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La cathédrale Saint-Pierre de
Beauvais, commencée en 1225, est connue comme ayant la hauteur
sous voûte la plus élevée de l'âge gothique
: 48 mètres. Si la cathédrale
Notre-Dame d'Amiens est la plus vaste de France, Saint-Pierre
de Beauvais demeure à jamais la plus haute d'Europe. Cette
hauteur, voulue dès l'origine, a fragilisé tout l'édifice
depuis le Moyen Âge. Au long des siècles, les financements
qui auraient dû être consacrés à l'achèvement
de l'édifice (nef, chur et flèche) ont été
affectés aux réparations. Après un premier
éboulement des voûtes du chur en 1284, c'est
la flèche, achevée en 1566, qui s'est écroulée
en 1573, le jour de l'Ascension. Celle-ci disparue, on n'eut jamais
les moyens de construire une nef. Seule la première travée
existe.
Aujourd'hui, la cathédrale de Beauvais reste un édifice
fragile. Sa hauteur augmente sa prise au vent et sa vulnérabilité
aux tempêtes. En visitant Saint-Pierre, vous verrez des étais
soutenir les bras du transept ainsi qu'un puissant contrefort de
bois renforcer l'entrée du déambulatoire nord. Les
photos de cette page en donnent des illustrations.
Si l'attrait de la cathédrale réside dans son gigantisme,
il repose aussi dans son horloge
astronomique et dans les vitraux. Saint-Pierre de Beauvais invite
le visiteur à une véritable histoire du vitrail du
XIIIe siècle au XXe siècle. La plus ancienne verrière,
dans la chapelle
axiale Notre-Dame, date de 1240 (avec un arbre de Jessé
et, comme à l'église Saint-Pierre
de Saint-Julien-du-Sault,
une histoire de la légende de Théophile). Les grandes
verrières du chur présentent de beaux vitraux
à personnages des XIIIe et XIVe siècles. Les bras
du transept, quant à eux, s'illuminent des magnifiques vitraux
XVIe siècle des Le Prince (complétés par ceux
de Max Ingrand au XXe). Les chapelles du déambulatoire offrent
une variété, forte agréable à l'il,
de verrières médiévales et modernes.
Même si elle semble réduite parce qu'elle n'a pas de
nef, la visite de la cathédrale de Beauvais suscite le même
intérêt que pour les autres grandes cathédrales
de France.
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Le chur de Saint-Pierre de Beauvais
tel qu'on le voit en se tenant contre le mur occidental qui ferme
la cathédrale.
L'échafaudage de bois, sur la gauche, n'est pas dû à
des travaux. Il est présent en permanence pour consolider la
partie nord. |
L'histoire
de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais.
Commencée en 1225, la cathédrale de Beauvais
fait partie de la seconde génération de l'âge
d'or gothique. Chartres,
Bourges,
Reims
sont déjà debout. Le chur de Saint-Pierre
fut achevé en 1272. En 1284, sans doute à cause
de ses proportions colossales, une partie des voûtes
s'effondra sur les travées droites. On rebâtit
en consolidant : épaississement des murs et doublement
des piliers au niveau des travées droites. La guerre
de Cent Ans interrompit la suite de la construction.
En 1499, le maître maçon Martin Chambiges
se vit confier l'élévation du transept. À
la mort de ce brillant maître, son fils Pierre prit
le relais et l'acheva.
L'édifice donne véritablement dans le gigantisme
: 72,50 m de la chapelle axiale à la cloison qui ferme
le transept, une largeur de transept de 58 m, une hauteur
de voûte dans le chur de 47 m.
En 1550, le chapitre de la cathédrale décide
de faire construire la tour-lanterne et non pas la nef (peut-être
pour que la cathédrale, comme ses voisines, se voie
de loin...). Cette tour-lanterne, achevée en 1567,
fait de Saint-Pierre de Beauvais l'édifice le plus
haut de la Chrétienté (plus de 150m). Mais la
fragilité de l'ensemble apparaît à tous.
En 1572, on retire la croix de fer qui la surmonte : elle
est jugée trop lourde. Enfin, le jour de l'Ascension
1573, la flèche s'écroule, entraînant
avec elle toutes les parties voisines dans le transept et
les voûtes. Heureusement sans faire de victimes. On
reconstruisit l'ensemble, mais sans flèche. L'année
1604 vit les derniers travaux : le voûtement de la première
travée de la nef et l'érection d'une palissade
fermant l'église à l'ouest.
Saint-Pierre n'ira pas plus loin : par manque de finance et
parce que, aux XVIIe et XVIIIe siècles, on préférait
privilégier le décor intérieur.
A la Révolution, l'édifice perd une partie de
son mobilier et l'orfèvrerie part à la fonte.
Il devient simple église paroissiale. En 1822, Saint-Pierre
redevient cathédrale et s'enrichit
|
du patrimoine religieux dispersé
dans le Beauvaisis. En 1842, l'architecte Ramée, des
Monuments historiques, proposa de rallonger la cathédrale
de deux travées à l'ouest pour contre-buter
l'église. Son projet n'eut pas de suite. Au XIXe siècle,
on n'entreprit que des travaux de restauration intérieurs
et extérieurs, notamment sur les arcs-boutants. Si
la première guerre mondiale passa sans heurts, le bombardement
allemand de 1940 fit s'écrouler, ça et là,
voûtes, toitures et vitraux restés en place.
