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Page créée en 2011
Vierge à l'Enfant, début XVIe siècle (détail)

Le Musée de l'Oise est installé dans un magnifique palais Renaissance : l'ancien palais des Évêques-Comtes de Beauvais, à côté de la cathédrale. On pénètre dans une enceinte agrémentée d'un jardin (photo ci-dessous) en passant par une porterie du XIVe siècle. Porterie et palais sont reliés par une aile (non présente sur les photos) élevée au XVIe siècle sur les fondations d'un bâtiment du XIIe. Le palais Renaissance, en restauration, est fermé à la visite depuis 1996. La conservation du musée présente néanmoins l'essentiel des collections permanentes. Les tours du châtelet (situées dans la porterie) font entrer le visiteur de plain-pied dans le monde médiéval. Les vieux bois s'y allient aux vieilles pierres pour présenter quelques très belles œuvres des temps gallo-romains jusqu'à la Renaissance. Les œuvres relatives aux périodes moderne et contemporaine se trouvent dans l'aile du XVIIIe siècle.
Le musée de l'Oise a été longuement fermé : de 2011 à 2015. Le premier étage a rouvert au début de 2015. On y trouve les œuvres du XIXe siècle, dans une atmosphère résolument moderne.

Étude de Vierge en buste par Ingres
Le palais épiscopal
Le Palais épiscopal vu depuis la porterie
Sur la partie droite, à la place du corps de bâtiment avec des briques rouges, s'élevait jadis la chapelle gothique du palais des évêques.
La vignette à droite présente, en gros plan, les ornementations Renaissance des fenêtres du toit.

Le palais des évêques. Présenté par la conservation du musée comme l'un des plus beaux ensembles d'architecture civile et militaire du département de l'Oise, le palais épiscopal a gardé, pour la porterie, son aspect médiéval, pour le palais, son aspect Renaissance. Les bombardements dont a souffert Beauvais en juin 1940 ne l'ont que peu endommagé.
Historiquement, un premier bâtiment roman est construit au XIIe siècle sur l'emplacement du palais actuel. En 1305, sous le roi Philippe IV le Bel, l'évêque Simon de Clermont de Nesle fait augmenter les taxes sur les moulins dues par les paysans. Une révolte éclate. Le palais épiscopal est assiégé, pris, saccagé, pillé. Des gardes sont tués, des prisonniers libérés. Un jugement du roi condamnera la Commune à verser huit mille livres à l'évêque en dédommagement des exactions. Avec cette somme, le prélat fera construire le châtelet fortifié et ses deux tours. De la sorte, en barrant le chemin du palais, il affirme son pouvoir de châtelain sur les habitants. Les évêques de Beauvais sont en effet comtes de la ville depuis le XIe siècle - le siège épiscopal a été occupé par de puissantes familles : Henri de France, frère de Louis VII ou encore Philippe de Dreux, cousin de Philippe Auguste.

Au XVIe siècle, le logis roman cède la place à un palais Renaissance avec une élégante tourelle «hors œuvre» abritant un escalier à vis. En 1791, ce bijou architectural faillit disparaître. Il fut question d'un projet pour le partager en 51 lots attribués à plusieurs familles. Heureusement le projet fut écarté et l'Administration s'installa dans les meubles... Quelque temps plus tard, des grincheux proposèrent d'abattre le châtelet parce qu'il masquait la vue sur le palais Renaissance!
Devenu préfecture sous l'Empire, le bâtiment est rendu à l'évêque sous la Restauration... et repris au profit de la Justice sous Louis-Philippe Ier. Un siècle plus tard, en 1940, les bombes allemandes détruisent le musée de Beauvais (situé ailleurs dans la ville). Ce qui reste des collections prend alors place dans le palais, cependant que l'ensemble du bâtiment se voit affecté à un futur musée. Une fois les aménagements terminés, celui-ci ouvre ses portes au public en 1981. Le palais a subi une importante restauration de 2011 à 2015. En 2015, la façade a retrouvé un aspect blanc, tout neuf. La restauration du deuxième étage est en cours. Seules les collections du XIXe siècle sont actuellement visibles (2015).
Source : Le palais épiscopal, brochure disponible lors de la visite.

