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Page créée en avril 2011
Vierge à l'Enfant d'Yves Le Pape (XXe siècle)

Le quartier du XIIIe arrondissement où se situe l'église actuelle de Saint-Albert a été réaménagé en 1960 et la chapelle Sainte-Agonie, qui s'y trouvait, détruite. L'église Saint-Albert-le-Grand, bâtie en 1968 par l'architecte urbaniste Roland Dubrulle, est venue la remplacer. Cette construction s'insère dans le cadre des Chantiers du Cardinal dont la mission est de construire, rénover et embellir les églises de Paris et des départements 92, 93 et 94.
L'église Saint-Albert possède une ossature en béton armé recouvert de briques rouges. La sobriété générale de la nef n'empêche pas la présence d'une originalité rare dans les églises parisiennes : le sol est en inclinaison jusqu'au chœur, comme dans un amphithéâtre. Saint-Albert est une église dite «crypte». Les églises du XIXe arrondissement Saint-Luc et Notre-Dame-de-l'Assomption-des-Buttes-Chaumont sont bâties selon le même principe.
On notera que Saint-Albert-le-Grand possède une chapelle latérale droite aux accents sud-américains. Tableau et statues rappellent Lima, la capitale du Pérou, ainsi que la présence du christianisme au XVIe siècle dans cette partie du monde.

Sainte Rose de Lima
Vue d'ensemble de la nef
Vue d'ensemble de la nef «en amphithéâtre».
Par cette inclinaison vers l'autel, Saint-Albert-le-Grand est une église dite «crypte».
Saint-Luc et Notre-Dame-de-l'Assomption-des-Buttes-Chaumont sont également des églises cryptes (XIXe arr.).
La façade de l'église
La façade de l'église est en béton recouvert de briques rouges
Le côté droit extérieur de Saint-Albert
Le côté droit de Saint-Albert, rue de la Glacière, fait penser à un château médiéval anglais.
Grande verrière de l'élévation droite
Grande verrière de l'élévation droite
Les tons jaunes et bleus se marient pour former un poisson, symbole de premiers chrétiens
L'arche blanche annonce l'église
La présence de l'église est annoncée par une arche blanche.
La Vierge et l'Enfant Jésus d'Yves Le Pape Christ en croix dans le chœur
Très beau Christ en croix stylisé
dans le chœur

«««--- À GAUCHE
La Vierge et l'Enfant Jésus d'Yves Le Pape
arborent un très beau sourire.
La Vierge et l'Enfant Jésus d'Yves Le Pape
Statue de la Vierge à l'Enfant dans la nef
Elle est sculptée par Yves Le Pape (XXe siècle)
Chapelle latérale droite
Chapelle latérale droite
Avec sa peinture péruvienne et ses deux statues très réalistes, elle possède un certain aspect sud-américain... et un cachet très séduisant.
Saint Martin de Porres
Chapelle latérale droite
Saint Martin de Porres
Tableau «Le Seigneur des Miracles»
Tableau «Le Seigneur des Miracles»
(Reproduction d'une image sainte péruvienne de 1655)
Sainte Rose de Lima
Chapelle latérale droite
Sainte Rose de Lima

Le réalisme des statues très colorées de saint Martin et sainte Rose est typique des goûts ibérique et sud-américain. On pourra voir d'autres statues aussi réalistes à l'église espagnole du XVIe

arrondissement de Paris (statue de saint François-Xavier) ou à l'église Notre-Dame-de-Fatima-Marie-Médiatrice dans le XIXe (statues de la Vierge et de saint Joseph).

Saint Martin de Porres. Né au XVIe siècle d'un noble espagnol et d'une esclave noire affranchie, Martin apprit à douze ans le métier de chirurgien-barbier. A quinze ans, il décida d'entrer au couvent des Dominicains de Saint-Rosaire de sa ville natale de Lima. Lors de sa canonisation, Jean XXIII vanta son humilité et le grand amour qu'il portait à son prochain.

«Le Seigneur des Miracles». À la fin du XVIIe siècle, la ville de Lima est détruite par un tremblement de terre. Une maison dont un pan de mur est couvert d'une image représentant la Crucifixion avec le Père éternel, Marie et la colombe du Saint-Esprit échappe au séisme. En hommage, tous les ans, une image reprenant les mêmes thèmes et symboles est portée en procession dans les rues de la ville. C'est le plus grand pèlerinage de toute l'Amérique du Sud.

Sainte Rose de Lima. Rose nait en 1586 dans une famille espagnole pauvre à Lima. En 1606, à vingt ans, elle prend l'habit des tertiaires dominicaines. Sa ville n'ayant pas de couvent, elle décide de vivre recluse au fond du jardin de ses parents, dans les prières et les mortifications. Mais elle n'est pas cloîtrée : elle se dévoue au service des indiens, des vieillards, des malades. Elle meurt en 1617, à trente-un ans, et sera canonisée en 1671. Sainte Rose est la patronne des Amériques, des Philippines et du Pérou.

Vierge à l'Enfant en terre cuite émaillée dans la chapelle Chapelle du Saint-Sacrement
Chapelle du Saint-Sacrement

«««--- À GAUCHE
Vierge à l'Enfant en terre cuite émaillée dans la chapelle
Cette statue est due à Noëlle Fabri-Canti (XXe siècle)
Marie porte son fils à la façon des femmes péruviennes...
Croix au style naïf dans la chapelle du Saint-Sacrement
Chapelle du Saint-Sacrement
Cette très jolie croix au style naïf
vient donner un peu de fraîcheur
à la brique rouge de la chapelle.
La nef vue de l'autel
La nef et son beau plafond à caissons blancs vus de l'autel.

Documentation : «Paris d'église en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4 + panneaux affichés dans l'église
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