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Page créée en 2011
«Suzanne et les vieillards» d'Allori

Le musée Magnin est un petit bijou parmi les musées de Dijon. Installé dans l'hôtel Lantin, un hôtel particulier acquis par la famille Magnin en 1829, il se compose de deux niveaux : un rez-de-chaussée consacré aux collections italiennes, flamandes et hollandaises ; un étage consacré aux collections françaises. Comme dans tous les hôtels particuliers, le musée est une suite de petites pièces - très bien mises en valeur - riches de tableaux, sculptures, faïences et mobilier des XVIIIe et XIXe siècles.
À l'origine, l'objectif de la collection Magnin était de représenter les différentes tendances de l'art européen. En fait, les acquisitions dans les ventes aux enchères se succédant, les Magnin ont cherché des œuvres d'auteurs peu connus, peu prisés sur le marché - et qui respectaient les limites budgétaires qu'ils s'étaient fixées -, des œuvres qui venaient ajouter un complément artistique à l'ensemble de leurs collections. Reconnaissons qu'ils ont fait quelques très belles acquisitions. Cette page vous présente quelques salles du musée et une sélection de toiles jugées intéressantes ou pittoresques.
Le musée Magnin est géré par la Réunion des Musées Nationaux. De passage à Dijon, allez le visiter : vous passerez une ou deux heures très agréables.

«Lucrèce se suicidant sous les yeux de son père Lucretius»
REZ-DE-CHAUSSÉE (COLLECTIONS ITALIENNES, FLAMANDES ET HOLLANDAISES)
«Portrait de fillette en Diane chasseresse»
«Portrait de fillette en Diane chasseresse»
École française ou hollandaise, 2e moitié du XVIIe siècle
Salon d'Hercule
Salon d'Hercule
C'est le premier salon qui accueille visiteur au rez-de-chaussée.
Il doit son nom au relief qui surmonte la cheminée.
Statuettes en terre cuite, «Les Quatre parties du Monde» «La Tentation du Christ»

Statuette en terre cuite, «Les Quatre parties du Monde» l'EUROPE
Salon d'Hercule
Statuette en terre cuite
«Les Quatre parties du Monde»
L'EUROPE
Salon d'Hercule
EN HAUT
Statuettes en terre cuite
«Les Quatre parties du Monde»
attribuées à Michael Shee
(actif à Amsterdam, 1ère moitié XVIIIe)
À DROITE ---»»»
Tableau «La Tentation du Christ»
École flamande, 1ère moitié du XVIIe siècle
Il est rare de voir un Satan barbu et estropié...
«Paysage d'hiver avec trappe à oiseaux»
Salon d'Hercule
Tableau «Paysage d'hiver avec trappe à oiseaux»
Atelier de Pieter Brueghel le Jeune (1564/65 - 1637/38)
Petite salle de tableaux au rez-de-chaussée
Petite salle de tableaux au rez-de-chaussée
présentant des œuvres flamandes et hollandaises des XVIIe et XVIIIe siècles
«Le Festin des dieux»
«Le Festin des dieux» de Jan van Bijlert (1598-1671)
«Le Repos de la Sainte Famille» de Benedetto Zalone Bibliothèque
Bibliothèque
Œuvres flamandes et hollandaises des XVIIe et XVIIIe siècles
Au mur, au centre, «Vue du Belvédère du Vatican» de Jan Frans van Bloemen (1662-1749)
«««--- À GAUCHE, Grande salle italienne
Tableau «Le Repos de la Sainte Famille» de Benedetto Zalone (vers 1595-vers 1649), école émilienne
Cette toile, de petite dimension, trahit un toucher de pinceau tellement
travaillé qu'elle rappelle les œuvres de van Miéris.
«Suzanne et les vieillards»
Salle zénithale
Salle zénithale
Salle zénithale
«««--- À GAUCHE

Tableau «Suzanne et les vieillards» d'Alessandro Allori (1535-1607)
École florentine
On reconnaît dans l'allongement des
formes et l'attitude vraiment compliquée
prise par Suzanne le maniérisme florentin
de la seconde moitié du XVIe siècle.

