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          |  | La cathédrale Saint-Pierre de 
              Beauvais, commencée en 1225, est connue comme ayant la hauteur 
              sous voûte la plus élevée de l'âge gothique 
              : 48 mètres. Si la cathédrale 
              Notre-Dame d'Amiens est la plus vaste de France, Saint-Pierre 
              de Beauvais demeure à jamais la plus haute d'Europe. Cette 
              hauteur, voulue dès l'origine, a fragilisé tout l'édifice 
              depuis le Moyen Âge. Au long des siècles, les financements 
              qui auraient dû être consacrés à l'achèvement 
              de l'édifice (nef, chur et flèche) ont été 
              affectés aux réparations. Après un premier 
              éboulement des voûtes du chur en 1284, c'est 
              la flèche, achevée en 1566, qui s'est écroulée 
              en 1573, le jour de l'Ascension. Celle-ci disparue, on n'eut jamais 
              les moyens de construire une nef. Seule la première travée 
              existe.Aujourd'hui, la cathédrale de Beauvais reste un édifice 
              fragile. Sa hauteur augmente sa prise au vent et sa vulnérabilité 
              aux tempêtes. En visitant Saint-Pierre, vous verrez des étais 
              soutenir les bras du transept ainsi qu'un puissant contrefort de 
              bois renforcer l'entrée du déambulatoire nord. Les 
              photos de cette page en donnent des illustrations.
 Si l'attrait de la cathédrale réside dans son gigantisme, 
              il repose aussi dans son horloge 
              astronomique et dans les vitraux. Saint-Pierre de Beauvais invite 
              le visiteur à une véritable histoire du vitrail du 
              XIIIe siècle au XXe siècle. La plus ancienne verrière, 
              dans la chapelle 
              axiale Notre-Dame, date de 1240 (avec un arbre de Jessé 
              et, comme à l'église Saint-Pierre 
              de Saint-Julien-du-Sault, 
              une histoire de la légende de Théophile). Les grandes 
              verrières du chur présentent de beaux vitraux 
              à personnages des XIIIe et XIVe siècles. Les bras 
              du transept, quant à eux, s'illuminent des magnifiques vitraux 
              XVIe siècle des Le Prince (complétés par ceux 
              de Max Ingrand au XXe). Les chapelles du déambulatoire offrent 
              une variété, forte agréable à l'il, 
              de verrières médiévales et modernes.
 Même si elle semble réduite parce qu'elle n'a pas de 
              nef, la visite de la cathédrale de Beauvais suscite le même 
              intérêt que pour les autres grandes cathédrales 
              de France.
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          |  Le chur de Saint-Pierre de Beauvais
 tel qu'on le voit en se tenant contre le mur occidental qui ferme 
            la cathédrale.
 L'échafaudage de bois, sur la gauche, n'est pas dû à 
            des travaux. Il est présent en permanence pour consolider la 
            partie nord.
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                | L'histoire 
                    de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais.Commencée en 1225, la cathédrale de Beauvais 
                    fait partie de la seconde génération de l'âge 
                    d'or gothique. Chartres, 
                    Bourges, 
                    Reims 
                    sont déjà debout. Le chur de Saint-Pierre 
                    fut achevé en 1272. En 1284, sans doute à cause 
                    de ses proportions colossales, une partie des voûtes 
                    s'effondra sur les travées droites. On rebâtit 
                    en consolidant : épaississement des murs et doublement 
                    des piliers au niveau des travées droites. La guerre 
                    de Cent Ans interrompit la suite de la construction.
 En 1499, le maître maçon Martin Chambiges 
                    se vit confier l'élévation du transept. À 
                    la mort de ce brillant maître, son fils Pierre prit 
                    le relais et l'acheva.
 L'édifice donne véritablement dans le gigantisme 
                    : 72,50 m de la chapelle axiale à la cloison qui ferme 
                    le transept, une largeur de transept de 58 m, une hauteur 
                    de voûte dans le chur de 47 m.
 En 1550, le chapitre de la cathédrale décide 
                    de faire construire la tour-lanterne et non pas la nef (peut-être 
                    pour que la cathédrale, comme ses voisines, se voie 
                    de loin...). Cette tour-lanterne, achevée en 1567, 
                    fait de Saint-Pierre de Beauvais l'édifice le plus 
                    haut de la Chrétienté (plus de 150m). Mais la 
                    fragilité de l'ensemble apparaît à tous. 
                    En 1572, on retire la croix de fer qui la surmonte : elle 
                    est jugée trop lourde. Enfin, le jour de l'Ascension 
                    1573, la flèche s'écroule, entraînant 
                    avec elle toutes les parties voisines dans le transept et 
                    les voûtes. Heureusement sans faire de victimes. On 
                    reconstruisit l'ensemble, mais sans flèche. L'année 
                    1604 vit les derniers travaux : le voûtement de la première 
                    travée de la nef et l'érection d'une palissade 
                    fermant l'église à l'ouest.
 Saint-Pierre n'ira pas plus loin : par manque de finance et 
                    parce que, aux XVIIe et XVIIIe siècles, on préférait 
                    privilégier le décor intérieur.
 A la Révolution, l'édifice perd une partie de 
                    son mobilier et l'orfèvrerie part à la fonte. 
                    Il devient simple église paroissiale. En 1822, Saint-Pierre 
                    redevient cathédrale et s'enrichit
 |  du patrimoine religieux dispersé 
                    dans le Beauvaisis. En 1842, l'architecte Ramée, des 
                    Monuments historiques, proposa de rallonger la cathédrale 
                    de deux travées à l'ouest pour contre-buter 
                    l'église. Son projet n'eut pas de suite. Au XIXe siècle, 
                    on n'entreprit que des travaux de restauration intérieurs 
                    et extérieurs, notamment sur les arcs-boutants. Si 
                    la première guerre mondiale passa sans heurts, le bombardement 
                    allemand de 1940 fit s'écrouler, ça et là, 
                    voûtes, toitures et vitraux restés en place. 
                    (En 1939, tous les vitraux représentant des scènes 
                    figurées avaient été mis à l'abri 
                    au château de Carrouges, dans l'Orne.)En ce début de XXIe siècle, la cathédrale 
                    reste un édifice fragile face aux vents et aux tempêtes. 
                    En dehors des arcs-boutants du chevet qui sont cadenassés 
                    dans une véritable carapace de tirants de fer, des 
                    étais consolident, à l'intérieur, les 
                    bras du transept, et une vigoureuse armature de bois soutient 
                    les élévations au niveau de l'entrée 
                    du déambulatoire nord. Enfin, on envisage de rétablir 
                    les tirants métalliques intérieurs et extérieurs, 
                    mis en place par les architectes du Moyen Âge, et qui 
                    consolidaient l'édifice. Les romantiques du XIXe siècle, 
                    loin de s'imaginer que ces tirants participaient de l'ingéniosité 
                    médiévale, crurent intelligent et artistique 
                    d'en faire scier quelques-uns. On trouve un autre témoignage 
                    de cette incompréhension dans un ouvrage de l'abbé 
                    J.J. Bourassé, Les plus belles cathédrales 
                    de France, paru chez Alfred Mame et fils en 1880. À 
                    propos de la cathédrale, l'abbé écrit 
                    : «Malheureusement l'église de Beauvais porte 
                    toujours des traces des accidents qu'elle a soufferts. Des 
                    armatures en fer, visibles en beaucoup d'endroits, annoncent 
                    que la solidité n'est pas encore parfaite.» Visiblement, 
                    l'auteur ne se rend pas compte que l'armature en fer fait 
                    partie intégrante de cette solidité.
 Source : La Cathédrale Saint-Pierre 
                    de Beauvais, Itinéraires 
                    du patrimoine.
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          |  La cathédrale de Beauvais et son fameux chevet à arcs-boutants 
            si souvent restaurés.
 La hauteur de l'édifice, qui paraît vraiment stupéfiante, 
            suffit pour donner une idée de sa fragilité.
 
