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L'église Notre-Dame de Bonne
Nouvelle, orientée nord-sud, est de style néogothique.
Elle domine de son haut clocher le quartier lorientais de Kerentrech.
Son histoire manque de sources. On sait que sa construction a commencé
en 1849 et qu'elle s'est achevée en 1884. L'église
a-t-elle été bombardée durant la 2e guerre
mondiale? Peut-être pas car le quartier de Kerentrech n'est
pas au centre-ville. On connait la stratégie retenue par
les Anglais pour essayer de venir à bout de la base de sous-marins
de Keroman : comme les bombes n'avaient pas d'effet sur le béton
et la protection astucieuse des toits de la base, ils décidèrent
de raser le centre-ville et tous les quartiers voisins de Keroman.
L'objectif était de créer un no man's land
autour de la base afin d'en dérégler au maximum le
fonctionnement. On sait qu'il n'en fut rien.
On remarque la présence de nombreuses créations de
l'atelier Mauméjean
(dans le chur
et le bas-côté droit). Les vitraux du bas-côté
gauche sont, quant à eux, de l'atelier rennais de Robert
Briand. Ces deux séries de vitraux ont été
réalisées et posées entre 1947 et 1961. Il
faut noter aussi les deux grandes verrières en mosaïque
dans le transept, signées Job
Guevel et datées aux alentours de l'année
1954. Cela dit, on ne sait rien de l'historique des vitraux de l'église.
Y a-t-il eu dans un premier temps des vitraux «classiques»
du XIXe siècle, c'est-à-dire à la mode saint-sulpicienne ?
Si oui, ont-ils été détruits par le souffle
des explosions lors des bombardements ? Compte tenu de la période
de la pose des nouveaux vitraux, c'est vraisemblable car l'orgue
Cavaillé-Coll (le tout premier, donc une uvre dont
il faut prendre soin) a été mis à l'abri pendant
la guerre.
Dans ses parties extérieures, l'église possède
une abondante ornementation gothique flamboyante (redents, médaillons,
gargouilles
nombreuses, etc.). Le clou en est bien sûr le porche, riche
de nombreux bas-reliefs montrant les évangélistes,
les symboles de la Papauté, ceux de la liturgie, etc. Seul
le temps en a dégradé l'état. Enfin, certains
culots
dans le transept donnent des renseignements sur les donateurs, parmi
lesquels vraisemblablement Napoléon III. Un panneau affiché
dans l''église indique d'ailleurs que Napoléon III
et son épouse Eugénie ont visité l'église
en 1858.
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Vue d'ensemble de la nef néogothique de Notre-Dame de Bonne
Nouvelle. |
L'église Notre-Dame de Bonne Nouvelle domine de son haut
clocher
le quartier excentré de Kerentrech.
Le clocher s'élève à 41 mètres.
Au sommet, une statue du Christ bénissant. |
Chapiteau néogothique avec Jacques et Matthieu sur le
pilier est du porche.
Chacun des quatre piliers du porche est surmonté
d'un chapiteau avec des têtes d'apôtres. |
La porte centrale du
porche et sa luxuriante ornementation néogothique
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Le magnifique porche néogothique de l'entrée est
orienté au nord. |
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L'évangéliste Luc et son taureau
sur le pilier ouest du porche. |
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L'évangéliste Jean et son aigle, au-dessus, les instruments
de la Passion (Pilier du porche). |
Gargouille près du porche : Judas tient sa bourse aux trente
deniers. |
Rien ne manque à l'ornementation néogothique des voussures
du porche :
fleurs, choux frisés, petits animaux. |
Judas.
Parmi les nombreuses gargouilles qui ornent les murs gouttereaux
de l'église, on trouve une belle représentation
de Judas tenant sa bourse aux trente deniers. L'apôtre
est ainsi ravalé au rang des êtres malfaisants
(démons, monstres, harpies) qui entourent l'édifice.
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Saint Marc et son lion
sur un pilier du porche |
Gargouille au masque. |
Tête de chauve-souris sur un pinacle.
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Statue de Notre-Dame de Bonne Nouvelle
au-dessus du porche. uvre d'Henri Gouzien. |
Façade : médaillon aux armoiries de Lorient, 1849. |
Il reprend l'image du vaisseau au long cours des armoiries créées
par Louis-Pierre d'Hozier en 1744. |
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Le pilier ouest du porche est orné
des symboles de la Papauté. |
Statue de saint Jacques le Majeur
au deuxième niveau de la façade. |
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Gargouille : harpie. |
Façade : médaillon avec armoiries, 1851. |
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Gargouille : vieille femme jetant un sort ? |
Gargouille : démon avec les pieds
dans les flammes de l'enfer. |
Gargouille : dragon. |
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LA NEF NÉOGOTHIQUE
DE L'ÉGLISE NOTRE-DAME DE BONNE NOUVELLE |
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Le côté nord de la nef et son architecture néogothique
très traditionnelle. |
Jésus invite Pierre à marcher sur les eaux, atelier
Mauméjean. |
Architecture.