La porterie
La porterie ou «tours du châtelet»
Elle a été érigée au XIVe siècle pour protéger la palais après une émeute
déclenchée en 1305 par la Commune de Beauvais contre l'évêque.
Statue de Joseph d'Arimathie
Statue de Joseph d'Arimathie
Statue de Nicodème
Statue de Nicodème
Anvers (vers 1500?)
Provenance: Beauvais,
cathédrale Saint-Pierre

«««--- Statue de Joseph d'Arimathie
Anvers (vers 1500?)
Provenance : Beauvais
cathédrale Saint-Pierre
Salle d'entrée du musée
Salle d'entrée du musée
L'entrée du musée plonge tout de suite le visiteur dans une séduisante atmosphère médiévale.
Enseigne de l'épicier-moutardier
Enseigne de l'épicier-moutardier, 4e quart du XVe siècle
Chêne (vient d'une maison de Beauvais)
Statue de sainte Marie-Madeleine
Statue de sainte Marie-Madeleine (vers 1500-1510)
Picardie, Abbeville ou Beauvais, Chêne
La salle des statues dans une tour du châtelet
La salle des statues dans une tour du châtelet
Vierge à l'Enfant du début du XVIe siècle
Vierge à l'Enfant du début du XVIe siècle
«««--- À GAUCHE ET À DROITE ---»»»
Vierge à l'Enfant, 1er quart du XVIe siècle
Bois polychrome
(Cette statue provient de l'église de Troussures)
Salle médiévale
Salle médiévale dans le rez-de-chaussée du châtelet
avec œuvres du Moyen Âge et de la Renaissance
Salle médiévale
La salle du rez-de-chaussée du châtelet
et sa belle voûte quadripartite du XIVe siècle
Monument funéraire de Charles de Fresnoy
Monument funéraire de Charles de Fresnoy
Entourage de Michel II Bourdin (1609-1686)
T^te de roi (XIIe siècle)
Tête de roi, milieu du XIIe siècle, pierre
Provient de l'abbaye détruite de Saint-Lucien de Beauvais

Le monument funéraire de Charles de Fresnoy (1573-1624) a été classé Trésor national. Entre autres titres, le sieur de Fresnoy était capitaine des chevau-légers de la régente Marie de Médicis (veuve d'Henri IV) et conseiller d'État. L'œuvre est en marbre blanc. Elle était placée dans l'église de Neuilly-en-Thelle jusqu'à la Révolution, puis elle a été confiée à sa descendance familiale.
Source : Panneau affiché dans le musée.

Vierge à l'Enfant (XIVe siècle)
Vierge à l'Enfant, 3e quart du XIVe siècle
Pierre polychrome, Provient du Vexin (vallée de l'Andelle)
La voûte peinte et ses sirènes musiciennes
La voûte peinte et ses sirènes musiciennes (XIVe siècle)
LES COLLECTIONS DU DEUXIÈME ÉTAGE (Art médiéval et Renaissance)
Panneau médiéval des scènes de la Passion
Salle du châtelet
Panneau médiéval des scènes de la Passion
Panneau médiéval des scènes de la Passion
Salle du châtelet
Panneaux des scènes de la Passion : «Mise au tombeau» et «Descente aux Limbes»
Plaque sculptée d'un triomphe de Bacchus enfant
Époque gallo-romaine
Plaque sculptée d'un triomphe de Bacchus enfant (Ivoire, Beauvais, nécropole de la prison)
Salle Renaissance dans une tour du châtelet
Une tour du châtelet
La salle supérieure et ses objets Renaissance
«La Remise du Livre et de l'Épée» d'Antoine Caron
«La Remise du Livre et de l'Épée» d'Antoine Caron, huile sur bois

«La Remise du Livre et de l'Épée». Le peintre Antoine Caron (Beauvais 1521 - Paris 1599) s'est inspiré d'un parallèle établi par un érudit de l'époque (Nicolas Houel) entre la reine Artémise, veuve du roi Mausole, et qui consacra le reste de sa vie à l'éducation du prince Lygdamis et la reine Catherine de Médicis, veuve du roi Henri II, qui se consacre à l'éducation de son fils Charles IX. Dans le tableau, on voit sur la gauche une délégation de savants donnant au prince un livre contenant les préceptes d'un bon gouvernement. Sur la droite, les soldats lui présentent des armes, symboles du pouvoir militaire qu'il devra exercer. Le visage doux et majestueux de la reine Artémise veut rappeler celui de la Vierge. Comme elle, les plis amples de sa robe protègent les hommes (voir le détail du tableau donné plus bas).
Source : Panneau affiché dans le musée.

«Le Massacre des Triumvirs»
Tableau «Le Massacre des Triumvirs»
Entourage de Niccolo Dell'Abbate (1509-1571)
«La Crucifixion» de Quentin Varin
«La Crucifixion»
de Quentin Varin, avant 1612, huile sur toile
«Sainte Anne et les trois Marie»
Tableau «Sainte Anne et les trois Marie» Anonyme, France, XVIe siècle
Huile et rehauts d'or sur toile
Provient de l'ancien grand séminaire de Beauvais
Plat en gré azuré, XVIe siècle
Plat en gré azuré, XVIe siècle, Savignies
Décor moulé aux Armes de France
(Dépôt de la Cité de la Céramique à Sèvres)

«Le Massacre des triumvirs». Cette scène représente les proscriptions ordonnées en 43 avant J.C. par le triumvirat constitué d'Octave, de Lépide et d'Antoine. Le parti républicain (dont fait partie Cicéron) est accusé d'avoir comploté contre César. L'historien romain Appien a donné une description de ces massacres. L'œuvre fait peut-être allusion au triumvirat formé par les trois grands seigneurs catholiques de l'époque pour lutter contre les protestants. Source : Panneau affiche dans le musée.

