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Page créée en août 2012
Statue de Notre-Dame de Grâce

Comme la ville d'Arras, Cambrai avait, sous l'Ancien Régime, une superbe cathédrale. Elle était surnommée «la merveille des Pays-Bas». On y trouvait aussi deux églises abbatiales : celle de Saint-Aubert et celle du Saint-Sépulcre. L'abbaye du Saint-Sépulcre, que fit construire saint Liébert, remonte au XIe siècle. Son église, plusieurs fois rebâtie, connut une transformation radicale à la fin du XVIIe siècle : on reconstruisit tout sauf le clocher. En style classique.
À la Révolution, avec la Constitution civile du Clergé de 1790, Cambrai eut droit à trois paroisses : la cathédrale, Saint-Aubert et l'église abbatiale du Saint-Sépulcre qui devint église constitutionnelle. Deux ans plus tard, les paroisses sont supprimées. L'abbatiale sert de dépôt de grains et de gerbes, puis elle est dédiée au culte de la déesse Raison. Du haut de sa chaire, le révolutionnaire d'Arras, Joseph Lebon, y tiendra des discours enflammés. Sous le Consulat et l'Empire, de la cathédrale il ne reste qu'un clocher - qui s'écroulera en 1809. En 1802, l'église abbatiale est choisie comme nouvelle cathédrale par l'évêque Belmas, qui y fut très actif pendant quarante ans. L'autre église est Saint-Aubert-Saint-Géry.
En 1859, un terrible incendie ravage l'édifice. L'essentiel des œuvres d'art est sauvé (dont les grisailles du XVIIIe siècle peintes par l'artiste anversois Martin Geeraerts). Le bâtiment, très endommagé, sera restauré et agrandi. Le clocher haut de 65 mètres est achevé en 1876. En 1896, la cathédrale est élevée au rang de basilique mineure par le pape Léon XIII. À l'automne 1918, lors de la dernière offensive alliée, la voûte de la croisée est détruite par les bombes, ainsi que tous les vitraux sauf un. L'édifice restauré ne subira pas de dommages notables lors de la seconde guerre mondiale.

Monument funéraire de Fénelon par David d'Angers
Vue d'ensemble de la cathédrale Notre-Dame de Cambrai
Vue d'ensemble de la cathédrale Notre-Dame de Cambrai.
Construite à la fin du règne de Louis XIV, elle est de style classique. On est frappé en entrant par la pénombre qui règne dans le chœur.
Vue d'ensemble de la cathédrale
Vue d'ensemble de la cathédrale
Le clocher date de 1876.
La Vierge en tôle repoussée et dorée
La Vierge en tôle repoussée et dorée
au sommet du clocher
Sa hauteur est de 3,50 mètres.
Le clocher de 1876 possède un style assez éclectique
Le clocher de 1876 possède un style assez éclectique.
Les fonts baptismaux
Les fonts baptismaux
Ils ont été réalisés par la maison Buisine de Lille
(fin XIXe siècle).
Vitrail «Le baptême de Clovis»
Vitrail «Le baptême de Clovis»
Atelier Lauzier (vers 1933).
La façade de style classique de la cathédrale Notre-Dame
La façade de style classique de la cathédrale Notre-Dame.

Le clocher de Notre-Dame. Le clocher de l'ancienne abbatiale du Saint-Sépulcre, presque en ruines, a été abattu en 1792. Ce n'est qu'en juillet 1865 que l'architecte Henri de Baralle commence la construction du nouveau clocher. À Cambrai, c'est un sujet sensible. Le clocher-flèche de 110 mètres de haut de l'ancienne cathédrale, la «merveille des Pays-Bas», imprègne encore les mémoires. Aussi plusieurs projets ont-ils déjà été rejetés. Et l'incendie de 1859 est venu tout remettre à plat. Le nouveau clocher, d'un style hybride romano-gothique et achevé en 1876, emporte l'adhésion des Cambrésiens. Sur la photo de gauche, on voit la diversité de son sommet : colonnes et pilastres se terminent par des chapiteaux corinthiens ; les fenêtres géminées rappellent les campaniles de la Lombardie, tandis que les volutes rappellent l'art baroque. Enfin, les symboles des quatre évangélistes dominent les angles.
Source : La cathédrale de Cambrai (Nord Patrimoine Éditions)