Voir la légende de
«Suzanne et les vieillards» plus bas
«Suzanne et les vieillards»
Salle zénithale
Tableau «Suzanne et les vieillards» d'Alessandro Allori
- détail -
Le peintre a raffiné à l'extrême les détails de la coiffure
de Suzanne en y incluant des fleurs et des perles.
Il faut y voir l'influence de l'école flamande.
Grande salle italienne
Grande salle italienne

L'histoire biblique de «Suzanne et les vieillards». Suzanne est une femme mariée au juif Joakim de Babylone, réputée belle et pieuse. Un jour qu'il fait chaud, elle est seule dans son jardin et prend un bain, nue, dans le bassin après avoir renvoyé ses servantes. Mais elle n'a pas vu qu'elle était épiée par deux vieillards cachés derrière un arbre, qui convoitent cette belle jeune femme depuis longtemps. Ces deux vieillards sont les juges du Tribunal religieux. En quelque sorte, ils représentent la Loi.
Ils surprennent Suzanne dans son bain et, sans honte, lui proposent le marché suivant : elle se donne à eux à l'instant ou bien ils diront qu'ils l'ont surprise avec un jeune homme qui s'est enfui - eux-mêmes étant trop faibles pour l'arrêter. L'adultère étant puni de mort, le sort de Suzanne serait scellé. Pourtant la jeune femme, toute à sa piété, refuse.
Le lendemain, dans la maison de Joakim, les deux calomniateurs rendent compte et accusent - selon leur sinistre plan. Suzanne est condamnée et se prépare à mourir.
C'est alors qu'intervient un jeune garçon, Daniel, qui se propose de confondre les deux vieillards. Il les interroge séparément pour savoir quel était le type d'arbre sous lequel

se trouvaient la jeune femme et son amant. Les réponses étant différentes, la vérité éclate. Suzanne est libérée et les deux vieillards sont condamnés à mort par lapidation. Cette histoire - qui a grandement inspiré les peintres et les sculpteurs - a été le point de départ de la carrière (tout en sagesse) du prophète Daniel.
(Livre de Daniel, textes apocryphes)

---»»» La cathédrale Saint-Maclou à Pontoise possède un vitrail de la première moitié du XVIe siècle (chapelle Saint-Eustache) illustrant l'histoire de «Suzanne et les vieillards». Voir aussi le magnifique vitrail en grisaille rehaussée de jaune d'argent de l'«Histoire de Daniel» à l'église Saint-Pantaléon de Troyes.
Admirez aussi le tableau de François-Guillaume Ménageot (1744-1816), «la Justification de la chaste Suzanne» à la collégiale Saint-Pierre de Douai.
Enfin ne manquez pas les six assiettes en émaux de Limoges du XVIe siècle au musée du Louvre (département des objets d'art) sur ce thème.

Sculpture «La Bienheureuse Ludovica Albertoni»
Grande Salle italienne
Sculpture «La Bienheureuse Ludovica Albertoni» d'après Gianlorenzo Bernini (1598-1680)