(En 1939, tous les vitraux représentant des scènes
figurées avaient été mis à l'abri
au château de Carrouges, dans l'Orne.)
En ce début de XXIe siècle, la cathédrale
reste un édifice fragile face aux vents et aux tempêtes.
En dehors des arcs-boutants du chevet qui sont cadenassés
dans une véritable carapace de tirants de fer, des
étais consolident, à l'intérieur, les
bras du transept, et une vigoureuse armature de bois soutient
les élévations au niveau de l'entrée
du déambulatoire nord. Enfin, on envisage de rétablir
les tirants métalliques intérieurs et extérieurs,
mis en place par les architectes du Moyen Âge, et qui
consolidaient l'édifice. Les romantiques du XIXe siècle,
loin de s'imaginer que ces tirants participaient de l'ingéniosité
médiévale, crurent intelligent et artistique
d'en faire scier quelques-uns. On trouve un autre témoignage
de cette incompréhension dans un ouvrage de l'abbé
J.J. Bourassé, Les plus belles cathédrales
de France, paru chez Alfred Mame et fils en 1880. À
propos de la cathédrale, l'abbé écrit
: «Malheureusement l'église de Beauvais porte
toujours des traces des accidents qu'elle a soufferts. Des
armatures en fer, visibles en beaucoup d'endroits, annoncent
que la solidité n'est pas encore parfaite.» Visiblement,
l'auteur ne se rend pas compte que l'armature en fer fait
partie intégrante de cette solidité.
Source : La Cathédrale Saint-Pierre
de Beauvais, Itinéraires
du patrimoine.
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La cathédrale de Beauvais et son fameux chevet à arcs-boutants
si souvent restaurés.
La hauteur de l'édifice, qui paraît vraiment stupéfiante,
suffit pour donner une idée de sa fragilité.
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Une vue du chevet et des tirants métalliques qui relient les
arcs-boutants. |
Le chevet.
Le chaînage de fer sur les les arcs-boutants est indispensable
pour assurer la robustesse de l'ensemble. Ils ont été
retirés à la fin des années 1970 et réinstallés
quand la violence des vents, en 1982, eut démontré
leur utilité.
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LE TRANSEPT SUD
ET LE PORTAIL SUD (XVIe SIÈCLE) |
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Le portail sud en gothique flamboyant est surmonté d'un gable.
Vers 1500-1510.
Les vantaux sont de Jean Le Pot, gendre du verrier Engrand Le Prince.
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«La Conversion de saint Paul sur le chemin de Damas»
dans un vantail du portail sud.
uvre attribuée à Jean Le Pot, XVIe siècle.
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Le portail
sud. La cathédrale étant privée
de façade occidentale, c'est le portail sud, construit
vers 1500-1510, qui servait d'entrée officielle pour
les dignitaires et les processions. C'est pourquoi sa décoration
est particulièrement riche, plus que celle du portail
nord. Toutes les niches recevaient une statue (elles ont toutes
été détruites à la Révolution)
et le style flamboyant resplendissait dans la rose, de onze
mètres de diamètre, de Martin Chambiges.
Le portail sud possède deux très beaux vantaux
de bois ornés, chacun, d'un bas-relief historié
: «La conversion de saint Paul», pour l'un ; «Saint
Pierre guérissant un boiteux», pour l'autre.
Ces vantaux de style Renaissance, réalisés vers
1540, sont attribués au sculpteur Jean Le Pot.
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La partie supérieure de la façade sud en gothique
flamboyant.
Malgré la restauration, elle n'a pas retrouvé
les statues qui ornaient ses niches. |
Le
chevet. Comme celui de la cathédrale
Saint-Gatien de Tours, le chevet de la cathédrale
de Beauvais est aisément accessible. L'essentiel
remonte au XIIIe siècle et c'est à peine
si l'on voit autre chose qu'une forêt de piliers.
Compte de la hauteur de l'édifice et de sa fragilité,
ils sont très rapprochés et reliés
par des tirants métalliques pour n'en faire qu'une
seule et solide chape de protection du chur. Leurs
têtes se dressent vers le ciel à plus de
cinquante mètres. C'est le plus haut chevet de
France.
On distingue trois étages dans l'élévation.
Celui du bas, au niveau des chapelles rayonnantes, laisse
à peine voir le fenestrage, qui est emprunté
au modèle rémois. La zone intermédiaire
montre une série d'ouvertures en arc brisé
intégrant chacune trois vitraux, celui du sommet
étant rond. Ce sont les vitraux qui ferment le
déambulatoire, juste au-dessus des chapelles
rayonnantes. Enfin, la troisième partie au-dessus,
la plus fine, la plus élégante est une
vraie cage de verre d'environ vingt-cinq mètres
de hauteur. L'un des points remarquables, ce sont les
culées intermédiaires qui sont construites
en porte-à-faux sur les piles qui les soutiennent.
Elles contiennent ainsi beaucoup mieux les poussées
de la voûte.
