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La cathédrale Saint-Étienne
de Bourges
possède une très vaste église basse située
sous le chur. Présentée comme une crypte, elle
est ouverte à la visite (payante). Les Monuments historiques
y ont entreposé les vestiges du jubé
(qu'on a découverts à la fin du XIXe siècle),
des statues originales
de la façade occidentale et le gisant
du duc de Berry. On y voit aussi une très belle Mise
au tombeau des années 1520. La crypte date des années
1194-1195, Henri de Sully étant archevêque. En son
centre se trouve une petite crypte romane plus ancienne, incluse
dans le circuit de la visite.
Reprenons l'historique de la cathédrale. À la fin
du XIIe siècle, le chapitre veut édifier un édifice
plus vaste que la cathédrale romane existante. Malheureusement,
l'espace est barré à l'est et à l'ouest : à
l'ouest, par les immeubles du cloître ; à l'est, par
la dénivellation de l'enceinte romaine. Le chapitre décida
néanmoins d'élargir l'édifice dans les deux
directions : à l'ouest, au-delà de la façade
romane qui existait déjà ; à l'est, de 35 mètres
au-delà de l'enceinte romaine. On gagna la surface à
l'est en comblant la dénivellation par la construction d'une
église basse.
Pour donner une idée de la superficie de la crypte, citons
Jean Favière, ancien conservateur des musées de Bourges.
Celui-ci, écrit dans le Dictionnaire des églises
de France que la crypte «comprend une salle centrale en
hémicycle que prolonge une partie droite et qu'entoure un
double déambulatoire, relié par deux longues galeries
à celui du niveau supérieur. L'épais mur de
3,50 m enfermant la salle centrale, les six piliers séparant
les déambulatoires, les contreforts extérieurs de
la crypte supportent toute la charge du chevet de l'église
haute dont les supports leur sont exactement superposés.»
Outre ses vieilles pierres, l'église basse possède
de beaux vitraux
du tout début du XVe siècle. En effet, elle a recueilli
ceux de la Sainte-Chapelle,
construite par Jean de Berry pour son palais de Bourges.
Cet édifice, dont il ne reste plus de trace, a été
rasé en 1757. Les vitraux, aménagés dans les
années 1980, présentent des fonds damassés,
nouveauté artistique apparue à la toute fin du XIVe
siècle.
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Vue d'ensemble de l'église basse construite à partir
de 1195 pour combler une dénivellation de six mètres
entre la nef de la future cathédrale et le fossé à
l'est.
Au premier plan, des vestiges de l'ancien jubé. Au deuxième,
le gisant du duc de Berry. |
Le chevet de la cathédrale Saint-Étienne.
Les fenêtres de l'église basse sont au premier niveau. |
Porte qui donne accès à l'église basse
dans le bas-côté nord de la nef de la cathédrale. |
La galerie d'accès à l'église basse. |
Dans
la galeries d'accès, les retombées des
voûtes viennent mourir sur des consoles ornées
d'un décor à ne pas rater lors de votre
visite de l'église basse. On y voit des personnages
couronnés, des visages féminins souriants
ou carrément une paire de fesses... (voir ci-contre)
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Un couple couronné (culot dans la galerie d'accès). |
Une paire de fesses bien provocante sur un culot de la galerie. |
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Un homme se bat contre le péché représenté
par un oiseau. |
Une jeune femme (culot dans la galerie d'accès). |
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En arrivant dans l'église basse depuis la galerie d'accès...
L'église basse épouse la structure architecturale du
double déambulatoire de la cathédrale, dont elle est
le support. D'où ses imposants piliers. |
Voûtes d'ogives quadripartites
au-dessus du déambulatoire intérieur.
Le déambulatoire extérieur est couvert
de voûtes d'ogives à trois quartiers.
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Épure de la rose de la façade ouest de la cathédrale.
L'église basse a servi d'atelier aux tailleurs de pierre. |
Gros plan sur les fleurs à choux frisés ornant le chapiteau
d'un pilier soutenant le chur. |
Deux prophètes
Vitrail de 1400-1405.
Le vitrail est donné ci-dessous dans la totalité
de sa baie. |
Vitrail de l'église basse avec une partie centrale de
1400-1405.
Celle-ci représente deux prophètes sous des dais.
Les parties inférieures et supérieures du vitrail
du XVe siècle ont été rognées. |
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Les
vitraux de l'église basse viennent
tous de la Sainte-Chapelle, bâtiment érigé
par le duc de Berry entre 1392 et 1397. Les vitraux
eux-mêmes remontent aux années 1400-1405.
Le Corpus Vitrearum indique que leur «programme
iconographique comportait vraisemblablement un Credo
apostolique, où prophètes et Apôtres
se répondaient dans de grandes compositions architecturales.»