 |  Une vue du chevet et des tirants métalliques qui relient les 
            arcs-boutants.
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          | 
               
                |  Le chevet. 
                    Le chaînage de fer sur les les arcs-boutants est indispensable 
                    pour assurer la robustesse de l'ensemble. Ils ont été 
                    retirés à la fin des années 1970 et réinstallés 
                    quand la violence des vents, en 1982, eut démontré 
                    leur utilité. |  | 
         
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                | LE TRANSEPT SUD 
                  ET LE PORTAIL SUD (XVIe SIÈCLE) |  | 
         
          |  Le portail sud en gothique flamboyant est surmonté d'un gable.
 Vers 1500-1510.
 Les vantaux sont de Jean Le Pot, gendre du verrier Engrand Le Prince.
 
 |  «La Conversion de saint Paul sur le chemin de Damas» 
              dans un vantail du portail sud.
 uvre attribuée à Jean Le Pot, XVIe siècle.
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                | Le portail 
                    sud. La cathédrale étant privée 
                    de façade occidentale, c'est le portail sud, construit 
                    vers 1500-1510, qui servait d'entrée officielle pour 
                    les dignitaires et les processions. C'est pourquoi sa décoration 
                    est particulièrement riche, plus que celle du portail 
                    nord. Toutes les niches recevaient une statue (elles ont toutes 
                    été détruites à la Révolution) 
                    et le style flamboyant resplendissait dans la rose, de onze 
                    mètres de diamètre, de Martin Chambiges. 
                    Le portail sud possède deux très beaux vantaux 
                    de bois ornés, chacun, d'un bas-relief historié 
                    : «La conversion de saint Paul», pour l'un ; «Saint 
                    Pierre guérissant un boiteux», pour l'autre. 
                    Ces vantaux de style Renaissance, réalisés vers 
                    1540, sont attribués au sculpteur Jean Le Pot. |  | 
         
          | 
               
                |  La partie supérieure de la façade sud en gothique 
                  flamboyant.
 Malgré la restauration, elle n'a pas retrouvé 
                  les statues qui ornaient ses niches.
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                | 
                     