Source : Cathédrale
de Beauvais, éditions
C.D.D.P.
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Le chevet de la cathédrale et son parfait équilibre. |
Le
mur ouest. La partie occidentale remonte
au XVIe siècle et au début du XVIIe. Elle
est en partie protégée par des ardoises
(photo à droite) parce que le manque de ressources
en a empêché l'achèvement. La nef
aurait dû se prolonger dans l'intervalle surmonté
d'une rose (insérée au milieu des tuiles).
Cet arrêt définitif a au moins eu une conséquence
heureuse : la conservation de la Basse-uvre, datée
du XIe siècle, dernier reste de la cathédrale
romane qui a précédé la cathédrale
gothique.
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«Saint Pierre guérissant un boiteux à la
porte du Temple».
Vantail du portail sud, XVIe siècle, uvre attribuée
à Jean Le Pot.
(Les personnages ont été mutilés à
la Révolution.) |
La somptueuse rose de Martin Chambiges
est constituée de soufflets et de mouchettes (début
du XVIe siècle). |
Une des deux tourelles de la façade sud. Elles sont arrondies
en bas, octogonales en haut et coiffées d'une couronne
en forme de campanile (style Renaissance). |
La «façade» occidentale de la cathédrale
de Beauvais est une simple paroi couverte de tuiles.
La première travée de la nef a été
construite. Tout est en place,
au départ des voûtes, pour poursuivre la nef et
les bas-côtés.
Au premier plan à gauche, une partie de la Basse-uvre
(XIe siècle). |
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LE TRANSEPT NORD
ET LE PORTAIL NORD (XVIe SIÈCLE) |
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La porte nord avec son décor flamboyant
et ses vantaux en bois sculpté du XVIe siècle
Le tympan représente un arbre généalogique. |
Le tympan du portail nord affiche un très bel arbre généalogique
finement ciselé dans la pierre.
Aucun élément ne permet d'affirmer qu'il s'agit d'un
arbre de Jessé. |
Vue partielle et en gros plan de l'arbre généalogique
du portail nord. |
Un arbre
de Jessé sur le portail nord? L'arbre sur
le fronton du portail nord est-il bien un arbre de Jessé?
Les documents consultés sont contradictoires. Le livret
Laissez-vous conter les cathédrales de Beauvais
édité par l'Office du Tourisme parle d'un arbre
de Jessé. L'historien local Philippe Bonnet-Laborderie
(2006) évoque prudemment un arbre généalogique.
Quant à la brochure sur la cathédrale de Beauvais
parue aux éditions Itinéraires du Patrimoine,
elle a choisi de faire l'impasse sur le tympan... Enfin, l'article
- très technique - du chanoine Marsaux écrit
lors du Congrès Archéologique de France,
72e session tenue à Beauvais en 1905, parle simplement
d'«un arbre généalogique chargé
d'écussons [qui] se détache sur le tympan».
Une question se pose immédiatement : si c'est un arbre
de Jessé, où est Jessé? Où a-t-il
pu reposer? La partie centrale qui prolonge le trumeau du
portail est un dais gothique très élancé,
finement ciselé. Il est clair qu'il prend la place
dévolue au père de David, place qui est toujours
au premier niveau de l'arbre et au centre. Deuxièmement,
si rois de Juda il y a eu, ils auraient été
vandalisés comme les deux scènes historiées
du portail sud. On en verrait les traces sur les rameaux verticaux
qui s'échappent des branches horizontales. Or ces rameaux
sont entiers. Enfin, le second niveau est accompagné
d'une série de sept écussons vierges. Portaient-ils
des armoiries? On n'en voit aucune trace. Si cela avait été
le cas, il est vraisemblable que les révolutionnaires
les auraient saccagés sans ménagement, comme
ils l'ont fait sur d'autres supports, notamment les vitraux.
Or les écussons sont intacts. Avait-on prévu
de ciseler leur surface pour les attribuer à différents
nobles ou chevaliers d'une famille? C'est douteux : en général,
les armoiries s'appliquent à tous les membres d'une
fratrie. Devaient-ils porter des noms que le sculpteur n'aurait
pas eu le temps d'insérer? Ou est-ce une tâche
que le manque de financement a stoppée? Il est très
difficile de répondre à ces questions. Toujours
est-il que l'arbre, qui resplendit d'une magnifique ciselure
quasi symétrique, ne paraît pas avoir été
mutilé. On en conclura qu'il s'agit, à l'évidence,
d'un arbre généalogique, mais symbolique. Aucun
élément ne permet d'y voir un arbre de Jessé.
De plus, les sources consultées ne parlent pas d'un
éventuel document d'époque contenant un dessin
de ce portail. Et il n'en existe probablement pas.
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Les vantaux attribués à Jean Le Pot ont été
réalisés à partir de 1530.
À gauche, les évangélistes, à droite,
les docteurs de l'Église.
Les uns et les autres sont accompagnés par cinq Sibylles.
Malgré l'aspect général gothique, la présence
de coquilles sous les dais des personnages rattache déjà
le style du portail à la Renaissance. |
LA CATHÉDRALE
DE BEAUVAIS, UNE CATHÉDRALE PAS COMME LES AUTRES |
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Le coup d'il sur l'avant-chur, depuis un bras du transept,
donne un bon aperçu
de l'aspect un peu étrange que les étais de bois donnent
à la cathédrale Saint-Pierre.
