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Page créée en mars 2019
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L'Annonciation de Hyacinthe Collin de Vermont (1693 -1761), détail

Cette seconde page consacrée à l'église Saint-Merry rassemble des photos et des textes sur le chœur, les vitraux, de style Renaissance, de ses hautes fenêtres , sur le déambulatoire et ses chapelles peintes au XIXe siècle. On s'arrêtera avec intérêt sur la chapelle de Sainte-Marie l'Égyptienne et ses deux grandes fresques de Théodore Chassériau (1843).

Nota : En ce début d'année 2019, les vitraux de la nef et du chœur sont en restauration. Les vitraux sud de la nef ont été restaurés et ont repris leur place. En revanche, les vitraux sud des grandes fenêtres du chœur (Vie de saint Pierre) sont actuellement déposés (depuis septembre 2018). L'échafaudage qui a servi à leur dépose est resté en place et y restera jusqu'à leur repose (vers septembre 2019). Ce sera alors le tour des vitraux des hautes fenêtres nord du chœur (Histoire de Joseph) d'être descendus. Bref, il y aura toujours un échafaudage présent dans le chœur jusqu'en 2020. Suivront ensuite les vitraux nord de la nef.

La Conversion de Marie l'Égyptienne par Théodore Chassériau, détail
LE CHŒUR DE SAINT-MERRY
Vue d'ensemble du chœur de l'église Saint-Merry
Vue d'ensemble du chœur de l'église Saint-Merry.
Le chœur de Saint-Merry est aussi long que la nef. Il a été réaménagé en style baroque entre 1751 et 1754 par les frères Slodtz.
Le maître–autel est surmonté d'une gloire en bois due à Michel–Ange Slodtž
Le maître-autel est surmonté d'une gloire en bois
due à Michel-Ange Slodtz. Elle date de 1758.
Vitrail sud de l'abside : «Tu es Pierre» et «L'incrédulité de saint Thomas»
Vitrail sud de l'abside : «Tu es Pierre» et «L'incrédulité de saint Thomas»
Baie 102.
(1885-1890)
Vitrail central de l'abisde : la Trinité
Vitrail central de l'abisde : la Trinité.
Baie 100.
Vitrail nord de l'abside : «Noli me tangere» et «Les Pèlerins d'Emmaüs»
Vitrail nord de l'abside : «Noli me tangere» et «Les Pèlerins d'Emmaüs».
Baie 101.

Les trois vitraux de l'abside sont de l'atelier Claudius Lavergne et datent des années 1885-1890.
Dans la partie supérieure de la baie 100 (ci-dessus), on voit le Père Céleste bénissant son Fils. L'atelier Claudius Lavergne a utilisé le même carton et les mêmes couleurs que pour le tympan du vitrail Le Sacré-Cœur entre François de Sales et Augustin de l'église Notre-Dame de Vitré. On pourra se reporter à cette page pour voir un gros plan du Père Céleste, gros plan qui montre - curieusement - une attitude assez nonchalante.

«Noli me tangere», détail du vitrail nord de l'abside
«Noli me tangere», détail du vitrail nord de l'abside (1885-1890).

«Noli me tangere». L'atelier Claudius Lavergne a réalisé un très beau vitrail du Noli me tangere qui mêle deux scènes distinctes. Au second plan, des apôtres sont accueillis devant le tombeau vide par un ange. Au premier plan se trouve la scène célèbre du Christ que Marie-Madeleine, premier mortel à le voir après sa résurrection, prend pour le jardinier. Elle veut le toucher, mais Jésus répond : «Noli me tangere» (ne me touche pas). Pourquoi ce rejet? Scène inventée? Scène rapportée par Marie aux apôtres? Toujours est-il que cet épisode abscons permit aux théologiens, à travers les siècles, de se lancer dans des allégories savantes dont ils ont le secret.

«Saint Pierre reçoit la clé du Royaume», détail du vitrail sud de l'abside
«Saint Pierre reçoit la clé du Royaume», détail du vitrail sud de l'abside
Atelier Claudius Lavergne (années 1885-1890).

