus) dans la nef (atelier Mauméjean,
1938)
Cliquez sur le vitrail pour afficher tous les oculi de l'église
dans la galerie des vitraux+ |
Tympan du portail central : Anne et Marie.
À DROITE ---»»»
Statue sur le pignon : «Sainte Anne désignée par
la Vierge à la confiance
des chrétiens» sculptée par Adolphe Roberton,
XIXe siècle |
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Le narthex.
Aux deux extrémités du narthex, il y a deux petites
salles, l'une pour l'accueil, l'autre pour la garderie.
L'une et l'autre sont illuminées par des vitraux de Mauméjean
«««--- La Vierge secourt les affligés (Le
Purgatoire?)
Le Baptême du Christ ---»»»
Cliquez sur les vitraux pour les afficher en gros plan |
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Bas-côté.
Confessionnal avec vitraux non figuratifs
Atelier Mauméjean, 1938. |
Le bas-côté gauche avec ses autels latéraux.
Sur la droite, au fond, on aperçoit la chapelle absidiale gauche
avec son bas-relief «Présentation de Marie au temple»
(voir plus bas).
Vitraux (oculi) de Mauméjean (1938) à motifs non figuratifs
dans la nef ---»»»
Cliquez sur les images pour afficher les vitraux Mauméjean
à motifs non figuratifs de l'église. |
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La nef et le bas-côté gauche.
Vitraux et oculi apportent une teinte chatoyante à la nef,
mais laissent passer peu de lumière. |
Autel latéral Sainte-Jeanne d'Arc
dans le bas-côté gauche. |
La nef avec son grand ciborium. Derrière, le vitrail «Les
mystères du Rosaire» (Mauméjean, 1938). |
Vitrail dans la nef
à motifs non figuratifs
(Atelier Mauméjean, 1938)
Cliquez sur l'image pour afficher les vitraux
Mauméjean à motifs non figuratifs |
Chapiteau à feuillages dans la nef. Tous les chapiteaux sont
identiques. |
La voûte. Son ornementation reproduit les étoiles du
ciel. |
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La coupole vue depuis le chur au-dessous.
«««--- Le ciborium avec le Christ en croix.
Derrière, le vitrail «Les mystères du Rosaire»
dans la chapelle du Sacré-Cur. |
CHAPELLE DE LA VIERGE
DANS LE TRANSEPT DROIT |
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Vitrail des «Évocations de la Vierge» (Mauméjean,
1938).
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
La chapelle de la Vierge avec, sur la gauche, la chapelle absidiale
droite.
Le vitrail des «Évocations de la Vierge» se trouve,
à droite de l'image, sur la façade du transept. |
Vitrail «Évocations de la Vierge»
Détail : «Notre-Dame de Lourdes»
(Mauméjean, 1938)
Cliquez sur le vitrail pour
l'afficher en gros plan |
Chapelle de la Vierge : Mosaïque Mauméjean célébrant
les qualités de la Vierge et
illustré des sanctuaires qui lui sont dédiés
(ND de Paris, de Chartres, de Lorette, etc.). |
Vitrail des «Évocations de la Vierge»
Détail : «La Fuite en Égypte» (Mauméjean,
1938)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Chapelle de la Vierge
Statues de la Vierge et l'Enfant Jésus. |
CHAPELLE SAINTE-ANNE
DANS LE TRANSEPT GAUCHE |
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Mosaïque Mauméjean
Blasons des villes de pèlerinage en Bretagne. Rappelons que
la
population ouvrière du quartier
vient en partie de la Bretagne. |
La chapelle Sainte-Anne.
Le vitrail sur la vie de sainte Anne est en dehors de la photo, en
haut à gauche. |
Vitrail «Vie de sainte Anne»
Détail : L'ange annonce à Anne qu'elle va
avoir un enfant (Mauméjean, 1938)
Cliquez sur le vitrail pour le voir en gros plan. |
Chapelle Sainte-Anne
Mosaïque Mauméjean sur l'autel
L'arche de Noé. |
Chapelle Sainte-Anne
Mosaïque Mauméjean sur l'autel
Un dromon. |
Chapelle Sainte-Anne
Le retable avec sa statue d'Anne et de Marie. |
Vitrail «Vie de sainte Anne»
Détail : La Naissance de la Vierge (Mauméjean, 1938)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Chapelle Sainte-Anne, mosaïque Mauméjean.
La mosaïque rend hommage à Anne honorée à
Auray en Bretagne.
Au XVIIe siècle, sainte Anne apparaît à un paysan
breton, près d'Auray.
Depuis, la sainte est vénérée dans cette ville.