Tous les étais de bois visibles sur la photographie sont permanents. |
Plan de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais |
Copie d'une Annonciation du XVIIIe siècle. |
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«L'Agonie du Christ au mont des Oliviers»
Auteur anonyme, XVIIe siècle. |
La voûte du transept vue depuis le croisillon sud.
Les étais sont indispensables pour compenser la poussée
des piliers du transept. |
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Chaire à prêcher du XVIIe siècle. |
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L'orgue de tribune (1979). |
CI-DESSUS |
La cuve de la chaire est
soutenue
par deux captifs agenouillés (XVIIe siècle). |
«««-- À GAUCHE
|
La chaire à prêcher
date de la 2e moitié du XVIIe
siècle. Venue de l'abbaye de Saint-Lucien, elle
est entrée dans la cathédrale en 1805. |
À DROITE ---»»»
|
L'orgue de tribune est adossé
à la cloison qui
termine le transept. Construit par la maison
Danion-Gonzalez, il date de 1979. |
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LA CHAPELLE DU
SACRÉ-CUR (ou Chapelle Sainte-Barbe) |
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Calvaire et Descente de croix par Engrand le Prince, 1522 |
La chapelle du Sacré-Cur dans le transept nord.
Autel et retable viennent de l'église Saint-Laurent (XVIIIe
siècle). |
Saint François d'Assise
dans le vitrail d'Engrand le Prince, 1522. |
Saint Hubert
dans le vitrail d'Engrand le Prince, 1522. |
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La chapelle
du Sacré-Cur (ou chapelle Sainte-Barbe)
est décorée d'un beau mobilier venant de l'église
Saint-Laurent et acheté en 1803.
Le vitrail d'Engrand Le Prince,
qui fait la fierté de la chapelle, date de 1522. Les
donateurs du vitrail, Louis de Roncherolles et Françoise
d'Halluin, accompagnés de leurs saints protecteurs
saint Louis et saint François d'Assise, sont représentés
autour d'une Vierge de Pitié. Au-dessus, un Calvaire
est accompagné, à gauche de saint Hubert, à
droite de saint Christophe. Dans le tympan se trouve un Couronnement
de la Vierge. Les lancettes de gauche et de droite sont les
plus belles parties du vitrail. Voir l'arbre
de Jessé de l'église Saint-Étienne
de Beauvais, chef d'uvre d'Engrand le Prince,
principal représentant de la dynastie des Le Prince,
célèbres maîtres verriers de Beauvais.
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Le donateur, Louis de Roncherolles, accompagné
de son saint protecteur, saint Louis.
Détail du vitrail d'Engrand Le Prince, 1522. |
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CI-DESSUS |
Belle architecture
médiévale
derrière saint Louis
Détail du vitrail d'Engrand Le Prince
1522. |
À DROITE ---»»» |
Le Christ mort au pied
de la croix.
Détail du vitrail d'Engrand le Prince
1522. |
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La donatrice, Françoise d'Halluin, accompagnée
de son saint protecteur, François d'Assise.
Détail du vitrail d'Engrand Le Prince, 1522. |
Le bras nord du transept avec ses indispensables étais
pour soutenir l'édifice.
Les piliers sont typiques du XVIe siècle : ils sont de forme
ondulée
et ne possèdent pas de chapiteaux. |
«Les pèlerins d'Emmaüs» de Mauperin, toile du XVIIIe
siècle. |
«Saint Sébastien», toile du XVIIe siècle |
«Le Repentir de saint Pierre», toile du XVIIIe siècle. |
«Jésus guérissant les malades»
Tableau de Jean Jouvenet, XVIIe siècle dans le transept nord.
Ce très beau tableau mériterait une restauration. Des
sources consultées donnent cette uvre pour une copie
d'un tableau de Jouvenet réalisé en 1689. |
LES VITRAUX DU
TRANSEPT (LEPRINCE, XVIe SIÈCLE ET MAX INGRAND, XXe SIÈCLE) |
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La rangée de sibylles du XVIe siècle est l'uvre
de Jean et Nicolas Le Prince, maitres verriers à Beauvais.
Ils ont été posés dans le bras nord du transept
en 1538-1539. |
Les Vierges sages et les Vierges folles, vitrail de Max Ingrand
(1958), détail.
Bras nord du transept (l'intervalle central entre les figures
a été réduit). |
Les
vitraux dans les bras du transept accueillent
deux grandes verrières constituées chacune
de deux galeries de saints, de prophètes, de
vierges ou encore de sibylles.
Le vitrail nord a été endommagé
en 1940. Y subsiste la galerie des sibylles de
Jean et Nicolas Le Prince, posée en 1537-1538.
Au-dessous trônait une rangée de séraphins
«couleur de feu à six ailes» [Congrès
archéologique de Beauvais de 1905]. La rose
représentait un soleil sous la forme d'une figure
humaine, et ses rayons remplissaient les divisions du
remplage. En 1958, Max Ingrand a remplacé la
galerie des séraphins par une rangée de
Vierges folles et Vierges sages. Et la rose d'Ingrand
représente maintenant un Jugement dernier.
