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Page créée en 2012
refondue en mai 2023
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Statue de saint Antoine de Padoue, détail

L'église Saint-Antoine de Padoue au Chesnay, près de Versailles, a été construite entre 1897 et 1900 en style néogothique par l'architecte Leyendecker. Son clocher de 60 mètres domine toute la plaine de Versailles. C'est le pape Léon XIII en personne qui demanda que l'édifice soit dédicacé à Antoine de Padoue car il voulait développer le culte de ce saint en Europe. Le chœur du sanctuaire est orienté au nord.
L'un des atouts de cette église est sa superbe verrière historiée qui raconte, de la première travée jusqu'au chœur, les faits principaux ou édifiants de la vie de saint Antoine de Padoue. Les vitraux ont été réalisés par l'atelier Charles Lorin à Chartres. D'autres vitraux rappellent les épisodes du Nouveau Testament. La verrière historiée se trouve au premier niveau. Au deuxième niveau de l'élévation sont logés des vitraux à figures géométriques.
Récemment restaurée, Saint-Antoine de Padoue est une très belle église néogothique qui vaut la visite.

Statue de Notre-Dame de Fatima, détail
Eglise Saint-Antoine de Padoue au Chesnay, la nef
Vue d'ensemble de l'église Saint-Antoine de Padoue.
Cet édifice, construit à la toute fin du XIXe siècle, a vraisemblablement une ossature en acier.
Eglise Saint-Antoine de Padoue au Chesnay, la façade sud
Saint-Antoine de Padoue au Chesnay.
Le clocher, haut de 60 mètres, domine la plaine de Versailles.

Visite. Si vous sortez du Château du côté du bassin de Neptune et gagnez la rue des Réservoirs, vous apercevrez sur votre gauche la silhouette énigmatique de cette église, en haut du boulevard du Roi. Si vous aimez les vitraux, n'hésitez pas à y faire un crochet.

Le tympan de l'église est daté de 1900. ---»»»
De part et d'autre du saint, les anges terrassent les démons.

Eglise Saint-Antoine de Padoue au Chesnay, le chevet
L'église Saint-Antoine de Padoue vue du chevet.
Eglise Saint-Antoine de Padoue au Chesnay, le tympan du portail sud
 

Vitrail des MIRACLES DE SAINT ANTOINE :
Le cœur de l'avare.
Atelier Charles Lorin, Chartres.

Le miracle du cœur de l'avare.
Saint Antoine prêchait auprès d'un avare qui venait de mourir : «Là où est votre trésor, là aussi est votre cœur. Puisque ce mort préférait son argent à Dieu, son cœur se trouve avec ses pièces d'or dans sa cassette.» En ouvrant la cassette, on y trouva le cœur de l'avare.
Source : panneau dans l'église.


Vitrail des MIRACLES DE SAINT ANTOINE :
une mère justifiée.
Atelier Charles Lorin, Chartres.
Le miracle de la mère justifiée.
À Ferrare, un mari soupçonnait sa femme d'adultère et se refusait à reconnaître l'enfant. Antoine prit le nouveau-né et lui demanda de reconnaître son père. Le nourrisson fixa l'homme des yeux et déclara distinctement : «Voici mon père».
Là-dessus, Antoine donna le fils à son père en l'exhortant à aimer sa femme dont la fidélité la rendait digne de son mari.
Source : panneau dans l'église.

L'élévation gauche de la nef.

Architecture intérieure. Les arcades, fidèles au néogothique, sont légèrement brisées. Les piles cylindriques, coiffées de chapiteaux à feuillage, donnent chacune naissance à un triplet de colonnettes. Celui-ci s'élève jusqu'à un second chapiteau à feuillage qui reçoit la retombée des ogives. Au deuxième niveau, une arcature aveugle étale sa rangée de fenêtres par groupes de trois entre chaque travée.
Au niveau supérieur, les vitraux à figures géométriques envoient un regain de lumière dans la nef. Néanmoins, l'église Saint-Antoine de Padoue demeure un édifice assez sombre car tous les vitraux, historiés ou non, sont colorés, ce qui obscurcit sensiblement la lumière du jour.


Vue de la nef depuis le maître-autel.

Le baptême de saint Antoine. ---»»»
De son vrai nom Fernando de Bouillon, il naquit à Lisbonne en 1195.

Le Baptême. Il est à noter que le parrain et la marraine sont représentés sous les traits de l'architecte de l'église, M. Leyendecker, et de son épouse. Le prêtre qui baptise l'enfant n'est autre que l'abbé Boissis, le curé bâtisseur de l'église. Source : panneau dans l'église.


Soubassement du vitrail du Baptême.
Atelier Charles Lorin, Chartres.
Le soubassement représente la bénédiction de la première pierre de l'église, le 19 avril 1897 par Monseigneur Goux,
évêque de Versailles, en présence de l'abbé Charles Boissis, premier curé de l'église.
 

Vitrail de la vie de saint Antoine du désert.
Saint Antoine du désert rend visite
à saint Paul Ermite en 341 de notre ère.
Atelier Charles Lorin, Chartres.

La statue de saint Antoine de Padoue ---»»
Cette statue monumentale de quatre tonnes, en marbre de Carrare, a été ciselée sur place par un sculpteur italien (dont l'Histoire n'a pas retenu le nom).
Le saint est ici représenté avec ses attributs : le lys, le livre et l'enfant-Jésus porté sur son bras.
Source : panneau dans l'église.


Statue de saint Antoine de Padoue, détail.
Sculpteur inconnu.

Le bas-côté gauche et ses chapiteaux néogothiques.

Statue de saint Antoine de Padoue (1195-1231)
Marbre de Carrare.