Le chœur et ses aménagements au XVIIIe siècle. Vers les années 1750, la mode était au baroque. Le chapitre de Saint-Merry décida de remplacer le style gothique du chœur par ce nouveau goût artistique en faisant appel aux frères Slodtz. Entre 1751 et 1754, les frères Paul-Ambroise et Michel-Ange Slodtz transformèrent le premier niveau du chœur de manière drastique. Les piliers gothiques furent revêtus de placage de marbre ; les arcs en tiers-points furent cachés par des arcs cintrés ; du stuc imitation marbre vint garnir leurs intrados et des têtes d'angelots dorées ornèrent le sommet des pilastres. Enfin, le sol reçut un beau marbre de la même veine.
Une grande gloire (un soleil rayonnant entouré de têtes d'angelots), dessinée par Michel-Ange Slodtz, prit place en 1758 au-dessus du maître-autel. Le centre du soleil porte les lettres du tétragramme (YHWH), c'est-à-dire le nom de Dieu en hébreu. Le Christ en croix et les anges qui l'entourent sont du XIXe siècle et dus au ciseau de Jules Dubois. Cet ensemble de décor baroque a été très bien préservé.
On peut observer sur la photo de droite les ornementations baroques d'angelots dorés sur les piles fasciculées du XVIe siècle. Les grands tableaux fixés contre la base de ces piles rehaussent encore le cachet artistique de l'ensemble.

Le chœur vu du transept
Le chœur vu du transept.
Le chœur avec son orgue
Le chœur baroque avec son orgue et ses plaques de vrai marbre ou en stuc.
Élévations nord-est du chœur
Élévations nord-est du chœur.
LES VITRAUX RENAISSANCE DU CHŒUR
Baie 107 : Joseph et la femme de Putiphar, vers 1540
Vitrail de la baie 107 : Joseph et la femme de Putiphar (vers 1540).
La femme de Putiphar fait croire que Joseph a voulu l'agresser,
mais en réalité c'est lui qui a repousé ses avances.
L'entrée du chœur
L'entrée du chœur et ses élévations.
Dans les baies : les quatre verrières de la Vie de Joseph.
Baie 109 : Joseph est vendu par ses frères
Vitrail de la baie 109 : Joseph est vendu par ses frères.

L'histoire d'Ananias est rapportée par les Actes des Apôtres. Ananias fait partie des premiers chrétiens de l'Église de Jérusalem. Ceux-ci vendent leurs biens et apportent l'argent à Pierre qui redistribue à chacun selon son besoin. Mais Ananias et sa femme Saphira ont gardé pour eux une partie de l'argent reçu après la vente de leur propriété. Pierre, instruit par l'Esprit-Saint, sermonne Ananias qui nie : «Pourquoi mens-tu? Ce don représente-t-il vraiment la totalité de la vente?». Mais Ananias persiste dans son mensonge. Aussitôt il s'écroule à terre. Mort. Arrive Saphira qui est de mèche avec son mari, mais qui ignore qu'il est mort. Les mêmes questions produisant les mêmes effets, elle s'écroule à son tour. Morte.

Vitrail de la baie 108 : L'Histoire d'Ananias
Vitrail de la baie 108 : L'Histoire d'Ananias
Jean Chastellain ? - vers 1540.