La verrière du transept sud n'a pas été
touchée par la guerre. Les vitraux de Nicolas
le Prince, datés de 1551, sont toujours en
place. Dans la rose, le Père céleste est
entouré de scènes de la Genèse
et de l'histoire du peuple juif. Au-dessous, on trouve
une galerie de dix prophètes et, à la
base, les quatre évangélistes, les quatre
docteurs de l'Église, saint Pierre et saint Paul.
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Deux sibylles dans le bras nord du transept.
Vitrail de l'atelier Le Prince (années 1530). |
«««---
À GAUCHE
Une sibylle de Jean et Nicolas Le Prince |
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Une des deux galeries du bras sud du transept : Saint Pierre, les
quatre évangélistes, les quatre docteurs de l'Église,
et saint Paul.
uvre de Nicolas Le Prince, maitre verrier de Beauvais, 1551.
|
Deux prophètes dans le bras sud du transept
Jérémie et Ézéchiel
uvre de Nicolas Le Prince, 1551 |
À DROITE ---»»
Les quatre évangélistes :
Saint Matthieu et l'ange,
Saint Marc et le lion,
Saint Luc et le taureau,
Saint Jean et l'aigle.
Vitrail de Nicolas Le Prince, 1551. |
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Détail de la rose de Nicolas Le Prince, 1551.
À droite, la représentation de la tour de Babel. |
Un des docteurs de l'Église
par le maître verrier
Nicolas Le Prince, 1551. |
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Vitraux dans le bras sud du transept : la galerie des prophètes.
Vitrail de Nicolas Le Prince, 1551. |
LE CHUR
DE LA CATHÊDRALE SAINT-PIERRE |
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Le chur et ses élévations
La continuité verticale était clairement une volonté
des architectes du XIIIe siècle.
La voûte est sixpartite.
A l'origine, les voûtes ne comportaient que quatre voutains
comme à Chartres ou Amiens.
Les deux autres voûtains ont été ajoutés
au XIVe siècle. |
L'entrée du chur avec le Christ en croix du XVe siècle. |
Les piles
du chur. La photo ci-dessous montre les grandes
arcades nord du sanctuaire. Elles sont très rapprochées,
mais il n'en a pas toujours été ainsi. La première
construction du chur et de l'abside, qui reposaient
sur des fondations de 1247, vit les voûtes s'écrouler
rapidement : les contreforts étaient trop faibles.
En 1272, l'ensemble était rebâti, mais les travées
droites du chur (celles qui se trouvent avant l'hémicycle)
étaient plus larges. Soyons plus précis. Dans
la photo ci-dessous, en comptant depuis la gauche, on a les
piles de 1 à 6. En 1272, les piles 1, 3 et 5 n'existaient
pas ! Même chose sur le côté sud. Et derrière
ces piles du premier plan, il manquait aussi trois piles entre
le déambulatoire et l'espace prévu pour les
chapelles latérales ! Conséquence rapide : une
partie de la voûte s'est écroulée en 1284,
détruisant tous les vitraux des travées dites
«droites». L'abside et les vitraux de l'axe central
ont été épargnés.
Il parut évident qu'il n'y avait pas assez de piliers
dans le chur pour soutenir l'élévation.
On décida en outre d'épaissir les murs. L'architecte
Enguerrand le Riche, surnommé le Tricheur, fut
choisi pour diriger la reconstruction. Celle-ci dura quarante
ans et coûta 80.000 livres, une somme considérable
pour l'époque. Les travaux commencèrent sur
un rythme soutenu, puis s'interrompirent du fait des guerres
féodales et de l'occupation par les Anglais. L'historien
Bonnet-Laborderie met l'accent sur la beauté architecturale
du sanctuaire et le rôle étudié des colonnettes
: «(...) il faut souligner avec force l'intention de
l'architecte de marquer l'unité de cet ensemble,
par des recherches de continuité verticale dans les
grandes piles du chur et par une composition très
savante de celles-ci, qui avec une seule colonnette engagée,
soutiennent à la fois nervures et doubleaux. Les murs
de l'édifice d'autre part, d'apparence très
minces, forment une sorte de "tissu conjonctif",
percé de grandes ouvertures entre des supports.»
Sources : 1) Congrès archéologique
de France, Beauvais 1905, article du chanoine Marsaux
sur la cathédrale ; 2) Cathédrale de Beauvais
de Bonnet-Laborderie, éditions C.D.D.P.
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La hauteur des piles du chur semble interminable. Elle approche
la vingtaine de mètres. |
Les grilles qui ferment le chur sont du XVIIIe siècle. |
«Descente de croix»
Tableau de Charles de la Fosse, XVIIe siècle. |
Le maître-autel a été inauguré en 1758. |
Vierge à l'Enfant, sculpture en plâtre
de Nicolas-Sébastien Adam (1705-1778).
La Vierge est assise. L'Enfant, debout sur un globe,
perce le serpent d'une lance en forme de croix.
La statue est en plâtre car le marbre, commandé, n'a
jamais été livré.
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Les stalles de la cathédrale de Beauvais proviennent
de l'abbaye Saint-Paul.