                      | Le 
                          chevet. Comme celui de la cathédrale 
                          Saint-Gatien de Tours, le chevet de la cathédrale 
                          de Beauvais est aisément accessible. L'essentiel 
                          remonte au XIIIe siècle et c'est à peine 
                          si l'on voit autre chose qu'une forêt de piliers. 
                          Compte de la hauteur de l'édifice et de sa fragilité, 
                          ils sont très rapprochés et reliés 
                          par des tirants métalliques pour n'en faire qu'une 
                          seule et solide chape de protection du chur. Leurs 
                          têtes se dressent vers le ciel à plus de 
                          cinquante mètres. C'est le plus haut chevet de 
                          France. On distingue trois étages dans l'élévation. 
                          Celui du bas, au niveau des chapelles rayonnantes, laisse 
                          à peine voir le fenestrage, qui est emprunté 
                          au modèle rémois. La zone intermédiaire 
                          montre une série d'ouvertures en arc brisé 
                          intégrant chacune trois vitraux, celui du sommet 
                          étant rond. Ce sont les vitraux qui ferment le 
                          déambulatoire, juste au-dessus des chapelles 
                          rayonnantes. Enfin, la troisième partie au-dessus, 
                          la plus fine, la plus élégante est une 
                          vraie cage de verre d'environ vingt-cinq mètres 
                          de hauteur. L'un des points remarquables, ce sont les 
                          culées intermédiaires qui sont construites 
                          en porte-à-faux sur les piles qui les soutiennent. 
                          Elles contiennent ainsi beaucoup mieux les poussées 
                          de la voûte.
 Source : Cathédrale 
                          de Beauvais, éditions 
                          C.D.D.P.
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                |  Le chevet de la cathédrale et son parfait équilibre.
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                | 
                     
                      | Le 
                          mur ouest. La partie occidentale remonte 
                          au XVIe siècle et au début du XVIIe. Elle 
                          est en partie protégée par des ardoises 
                          (photo à droite) parce que le manque de ressources 
                          en a empêché l'achèvement. La nef 
                          aurait dû se prolonger dans l'intervalle surmonté 
                          d'une rose (insérée au milieu des tuiles). 
                          Cet arrêt définitif a au moins eu une conséquence 
                          heureuse : la conservation de la Basse-uvre, datée 
                          du XIe siècle, dernier reste de la cathédrale 
                          romane qui a précédé la cathédrale 
                          gothique. |  |  | 
               
                |  «Saint Pierre guérissant un boiteux à la 
                  porte du Temple».
 Vantail du portail sud, XVIe siècle, uvre attribuée 
                  à Jean Le Pot.
 (Les personnages ont été mutilés à 
                  la Révolution.)
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                |  La somptueuse rose de Martin Chambiges
 est constituée de soufflets et de mouchettes (début 
                  du XVIe siècle).
 |  Une des deux tourelles de la façade sud. Elles sont arrondies 
                  en bas, octogonales en haut et coiffées d'une couronne 
                  en forme de campanile (style Renaissance).
 |   
                |  La «façade» occidentale de la cathédrale 
                  de Beauvais est une simple paroi couverte de tuiles.
 La première travée de la nef a été 
                  construite. Tout est en place,
 au départ des voûtes, pour poursuivre la nef et 
                  les bas-côtés.
 Au premier plan à gauche, une partie de la Basse-uvre 
                  (XIe siècle).
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          | 
               