La nef est à deux niveaux. Une série d'arcades
à moulures assez basiques sépare le vaisseau
central des bas-côtés, eux-mêmes voûtés
d'ogives. À la jonction des arcades, les trois colonnes
engagées montent sans interruption jusqu'au chapiteau
à feuillage qui soutient la retombée des voûtes.
La voûte est ogivale quadripartite. Du néogothique
très classique.
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Le baptistère. |
Vitrail : le Baptême du Christ, atelier Mauméjean, détail. |
Le bas-côté droit débouche sur un
grand tableau de Louis-Marie Le Leuxhe, donné plus
bas. |
Le bas-côté gauche (qui est à l'est) avec ses
vitraux de l'atelier Robert Briand, ses culots à figures et
les étapes du chemin de croix. |
Chemin de croix, station IV.
Le Christ rencontre sa mère. |
Chemin de croix, station VI.
Véronique essuie la face de Jésus. |
Clé pendante néogothique aux quatre anges. |
«Pèlerinage de saint Christophe, les premiers pas»
Atelier Mauméjean (entre 1947 et 1961). |
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La chaire à prêcher néogothique
est l'uvre du sculpteur lorientais Alphonse Le Brun. |
Notre-Dame de Bonne Nouvelle, détail. |
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Dosseret de la chaire à prêcher.
Est-ce la mort d'Anne, entourée
de Joachim et de sa fille Marie ? |
Quatre caryatides soutiennent la cuve de la chaire. |
Saint Louis partant pour la croisade, détail.
Atelier rennais de Robert Briand (entre 1947 et 1961). |
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Le Mariage de la Vierge sur la cuve de la chaire à prêcher.
La scène est entourée de deux vertus. À
gauche, la Force, vertu cardinale. À droite, la Foi,
vertu théologale. |
La Résurrection, atelier Mauméjean.
Atelier rennais de Robert Briand (entre 1947 et 1961). |
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LE TRANSEPT AVEC
SES DEUX TOILES ET SES DEUX GRANDES VERRIÈRES |
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Le croisillon gauche du transept est illuminé par un
grand vitrail mosaïque, créé vers 1954, par Job
Guevel (1911-2001).
Au centre du second registre : saint Christophe portant l'Enfant.
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«La Consécration de la ville de Lorient au Sacré-Cur»
de Louis-Marie Le Leuxhe, 2e moitié du XIXe siècle. |
Saint Christophe portant l'Enfant. |
Vitrail de saint Yves (Robert Briand). |
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Retable du Sacré-Cur,
Croisillon droit du transept. |
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Saint Christophe portant
l'Enfant ---»»»
Vitrail mosaïque de de Job Guevel (1911-2001),
L'uvre est datée aux alentours de 1954.
Croisillon gauche du transept. |
«««---
«L'Adoration des bergers»
de Louis-Marie Le Leuxhe,
deuxième moitié du XIXe siècle. |
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L'Annonciation, vers 1954.
Vitrail mosaïque de Job Guevel (1911-2001),
Croisillon droit du transept.
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L'Annonciation dans le vitrail mosaïque de Job Guevel (1911-2001). |
Médaillon à l'effigie de Marie dans le croisillon droit
du transept. |
Saint Luc et saint Jean
Détail central du vitrail. Atelier Robert Briand. |
Saint Marc et saint Matthieu
Détail central du vitrail. Atelier de Robert Briand. |
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Le soubassement de l'autel est orné de trois bas-reliefs
représentant le Sacrifice pascal. |
Porte néogothique et son environnement de boiseries dans
le chur.
Les boiseries du chur et les stalles sont l'uvre
du sculpteur lorientais Alphonse Le Brun. |
Un ange portant les tables de la Loi
(porte néogothique dans le chur). |
Sculpture avec fleurs et oiseau
(porte néogothique dans le chur). |
Un ange portant le marteau de la Passion
(porte néogothique dans le chur). |
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«Laissez venir à moi les petits enfants»
Vitrail du chur, atelier Mauméjean. |
Quelle est la personne dans le haut du vitrail?
Est-ce le donateur?
Est-ce le curé de l'église au moment de
sa consécration
ou un prélat (compte tenu de la chasuble qu'il
porte) ? |
«««---
À GAUCHE
L'orgue de tribune est un Cavaillé-Coll,
le premier à être sorti de la manufacture,
en 1838.
Il vient de l'ancienne église Saint-Louis
de Lorient,
remplacée après la guerre par
l'église Notre-Dame-de-Victoire.
La balustrade en bois de la tribune mérite
un coup d'il. |
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Saint Christophe portant l'Enfant (vers 1866).
uvre du sculpteur de la marine, M. Meslin.
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La Sainte Famille, détail.
Vitrail du chur, atelier Mauméjean. |
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Vue de la nef depuis la croisée. |
Documentation : Panneaux affichés dans
la nef
+ Dictionnaire des églises de France, éditions Robert
Laffont, 1967. |
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