Elles datent des XVIe et XVIIe siècles. |
«Le Christ en croix entre saint Charlemagne et saint Louis»
Tableau de R. de Ronssoy, XVIIe siècle. |
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«Saint Luc écrivant»
Auteur anonyme, limite XVIIe-XVIIIe siècle.
Il s'agit bien de Luc car un éclaircissement du coin
bas
à gauche montre une gueule de taureau. |
Tête sculptée sur un accotoir dans les stalles.
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On voit très bien sur cette photo des grandes arcades du chur
la marque d'un arc brisé, une marque qui a passé les
siècles.
À sa place, l'architecte du XIVe siècle a fait bâtir
une pile pour consolider
l'élévation après l'écroulement de la
voûte sur les travées «droites» en 1284.
Sur le pourtour du sanctuaire, quatre piles intermédiaires
ont ainsi été insérées. |
Saint Paul dans une jouée des stalles. |
«La Sainte Famille», tableau d'un auteur anonyme. |
LES GRANDES FENÊTRES
DU CHUR DE LA CATHÊDRALE SAINT-PIERRE |
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Les grandes fenêtres du chur de la cathédrale de
Beauvais.
Depuis le triforium jusqu'à la voûte, on compte 25 mètres
de vitraux à personnages des XIIIe, XIVe et XVIe siècles.
Les vitraux du triforium sont modernes. |
Les vitraux d'axe des hautes fenêtres du chur sont du
XIIIe siècle.
De gauche à droite : saint André, saint Pierre, la Vierge,
le Christ en croix, saint Jean et saint Paul. |
Fenêtres hautes du XIVe siècle dans le chur
:
Saint Maurice (?) et saint Jacques le Majeur. |
Fenêtres hautes du XVIe siècle dans le chur
:
Saint Évrot, saint Just et saint Germer. (détail). |
Les
vitraux du chur. Ils datent des XIIIe,
XIVe et XVIe siècles. À l'origine, bien
sûr, ils sont tous du XIIIe, époque de
la création du chur. En 1284, celui-ci
s'effondre à cause des piles de soutènement
qui sont insuffisantes pour la charge des parties hautes
(On scandera le sanctuaire de deux fois plus de piles
lors de la reconstruction.) Seuls réchappent
du désastre les vitraux de l'axe central et ceux
qui en sont le plus proches (le Christ en croix, la
Vierge et quelques apôtres). Les verrières
situées au nord et au sud étant détruites,
les maîtres verriers se remettent à l'ouvrage.
Et le chur resplendit bientôt de nouveaux
vitraux à personnages, cette fois du XIVe siècle.
En 1573, nouveau malheur dû encore une fois à
la faiblesse du soutènement : la tour-lanterne
s'écroule entraînant dans sa chute les
deux premières travées du chur et
les verrières nord qui s'y trouvent. Ce sont
donc des vitraux à personnages datés du
XVIe siècle que l'on peut admirer au nord au
sortir du transept. Six saints y sont présentés
dont quatre céphalophores. Ils sont tous donnés
dans cette page.
Source : La cathédrale
Saint-Pierre de Beauvais,
Éditions Itinéraire
du patrimoine.
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Les impressionnantes élévations dans le chur
de Saint-Pierre.
Ici, le nord au sortir du transept, là où les
verrières
des deux premières travées ont été
refaites au XVIe siècle. |
Le Christ en croix dans l'axe central.
Vitrail du XIIIe siècle. |
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À GAUCHE
Fenêtres hautes du chur, XVIe siècle
:
Saint Julien, saint Lucien et saint Maxien. |
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Fenêtres hautes du chur, XIVe siècle :
Vierge à l'Enfant et saint Joseph (?)
(Les deux lancettes ont été rapprochées
pour les besoins de la mise en page.) |
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Fenêtres hautes du chur, XIVe siècle :
Saint Quentin, saint Michel et sainte Romaine. |
En
haut et en bas, fenêtres hautes
du chur, XIVe siècle :
Le Christ donnant l'Eucharistie
à un apôtre (les deux vitraux sont
en fait côte à côte).
Le simple camaïeu bleu du vitrail signifie-t-il que le
donateur
disposait de moins de ressources
pour son offrande? |
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Aspect général de l'horloge astronomique. |
Détail de l'ornementation de la partie haute de l'horloge. |
L'horloge
astronomique de la cathédrale de Beauvais
L'horloge astronomique est due à l'ingénieur
Auguste Lucien Vérité (1806-1887). Après
avoir construit, en partie à Beauvais, l'horloge
de la cathédrale de Besançon, Vérité
est sollicité par l'évêque de la ville
pour construire «une horloge exceptionnellement belle
et instructive pour les fidèles».
Commencé en 1865, le travail prendra trois ans. L'horloge
englobe toutes les données connues à cette époque
sur le temps et l'astronomie dans un ensemble d'engrenages
et de leviers de 90 000 pièces. Les données
sont affichées dans 52 cadrans de la partie basse du
meuble, tandis que 68
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automates animent, dans la partie
haute, le temps qui s'écoule.