                | LE TRANSEPT NORD 
                  ET LE PORTAIL NORD (XVIe SIÈCLE) |  | 
         
          |  La porte nord avec son décor flamboyant
 et ses vantaux en bois sculpté du XVIe siècle
 Le tympan représente un arbre généalogique.
 |  Le tympan du portail nord affiche un très bel arbre généalogique 
            finement ciselé dans la pierre.
 Aucun élément ne permet d'affirmer qu'il s'agit d'un 
            arbre de Jessé.
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          |  Vue partielle et en gros plan de l'arbre généalogique 
            du portail nord.
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                | Un arbre 
                    de Jessé sur le portail nord? L'arbre sur 
                    le fronton du portail nord est-il bien un arbre de Jessé? 
                    Les documents consultés sont contradictoires. Le livret 
                    Laissez-vous conter les cathédrales de Beauvais 
                    édité par l'Office du Tourisme parle d'un arbre 
                    de Jessé. L'historien local Philippe Bonnet-Laborderie 
                    (2006) évoque prudemment un arbre généalogique. 
                    Quant à la brochure sur la cathédrale de Beauvais 
                    parue aux éditions Itinéraires du Patrimoine, 
                    elle a choisi de faire l'impasse sur le tympan... Enfin, l'article 
                    - très technique - du chanoine Marsaux écrit 
                    lors du Congrès Archéologique de France, 
                    72e session tenue à Beauvais en 1905, parle simplement 
                    d'«un arbre généalogique chargé 
                    d'écussons [qui] se détache sur le tympan».Une question se pose immédiatement : si c'est un arbre 
                    de Jessé, où est Jessé? Où a-t-il 
                    pu reposer? La partie centrale qui prolonge le trumeau du 
                    portail est un dais gothique très élancé, 
                    finement ciselé. Il est clair qu'il prend la place 
                    dévolue au père de David, place qui est toujours 
                    au premier niveau de l'arbre et au centre. Deuxièmement, 
                    si rois de Juda il y a eu, ils auraient été 
                    vandalisés comme les deux scènes historiées 
                    du portail sud. On en verrait les traces sur les rameaux verticaux 
                    qui s'échappent des branches horizontales. Or ces rameaux 
                    sont entiers. Enfin, le second niveau est accompagné 
                    d'une série de sept écussons vierges. Portaient-ils 
                    des armoiries? On n'en voit aucune trace. Si cela avait été 
                    le cas, il est vraisemblable que les révolutionnaires 
                    les auraient saccagés sans ménagement, comme 
                    ils l'ont fait sur d'autres supports, notamment les vitraux. 
                    Or les écussons sont intacts. Avait-on prévu 
                    de ciseler leur surface pour les attribuer à différents 
                    nobles ou chevaliers d'une famille? C'est douteux : en général, 
                    les armoiries s'appliquent à tous les membres d'une 
                    fratrie. Devaient-ils porter des noms que le sculpteur n'aurait 
                    pas eu le temps d'insérer? Ou est-ce une tâche 
                    que le manque de financement a stoppée? Il est très 
                    difficile de répondre à ces questions. Toujours 
                    est-il que l'arbre, qui resplendit d'une magnifique ciselure 
                    quasi symétrique, ne paraît pas avoir été 
                    mutilé. On en conclura qu'il s'agit, à l'évidence, 
                    d'un arbre généalogique, mais symbolique. Aucun 
                    élément ne permet d'y voir un arbre de Jessé. 
                    De plus, les sources consultées ne parlent pas d'un 
                    éventuel document d'époque contenant un dessin 
                    de ce portail. Et il n'en existe probablement pas.
 |  | 
         
          |  Les vantaux attribués à Jean Le Pot ont été 
            réalisés à partir de 1530.
 À gauche, les évangélistes, à droite, 
            les docteurs de l'Église.
 Les uns et les autres sont accompagnés par cinq Sibylles.
 Malgré l'aspect général gothique, la présence 
            de coquilles sous les dais des personnages rattache déjà 
            le style du portail à la Renaissance.
 | 
         
          | 
               
                | LA CATHÉDRALE 
                  DE BEAUVAIS, UNE CATHÉDRALE PAS COMME LES AUTRES |  | 
         
          |  Le coup d'il sur l'avant-chur, depuis un bras du transept, 
            donne un bon aperçu
 de l'aspect un peu étrange que les étais de bois donnent 
            à la cathédrale Saint-Pierre.
 Tous les étais de bois visibles sur la photographie sont permanents.
 | 
         
          | 
               
                |  Plan de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais
 |  Copie d'une Annonciation du XVIIIe siècle.
 |  | 
         
          | 
               
                |  «L'Agonie du Christ au mont des Oliviers»
 Auteur anonyme, XVIIe siècle.
 |  La voûte du transept vue depuis le croisillon sud.
 Les étais sont indispensables pour compenser la poussée 
                  des piliers du transept.
 |  | 
         
          |  Chaire à prêcher du XVIIe siècle.
 |  |  L'orgue de tribune (1979).
 | 
         
          | 
               
                | CI-DESSUS |   
                | La cuve de la chaire est 
                  soutenue par deux captifs agenouillés (XVIIe siècle).
 |   
                | «««-- À GAUCHE 
                   |   
                | La chaire à prêcher 
                  date de la 2e moitié du XVIIe siècle. Venue de l'abbaye de Saint-Lucien, elle
 est entrée dans la cathédrale en 1805.
 |   
                | À DROITE ---»»» 
                   |   
                | L'orgue de tribune est adossé 
                  à la cloison qui termine le transept. Construit par la maison
 Danion-Gonzalez, il date de 1979.
 |  | 
         
          | 
               
                | LA CHAPELLE DU 
                  SACRÉ-CUR (ou Chapelle Sainte-Barbe) |  | 
         
          |  Calvaire et Descente de croix par Engrand le Prince, 1522
 |  La chapelle du Sacré-Cur dans le transept nord.
 Autel et retable viennent de l'église Saint-Laurent (XVIIIe 
            siècle).
 | 
               
                |  Saint François d'Assise
 dans le vitrail d'Engrand le Prince, 1522.
 |   
                |  Saint Hubert
 dans le vitrail d'Engrand le Prince, 1522.
 |  | 
         