Les vitraux Renaissance du chœur, datés vers 1540, sont au nombre de six. Il est vraisemblable qu'une bonne partie en est due à Jean Chastellain, mais, en l'absence de contrats écrits, les historiens n'ont aucune preuve formelle. Trois des vitraux poursuivent l'histoire de Joseph amorcée dans le transept. Les trois autres illustrent la Vie de saint Pierre rapportée par les Actes des Apôtres.
Rappelons l'ampleur de l'éclaircissement décidé en 1742. Guy-Michel Leproux (ouvrage cité en source) nous informe à ce sujet. Les baies du chœur peuvent être séparées en fenêtres nord-sud et fenêtres orientales. À l'époque, «le sculpteur Slodtz, écrit l'historien, et le peintre Carl van Loo, qui avaient participé à la nouvelle décoration, exigèrent que l'on remplaçât les vitraux des fenêtres orientales par des vitres blanches.» (Ce qui a été fait comme le montre la photo ci-dessus. Claudius Lavergne créa trois verrières vers 1880-90 pour les trois baies centrales.) Même châtiment pour les fenêtres basses. Ce ne fut guère mieux pour les fenêtres hautes (nord et sud) du chœur puisque la lancette centrale fut ôtée, et sans doute aussi les ajours des tympans. De 1847 à 1870, le restaurateur Prosper Lafaye essaya de reconstituer les scènes entières... sans s'interdire le droit d'ajouter les pièces manquantes. Néanmoins les trois verrières de la Vie de saint Pierre présentent encore de «fort beaux vestiges» [Leproux].
L'historien compare cette série avec la verrière du Saint-Nom de Jésus à Saint-Étienne-du-Mont qui est de Jean Chastellain. À Saint-Merry, le Châtiment d'Ananias (baie 108) est, dans la série, la verrière la plus restaurée. Les pièces anciennes y sont rares. Le Baptême des nouveaux croyants conserve deux belles scènes à gauche et à droite ; la lancette centrale étant certainement une création de Prosper Lafaye. Les personnages de la lancette de gauche sont souvent inspirés des gravures de Marc-Antoine Raimondi d'après des dessins de Raphaël. Il en est de même de la verrière de l'Arrestation des Apôtres. Si la lancette centrale est une re-création, les deux autres sont suffisamment bien conservées pour y trouver des similitudes de visages, de vêtements, voire d'armement avec la verrière du Saint-Nom de Jésus à Saint-Étienne-du-Mont. C'est pourquoi Guy-Michel Leproux attribue sans hésiter la série de la Vie de saint Pierre à Jean Chastellain.
Source : Vitraux parisiens de la Renaissance, Délégation à l'Action artistique de la ville de Paris, 1993.

Baie 107 : Arrestation de Joseph, détail
Vitrail de la baie 107 : Arrestation de Joseph, détail (vers 1540).
Baie 111 : L'Enfance de Joseph (registre principal)
Vitrail de la baie 111 : L'Enfance de Joseph, registre principal (vers 1540).
Baie 108 : Histoire d'Ananias (registre principal du vitrail)
Vitrail de la baie 108 : Histoire d'Ananias (registre principal du vitrail).
Au centre : Ananias, agenouillé, persiste dans son mensonge ; à gauche, il est emporté, mort, par les disciples.
Baie 110 : Baptême des nouveaux croyants
Vitrail de la baie 110 : Baptême des nouveaux croyants (registre principal).
Baie 112 : Arrestation des Apôtres
Vitrail de la baie 112 : Arrestation des Apôtres.
Vitrail vraisemblablement dû à Jean Chastellain, registre principal (vers 1540).
LE DÉAMBULATOIRE ET SES CHAPELLES
Suite de chapelles latérales dans le déambulatoire nord
Suite de chapelles latérales dans le déambulatoire nord.
À DROITE ---»»»

Tympan du vitrail de la baie 11 : La Trinité, premier quart du XVIe siècle.
C'est tout ce qu'il reste du vitrail de la baie 11 donnée ci-dessous.
L'éclaircissement, décidé en 1741, a fait table rase des vitraux des lancettes.

Le déambulatoire et les œuvres artistiques des chapelles. Le déambulatoire de Saint-Merry cache beaucoup de belles choses. Certes, mises à part les baies de la chapelle axiale reconstituées avec des médaillons Renaissance, les vitraux ne proposent plus que quelques tympans du XVIe siècle. Néanmoins les parois des chapelles sont peintes de scènes bibliques qui seraient vraiment attractives si une partie n'était pas très endommagée et l'autre battue par la lumière du jour et ses reflets. La plus connue de ces scènes est sans doute celle qui a lancé la carrière du peintre Théodore Chassériau (1819-1856). Chassériau a illustré, en deux grandes fresques, la vie de Marie l'Égyptienne selon les épisodes de la Légende dorée de Jacques de Voragine (XIIIe siècle). On trouvera ci-dessous l'essentiel de ces peintures avec un encadré sur la vie de cette sainte légendaire. Les fresques sont de 1843.
Vu la présence de bâtiments au sud, les chapelles latérales de ce côté sont jetées dans la pénombre. En revanche, celles du nord offrent deux tympans Renaissance assez remarquables. Le premier, donné ci-dessous, est une Trinité. Le second relate le thème très fréquent de Jésus chez Marie de Béthanie, sa sœur Marthe et son frère Lazare. L'auteur du carton a opté pour une mise en scène assez pontifiante et spectaculaire : Jésus et Marie sont face à face, trônant chacun sur un siège d'or. Le message est clair : «Une seule chose est nécessaire», c'est-à-dire le service de Dieu, donc la prière. D'où la supériorité sociale des orantes (ceux qui prient) sur les laborantes (ceux qui travaillent) symbolisés par Marthe qui se tient debout à côté de sa sœur, deux assiettes à la main, en spectatrice docile.