En février 1756, un ouragan provoque un important
sinistre. Toiture et voûtes sont écrasées
par la chute d'un pignon ; quatre croisées sont
détruites ainsi que les verrières qui
les garnissent. La Sainte-Chapelle, construite en matériaux
médiocres, et déjà très
dégradée avant le sinistre, doit donc
subir une importante restauration. Mais les chanoines
ne veulent pas faire face à une dépense
présentée pourtant comme assez faible
par l'Intendant de la généralité
de Bourges. Aussi le bâtiment est-il totalement
rasé. Les vitraux qui ont échappé
à l'ouragan sont réinstallés, la
même année, dans les douze baies de l'église
basse de la cathédrale. La réinsertion
ne se fait pas sans dommages : les verrières
sont trop grandes pour leur nouveau cadre et il faut
les rogner (beaucoup plus en hauteur qu'en largeur,
soit dit en passant).
Au début du XVIIIe siècle, une courte
restauration a lieu : plusieurs têtes sont
remplacées. D'après les témoignages,
on sait qu'en 1824 seules cinq baies possédaient
encore leurs verrières. On en déduit que
les autres ont dû être brisées à
la Révolution (ce que les fenêtres situées
à un quasi-rez-de-chaussée
permettaient aisément de faire.) Une autre restauration
intervient au XXe siècle par le peintre verrier
Chigot.
Les verrières représentaient chacune quatre
personnages nichés sous leurs dais. Le Corpus
Vitrearum précise que les apôtres étaient
imberbes et avaient les pieds nus ; que les prophètes
portaient une barbe et un couvre-chef, et qu'ils tenaient
parfois un phylactère. Mais l'observation des
vitraux ne conduit pas toujours à la même
conclusion.
En 1939, les cinq verrières sont mises en caisses.
Elles n'en ressortiront que dans les années 1980
pour être disposées dans un nouvel arrangement.
Chacune a été scindée en deux (aboutissant
à dix couples de personnages) et réinstallée
au milieu d'une verrière en verre blanc imitant
un damier. De la sorte, dix baies de l'église
basse reçoivent à présent ces vitraux
du tout début du XVe siècle. Cette page
en donne un très large aperçu.
Pour ce qui est de leur aspect, on constate, dans l'image
ci-contre, que les contreforts de la tour qui englobe
chaque personnage sont incomplets : c'est le résultat
de la mutilation de 1757. Comme le souligne le marquis
Albert des Méloizes dans son étude des
vitraux de la cathédrale parue à la fin
du XIXe siècle, chaque niche est surmontée
d'«un grand fronton triangulaire, ajouré
de quatre-feuilles, de trilobes et de trèfles,
dans le style de la fin du XIVe siècle.»
Le fronton est dominé par «une tourelle
carrée montrant une petite niche voûtée
sur nervures et dont l'ouverture antérieure est
surmontée d'un fronton triangulaire.» C'est
ce fronton qui a été coupé quand
on a inséré les vitraux dans les baies
de l'église basse. Quant au soubassement, il
est «réduit à une balustrade droite
à un rang de médaillons quadrilobés.»
Albert des Méloizes nous apprend qu'il se poursuivait
bien au-delà avec une moulure ornée de
fleurettes à trois pétales, dominée
par une ogive. Cette partie aussi a été
rognée en 1757.
Sources : 1) Les vitraux du Centre
et des Pays de la Loire, Corpus Vitrearum, CNRS,
1981 ; 2) Les vitraux de la cathédrale de Bourges
postérieurs au XIIIe siècle par Albert
des Méloizes, Paris 1891-1897.
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La Sainte-Chapelle, essai de reconstitution par le tourneur
Gabart en 1766. |
Quadrilobe garni de damas rouge
au-dessus de la tête d'un prophète.
(extrait du vitrail à gauche) |
Réalisée dix ans
après la destruction de l'édifice, la
maquette n'est pas très fiable. En particulier,
les fenêtres à trois lancettes ne sont
pas compatibles avec ce que l'on sait des vitraux de
l'église basse qui étaient à quatre
lancettes.
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Le
damas. Les vitraux de la Sainte-Chapelle
entreposés dans l'église basse possèdent
des fonds enrichis de damas, c'est-à-dire d'imitations
de tapisseries ou de tissus ouvrés ou brodés.
Le thème principal de ce damas est un entrelacs
très élaboré de fleurs où
se nichent parfois des animaux. Le damas est apparu
dans les vitraux à la fin du XIVe siècle.
Jusque-là on se contentait d'enroulements simples
ornés de fleurettes, de rosaces ou d'ellipses,
essentiellement en bordures des robes et des manteaux.