          | 
               
                |  La chapelle 
                    du Sacré-Cur (ou chapelle Sainte-Barbe) 
                    est décorée d'un beau mobilier venant de l'église 
                    Saint-Laurent et acheté en 1803.Le vitrail d'Engrand Le Prince, 
                    qui fait la fierté de la chapelle, date de 1522. Les 
                    donateurs du vitrail, Louis de Roncherolles et Françoise 
                    d'Halluin, accompagnés de leurs saints protecteurs 
                    saint Louis et saint François d'Assise, sont représentés 
                    autour d'une Vierge de Pitié. Au-dessus, un Calvaire 
                    est accompagné, à gauche de saint Hubert, à 
                    droite de saint Christophe. Dans le tympan se trouve un Couronnement 
                    de la Vierge. Les lancettes de gauche et de droite sont les 
                    plus belles parties du vitrail. Voir l'arbre 
                    de Jessé de l'église Saint-Étienne 
                    de Beauvais, chef d'uvre d'Engrand le Prince, 
                    principal représentant de la dynastie des Le Prince, 
                    célèbres maîtres verriers de Beauvais.
 |  | 
         
          |  Le donateur, Louis de Roncherolles, accompagné
 de son saint protecteur, saint Louis.
 Détail du vitrail d'Engrand Le Prince, 1522.
 | 
               
                |  |   
                | 
                     
                      | CI-DESSUS |   
                      | Belle architecture 
                        médiévale derrière saint Louis
 Détail du vitrail d'Engrand Le Prince
 1522.
 |   
                      | À DROITE ---»»» |   
                      | Le Christ mort au pied 
                        de la croix. Détail du vitrail d'Engrand le Prince
 1522.
 |  |  |  |  La donatrice, Françoise d'Halluin, accompagnée
 de son saint protecteur, François d'Assise.
 Détail du vitrail d'Engrand Le Prince, 1522.
 | 
         
         
          |  Le bras nord du transept avec ses indispensables étais
 pour soutenir l'édifice.
 Les piliers sont typiques du XVIe siècle : ils sont de forme 
            ondulée
 et ne possèdent pas de chapiteaux.
 |  «Les pèlerins d'Emmaüs» de Mauperin, toile du XVIIIe 
            siècle.
 | 
         
          |  «Saint Sébastien», toile du XVIIe siècle
 |  «Le Repentir de saint Pierre», toile du XVIIIe siècle.
 | 
         
          |  «Jésus guérissant les malades»
 Tableau de Jean Jouvenet, XVIIe siècle dans le transept nord.
 Ce très beau tableau mériterait une restauration. Des 
            sources consultées donnent cette uvre pour une copie 
            d'un tableau de Jouvenet réalisé en 1689.
 | 
         
          | 
               
                | LES VITRAUX DU 
                  TRANSEPT (LEPRINCE, XVIe SIÈCLE ET MAX INGRAND, XXe SIÈCLE) |  | 
         
          |  La rangée de sibylles du XVIe siècle est l'uvre 
            de Jean et Nicolas Le Prince, maitres verriers à Beauvais.
 Ils ont été posés dans le bras nord du transept 
            en 1538-1539.
 | 
         
          | 
               
                |  Les Vierges sages et les Vierges folles, vitrail de Max Ingrand 
                  (1958), détail.
 Bras nord du transept (l'intervalle central entre les figures 
                  a été réduit).
 |   
                | 
                     
                      | Les 
                          vitraux dans les bras du transept accueillent 
                          deux grandes verrières constituées chacune 
                          de deux galeries de saints, de prophètes, de 
                          vierges ou encore de sibylles.Le vitrail nord a été endommagé 
                          en 1940. Y subsiste la galerie des sibylles de 
                          Jean et Nicolas Le Prince, posée en 1537-1538. 
                          Au-dessous trônait une rangée de séraphins 
                          «couleur de feu à six ailes» [Congrès 
                          archéologique de Beauvais de 1905]. La rose 
                          représentait un soleil sous la forme d'une figure 
                          humaine, et ses rayons remplissaient les divisions du 
                          remplage. En 1958, Max Ingrand a remplacé la 
                          galerie des séraphins par une rangée de 
                          Vierges folles et Vierges sages. Et la rose d'Ingrand 
                          représente maintenant un Jugement dernier.
 La verrière du transept sud n'a pas été 
                          touchée par la guerre. Les vitraux de Nicolas 
                          le Prince, datés de 1551, sont toujours en 
                          place. Dans la rose, le Père céleste est 
                          entouré de scènes de la Genèse 
                          et de l'histoire du peuple juif. Au-dessous, on trouve 
                          une galerie de dix prophètes et, à la 
                          base, les quatre évangélistes, les quatre 
                          docteurs de l'Église, saint Pierre et saint Paul.
 |  |  |  | 
               
                |  Deux sibylles dans le bras nord du transept.
 Vitrail de l'atelier Le Prince (années 1530).
 |   
                | 
                     
                      | «««--- 
                        À GAUCHE Une sibylle de Jean et Nicolas Le Prince
 |  |  | 
         
         
          |  Une des deux galeries du bras sud du transept : Saint Pierre, les 
            quatre évangélistes, les quatre docteurs de l'Église, 
            et saint Paul.
 uvre de Nicolas Le Prince, maitre verrier de Beauvais, 1551.
 | 
         
          | 
               
                |  Deux prophètes dans le bras sud du transept
 Jérémie et Ézéchiel
 uvre de Nicolas Le Prince, 1551
 |   
                | 
                     
                      | À DROITE ---»» 
 Les quatre évangélistes :
 Saint Matthieu et l'ange,
 Saint Marc et le lion,
 Saint Luc et le taureau,
 Saint Jean et l'aigle.
 