Tympan du vitrail de la baie 11 : La Trinité, 1er quart du XVIe siècle
Chapelle avec le vitrail de la Trinité dans le déambulatoire nord
Chapelle avec le tympan de la Trinité dans le déambulatoire nord.
«Saint Antoine de Padoue prêche contre les hérétiques», vitrail de l'atelier Tournel et ses Fils, Paris 1901
«Saint Antoine de Padoue prêche contre les hérétiques», vitrail de l'atelier Tournel
et ses Fils, Paris 1901.
«La Vierge, sainte Anne et l'Enfant», tableau anonyme
«La Vierge, sainte Anne et l'Enfant», tableau anonyme.
Le déambulatoire sud et l'entrée vers la chapelle axiale
Le déambulatoire sud et l'entrée vers la chapelle axiale.
On remarquera que le déambulatoire est voûté d'ogives.
À la croisée, celles-ci sont ornées des clés de voûte
habituelles du gothique flamboyant.

Marie l'Égyptienne et saint Zosime. En 1843, au début de sa courte carrière de peintre, Théodore Chassériau (1819-1856) réalisa deux fresques pour l'église Saint-Merry sur la vie légendaire de Marie l'Égyptienne. Cette vie est rapportée par Jacques de Voragine dans la Légende dorée.
Fille publique pendant dix-sept ans à Alexandrie, Marie s'embarque avec des pèlerins pour Jérusalem en payant sa place avec son corps. Mais, à Jérusalem, devant le Saint-Sépulcre où est exposée la Sainte Croix, une force mystérieuse l'empêche d'entrer. Elle comprend qu'elle doit renier sa vie passée et demande pardon à la Vierge. Son vœu définitif de chasteté lui permet enfin d'entrer. Se fiant à une voix mystérieuse, elle traverse le Jourdain et décide de vivre recluse dans le désert. C'est là que quarante-sept ans plus tard l'abbé Zosime, traversant lui aussi le Jourdain à la recherche de quelque ermite, tombe sur «une créature bizarre, toute nue, avec un corps tout noir et brûlé de soleil» [Voragine]. Elle s'enfuit, il la poursuit. La rejoignant, elle lui raconte son histoire, puis lui demande de venir le jour de Pâques pour lui donner la communion. Sacrement qu'elle n'a plus reçu depuis son arrivée au désert. Zosime revient donc l'année suivante. L'apercevant sur l'autre rive du Jourdain, Marie traverse le fleuve en marchant sur les eaux, reçoit l'hostie consacrée et repart au désert de la même façon, en le priant de revenir l'année suivante. Mais l'année suivante, Marie n'est pas au rendez-vous. Zosime traverse le fleuve et la retrouve à l'endroit où il l'avait vue pour la toute première fois. Elle gît à terre. Morte. Une inscription est tracée sur le sable : l'abbé doit ensevelir son corps et rendre grâce au Seigneur qui l'a délivrée du monde le second --»

Le retable de la chapelle Marie de l'Incarnation dans le déambulatoire nord
Le retable de la chapelle Marie de l'Incarnation dans le déambulatoire nord
avec le portrait de Marie Acarie, baptisée à Saint-Merry en février 1565.
«L'Apothéose de Marie l'Égyptienne» de Théodore Chassériau
«L'Apothéose de Marie l'Égyptienne» de Théodore Chassériau (1819-1856).
Fresque dans la chapelle Sainte-Marie l'Égyptienne (déambulatoire nord).