Nef et croisée du transept
La nef et la croisée du transept.
Suite de chapelles latérales nord avec le monument dédié au cardinal Régnier
Suite de chapelles latérales nord avec le monument dédié au cardinal Régnier.
Les vitraux modernes au premier niveau de la nef sont l'œuvre du peintre verrier Gérard Lardeur (1969).
Vitrail avec réemplois
Ce vitrail a manifestement été créé
avec des réemplois de débris tirés des bombardements de 1918.
Mausolée de Monseigneur Régnier dans la nef
Mausolée de Monseigneur Régnier dans la nef
(Œuvre en marbre blanc réalisée par Louis Noël en 1886)
«Notre–Dame délivre Cambrai assiégé par les Hongrois»
«Notre-Dame délivre Cambrai assiégé par les Hongrois»
Atelier Ventillard (vers 1894).

Les vitraux de Notre-Dame de Cambrai.
En 1894, de nombreux vitraux sont posés dans l'église. La plus grande partie sort des ateliers parisiens Ventillard. Malheureusement l'église est endommagée par les obus lors de l'offensive alliée d'automne 1918. Tous les vitraux sont soufflés à l'exception d'un seul. Il dépeint la délivrance de Cambrai assiégé par les Hongrois en 958 (donné ci-contre).
Ves 1933, l'atelier Louzier fournit des vitraux de style Art Déco représentant des saints et des saintes. Deux sont des scènes historiées : le baptême de Clovis et l'arrestation de religieuses sous la Révolution.

La cuve de la chaire à prêcher et ses bas–reliefs en bois
La cuve de la chaire à prêcher et ses bas-reliefs en bois
La chaire à prêcher a été réalisée par la maison Buisine de Lille en 1895. Les plans sont dus
à l'architecte parisien Guidasci qui s'est inspiré de la chaire de l'église Saint-Géry à Cambrai.
Mausolée de Monseigneur Giraud dans la nef
Mausolée de Monseigneur Giraud dans la nef
(Œuvre en marbre blanc réalisée par Gustave Crauck en 1886).
La chaire à prêcher (1895)
La chaire à prêcher (1895)
Statue de Notre–Dame de Grâce
Statue de Notre-Dame de Grâce
Œuvre du sculpteur cambrésien Marc Douay offerte à l'église en 1887.
Elle reproduit la célèbre icône.
Voir plus bas.
Statue de Notre–Dame de Grâce
Statue de Notre-Dame de Grâce
Une copie de cette œuvre a été offerte au Vatican.
Vitrail : «Notre–Dame délivre Cambrai assiégé par les Hongrois», détail
Vitrail : «Notre-Dame délivre Cambrai assiégé par les Hongrois», détail
Atelier Ventillard (vers 1894)
C'est le seul vitrail de la fin du XIXe qui a survécu au bombardement d'automne 1918.
Tableau : «La Naissance de la Vierge»
Tableau : «La Naissance de la Vierge»
XVIIIe siècle
(Chapelle Sainte-Anne)

«««--- À GAUCHE
Élévations droites de style classique dans la nef.