 Vitrail de Nicolas Le Prince, 1551.
 |  |  |  Détail de la rose de Nicolas Le Prince, 1551.
 À droite, la représentation de la tour de Babel.
 |  Un des docteurs de l'Église
 par le maître verrier
 Nicolas Le Prince, 1551.
 | 
         
          |  | 
         
          |  Vitraux dans le bras sud du transept : la galerie des prophètes.
 Vitrail de Nicolas Le Prince, 1551.
 | 
         
          | 
               
                | LE CHUR 
                  DE LA CATHÊDRALE SAINT-PIERRE |  | 
         
          |  Le chur et ses élévations
 La continuité verticale était clairement une volonté 
            des architectes du XIIIe siècle.
 
 La voûte est sixpartite.
 A l'origine, les voûtes ne comportaient que quatre voutains 
            comme à Chartres ou Amiens.
 Les deux autres voûtains ont été ajoutés 
            au XIVe siècle.
 |  L'entrée du chur avec le Christ en croix du XVe siècle.
 | 
         
          | 
               
                | Les piles 
                    du chur. La photo ci-dessous montre les grandes 
                    arcades nord du sanctuaire. Elles sont très rapprochées, 
                    mais il n'en a pas toujours été ainsi. La première 
                    construction du chur et de l'abside, qui reposaient 
                    sur des fondations de 1247, vit les voûtes s'écrouler 
                    rapidement : les contreforts étaient trop faibles. 
                    En 1272, l'ensemble était rebâti, mais les travées 
                    droites du chur (celles qui se trouvent avant l'hémicycle) 
                    étaient plus larges. Soyons plus précis. Dans 
                    la photo ci-dessous, en comptant depuis la gauche, on a les 
                    piles de 1 à 6. En 1272, les piles 1, 3 et 5 n'existaient 
                    pas ! Même chose sur le côté sud. Et derrière 
                    ces piles du premier plan, il manquait aussi trois piles entre 
                    le déambulatoire et l'espace prévu pour les 
                    chapelles latérales ! Conséquence rapide : une 
                    partie de la voûte s'est écroulée en 1284, 
                    détruisant tous les vitraux des travées dites 
                    «droites». L'abside et les vitraux de l'axe central 
                    ont été épargnés.Il parut évident qu'il n'y avait pas assez de piliers 
                    dans le chur pour soutenir l'élévation. 
                    On décida en outre d'épaissir les murs. L'architecte 
                    Enguerrand le Riche, surnommé le Tricheur, fut 
                    choisi pour diriger la reconstruction. Celle-ci dura quarante 
                    ans et coûta 80.000 livres, une somme considérable 
                    pour l'époque. Les travaux commencèrent sur 
                    un rythme soutenu, puis s'interrompirent du fait des guerres 
                    féodales et de l'occupation par les Anglais. L'historien 
                    Bonnet-Laborderie met l'accent sur la beauté architecturale 
                    du sanctuaire et le rôle étudié des colonnettes 
                    : «(...) il faut souligner avec force l'intention de 
                    l'architecte de marquer l'unité de cet ensemble, 
                    par des recherches de continuité verticale dans les 
                    grandes piles du chur et par une composition très 
                    savante de celles-ci, qui avec une seule colonnette engagée, 
                    soutiennent à la fois nervures et doubleaux. Les murs 
                    de l'édifice d'autre part, d'apparence très 
                    minces, forment une sorte de "tissu conjonctif", 
                    percé de grandes ouvertures entre des supports.»
 Sources : 1) Congrès archéologique 
                    de France, Beauvais 1905, article du chanoine Marsaux 
                    sur la cathédrale ; 2) Cathédrale de Beauvais 
                    de Bonnet-Laborderie, éditions C.D.D.P.
 |  | 
         
          |  La hauteur des piles du chur semble interminable. Elle approche 
            la vingtaine de mètres.
 |  Les grilles qui ferment le chur sont du XVIIIe siècle.
 | 
         
          |  «Descente de croix»
 Tableau de Charles de la Fosse, XVIIe siècle.
 |  Le maître-autel a été inauguré en 1758.
 | 
         
          |  Vierge à l'Enfant, sculpture en plâtre
 de Nicolas-Sébastien Adam (1705-1778).
 
 La Vierge est assise. L'Enfant, debout sur un globe,
 perce le serpent d'une lance en forme de croix.
 
