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Page créée en sept. 2016
Bourges
Palais
Jacques-Cœur
Bourges
Palais
Jacques-Cœur
Bourges
Palais
Jacques-Cœur
Bourges
Palais
Jacques-Cœur
Bourges
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Jacques-Cœur
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Palais
Jacques-Cœur
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Jacques-Cœur
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Jacques-Cœur
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Palais
Jacques-Cœur
Bourges
Palais
Jacques-Cœur
Un ange tenant un phylactère (voûte de la chapelle)

Avec la cathédrale Saint-Étienne, le palais Jacques Cœur demeure un monument incontournable de la ville de Bourges. C'est l'édifice privé le plus somptueux construit en France au XVe siècle. En 1443, Jacques Cœur achète le fief de la Chaussée, accolé au rempart de la ville, et deux maisons voisines. Les travaux sont rondement menés. On ignore le nom des architectes. En 1453, la construction, ou plutôt l'embellissement, n'était pas encore achevé. Cependant Jacques Cœur y avait déjà donné des dîners et des fêtes. Le grand argentier est arrêté en 1451, sa «grand'maison» confisquée par Charles VII. Le roi la rendra à ses fils en 1457. Le bien va passer à la famille Laubespine en 1552 et connaître une vie brillante pendant cent vingt-cinq ans. En 1682, la ville de Bourges achète le bâtiment et en fait son hôtel de ville. Cette situation va durer jusqu'en 1858. Malheureusement, entre 1820 et 1830, la ville y entreprend des travaux jugés déplorables par les historiens actuels. Elle veut y installer la Cour d'appel et le tribunal de première instance. À cette fin, elle modifie bien des pièces : partage des galeries ; division de la chapelle ; destruction de cheminées et de sculptures.
En 1858, la ville revend le palais Jacques Cœur à l'État et au département. Une restauration partielle y est entreprise sous la direction de Bailly, architecte des Monuments historiques. En 1920, le département revend à son tour à l'État la partie qui lui appartenait. Une restauration générale et sérieuse du palais peut enfin commencer.
Ajoutons que toutes les parties extérieures ont été restaurées aux alentours des années 2010.
Cette page vous propose quelques vues des principales salles que l'on peut visiter.

Une dame observant les soldats dans les meurtrières (cheminée de la galerie haute sud)
La façade du palais Jacques Cœur.
La façade du palais Jacques Cœur. Le grand argentier a choisi le style gothique flamboyant. .

La façade principale du palais Jacques Cœur donne sur la place Jacques Cœur à Bourges. Sur la place, au premier plan, la statue du grand argentier est due à Auguste Préault. Elle a été mise en place en 1879.
Autrefois, on entrait dans le palais par la double porte centrale visible sur la photo : la porte charretière et la poterne située sur sa droite. Tout à droite et non visible sur la photographie se trouve une porte de service ornée de deux très beaux culs-de-lampe donnés ci-dessous. C'est maintenant la porte d'accueil pour les visites.

Plan du palais Jacques Cœur
Plan du palais Jacques Cœur.
La partie centrale de la façade est
La partie centrale de la façade recevait
autrefois une statue équestre de Charles VII, martelée à la Révolution.
Dans les fenêtres, à gauche et à droite, Jacques Cœur et sa femme, Macée de Léodepart.

PLAN : «1)» signifie le 1er niveau , donc le rez-de-chaussée ; «2)» signifie le 2e niveau (1er étage) ; «3)» signifie le 3e niveau, donc le 2e étage.

L'aspect de la façade n'est pas symétrique. À ce sujet, on trouve un avis intéressant dans l'article du Congrès archéologique tenu à Bourges en 1931 où les archéologues Gandilhon et Gauchery écrivent : «Si l'on embrasse d'un coup d'œil la façade, on se rend compte que la symétrie, telle que l'a comprise l'art classique, n'est pas observée. Et, cependant, le regard se montre satisfait parce que les pleins et les vides, les parties sculptées et les parties lisses s'équilibrent d'une manière harmonieuse.»