La loi de 1905 à la cathédrale de Cambrai. À Notre-Dame, la mise en application de cette loi s'est faite dans la douleur. Les autorités doivent faire l'inventaire des biens du clergé, rentrer dans les églises, les sacristies et compter ciboires, calices, ostensoirs, porte-cierges, etc. Pour l'Église, c'est quasiment un sacrilège. Le 22 février 1906, les inspecteurs trouvent porte close ; aux sommations répond le silence. Ils reviennent le lendemain... avec la troupe. Dès 6 heures du matin, celle-ci investit les abords de la cathédrale. Les sommations ne donnant toujours rien, les soldats donnent l'assaut par une porte d'une rue latérale. Deux grilles sont enfoncées, mais un barrage de chaises interdit l'accès à la sacristie. Celui-ci enfoncé à son tour, il en reste encore un à dégager pour pouvoir pénétrer dans l'édifice. Enfin les officiels arrivent dans le chœur : l'archevêque trône sur son siège entouré de centaines de fidèles. Tous chantent des cantiques. Au clocher, le glas sonne tandis que, devant l'église, des bagarres éclatent. Cléricaux et anticléricaux en viennent aux mains. Des gens sont arrêtés. Peu après, le vieil archevêque, pris dans un mouvement de foule, tombe évanoui. L'icône Notre-Dame de Grâce, cachée chez un particulier, échappe à l'inventaire.
La querelle s'envenime bientôt. Sous le Consulat, les réunions de plus de vingt personnes étaient soumises à l'agrément du gouvernement. Avec le Concordat de 1802, l'exercice des cultes reconnus en était dispensé. En 1881, cet agrément prend la forme d'une autorisation préalable dont les cultes sont toujours exclus. En décembre 1906, le gouvernement retire cette exclusion. Autrement dit, les offices sont soumis à autorisation ! Le 14 décembre, le clergé de la cathédrale reçoit deux procès-verbaux pour deux messes matinales non déclarées. Idem à Hazebrouck le 16. Le 26, l'archevêque Sonnois, âgé de 78 ans et atteint d'amnésie, est expulsé de son évêché. Rien n'étant prévu pour lui, il trouve refuge chez son frère à Besançon. Entre-temps, le 9 août 1906, la cathédrale avait été classée Monument historique.
Source : La cathédrale de Cambrai (Nord Patrimoine Éditions)

Élévations droites de style classique dans la nef
Chapelle du Sacré–Cœur
Chapelle du Sacré-Cœur.
Vitrail : «Arrestation de religieuses sous la Révolution»
Vitrail : «Arrestation de religieuses sous la Révolution»
Atelier Louzier (vers 1933)
Chapelle Sainte–Anne
Chapelle Sainte Anne.
Chapelle Sainte–Anne
Chapelle Sainte Anne
Sculpture de la Sainte Famille
(Anne, Joachim et Marie)
Le chœur et son maître-autel baroque créé après  l'incendie de 1859
Le chœur et son maître-autel baroque créé après l'incendie de 1859.
Vitrail : L'agneau pascal en médaillon
Vitrail : L'agneau pascal en médaillon.
Le retable baroque du chœur
Le retable baroque du chœur
(installé après l'incendie de 1859)
Vitrail central de l'abside
Vitrail central de l'abside
«La Vierge adorée par les anges»
Atelier Louzier (vers 1933)

L'ornementation du chœur. Après le grave incendie de 1859, ornementation et mobilier repartent de zéro. L'architecte Henri de Baralle fait démolir le mur du fond du chœur pour y installer un bel autel monumental (ci-contre). Le maison Durieux de Reims confectionne le mobilier. Maître-autel, cathèdre, stalles, chaire et confessionnaux viennent peu à peu embellir l'église tandis que la maison Ventillard (Paris) réalise les vitraux (qui seront tous détruits, sauf un, en 1918).
Source : La cathédrale de Cambrai (Nord Patrimoine Éditions)

Habitacle en cuivre doré de l'icône de Notre–Dame de Grâce pour les processions
Habitacle en cuivre doré de l'icône de Notre-Dame de Grâce pour les processions
Il est haut de 4 mètres et reprend la
forme du clocher de l'ancienne cathédrale.
Il a été offert par les fidèles en 1872.
Vitrail de saint Liéphard
Vitrail de saint Liéphard
Atelier Louzier (vers 1933)
Le Père Céleste entouré d'anges dans le retable
Le Père Céleste entouré d'anges dans le retable.
(fin du XIXe siècle)
Le déambulatoire gauche
Le déambulatoire gauche
Il s'ouvre, sur la gauche, sur une chapelle rayonnante.
Celle-ci (et son pendant sur le côté droit) sont des ajouts de la fin
du XIXe siècle après l'incendie de 1859.
Monument funéraire de Fénelon dans le déambulatoire
Monument funéraire de Fénelon dans le déambulatoire
Il est dû au sculpteur David d'Angers.
Vitrail d'un saint évêque
Vitrail d'un saint évêque
Atelier Louzier (vers 1933)
Chapelle rayonnante de Notre-Dame de Lourdes
Chapelle rayonnante de Notre-Dame de Lourdes.
Monument funéraire de Fénelon dans le déambulatoire
Monument funéraire de Fénelon dans le déambulatoire (œuvre de David d'Angers, vers 1825-1826).
Le transept Saint-Joseph comprend quatre des neuf grisailles du peintre  Geeraerts
Le transept Saint-Joseph comprend quatre des neuf grisailles du peintre Geeraerts.