Rappel historique. Au milieu du XIIIe siècle,
on se mit à dessiner de grandes figures dans
les hautes fenêtres des cathédrales. Les
bordures y étaient larges ; le fond était
étroit et peint d'une teinte unie (rouge ou bleue).
Au XIVe siècle, la mode change : les bordures
rétrécissent ou disparaissent, les fonds
s'élargissent. Pour ne pas laisser ces fonds
s'abîmer dans la pauvreté de l'unicolore,
on prit l'habitude d'y passer un aplat de grisaille
plus ou moins épaisse, et, dans cet a-plat, de
dessiner en clair des enroulements de plumes ou de palmes,
assez travaillés certes, mais peu variés.
Dans les premières années du XVe siècle,
l'enrichissement stylistique vint d'Orient. Les dessins
sophistiqués des tissus précieux orientaux
apportés par les marchands européens servirent
de source d'inspiration à tous les dessinateurs
: le damas (ou damassé) était né.
Dans les vitraux, on utilisa ces nouvelles formes pour
emplir un fond, orner l'arrière-plan d'un personnage
d'une tapisserie ou marquer la richesse de l'habillement.
Avec Albert des Méloizes, développons
le problème intéressant de l'habillement
car il va falloir y marquer les plis. Jusqu'au milieu
du XVe siècle, le dessin du damassé se
détache sur une grisaille, elle-même appliquée
sur un verre blanc. Le damas est donc en couleur claire.
Ce principe convient pour les petits sujets en camaïeu
ou les draperies en tenture, mais pas pour les plis
des vêtements qui ont besoin de souplesse et de
transparence. La technique consista donc à «damasser»
non plus par la grisaille, mais par la teinture au jaune
d'argent. À partir d'un verre incolore, on
pouvait représenter soit un tissu blanc broché
d'or, soit un drap d'or broché d'argent. (Dans
ce dernier cas, c'était le jaune qui faisait
le fond du dessin.) Vers le milieu du XVe siècle,
quand on voulut damasser les robes et les manteaux pour
en indiquer les modelés et les plis, il fallut
abandonner la grisaille opaque pour une teinture plus
transparente.
Cette nouvelle mode envahit bientôt les fonds
damassés traditionnels, ceux qui étaient
garnis de petits dessins sur fond noir. Ces motifs furent
agrandis, mais perdirent alors tout intérêt
: leur thème artistique ne convenait que par
la petitesse du dessin. Plus tard, vers la fin du XVIe
siècle, la peinture
à l'émail vint bouleverser l'art du
vitrail. La palette des possibilités s'élargit
énormément et la beauté des vitraux
s'accrut.
Source : Les vitraux de la cathédrale
de Bourges postérieurs au XIIIe siècle
par Albert des Méloizes, Paris 1891-1897.
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L'ANCIEN JUBÉ
DE LA CATHÉDRALE SAINT-ÉTIENNE |
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Reconstitution du jubé de la cathédrale Saint-Étienne.
Le jubé, construit en 1250, a été débruit
en 1758. |
Le
Jubé de la cathédrale a été
érigé vers 1250. Il était
large de 18 mètres, haut de 6,80 mètres
et, à l'origine, peint et incrusté de
morceaux de verre. Une belle reconstitution du XXe siècle
est donnée ci-dessus. Lors de la prise de la
ville par les huguenots en 1562, les statues ont toutes
été décapitées, voire partiellement
détruites. En 1758, l'époque n'est
plus à la séparation entre le chur
et les fidèles massés dans la nef. Pour
faire mieux participer ces derniers au culte, les chanoines
décident de le supprimer (ce qui a dû être
fait sans grand regret vu son état de délabrement).
À partir de 1894, on entreprit des travaux pour
installer le chauffage dans l'église basse. Et
la chance sourit aux amoureux des arts puisqu'on découvrit,
à cette occasion, environ 480 fragments de ce
jubé. Les plus intéressants, ceux de la
partie supérieure, sont exposés dans la
crypte. On y voit encore de nombreuses traces de polychromie.
Les jointures de l'arcature étaient ornées
de personnages en toge (anges ou apôtres?). Au
centre trônait une Crucifixion accompagnée,
à droite et à gauche, de scènes
de la Passion. Sur le retour latéral sud, deux
représentations très médiévales
: le Léviathan
et la marmite
de l'enfer (donnés ci-dessous).
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Les jointures d'arcades du jubé étaient ornées
de personnages. |
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Un personnage décapité
: ancien élément de l'arcature du jubé
---»»» |
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Une vue d'ensemble de l'église basse. Au premier plan,
deux bas-reliefs mutilés de l'ancien jubé. |
Deux bas-reliefs de l'ancien jubé. À droite, le
Baiser de Judas. |
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Les prophètes David et Isaïe, reconnaissables à
leur phylactère.