Statue de Jacques Cœur par Auguste Préault, fin du XIXe  siècle.
Statue de Jacques Cœur par Auguste Préault, fin du XIXe siècle.
Macée de Léodepart regardant à la fenêtre
Cette femme, regardant à la fenêtre est reconnue comme étant Macée
de Léodepart, épouse de Jacques Cœur et fille du prévôt de Bourges.
Ornementation reliant l'archivolte de la porte charretière
Ornementation reliant l'archivolte de la porte charretière
à l'archivolte de la poterne.
La façade ouest et le donjon sont établis sur l'ancien rempart.
La façade ouest et le donjon sont établis sur l'ancien rempart.
Jacques Cœur regardant à la fenêtre
Le «bourgeois» à sa fenêtre est reconnu comme étant Jacques Cœur.
Intrados du soubassement de la fenêtre aveugle
Intrados du soubassement de la fenêtre aveugle
qui recevait la statue de Charles VII.
Détail de l'ornementation.
Cul-de-lampe
Cul-de-lampe
Porte de service sur la façade.
Cul-de-lampe
Cul-de-lampe
Porte de service sur la façade.
Le singe près de la fenêtre
Le singe près de la fenêtre
où se tient Jacques Cœur.
Maquette du palais Jacques Cœur à l'origine (façade est).
Maquette du palais Jacques Cœur à l'origine (façade est).
La maquette inclut le corps de logis sud qui a disparu (partie gauche de la photographie).
Maquette du palais Jacques Cœur à l'origine (façade ouest).
Maquette du palais Jacques Cœur à l'origine (façade ouest).
Intrados du soubassement de la fenêtre aveugle
Intrados du soubassement de la fenêtre aveugle
qui recevait la statue de Charles VII.
Détail de l'ornementation.
Cul-de-lampe
Cul-de-lampe
dans le passage d'entrée.
À DROITE ---»»»
Tympan de la poterne latérale
(refait par le sculpteur Caudron au XIXe siècle)
Le balcon du donjon.
Le balcon du donjon.
Les ornementations de coquilles et de cœurs
correspondent aux emblèmes de Jacques Cœur.
Tympan de la poterne latérale (refait par le sculpteur Caudron au XIXe siècle)
Cul-de-lampe
Cul-de-lampe
dans le passage d'entrée du palais.
Cul-de-lampe
Cul-de-lampe
dans le passage d'entrée du palais.
LA COUR INTÉRIEURE
La tour de l'escalier central
La tour de l'escalier central
et ses allèges ornées de personnages divers.
Vue d'ensemble de la cour intérieure (vers le nord).
Vue d'ensemble de la cour intérieure (vers le nord).
Macée de Léodepart et Jacques Cœur
Macée de Léodepart et Jacques Cœur
Allège de la tour de l'escalier central.
Escalier menant à la chapelle, au premier étage.
Escalier menant à la chapelle, au premier étage.
Les tympans des frontons sont ornés
de trois scènes d'entrée et de sortie de messe.
Scène de messe
Scène de messe
Tympan d'un fronton de l'escalier menant à la chapelle.
Scène de cuisine sur le fronton de la porte menant aux cuisines.
Scène de cuisine sur le fronton de la porte menant aux cuisines.
Jacques Cœur avait veillé à ce que, dans toutes les entrées
de son palais, la fonction des lieux soit indiquée.
Fileuses à la quenouille
Fileuses à la quenouille
Allège de la tour de l'escalier central.
Joueurs de maillet
Joueurs de maillet
Allège de la tour de l'escalier central.
La façade avec la tour de l'escalier central.
La façade avec la tour de l'escalier central.
Vue d'ensemble de la cour intérieure (vers le sud)
Vue d'ensemble de la cour intérieure (vers le sud)
L'article du Congrès archéologique tenu à Bourges en 1931 mentionne qu'il y avait autrefois, dit-on, une statue équestre de
Jacques Cœur sur le balcon (partie gauche de la photo) qui fait pendant au balcon de la façade avec sa statue de Charles VII.
LA SALLE DES FESTINS
La salle des Festins et sa cheminée monumentale reconstituée dans les années 1930.
La salle des Festins et sa cheminée monumentale reconstituée dans les années 1930.
Lutin jouant de la cythare
Lutin jouant de la cythare
à la jonction de deux archivoltes.