--» jour d'avril. En larmes, Zosime comprend alors qu'elle a rendu son âme presque aussitôt après avoir reçu la communion, un an auparavant. Trop âgé pour creuser une fosse tout seul, le saint vit surgir un lion pour l'aider. La besogne faite, l'animal s'en retourna paisiblement. Zosime reprit la route de son monastère en glorifiant Dieu.
En plus des trois scènes principales (la Communion de Marie, la Conversion de Marie et son ensevelissement aidé par le lion), Théodore Chassériau a ajouté une scène de saint Zosime prêchant dans son monastère et une autre qui est l'apothéose de Marie l'Égyptienne (où l'on retrouve le lion dans la partie basse).
Source : La Légende dorée de Jacques de Voragine, éditions Diane de Selliers.

«Saint Zozime prêchant» de Théodore Chassériau
«Saint Zosime prêchant» de Théodore Chassériau (1819-1856).
Fresque dans la chapelle Sainte-Marie l'Égyptienne (déambulatoire nord).
Fresque de sainte Marie l'Égyptienne par Théodore Chassériau, XIXe siècle
Fresque de sainte Marie l'Égyptienne
par Théodore Chassériau, 1843.
Côté oriental de la chapelle Sainte-Marie l'Égyptienne.
«La Conversion de sainte Marie l'Égyptienne» par Théodore  Chassériau
«La Conversion de sainte Marie l'Égyptienne» par Théodore Chassériau (1843).
«Sainte Marie l'Égyptienne portée en terre» par Théodore Chassériau
«Sainte Marie l'Égyptienne portée en terre» par Théodore Chassériau, 1843.
On appréciera l'attitude très obligeante du lion...
«La Communion de sainte Marie l'Égyptienne» par Théodore Chassériau
«La Communion de sainte Marie l'Égyptienne»
par Théodore Chassériau, 1843.
 
Déambulatoire nord : suite de chapelles avec leurs fresques du XIXe siècle
Déambulatoire nord : suite de chapelles avec leurs fresques du XIXe siècle.
«Saint Vincent de Paul, esclave en Afrique, chante les louanges du Seigneur devant les infidèles», fresque dans une chapelle du déambulatoire nord
«Saint Vincent de Paul, esclave en Afrique, chante les louanges
du Seigneur devant les infidèles»
Fresque dans une chapelle du déambulatoire nord
Œuvre de Lépaulle, 1840.
À DROITE ---»»»
Saint Joseph portant l'Enfant (XIXe siècle)
Détail du tableau dans le retable de la chapelle Saint-Joseph.
CI-DESSOUS : Jésus chez Marthe et Marie.