Si Vérité a pu assumer seul l'important travail
d'horlogerie, il s'est entouré d'une équipe
dévouée et pleine de talents pour les autres
parties. Il y avait, à la Manufacture Impériale
de Tapisseries de Beauvais et ailleurs dans la région,
les artistes compétents pour prendre en charge la décoration,
la construction des châteaux, la sculpture, les planisphères,
etc.
L'horloge a été présentée à
Paris, en 1869, au Palais de l'Industrie. Elle est installée
dans le transept nord de la cathédrale de Beauvais
depuis 1876.
Source : L'horloge astronomique de
la cathédrale de Beauvais,
édition La Goélette, 2004.
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Horloge à carillon du XIVe siècle
uvre restaurée en 1973, puis en 2003. |
«Martyre de sainte Catherine»
uvre de C. Beagle (XVIIe siècle). |
Tableau «Sainte Angadrême, abbesse, devant la ville en flammes»
Auteur anonyme.
Angadrême était l'abbesse du monastère d'Orouer,
près de Beauvais où elle mourut en 695. Elle aurait
sauvé la ville des flammes. Elle était très
vénérée à Beauvais. |
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LES CHAPELLES
DU DÉAMBULATOIRE |
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Le déambulatoire sud
Les chapelles rayonnantes sont surmontées d'une galerie
aveugle et de vitraux. |
LA CHAPELLE
DES FONTS (ou SAINTE-CÉCILE) |
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Le déambulatoire nord, ici vu depuis le chur, est
bien plus sombre que son pendant au sud.
Les vitraux contemporains assez opaques, à dominante
bleue, n'y sont pas étrangers. |
LA CHAPELLE
DES FONTS (ou SAINTE-CÉCILE) |
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Chapelle des Fonts Baptismaux.
Sur le mur à gauche, les restes d'une peinture du XIVe
siècle.
Les fonts : une cuve en marbre du XVIIIe siècle.
La toile du fond, «Christ mort» est due à Henri Lejeune (XVIIIe
siècle). |
Peinture sur le mur est de la chapelle des Fonts baptismaux.
Elle contient les vestiges d'une peinture du XIVe siècle
représentant l'entrée à Beauvais du légat
du pape
(en incluant la Crucifixion). Selon les sources, les autres
figures de la partie haute seraient plutôt du XVe siècle.
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À GAUCHE
«La Fontaine de Vie», vitrail contemporain
de Claude Courageux (1981).
Chapelle des Fonts Baptismaux. |
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LA CHAPELLE SAINTE-ANGADRÊME
(ou SAINT-NICOLAS) |
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La chapelle Sainte-Angadrême a été aménagée
au XIXe siècle.
Au mur, une peinture murale (XIXe siècle) illustrant
Jeanne Hachette
et la résistance de Beauvais contre Charles le Téméraire
en 1472.
Au-dessus, l'accueil de sainte Angadrême au paradis par
le Christ. |
Sainte Angadrême en tenue d'abbesse, XVIe siècle. |
Vitrail d'Anne Le Chevallier consacrée à la vie
de sainte Angadrême .
Chapelle Sainte-Angadrême. |
Sainte Angadrême devant le Christ
Détail de la peinture murale
du XIXe siècle. |
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Jeanne Hachette exhorte les Beauvaisiens à résister
aux assauts des troupes de Charles le Téméraire en 1472,
détail.
Derrière, des habitantes de la ville transportent la châsse
de sainte Angadrême sur les remparts pour faire fuir l'ennemi
(invention du XIXe siècle?)
Peinture anonyme dans la chapelle Sainte-Angadrême, XIXe siècle. |
LA CHAPELLE SAINT-VINCENT-DE-AUL
(ou SAINT-LÉONARD) ET LE RETABLE DE L'ÉGLISE DE
MARISSEL (XVIe SIÈCLE) |
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Le retable de l'église de Marissel dans la chapelle Saint-Vincent-de-Paul
(XVIe siècle)
Initialement, le retable comportait deux volets.
L'uvre est attribuée au sculpteur NICOLAS LE PRINCE et
au peintre NICOLAS NITART.
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Dormition de la Vierge, dans le bas du cadre central |
Jésus et les Apôtres Pierre, Jean et Jacques, au centre
de la prédelle du retable |
Ecce Homo (panneau gauche du retable) |
Un cavalier romain s'approche de la croix.
Est-ce le centurion Longin qui va transpercer le supplicié
de son épée?
Retable de l'église de Marissel, XVIe siècle. |
Verrière contemporaine de Jeannette Weiss-Gruber.
Réemploi de deux chanoines donateurs du XVe siècle.
Chapelle Sainte-Angadrême. |
Un chanoine donateur, XVe siècle
dans le vitrail de Jeannette Weiss-Gruber.
Gros plan sur un des chanoines donateurs, XVe siècle.
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Un chanoine donateur, XVe siècle sur un magnifique fond
floral
dans le vitrail de Jeannette Weiss-Gruber. |
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LA CHAPELLE SAINT-VINCENT
(ou Notre-Dame de Lourdes) |
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Baie centrale, vitrail de 1340-1350.
Saint Jean, sur l'île de Patmos, écrit aux sept Églises
d'Asie.
Dans le registre du bas, les donateurs en prière. |
Chapelle Saint-Vincent.