La cheminée monumentale a été abattue vers 1820 quand on a aménagé la salle des Festins en salle d'audience de la Cour d'appel. Cette cheminée a pu être reconstituée dans ses grandes lignes grâce à des morceaux retrouvés dans les années 1930.

La cheminée monumentale de la salle des Festins
La cheminée monumentale de la salle des Festins,
reconstituée dans les années 1930.
À DROITE ---»»»
Buissons de roses et bouquets d'iris (emblématique de Charles VII)
décorent le manteau de la cheminée monumentale.
Soldats derrière les meurtrières (cheminée «Les jeux de la guerre») Comme dans les cheminées de la galerie haute sud,
la cheminée monumentale devait être décorée
d'une scène illustrant la défense d'un château-fort attaqué.
Voir une scène similaire de défense d'un château-fort dans la piscine
du chœur de l'église Saint-Urbain à Troyes.
Une tour du château-fort reconstitué (années 1930).
Une tour du château-fort reconstitué (années 1930).
Porte d'entrée de la salle des Festins.
Porte d'entrée de la salle des Festins.
Cerf et biche (emblèmes royaux)
Cerf et biche (emblèmes royaux)
surmontent la porte d'entrée de la salle des Festins.
Buissons de roses et bouquets d'iris (emblématique de Charles VII)
La tribune des musiciens dans la salle des Festins.
La tribune des musiciens dans la salle des Festins.
LA SALLE D'APPARAT AU SECOND ÉTAGE
La salle d'apparat (située au-dessus de la salle des Festins)
La salle d'apparat (située au-dessus de la salle des Festins)
a été aménagée comme un petit musée.
Le tombeau de Jean de Berry par Paul Gauchery.
Le tombeau de Jean de Berry par Paul Gauchery.
Reconstitution du début du XXe siècle.
Le tombeau de Jean de Berry par Paul Gauchery (XXe siècle).
Le tombeau de Jean de Berry par Paul Gauchery (XXe siècle).
Détail : les pleurants.
Statue de la Vierge ou d'une sainte.
Statue de la Vierge ou d'une sainte.
dans la salle d'apparat (XVIe siècle?)

L'original en marbre du tombeau du duc Jean de Berry est visible dans l'église basse de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges. Mutilé à la Révolution, le socle orné de pleurants n'existe plus. En revanche, l'ours (donné ci-dessous) a une bien meilleure allure.

L'ours aux pieds de Jean de Berry
L'ours aux pieds de Jean de Berry (XXe siècle).
Statue de saint Jean l'Évangéliste
Statue de saint Jean l'Évangéliste
Pierre, XVIe siècle.
Statue de saint Roch
Statue de saint Roch
Pierre, XVIe siècle.
Tapisserie murale représentant une scène du Déluge.
Tapisserie murale représentant une scène du Déluge.
dans la salle d'apparat.
LA CHAPELLE DU PALAIS JACQUES CŒUR
Vue partielle de la chapelle (avec l'oratoire de Macée de Léodepart)
Vue partielle de la chapelle (avec l'oratoire de Macée de Léodepart)
La voûte de la chapelle est ornée de vingt anges déroulant de longs phylactères.
La voûte de la chapelle est ornée de vingt anges déroulant de longs phylactères.
Prophète tenant un phylactère dans le culot d'une niche.
Prophète tenant un phylactère dans le culot d'une niche.
Oratoire de Jacques Cœur.
Oratoire de Jacques Cœur.
On y lit sa devise : «À cœur vaillans riens impossible».
«Le Christ à l'ange»
«Le Christ à l'ange»
Bas-relief du premier tiers du XVe siècle.
Clé de voûte aux armoiries de Jacques Cœur.
Clé de voûte aux armoiries de Jacques Cœur.
Ange tenant un écusson
Ange tenant un écusson
Cul-de-lampe de la chapelle.
Piéta (XVIIe siècle ?)
Piéta (XVIIe siècle ?)
Clé de voûte aux armoiries de Jacques Cœur
Clé de voûte aux armoiries de Jacques Cœur
et de son épouse Macée de Léodepart.