Vitrail de 1400-1405. |
Saint Pierre et un prophète (vitrail de 1400-1405). |
Tête d'un apôtre (vitrail de 1400-1405) |
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Exposition des bas-reliefs de l'ancien jubé. |
La Crucifixion de l'ancien jubé.
Le légionnaire Longin perce le flanc droit du Christ avec sa
lance. |
Tête d'un prophète
dans un vitrail de 1400-1405. |
Deux prophètes (vitrail de 1400-1405). |
Un prophète (vitrail de 1400-1405). |
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Le retour latéral sud du jubé abritait les représentations
du Léviathan et de la marmite de l'Enfer. |
Bas-relief du Léviathan de l'ancien jubé.
La gueule du Léviathan est l'entrée de l'enfer.
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Bas-relief de la Marmite de l'Enfer dans l'ancien jubé. |
L'apparition à la Madeleine dans l'ancien jubé. |
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LE TOMBEAU DU DUC
JEAN DE BERRY (1340-1416) |
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Le
tombeau du duc Jean. Le duc Jean de Berry
(frère de Charles V) est resté dans l'Histoire
comme un grand mécène et un collectionneur
de livres précieux. Il fit sculpter son futur
mausolée par Jean de Cambrai. Ce mausolée
de marbre s'élevait à l'origine dans la
Sainte-Chapelle que le duc fit édifier entre
1392 et 1397.
L'uvre a été mutilée à
la Révolution. Sa partie basse était ornée
de quarante pleurants. Dans la salle d'apparat du Palais
Jacques Cur, on peut voir une reconstitution
du tombeau du début du XXe siècle par
Paul Gauchery (donnée ci-dessous).
À côté, le duc et sa première
femme, Jeanne d'Armagnac, sont agenouillés, en
prières. Ces deux priants ne font pas partie
du mausolée initial.
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Le duc Jean de Berry sculpté par Jean de Cambrai. |
Deux prophètes (vitrail de 1400-1405) |
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Le gisant du duc Jean de Berry et les deux priants (le duc lui-même
et sa première épouse, Jeanne d'Armagnac). |
Le priant du duc Jean de Berry. |
À DROITE
---»»»
Reconstitution du tombeau par Paul Gauchery
(avec les quarante priants) au début du XXe
siècle.
uvre visible dans la SALLE
D'APPARAT
du PALAIS JACQUES CUR à Bourges. |
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L'ours muselé au pied du gisant du duc (sculpté
par Jan de Cambrai) |
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LA MISE AU TOMBEAU
DES ANNÉES 1520 |
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La Mise au tombeau en pierre peinte a été offerte par
le chanoine Jacques Dubreuil vers 1520.
La statue que l'on voit, à droite, derrière Nicodème,
est celle saint Jacques présentant le donateur. |
Joseph d'Arimathie dans la Mise au tombeau. |
La Mise au tombeau dans la rotonde.
Sur la droite, le donateur, Jacques Dubreuil, est représenté
agenouillé aux côtés de son saint patron.
Sur l'emplacement de cette rotonde, située au centre
de la «crypte»,
s'élevait autrefois l'une des tours de la muraille gallo-romaine.
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Marie-Madeleine et son vase de parfums. |
Nicodème reconnaissable à son visage imberbe. |
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La
Mise au tombeau a été offerte
à la cathédrale par le chanoine Jacques
Dubreuil vers 1520. Elle est en pierre polychrome
et repose sous un baldaquin à caissons Renaissance.
La Mise au tombeau se trouve dans la rotonde,
vaste salle, sous le sanctuaire de la cathédrale,
qui abrite les pierres tombales des archevêques
de Bourges décédés depuis la Révolution.
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Saint Jean et un apôtre
Vitrail de 1400-1405. |
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Tête d'un prophète.
Détail d'un vitrail de 1400-1405. |
Ces statues, entreposées dans l'église basse, sont les
originaux des copies modernes installées sur la façade
occidentale. |
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La crypte romane, au centre de l'église basse. |
Tête d'un prophète
Détail d'un vitrail de 1400-1405. |
Statue de la Vierge à l'Enfant
sur l'autel de l'église basse. |
«««---
À GAUCHE
Deux prophètes sous leurs dais.
Vitrail de 1400-1405 |
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Vers la sortie de l'église basse... |
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Documentation : Crypte et tour de la cathédrale
de Bourges, dépliant disponible lors de la visite
+ Les vitraux du Centre et des Pays de la Loire, Corpus Vitrearum,
CNRS, 1981
+ Les vitraux de la cathédrale de Bourges postérieurs
au XIIIe siècle par Albert des Méloizes, Paris 1891-1897 |
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