Les grisailles. Avec le monument funéraire de Fénelon exécuté par David d'Angers, les neuf grisailles de Notre-Dame sont les pièces artistiques majeures de la cathédrale. Elles ont été réalisées par le peintre anversois Martin Geeraerts entre 1756 et 1760. Exécutées d'après Rubens, elles sont en trompe-l'œil et reproduisent superbement l'effet de la sculpture.
Les quatre grisailles du transept Saint-Joseph (ci-dessus) mettent en scène la Passion du Christ, les quatre autres, dans de la chapelle Notre-Dame de Grâce, illustrent des scènes de la vie de Marie. La neuvième se trouve dans la sacristie de la cathédrale. Ces grisailles ont été emportées par les Allemands lors de leur retraite en 1918. On les a retrouvées à Bruxelles avec d'autres œuvres d'art. Elles étaient de retour à Cambrai en avril 1919.
Source : La cathédrale de Cambrai (Nord Patrimoine Éditions).

Tableau «Le Mariage de la Vierge» dans le transept Saint-Joseph
Tableau «Le Mariage de la Vierge» dans le transept Saint-Joseph.
Monument en hommage à Louis Belmas
Monument en hommage à Louis Belmas
Œuvre de David d'Angers.
Vitrail d'un saint évêque
Vitrail d'un saint évêque
Atelier Louzier, 1933.
Transept nord ou Saint-Joseph
Transept nord ou Saint-Joseph
Chapelle des Trépassés avec ses quatre grisailles sur la Passion.
Transept sud
Transept sud
Chapelle Notre-Dame de Grâce avec ses quatre grisailles sur la vie de la Vierge.
Chapelle Notre-Dame de Grâce, le maître-autel
Chapelle Notre-Dame de Grâce
Le maître-autel et l'icône entourée de deux anges en adoration.
Icône de Notre-Dame de Grâce
Icône de Notre-Dame de Grâce
Cette icône a fait la célébrité de l'église.
Vitrail de saint Audoenus, atelier Louzier (vers 1933)
Vitrail de saint Audoenus, atelier Louzier (vers 1933)

L'icône de Notre-Dame de Grâce. C'est la pièce la plus précieuse de la cathédrale. Selon la légende, elle aurait été peinte par saint Luc lui-même (!) Le cardinal de Brogny, légat du pape, l'a sans doute reçue de patriarches grecs au début du XVe siècle et rapportée à Rome. Son secrétaire, titulaire de la cathédrale de Cambrai, l'a reçue en legs et, à son tour, l'a portée à Cambrai en 1440. À sa mort, il l'a léguée à la cathédrale.
L'icône, de style byzantin, est une vierge eleousa, c'est-à-dire de tendresse. L'attitude de la Vierge envers l'Enfant doit aussi la faire classer parmi les vierges glykophilousa (au doux baiser).
L'icône est réputée protéger la ville. Ainsi, en janvier 1871, les Prussiens assiègent Cambrai et adressent un ultimatum. La ville le rejette et s'attend à un bombardement... qui n'aura jamais lieu : les troupes du siège sont envoyées sur un autre front. Les Dijonnais voient une protection semblable pour la ville dans la statue Notre-Dame de Bon-Espoir (église Notre-Dame à Dijon).
Dans l'ouvrage La cathédrale de Cambrai cité en source, on apprend que Bernadette Soubirous n'appréciait pas les différentes statues qui représentaient la Vierge de la grotte de Massabielle. Un jour, un prélat, mis au courant, lui présenta un album des Madones les plus connues du monde catholique en lui demandant celle qui ressemblait le mieux à la dame des apparitions. Après examen et réflexion, Bernadette, nous dit-on, s'arrêta sur l'icône de Notre-Dame de Grâce de Cambrai et déclara : «voilà ce que je trouve le plus ressemblant».
Source : La cathédrale de Cambrai (Nord Patrimoine Éditions)
Mais, à la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, on peut voir --»»