 La statue est en plâtre car le marbre, commandé, n'a 
            jamais été livré.
 
 | 
               
                |  Les stalles de la cathédrale de Beauvais proviennent 
                  de l'abbaye Saint-Paul.
 Elles datent des XVIe et XVIIe siècles.
 |   
                |  «Le Christ en croix entre saint Charlemagne et saint Louis»
 Tableau de R. de Ronssoy, XVIIe siècle.
 |  | 
               
                |  «Saint Luc écrivant»
 Auteur anonyme, limite XVIIe-XVIIIe siècle.
 Il s'agit bien de Luc car un éclaircissement du coin 
                  bas
 à gauche montre une gueule de taureau.
 |   
                |  Tête sculptée sur un accotoir dans les stalles.
 |  | 
         
         
          |  On voit très bien sur cette photo des grandes arcades du chur
 la marque d'un arc brisé, une marque qui a passé les 
            siècles.
 À sa place, l'architecte du XIVe siècle a fait bâtir 
            une pile pour consolider
 l'élévation après l'écroulement de la 
            voûte sur les travées «droites» en 1284.
 Sur le pourtour du sanctuaire, quatre piles intermédiaires 
            ont ainsi été insérées.
 |  Saint Paul dans une jouée des stalles.
 |  «La Sainte Famille», tableau d'un auteur anonyme.
 | 
         
          | 
               
                | LES GRANDES FENÊTRES 
                  DU CHUR DE LA CATHÊDRALE SAINT-PIERRE |  | 
         
          |  Les grandes fenêtres du chur de la cathédrale de 
            Beauvais.
 Depuis le triforium jusqu'à la voûte, on compte 25 mètres 
            de vitraux à personnages des XIIIe, XIVe et XVIe siècles.
 Les vitraux du triforium sont modernes.
 | 
         
          |  Les vitraux d'axe des hautes fenêtres du chur sont du 
            XIIIe siècle.
 De gauche à droite : saint André, saint Pierre, la Vierge, 
            le Christ en croix, saint Jean et saint Paul.
 | 
         
          | 
               
                |  Fenêtres hautes du XIVe siècle dans le chur 
                  :
 Saint Maurice (?) et saint Jacques le Majeur.
 |  Fenêtres hautes du XVIe siècle dans le chur 
                  :
 Saint Évrot, saint Just et saint Germer. (détail).
 |   
                | 
                     
                      | Les 
                          vitraux du chur. Ils datent des XIIIe, 
                          XIVe et XVIe siècles. À l'origine, bien 
                          sûr, ils sont tous du XIIIe, époque de 
                          la création du chur. En 1284, celui-ci 
                          s'effondre à cause des piles de soutènement 
                          qui sont insuffisantes pour la charge des parties hautes 
                          (On scandera le sanctuaire de deux fois plus de piles 
                          lors de la reconstruction.) Seuls réchappent 
                          du désastre les vitraux de l'axe central et ceux 
                          qui en sont le plus proches (le Christ en croix, la 
                          Vierge et quelques apôtres). Les verrières 
                          situées au nord et au sud étant détruites, 
                          les maîtres verriers se remettent à l'ouvrage. 
                          Et le chur resplendit bientôt de nouveaux 
                          vitraux à personnages, cette fois du XIVe siècle. 
                          En 1573, nouveau malheur dû encore une fois à 
                          la faiblesse du soutènement : la tour-lanterne 
                          s'écroule entraînant dans sa chute les 
                          deux premières travées du chur et 
                          les verrières nord qui s'y trouvent. Ce sont 
                          donc des vitraux à personnages datés du 
                          XVIe siècle que l'on peut admirer au nord au 
                          sortir du transept. Six saints y sont présentés 
                          dont quatre céphalophores. Ils sont tous donnés 
                          dans cette page.Source : La cathédrale 
                          Saint-Pierre de Beauvais, 
                          Éditions Itinéraire 
                          du patrimoine.
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          | 
               
                |  |  Les impressionnantes élévations dans le chur 
                  de Saint-Pierre.
 Ici, le nord au sortir du transept, là où les 
                  verrières
 des deux premières travées ont été 
                  refaites au XVIe siècle.
 |  Le Christ en croix dans l'axe central.
 Vitrail du XIIIe siècle.
 |   
                | 
                     
                      | «««--- 
                        À GAUCHE Fenêtres hautes du chur, XVIe siècle 
                        :
 Saint Julien, saint Lucien et saint Maxien.
 |  |  | 
         
          | 
               
                |  Fenêtres hautes du chur, XIVe siècle :
 Vierge à l'Enfant et saint Joseph (?)
 
 (Les deux lancettes ont été rapprochées
 pour les besoins de la mise en page.)
 |  |  Fenêtres hautes du chur, XIVe siècle :
 Saint Quentin, saint Michel et sainte Romaine.
 |   
                | En 
                  haut et en bas, fenêtres hautes du chur, XIVe siècle :
 Le Christ donnant l'Eucharistie
 à un apôtre (les deux vitraux sont
 en fait côte à côte).
 Le simple camaïeu bleu du vitrail signifie-t-il que le 
                  donateur
 disposait de moins de ressources
 pour son offrande?
 |   
                |  |  | 
         
          |  | 
         
          |  Aspect général de l'horloge astronomique.
 |  Détail de l'ornementation de la partie haute de l'horloge.
 | 
         