À DROITE ---»»»
Tableau «Suzanne et les vieillards» de Giovanni Antonio Pellegrini (1675-1741)
«Suzanne et les vieillards» de Giovanni Antonio Pellegrini
«Lucrèce se suicidant»
Grande salle italienne
«Lucrèce se suicidant sous les yeux de son père Lucretius et de son mari Tarquinius Collatinus»
attribué à Sebastiano Ricci (1659-1734). École vénitienne
«Diane découvrant la grossesse de Callisto»
Salle zénithale
Tableau «Diane découvrant la grossesse de Callisto»
de Pietro Paolo Bonzi. École bolognaise
- Partie centrale de la toile -
Les corps dénudés rappellent le mode antique.
«Piéta» de Giovanni Stefano Danedi, dit Montaldo
Grande Salle italienne
Tableau «Piéta» de Giovanni Stefano Danedi, dit Montaldo (1612-1690). École milanaise
L'une des toiles les plus expressives du musée Magnin
PREMIER ÉTAGE (COLLECTIONS FRANÇAISES)
L'escalier
L'escalier (partie haute) et son décor en stuc
Le Salon du XVIIe siècle
Le «Salon du XVIIe siècle» avec ses tableaux de peintres français
Le premier étage du musée Magnin est entièrement consacré aux œuvres françaises.
«La fille aînée de l'artiste peignant son frère»
Salle de la fin du XVII et du XVIIIe siècles français
Tableau «La fille aînée de l'artiste peignant son frère»
de Claude Lefèbvre (1632-1675)
«Moïse sauvé des eaux»
Salon du XVIIe siècle
Tableau «Moïse sauvé des eaux»
de Jean-Jacques Lagrenne, dit le Jeune (1739-1821)
Un salon du premier étage
Un salon du premier étage



À DROITE ---»»»
Salle des XVIIe et XVIIIe siècles français
Tableau «La fille aînée de l'artiste peignant son frère», détail
«La fille aînée de l'artiste peignant son frère», détail
La chambre à coucher
La chambre à coucher avec le secrétaire «à double pente» (parce qu'il possède deux abattants)
Ce secrétaire est dû à Bon Durand (XVIIIe siècle)
Tout le mobilier de cette pièce est du XVIIIe siècle.
«Diane découvrant la grossesse de Callisto»
Salon du XVIIe siècle
Tableau «Diane découvrant la grossesse de Callisto»
d'Eustache Le Sueur (1616-1655)
Bronze «L'Allegro»
Salon Magnin
Bronze «L'Allegro»
de Jean-Louis Grégoire (1840-1890)
Le salon de famille
Le salon de famille
C'est l'une des plus belles pièces du premier étage. Il présente un décor Napoléon III avec une toile de coton fin
(appelée percale) au mur et une garniture en brocatelle bleue recouvrant chaises, fauteuils et méridiennes.
Le salon Magnin
Le salon Magnin
On découvre sur le mur de droite le «Portrait de Maurice Magnin», peint en 1930 par Jean-Gabriel Goulinat
Tableau d'un visage de femme
Salle de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècles français
Tableau d'un visage de femme
Salon de famille, Pendule et miroir
Un salon du premier étage
Un salon du premier étage

«««--- À GAUCHE
Salon de famille, Pendule et miroir sur le tissu mural en coton (percale)
 «Le Repos de la Sainte famille»
Salle de la fin du XVII et du XVIIIe siècles français
Tableau «Le Repos de la Sainte famille»
attribué à Jean-Baptiste Corneille (1649-1695)
«L'Assomption de la Vierge»
Salon du XVIIe siècle
Tableau «L'Assomption de la Vierge, modello pour la coupole de l'église de l'Assomption à Paris»
par Charles de La Fosse (1636-1716). Cliquez sur l'image pour afficher «L'Assomption» de la coupole.
Le salon rouge
Le salon rouge
Il contient des œuvres françaises du XIXe siècle.

À DROITE ---»»»
Salon rouge
Tableau «Thamar et Juda» d'après Horace Vernet (1789-1863)
 «Thamar et Juda» d'après Horace Vernet
«La Charité romaine» de François Xavier Fabre «Bateaux au clair de lune»
Salon Magnin
Tableau «Bateaux au clair de lune» d'Eugène Isabey (1803-1885)
Une marine toute en «atmosphères» d'Eugène Isabey que l'on connaît mieux
pour ses tableaux décrivant des batailles navales

«««--- À GAUCHE
Galerie Perret
Tableau «La Charité romaine» de François Xavier Fabre (1766-1837)
Cette toile datée de 1798 illustre une scène de piété filiale qui se passe
dans le dépouillement d'un cachot : une jeune femme allaite en secret
son père qui a été condamné à mourir de faim en prison.

Documentation : «Musée Magnin, petit guide français 37» édité par la R.M.N. + panneaux affichés dans le musée
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