Vitrail des MIRACLES DE SAINT ANTOINE ---»»»
Le miracle du verre intact.
Atelier Charles Lorin, Chartres.

Le Miracle du verre intact.
Peu après la mort d'Antoine, un hérétique, le chevalier Adelardinus, arriva à Padoue et refusa de croire aux miracles du saint. Il mit au défi Antoine, par-delà la tombe : si son verre, projeté du haut d'un balcon, ne se cassait pas, il croirait ce que disaient les gens. Le verre fut lancé, tomba sur une pierre et resta intact. Adelardinus fut pris de remords et devint un serviteur fidèle de la foi de saint Antoine. Source : panneau dans l'église.





Vitrail des MIRACLES DE SAINT ANTOINE :
Le miracle de la mule.
Atelier Charles Lorin, Chartres.

Le Chemin de croix ---»»»--»»
Les panneaux du Chemin de croix sont des émaux offerts par la reine Marie-Amélie du Portugal.
Source : panneau dans l'église.


Chapelle Saint-Joseph dans l'absidiole droite.
Ses quatre vitraux historiés relatent la vie de saint Joseph :
«Joseph, patron des ouvriers», «Mariage avec Marie», «Fuite en Egypte» et «Vie à Nazareth».

«««--- Le miracle de la mule.
En 1223, saint Antoine lutte contre les hérétiques. Un hérétique nie que le corps du Christ est présent dans la Sainte Hostie. Antoine présente l'Hostie à une mule affamée. Celle-ci refuse d'y toucher et incline la tête. Pis ! Elle refuse aussi le foin de l'hérétique... qui abjure.
On range ce «miracle» parmi les preuves de la douceur et de la tolérance de saint Antoine.
Source : panneau dans l'église.


Clés de voûte néogothiques.

Chemin de croix, station IX. ---»»»
Jésus tombe pour la troisième fois.


Chapelle de la Vierge dans l'absidiole gauche.
Elle est éclairée par quatre vitraux historiés :
«Annonciation», «Visitation», «Nativité» et «Immaculée Conception»

Statue de la Vierge de Fatima ---»»»
Bois polychrome, 1950.

Elle a été offerte par des nobles portugais en mémoire
de leur ancienne souveraine, Marie-Amélie, décédée au Chesnay.



Vitrail des MIRACLES DE SAINT ANTOINE :
Le miracle du pied coupé
Atelier Charles Lorin, Chartres.

«««--- Inauguration de l'église,
le 18 novembre 1900 par l'abbé Boissis.
Soubassement du vitrail du miracle du pied coupé.
Atelier Charles Lorin, Chartres.
L'architecte Leyendecker est représenté
agenouillé, à droite, avec sa femme.

 

Vitrail des MIRACLES DE SAINT ANTOINE :
Le miracle de l'enfant ressuscité.
Atelier Charles Lorin, Chartres.

Le miracle de l'enfant ressuscité.
Une mère rentre chez elle après avoir écouté le prêche de saint Antoine et découvre son enfant mort dans son berceau. Elle retourne aussitôt trouver Antoine qui se met à pleurer avec elle. Puis, par trois fois, celui-ci murmure : «Allez, le Seigneur aura bien pitié.»
La mère s'en retourne chez elle, forte d'une foi ardente, et trouve son enfant en train de jouer avec des petits cailloux.
Source : panneau dans l'église.


Statue de saint Antoine du désert (250-355)
par A. Piazza. Marbre de Carrare.
Antoine du désert est considéré comme le fondateur de
la vie monastique et érémitique. Il est représenté ici avec
ses attributs : une croix en tau, une clochette et un cochon.

Le miracle de la Vision ---»»»
Un jour, alors qu'il se trouvait à l'abbaye Sainte-Croix de Coïmbra au Portugal, Antoine fut chargé d'une tâche qui l'empêchait d'assister à la messe. Au milieu de son labeur, lorsqu'il entendit sonner l'Élévation, il s'agenouilla en direction de la chapelle. Alors les murs s'entrouvrirent, lui permettant de voir l'Hostie (scène représentée dans le vitrail ci-contre à droite).
Cette vision fera de saint Antoine un ardent défenseur de la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie.
Source : panneau dans l'église.


Chapelle du Saint Sacrement.
On peut y voir deux vitraux sur la vie de Jésus.

Le miracle du pied coupé.
L'histoire raconte qu'un habitant de Padoue, nommé Léonard, avait frappé sa mère à coups de pied. Il s'en confessa à saint Antoine qui lui dit : «le pied qui a frappé une mère devrait être coupé.»
Arrivé chez lui, l'homme s'exécuta... Mis au courant, Antoine se rendit aussitôt chez le mutilé. Là, il fit une prière ardente et remit le pied en place.
Source : panneau dans l'église.
On peut aussi prétendre que cette histoire comprend deux miracles, le premier étant la capacité de se couper le pied tout seul ! Quoi qu'il en soit, on reste confondu devant l'imagination des clercs du Moyen Âge, chargés de rédiger les hagiographies...


Vitrail des MIRACLES DE SAINT ANTOINE :
La vision.
Atelier Charles Lorin, Chartres.
LE CHŒUR DE L'ÉGLISE SAINT-ANTOINE DE PADOUE

Le chœur de l'église Saint-Antoine de Padoue.

La verrière du chœur relate des épisodes de la vie de saint Antoine de Padoue.
La sculpture du Christ est l'œuvre d'une artiste chesnaysienne contemporaine, madame de Pierrefeu.
 

L'orgue de tribune.

«««--- Vitrail de la façade : la Crucifixion.
Atelier Charles Lorin, Chartres.

Source : Documentation disponible dans l'église Saint-Antoine de Padoue.
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