Les vitraux de cette chapelle datent des XIIIe et XIVe siècles.
Les deux verrières latérales ont été offertes
par Raoul de Senlis.
Elles dates des années 1290. |
Baie de gauche, vitrail de 1290
Il illustre le martyre de saint Vincent. Le donateur,
Raoul de Senlis, est agenouillé au registre inférieur. |
La Crucifixion et les donateurs
Vitrail du milieu du XIVe siècle
Chapelle Saint-Vincent. |
Un donateur en gros plan, XIVe siècle |
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Donateurs en prière sous le registre de saint Jean à
Patmos 1340-1350). |
Jésus invite Pierre à le rejoindre sur les eaux, vitrail du XIVe siècle.
Chapelle Saint-Vincent. |
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À GAUCHE
La Crucifixion, les soldats romains, détail, XIVe
siècle. |
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LA CHAPELLE AXIALE
NOTRE-DAME |
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La chapelle axiale Notre-Dame et sa verrière de 1240.
L'autel néogothique est du XIXe siècle (voir ci-dessous
à droite). |
Les vitraux
de la chapelle d'axe sont les plus anciens
de la cathédrale.
Dans la baie centrale, on trouve un arbre de Jessé
et, à côté, des scènes de
la vie de Jésus. Dans la baie de gauche, des
scènes de la vie de saint Martin (ou saint Constantin).
Enfin, dans la baie droite, la verrière est consacrée
à une iconographie assez fréquente à
cette époque : le Miracle de Théophile.
Voir l'histoire de cette légende (où la
Vierge combat le démon) dans un vitrail, lui
aussi du XIIIe siècle, (très) restauré
au XIXe, de l'église Saint-Pierre
à Saint-Julien-du-Sault
dans l'Yonne.
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Vitrail des scènes de la vie de la Vierge, 1240, détail
Annonciation, Visitation, Nativité, Les rois chez Hérode. |
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ARBRE DE JESSÉ de
1240 : Marie et Jésus dans les deux registres du haut.
Ils sont entourés par des apôtres. |
ARBRE DE JESSÉ DE 1240 : Jessé allongé
(registre du bas)
Lancette gauche de la baie centrale de la chapelle Notre-Dame. |
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge, 1240.
L'Annonciation. |
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VITRAIL DE 1240
Cette rose, qui surmonte la baie centrale, illustre la Crucifixion.
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Statue de la Vierge à l'Enfant
au-dessus de l'autel
Cette statue date vraisemblablement du
XIXe siècle lorsque Claudius Lavergne
a été chargé de la décoration
de la chapelle. |
Autel néogothique réalisé par Claudius Lavergne
(1814-1887), élève d'Ingres.
Il est orné de quatre médaillons polylobés représentant
des scènes de la vie de la Vierge.
L'autel reprend la technique médiévale de la feuille
métallique plaquée
sur une âme de bois et incrustée de pierres semi-précieuses.
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VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
Le vidame Théophile est chassé par son évêque.
Chapelle axiale Notre-Dame. |
VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
Le magicien Salatin ayant intercédé auprès des
démons en faveur de Théophile,
celui-ci rentre en grâce et la fortune revient.
Chapelle axiale Notre-Dame. |
VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
Avec le retour de la fortune, Théophile fait construire et
les ouvriers maçons s'activent.
Chapelle axiale Notre-Dame. |
VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
La Vierge intervient en faveur de Théophile, pris de remords.
Chapelle axiale Notre-Dame. |
AUTRES CHAPELLES
DU DÉAMBULATOIRE AVEC VITRAUX MODERNES |
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Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc
La verrière moderne, de Michel Durand, remploie, dans ses deux
tympans, deux
panneaux du XIVe siècle : Le Couronnement de la Vierge (ci-dessous)
et la Crucifixion.
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Monument à Jeanne d'Arc, 1930.
Sculpté par Charles Desvergnes, Marc Jacquin et Gabriel Chauvin.
Cette uvre a été commandée par l'évêque
de Beauvais, Mgr Le Senne, et le montre
agenouillé devant Jeanne pour lui demander pardon du rôle
joué par Mgr Cauchon,
évêque de Beauvais, lors du procès de 1431. |
Vitrail de Michel Durand
Les Litanies de la Vierge |
«L'Éducation de la Vierge» de Philippe Peyranne
(XIXe). |
Chapelle Saint-Lucien et ses viraux contemporains. |
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Le Couronnement de la Vierge, XIVe siècle (chapelle Sainte-Jeanne d'Arc). |
La chapelle Saint-Joseph (ou chapelle Saint-Étienne)
est ornée de vitraux contemporains de l'atelier Barillet.
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Chapelle Saint-Lucien
Verrière de l'atelier Barillet
représentant la vie de saint Lucien. |
Chapelle Saint-Joseph
Verrière de l'atelier Barillet, détail
représentant l'Enfance du Christ. |
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Documentation : «La
cathédrale Saint-Pierre de Beauvais» (Ed. Itinéraire
du patrimoine), «Cathédrale de Beauvais», (Ed.
CDDP )
+ «L'horloge astronomique», édition La Goélette
+ Congrès archéologique de France, Beauvais 1905, article
du chanoine Marsaux sur la cathédrale |
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