Vitrine de d'objets en céramique de la Renaissance
Vitrine de d'objets en céramique de la Renaissance
«Sainte Anne et les trois Marie», détail
Tableau «Sainte Anne et les trois Marie» Marie et l'Enfant
- détail : Marie et l'Enfant -
«Le Massacre des Triumvirs», détail
Tableau «Le Massacre des Triumvirs», détail
«La Résurrection du Christ» d'Antoine Caron
Tableau : «La Résurrection du Christ» d'Antoine Caron
Peinture sur bois
«La Remise du Livre et de l'Épée» d'Antoine Caron, détail
Tableau : «La Remise du Livre et de l'Épée» d'Antoine Caron
- détail central -

«La Résurrection du Christ» d'Antoine Caron. Antoine Caron est un peintre plutôt méconnu du paysage artistique français. Né à Beauvais en 1521, il a travaillé à la décoration du château de Fontainebleau sous la direction du Primatice. Il est aussi connu comme «peintre de Catherine de Médicis» (voir le commentaire du tableau La Remise du Livre et de l'Épée plus haut) et se voit chargé des grands événements royaux. Il s'éteint à Paris en 1599. Dans sa peinture, il introduit un facteur original : il établit des parallèles entre les événements antiques qu'il dépeints et ceux de son époque. Par exemple, dans «La Remise du Livre et de l'Épée», il fait le rapprochement entre la reine Catherine de Médicis et la reine Artémise.

Dans le tableau «La Résurrection du Christ», les spécialistes ont vu une résurrection politique : rien moins que celle du pouvoir royal après l'assassinat du duc de Guise en 1588. Fait troublant : ces mêmes spécialistes de l'art trouvent que le visage de Jésus ressemble étrangement à celui d'Henri III...
Sur le plan artistique pur, ce tableau, qui reprend une composition du peintre et graveur allemand Albrecht Dürer largement répandue, s'inscrit en droit fil dans le style de l'école maniériste (en vogue parmi les artistes de Fontainebleau) : corps élancés, gestes précieux, raffinement des couleurs.
Source : Panneau affiché dans le musée.

Salle Renaissance dans une tour du châtelet
Une tour du châtelet
La salle supérieure et ses objets Renaissance
Plat de la Passion, XVIe siècle
Plat de la Passion, XVIe siècle, Savignies
Décor moulé, composé des Instruments de la Passion, Terre cuite glaçurée
Salle gallo-romaine
Salle gallo-romaine

À DROITE ---»»»
Dieu guerrier gaulois de Saint-Maur (Oise), 1er siècle (tôle de laiton martelé)
Dieu guerrier gaulois de Saint-Maur

Dieu guerrier gaulois de Saint-Maur. Cette pièce est présentée comme le fleuron des collections archéologiques du musée de Beauvais. Elle a été découverte en 1984, dans le nord-ouest du département, sur le territoire de la commune de Saint-Maur.
On lit sur la note affichée par le musée :
«La statuette est constituée d'un assemblage de plaques en laiton mises en forme par martelage et soudées entre elles à l'étain. Elle représente un guerrier protégé d'une cuirasse qui devait être en cuir, serrée à la taille par une large ceinture, le cou orné d'un torques, le collier rigide de l'aristocratie et des divinités celtiques, et portant un bouclier.»
Cette statuette a été réalisée après la conquête de la Gaule par Rome. Comme elle a été trouvée à l'emplacement d'un ancien temple celtique gallo-romain, il s'agit peut-être de la représentation d'une divinité.
Source : Panneau affiché dans le musée.

LES COLLECTIONS DU PREMIER ÉTAGE (XIXe siècle)
Une salle XIXe siècle après restauration (2015)
Une salle XIXe siècle après restauration (2015).
Tout le cachet XIXe siècle (cf photo ci-dessous) a disparu.
L'espace dédié au peintre Thomas Couture (étage du XIXe siècle)
L'espace dédié au peintre Thomas Couture (étage du XIXe siècle).