Il arrive que Marthe soit représentée sous un aspect plus
énergique, reprochant vertement à sa sœur de ne pas aider aux cuisines. On pourra ainsi voir la toile de Jacques de Létin
à l'église Sainte-Madeleine de Troyes ou encore celle,
anonyme, de l'église Sainte-Élisabeth à Paris, 3e arr.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
Saint Joseph portant l'Enfant, détail du tableau dans le retable de la chapelle Saint–Joseph
«Le Baptême du Christ», fresque dans une chapelle du déambulatoire nord
«Le Baptême du Christ», fresque dans une chapelle du déambulatoire nord.
La chapelle Saint-Joseph dans le déambulatoire sud
La chapelle Saint-Joseph dans le déambulatoire sud.
Tympan du vitrail de la baie 13 : Jésus chez Marthe et Marie de Béthanie
Tympan du vitrail de la baie 13 : Jésus chez Marthe et Marie de Béthanie (XVIe siècle).
Vitrail de la baie 5 : Saint Éloi, 1er quart du XVIe siècle
Baie 5 : Saint Éloi (premier quart du XVIe siècle).
Vitrail de la baie 5 : Vierge de miséricorde, 1er quart du XVIe siècle
Baie 5 : Vierge de miséricorde (1er quart du XVIe siècle).
La chapelle axiale et ses deux vitraux de médaillons du XVIe siècle.
La chapelle axiale est ornée de deux vitraux
constitués de médaillons du XVIe siècle.
Les vitraux ont été recomposés en 1862.
Tympan du vitrail de la baie 13 : Jésus chež Marthe et Marie de Béthanie – détail : Marie
Tympan du vitrail de la baie 13 : Jésus chez Marthe
et Marie de Béthanie. Détail : Marie (XVIe siècle).
«L'Annonciation» de Hyacinthe Collin de Vermont (1693 –1761), chapelle axiale
Tableau «L'Annonciation» de Hyacinthe Collin de Vermont (1693 ou 95-1761) dans la chapelle axiale.
Médaillon de la baie 1 : la sibylle de Tibur
Médaillon de la baie 1 : la sibylle de Tibur (XVIe siècle).
«Les quatre parties du monde adorant le Sacré–Cœur» par Hippolyte Dominique Holfeld (1804–1872)
«Les quatre parties du monde adorant le Sacré-Cœur»
par Hippolyte Dominique Holfeld (1804-1872).
Ce tableau date de 1837.
Médaillon de la baie 1 : la sibylle d'Hellespont
Médaillon de la baie 1 : la sibylle d'Hellespont (XVIe siècle).
«La Déposition de croix» de Hyacinthe Collin de Vermont (1693 ou 95–1761)
«La Déposition de croix»
de Hyacinthe Collin de Vermont (1693 ou 95-1761).
Médaillon de la baie 1 : saint Jean-Baptiste
Médaillon de la baie 1 : saint Jean-Baptiste (XVIe siècle).
Médaillon de la baie 1 : saint Pierre
Médaillon de la baie 1 : saint Pierre (XVIe siècle).
La tribune du grand orgue est une œuvre baroque réalisée par Michel–Ange Slodtž en 1755
La tribune du grand orgue est une œuvre baroque réalisée par Michel-Ange Slodtz en 1755.
La nef et l'orgue vus de la croisée du transept
Vitrail de la baie 5 : La charité de saint Martin, 1er quart du XVIe siècle
Baie 5 : La charité de saint Martin (1er quart du XVIe siècle).
Médaillon de la baie 2 : La Naissance de Marie
Médaillon de la baie 2 : La Naissance de Marie (XVIe siècle).
Médaillon de la baie 2 : L'Annonciation
Médaillon de la baie 2 : L'Annonciation (XVIe siècle).
Médaillon de la baie 2 : La Nativité
Médaillon de la baie 2 : La Nativité (XVIe siècle).

L'orgue. Le buffet du grand orgue possède cinq tourelles. Il a été réalisé par le menuisier Germain Pilon en 1647.
L'orgue a été amélioré par François-Henri Cliquot au XVIIIe siècle, puis par Aristide Cavaillé-Coll entre 1855 et 1857.
La tribune où repose l'orgue est une illustration du style baroque, très à la mode au XVIIIe siècle. Datée de 1755, elle est l'œuvre de Michel-Ange Slodtz. Ses quatre piliers sont ornés de l'ordre ionique. Les frises d'ordre végétal ainsi que la tête de lion au-dessus de la pendule centrale appartiennent au style baroque.

L'orgue de tribune
L'orgue de tribune.
Le lion baroque de l'orgue de tribune
Tête de lion baroque (œuvre de Michel-Ange Slodtz)
au-desssus de la pendule de la tribune.
«««--- À GAUCHE
La nef et l'orgue vus de la croisée du transept.
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Documentation : «L'église Saint-Merry, arts et architecture», brochure éditée par la paroisse
+ «Paris d'église en église», éditions Massin, 2007
+ «Notice sur la vie de saint Merry et Office pour le jour de sa fête», Paris, 1858
+ «Les églises de France, Paris et la Seine» par Maurice Dumoulin et Georges Outardel, article sur Saint-Merry par Maurice Dumoulin
+ «Mémoire au sujet des vitraux anciens dans les églises de Paris» par M. Lafaye, Paris 1871
+ «Corpus Vitrearum, Les vitraux de Paris, de la Région Parisienne, de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais», Éditions du CNRS, 1978
+ «Église Saint-Merry de Paris, histoire de la paroisse et de la collégiale (700-1910)» par M. l'abbé Baloche, Librairie Oudin, 1906
+ «Les églises flamboyantes de Paris» par Agnès Bos, éditions Picard, 2003
+ «Vitraux parisiens de la Renaissance», Délégation à l'Action artistique de la ville de Paris, 1993
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