La chapelle est une pièce carrée, assez exiguë, qui demeure l'une des plus belles du palais. Malheureusement, lors de la visite guidée, elle est expédiée en dix secondes... Prenez néanmoins le temps de regarder l'architecture, notamment les deux petits oratoires construits pour Jacques Cœur et son épouse, Macée de Léodepart. Ils sont ornés des emblèmes de chacun et leur voûte est décorée d'étoiles. Dans les chapelles privées de cette époque, ce genre d'oratoire n'était pas très fréquent. L'article du Congrès archéologique tenu à Bourges en 1931 précise : «On en avait vu, cependant, déjà à la Sainte-Chapelle de Paris, à celle de Riom et à celle de Bourges, et peut-être n'est-il pas téméraire de penser que ceux de la Sainte-Chapelle de Bourges [démolie au XVIIIe siècle] ont inspiré ceux de l'hôtel Jacques Cœur.»
Initialement, l'autel de la chapelle était embelli d'un triptyque. Ce devait être une œuvre de première force : elle avait «excité l'admiration des ambassadeurs florentins venus à Bourges en 1461», nous apprend en effet l'article du Congrès archéologique de 1931. On ne sait quand ce chef d'œuvre a disparu. Le sujet du panneau central reste inconnu. Sur les panneaux latéraux, on pouvait voir Charles VII et Marie d'Anjou en prière, le roi René et des princesses de l'époque.
Les anges de la voûte doivent aussi retenir l'attention du visiteur. On ignore le nom de leur auteur. S'agit-il de Jacob de Littemont et d'Henri Mellein qui paraissent avoir travaillé pour la famille de Jacques Cœur? Ces peintures, longtemps protégées par un faux plafond, ont été redécouvertes lors des travaux du XIXe siècle et restaurées par le peintre Alexandre Denuelle en 1869. «Son travail, trop vigoureux, a quelque peu altéré l'élégance des anges présentant dans les voûtains les versets évangéliques des mystères douloureux et glorieux de la Vierge Marie», lit-on dans le petit ouvrage des éditions du Patrimoine sur le palais Jacques Cœur.

Le mur nord de la chapelle avec l'oratoire de Macée de Léodepart.
Le mur nord de la chapelle avec l'oratoire de Macée de Léodepart.
La décoration des murs latéraux de la chapelle est moderne.
Prophète tenant un phylactère
Prophète tenant un phylactère
dans le culot d'une niche.
Les anges de la voûte tiennent de longs phylactères.
Les anges de la voûte tiennent de longs phylactères.
Les peintures de la voûte ont été très restaurées
par Alexandre Denuelle au XIXe siècle.
LA GALERIE HAUTE SUD
Vue partielle de la galerie haute sud.
Vue partielle de la galerie haute sud.
La porte et l'escalier datent du XIXe siècle.
La somptueuse voûte en bois est du XVe siècle.
La cheminée visible ici est celle des «Jeux de la guerre».
Cheminée «Les Jeux de la guerre»
Cheminée «Les Jeux de la guerre»
dans la galerie haute sud.
Bas-relief d'un marchand
Bas-relief d'un marchand
dans un coin de mur de la galerie haute sud.
À DROITE ---»»»
Tournoi de paysans dans un village.
Cheminée «Les loisirs de la noblesse», bas-relief de la partie haute.
Vue partielle de la galerie haute sud avec la cheminée des  «loisirs de la noblesse»
Vue partielle de la galerie haute sud avec la cheminée des «loisirs de la noblesse»

Les galeries hautes, qui sont situées de part et d'autre de la chapelle, étaient des espaces de sociabilité, meublées de plusieurs cheminées. La galerie haute nord a été complètement dénaturée par des travaux ultérieurs. Seule la galerie sud est ouverte à la visite.