Avertissement. Les deux photos ci-dessus donnent un aperçu des salles du premier étage, dédiées aux œuvres du XIXe siècle, après restauration. Les photos des salles données ci-dessous ont été prises avant les travaux. Il semble que la Conservation du musée ait décidé de consacrer une grande partie de l'espace de cet étage au peintre Thomas Couture dont les œuvres sont loin de valoir en beauté celles des meilleurs artistes de l'époque. En conséquence, elle a rangé dans les réserves un grand nombre de toiles du XIXe siècle que l'on pouvait admirer avant la restauration. Par exemple, les tableaux illustrant la cathédrale de

Beauvais, dont celui de Jean-Louis Lefort ci-dessous, ne sont plus visibles. Le troisième étage du palais de l'évêque, un grand espace situé sous une très belle voûte en bois, est toujours consacré à ce qu'il faut bien appeler les élucubrations d'«artistes» contemporains : expositions d'«œuvres» qui dureront ce que durent les roses. Il y avait pourtant assez de place pour y exposer une partie des réserves après aménagement adéquat.
Le choix de la Conservation ne peut emporter l'adhésion des amateurs d'art.

Une salle moderne dans l'aile du XVIIIe siècle
Une salle moderne dans l'aile du XVIIIe siècle (avant restauration).
Étude d'une Vierge en buste par Ingres
Étude d'une Vierge en buste (papiers marouflés)
par Jean-Auguste Dominique Ingres (vers 1860)
«Le Concert» de JEan Murat
«Le Concert» de Jean Murat (vers 1840), huile sur toile
Sculpture «Femme de Hollande dite Madame Franz Hals» par Jean Carries
Sculpture «Femme de Hollande dite Madame Franz Hals»
par Jean Carries (1855-1894), Bronze
«Les Ruines de Pierrefonds»
«Buste de jeune femme» d'Albert Ernest Carrier-Belleus «Beauvais, place de la Cathédrale»
«Beauvais, place de la Cathédrale», 3 avril 1918
Huile sur toile de Jean-Louis Lefort (1875-1954)
Voir la page sur la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais

«««--- À GAUCHE
«Buste de jeune femme» d'Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887), Marbre
Une salle moderne dans l'aile du XVIIIe siècle
Une salle moderne dans l'aile du XVIIIe siècle (avant restauration)
avec poteries et tableaux

«««--- À GAUCHE
«Les Ruines de Pierrefonds», 1829 par Auguste-Jacques Régnier (Paris, 1787-1860), Huile sur toile
«Le maréchal Ney chargeant»
«Le maréchal Ney chargeant», bronze patiné et doré (1902?)
de Georges Recipon (1860-1920)
«Rome, Moines franciscains dans le cloître de Santa Maria  d'Aracoeli»
«Rome, Moines franciscains dans le cloître de Santa Maria d'Aracoeli»
par Sébastien Van den Abeele, huile sur toile, XIXe siècle
«Rome, Moines franciscains dans le cloître de Santa Maria  d'Aracoeli», détail Salle XXe siècle dans l'aile du XVIIIe siècle
Salle XXe siècle dans l'aile du XVIIIe siècle.
Nota : La restauration, terminée en 2015, a supprimé cette petite salle.

«««--- À GAUCHE
«Rome, Moines franciscains dans le cloître de Santa Maria d'Aracoeli»
- détail central -
«Portrait de Mademoiselle L»
«Portrait de Mademoiselle L.» (vers 1892-1894)
par Antonio de la Gandara (1861-1917), Huile sur toile
«La Cathédrale de Beauvais, 1900»
«La Cathédrale de Beauvais, 1900»
Huile sur toile d'Henri le Sidaner (1862-1939)
Statue «Le loup et l'agneau»
Statue «Le Loup et l'Agneau»
d'Eugène-Antoine Aizelin (Paris, 1821-1902)
Plâtre d'atelier totalement évidé
Statue de l'évangé2liste saint Jean
Statue de l'évangéliste saint Jean
(Origine et date de création non indiquées)
Statue de l'évangé2liste saint Marc
Statue de l'évangéliste saint Marc
(Origine et date de création non indiquées)
Statue de l'évangé2liste saint Luc
Statue de l'évangéliste saint Luc
(Origine et date de création non indiquées)
Statue de l'évangé2liste saint Matthieu
Statue de l'évangéliste saint Matthieu
(Origine et date de création non indiquées)
Salle extérieure de l'aile du XVIIIe siècle
Salle extérieure de l'aile du XVIIIe siècle.
où sont exposés des chapiteaux sur le mur... et quelques «créations» modernes sur le sol.
Ornementation en pierre
Salle extérieure de l'aile du XVIIIe siècle.
Ornementation en pierre faite de grotesques et d'éléments floraux.

Documentation : Dépliants fournis lors de la visite du musée et panneaux affichés près des œuvres
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