Vierge à l'enfant du XVIIe siècle de Pierre Biarbeau
CATHÉDRALE SAINT-PIERRE DE POITIERS
Vierge à l'enfant du XVIIe siècle de Pierre Biarbeau
dans l'autel de la Vierge de l'Assomption
Terre cuite polychrome en grandeur nature

Bernadette Soubirous estimait que c'était ce visage qui se
rapprochait le plus de celui de «la Dame de la grotte».

Suite ---»»  une belle statue de la Vierge du sculpteur Pierre Biarbeau (XVIIe siècle) et représentée à droite. Un panneau à côté indique que, parmi toutes les icônes de la Vierge présentées à Bernadette Soubirous, c'est ce visage de Marie qui se rapproche le plus de celui de «la Dame de la grotte» ! Que faut-il croire? Certes, des deux émane la même douceur, mais la tendresse maternelle très prononcée de l'icône de Cambrai a peut-être joué un rôle. À chacun de décider.

L'orgue de tribune (1875)
L'orgue de tribune (1875).
Vitrail d'un saint évêque (détail)
Vitrail d'un saint évêque (détail)
Atelier Louzier (vers 1933)
L'orgue de tribune
L'orgue de tribune
Un ange souffleur de trompette.
Le portail d'entrée : le blason avec le pélican
Le portail d'entrée : le blason avec le pélican.

Impressionnant orgue de tribune!
L'orgue a été créé par la maison Merklin d'Ixelles (Belgique) et installé en 1875. Quant au magnifique buffet, il a été réalisé, comme la chaire à prêcher, par la maison Buisine de Lille en 1897. Il est en chêne et suit les dessins établis par l'architecte parisien Guidasci. Sur la tourelle principale, le roi David joue de la lyre, entouré par deux anges. Deux anges souffleurs assurent le rôle de cariatides en soutenant les tourelles latérales. Sur le devant, deux petits anges présentent le monogramme de la Vierge.

La présence du pélican sur le portail d'entrée (photo ci-dessus) appelle un commentaire. Ce portail date du XIXe siècle. Or, à l'époque moderne, le savoir iconographique médiéval s'est perdu. Il a fallu attendre la seconde moitié du XIXe siècle, voire le XXe pour savoir interpréter certains symboles représentés par les artistes du Moyen Âge dans les vitraux et les sculptures. Le symbole du pélican est l'un de ceux qui ont donné le plus de fil à retordre aux érudits. Dans les faits, il a fallu attendre l'année 1940 et l'ouvrage Le Bestiaire du Christ de Louis Charbonneau-Lassay pour comprendre la signification de cet oiseau. Le pélican personnifie le Christ : Jésus a donné son sang pour sauver les hommes comme cet oiseau au long bec perce sa propre chair - du moins le croyait-on au Moyen Âge - pour laisser ses petits se nourrir de son propre sang.
Voir le texte sur le renouveau du vitrail dans la page de l'église Notre-Dame à Châtillon-sur-Indre.

Vitrail de sainte Aldegonde
Vitrail de sainte Aldegonde
Atelier Louzier (vers 1933)
Vitrail d'un saint évêque
Vitrail d'un saint évêque
Atelier Louzier (vers 1933)
Vitrail de sainte Élisabeth de Hongrie
Vitrail de sainte Élisabeth de Hongrie
Atelier Louzier (vers 1933)
La nef et l'orgue de tribune vus du chœur
La nef et l'orgue de tribune vus du chœur.

Documentation : «La cathédrale de Cambrai» édité par Nord Patrimoine Éditions, ISBN : 2-912961-30-0
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