Cheminée «Les loisirs de la noblesse»
Cheminée «Les loisirs de la noblesse»
Un couple de bourgeois joue aux échecs.
(Bas-relief restauré par Bailly au XIXe siècle.)
Culots à la retombée des nervures de la voûte
Culot à la retombée des nervures de la voûte
Culot à la retombée des nervures de la voûte
Culot à la retombée des nervures de la voûte
Cheminée «Les loisirs de la noblesse»
Cheminée «Les loisirs de la noblesse»
Un couple de bourgeois prend des fruits dans une corbeille.
(Bas-relief restauré par Bailly au XIXe siècle.)
Tournoi de paysans dans un village
Cheminée «Les jeux de la guerre»
Cheminée «Les jeux de la guerre»
Les meurtrières du chemin de ronde sont occupées par des soldats.
Cheminée «Les jeux de la guerre»
Cheminée «Les jeux de la guerre»
Bas-relief de la gorge inférieure du manteau, détail.
Cheminée «Les jeux de la guerre»
Cheminée «Les jeux de la guerre»
Deux dames observent les guerriers derrière les meurtrières.
LA CHAMBRE DES GALÉES
Vue d'ensemble de la chambre des galées.
Vue d'ensemble de la chambre des galées.

La chambre des galées était destinée au maître de maison. Le décor d'origine était consacré à la flotte de navires marchands de Jacques Cœur. Il n'en reste que le beau bas-relief d'une galée de France au-dessus de la porte (qui est un haut-relief si le navire est entièrement détaché du mur). L'ouvrage sur le palais Jacques Cœur paru aux Éditions Monum nous renseigne sur le mobilier de la pièce qui était constitué «d'un grand et d'un petit lit, d'un gros coffre en bois, d'un buffet à deux portes, d'une table sur tréteaux, d'un banc et de six tabourets, avec une tapisserie "à galées et galéasses" portant également la devise de Jacques Cœur».

Bas-relief d'une galée de France, détail (XVe siècle).
Bas-relief d'une galée de France, détail (XVe siècle).
LA CHAMBRE DU CONSEIL

Peintures murales de la chambre du Conseil
Peintures murales de la chambre du Conseil
(fin du XVIIe siècle).

La chambre du conseil est couverte de peintures murales. Ces peintures datent de la fin du XVIIe siècle. Le bureau municipal de Bourges fit décorer cette pièce par le peintre Michel Longuet. On peut y voir les armoiries du maire et des échevins de la ville, ainsi que des scènes de fête populaire en l'honneur de la naissance du duc de Berry, petit-fils de Louis XIV, en 1687.

LA SALLE BASSE DU DONJON
Salle basse du donjon
Salle basse du donjon
Culot représentant un homme avec les mains dans les manches
Culot représentant un homme avec les mains
rentrées dans les manches dans la salle basse du donjon.
Culot représentant un ménestrel jouant de la cithare.
Culot représentant un ménestrel jouant de la cithare.
Salle basse du donjon.
Bas-relief d'une galée de France (XVe siècle)
Bas-relief d'une galée de France (XVe siècle)
Chambre des galées.
Vitrail illustrant une galée.
Vitrail illustrant une galée ou un cogge.
Des six panneaux initiaux, c'est le seul vitrail du XVe siècle qui nous soit parvenu.
LA CHAMBRE DU CONSEIL
La cheminée de la chambre du conseil.
La cheminée de la chambre du conseil.
Sous l'arc en accolade se trouve une angelote
portant la devise de Jacques Cœur.
Culot représentant Tristan et Iseult épiés par le roi Marc caché dans un arbre.
Culot représentant Tristan et Iseult épiés par le roi Marc caché dans un arbre.
Chambre du trésor.
LES COMBLES
Vue d'ensemble des combles et de la charpente.
Vue d'ensemble des combles et de la charpente.
Les combles, jadis cloisonnées, servaient d'entrepôt. Certaines pouvaient être meublées
avec une cheminée. Elles servaient alors de logements domestiques.

Une petite exposition de sculptures anciennes de têtes humaines y est proposée.
Trois têtes de femmes et d'enfant.
Trois têtes de femmes et d'enfant.
Tête de femme.
Tête de femme.
Tête d'enfant. Tête d'enfant.

Documentation : «Le palais Jacques-Cœur», Monum, Éditions du patrimoine
+ Congrès archéologique de France, 94e session tenue à Bourges en 1931 : «L'Hôtel Jacques Cœur» par MM. Alfred Gandilon et Robert Gauchery
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