Sainte-Anne-d'Auray
devient lieu de pèlerinage. La mosaïque arbore des blasons
de lieux
de pèlerinage en Bretagne (voir
au-dessus à gauche). |
CHAPELLE AXIALE DU
SACRÉ-CUR |
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La chapelle du Sacré-Cur-de-Jésus est ornée
de plusieurs mosaïques des ateliers Mauméjean (1938). |
Chapelle
du Sacré-Cur-de-Jésus. La mosaïque
de gauche illustre un verset de l'Évangile selon saint
Marc : «Laissez venir à moi les petits enfants»
; celle de droite, un verset de l'Évangile selon saint
Matthieu : «Venez à moi vous tous qui peinez
et ployez sous le fardeau». Cliquez sur les mosaïques
dans l'image ci-dessus pour les afficher en gros plan dans
la galerie des vitraux+. Dans le soubassement de l'autel se
trouve une autre mosaïque illustrant le Christ
gisant.
La statue du Sacré-Cur est entourée de
mosaïques représentant deux anges.
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Celui
de gauche présente le saint Suaire avec le visage
de Jésus, celui de droite présente la couronne
d'épines.
La chapelle du Sacré-Cur-de-Jésus est
décorée d'un magnifique vitrail à trois
lancettes (Atelier Mauméjean, 1938) rappelant les mystères
du Rosaire.
Toutes les mosaïques et les vitraux de la chapelle sont
présentés en grand format dans la galerie
des vitaux+ (pages 4-5-6-7).
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Vitrail «Les Mystères du Rosaire» (Mauméjean)
Détail : «L'Assomption» et «Couronnement»
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
La chapelle axiale du Sacré-Cur avec son vitrail
à trois lancettes illustrant les mystères du Rosaire. |
Vitrail «Les Mystères du Rosaire» (Mauméjean,
1938)
Détail : «Jésus au jardin des Oliviers»
et «L'Arrestation»
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Chapelle du Sacré-cur
L'ange de gauche montre la marque du saint Suaire
Mosaïque des frères Mauméjean (1938)
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |
Chapelle du Sacré-Cur : mosaïque d'un Christ gisant
(Mauméjan, 1938). |
Vitrail «Les Mystères du Rosaire»
Détail : «L'Ascension» et «La Pentecôte»
«««--- À GAUCHE
Détail : «Jésus reçoit la couronne d'épines»
Cliquez sur les vitraux pour les afficher
en gros plan. |
Vitrail «Les Mystères du Rosaire»
Détail : «Le Portement de Croix»
(Atelier des frères Mauméjean, 1938). |
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CHAPELLES ABSIDIALES
ET VITRAUX AU-DESSUS DE LA CHAPELLE DU SACRÉ-CUR |
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Chapelle absidiale gauche
Bas-relief illustrant la Présentation de la Vierge au temple.
«««--- L'autel de la chapelle absidiale gauche
---»»»
L'évangéliste saint Matthieu vu par Mauméjean
au-dessus de la chapelle du Sacré-Cur.
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan |
Saint Matthieu et son oculus
représentant un homme (ci-dessous)
(Mauméjean, 1938) |
Élévations dans la chapelle du Sacré-Cur
et dans le transept droit.
Sur la gauche, on voit les vitraux et les oculi des deux évangélistes
saint Matthieu et saint Marc.
A droite, le croisillon droit du transept avec le vitrail des «Évocations
de la Vierge».
Cliquez sur les vitraux à droite pour les afficher en gros
plan ---»»» |
L'évangéliste saint Marc
au-dessus de la chapelle du Sacré-Cur
(Mauméjean, 1938) |
Oculus avec un homme
(Symbole de saint Matthieu) |
Oculus avec un aigle
(Symbole de saint Jean) |
Chemin de croix, station I
«Jésus est condamné à mort». |
Vitrail non figuratif dans la nef
(Mauméjean, 1938) |
Chemin de croix, stations III : «Jésus est chargé
de sa croix»
et station IV : «Jésus tombe pour la première
fois»
Les stations du Chemin de croix sont l'uvre de l'artiste Edward
Minazzoli (1896-1973).
Elles sont en terre cuite vernissée. |
L'orgue de tribune, dû au facteur Abbey, date de 1927. |
Tabernacle dans le chur.
Recouvert d'une mosaïque, son style artistique
et ses coloris s'harmonisent très bien
avec les vitraux de l'atelier Mauméjean. |
La nef vue du chur.
La photo a été légèrement éclaircie. |
Documentation : «Paris d'église
en église», Massin éditeur
+ Documentation affichée dans la nef. |
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