          | 
               
                | L'horloge 
                    astronomique de la cathédrale de Beauvais 
                    L'horloge astronomique est due à l'ingénieur 
                    Auguste Lucien Vérité (1806-1887). Après 
                    avoir construit, en partie à Beauvais, l'horloge 
                    de la cathédrale de Besançon, Vérité 
                    est sollicité par l'évêque de la ville 
                    pour construire «une horloge exceptionnellement belle 
                    et instructive pour les fidèles».
 Commencé en 1865, le travail prendra trois ans. L'horloge 
                    englobe toutes les données connues à cette époque 
                    sur le temps et l'astronomie dans un ensemble d'engrenages 
                    et de leviers de 90 000 pièces. Les données 
                    sont affichées dans 52 cadrans de la partie basse du 
                    meuble, tandis que 68
 | automates animent, dans la partie 
                    haute, le temps qui s'écoule.Si Vérité a pu assumer seul l'important travail 
                    d'horlogerie, il s'est entouré d'une équipe 
                    dévouée et pleine de talents pour les autres 
                    parties. Il y avait, à la Manufacture Impériale 
                    de Tapisseries de Beauvais et ailleurs dans la région, 
                    les artistes compétents pour prendre en charge la décoration, 
                    la construction des châteaux, la sculpture, les planisphères, 
                    etc.
 L'horloge a été présentée à 
                    Paris, en 1869, au Palais de l'Industrie. Elle est installée 
                    dans le transept nord de la cathédrale de Beauvais 
                    depuis 1876.
 Source : L'horloge astronomique de 
                    la cathédrale de Beauvais, 
                    édition La Goélette, 2004.
 |  | 
         
          | 
               
                |  Horloge à carillon du XIVe siècle
 uvre restaurée en 1973, puis en 2003.
 |  «Martyre de sainte Catherine»
 uvre de C. Beagle (XVIIe siècle).
 |  Tableau «Sainte Angadrême, abbesse, devant la ville en flammes»
 Auteur anonyme.
 Angadrême était l'abbesse du monastère d'Orouer, 
                  près de Beauvais où elle mourut en 695. Elle aurait 
                  sauvé la ville des flammes. Elle était très 
                  vénérée à Beauvais.
 |  | 
         
          | 
               
                | LES CHAPELLES 
                  DU DÉAMBULATOIRE |  | 
         
          | 
               
                |  Le déambulatoire sud
 Les chapelles rayonnantes sont surmontées d'une galerie 
                  aveugle et de vitraux.
 |   
                | 
                     
                      | LA CHAPELLE 
                        DES FONTS (ou SAINTE-CÉCILE) |  |   
                |  |  | 
               
                |  Le déambulatoire nord, ici vu depuis le chur, est 
                  bien plus sombre que son pendant au sud.
 Les vitraux contemporains assez opaques, à dominante 
                  bleue, n'y sont pas étrangers.
 |   
                | 
                     
                      | LA CHAPELLE 
                        DES FONTS (ou SAINTE-CÉCILE) |  |   
                |  Chapelle des Fonts Baptismaux.
 Sur le mur à gauche, les restes d'une peinture du XIVe 
                  siècle.
 Les fonts : une cuve en marbre du XVIIIe siècle.
 La toile du fond, «Christ mort» est due à Henri Lejeune (XVIIIe 
                  siècle).
 |   
                |  Peinture sur le mur est de la chapelle des Fonts baptismaux.
 Elle contient les vestiges d'une peinture du XIVe siècle 
                  représentant l'entrée à Beauvais du légat 
                  du pape
 (en incluant la Crucifixion). Selon les sources, les autres 
                  figures de la partie haute seraient plutôt du XVe siècle.
 |   
                | 
                     
                      | «««--- 
                        À GAUCHE «La Fontaine de Vie», vitrail contemporain 
                        de Claude Courageux (1981).
 Chapelle des Fonts Baptismaux.
 |  |  | 
         
         
         
          | 
               
                | LA CHAPELLE SAINTE-ANGADRÊME 
                  (ou SAINT-NICOLAS) |  | 
         
          | 
               
                |  La chapelle Sainte-Angadrême a été aménagée 
                  au XIXe siècle.
 Au mur, une peinture murale (XIXe siècle) illustrant 
                  Jeanne Hachette
 et la résistance de Beauvais contre Charles le Téméraire 
                  en 1472.
 Au-dessus, l'accueil de sainte Angadrême au paradis par 
                  le Christ.
 |  Sainte Angadrême en tenue d'abbesse, XVIe siècle.
 |  Vitrail d'Anne Le Chevallier consacrée à la vie 
                  de sainte Angadrême .
 Chapelle Sainte-Angadrême.
 |   
                |  Sainte Angadrême devant le Christ
 Détail de la peinture murale
 du XIXe siècle.
 |  | 
         
          |  Jeanne Hachette exhorte les Beauvaisiens à résister 
            aux assauts des troupes de Charles le Téméraire en 1472, 
            détail.
 Derrière, des habitantes de la ville transportent la châsse 
            de sainte Angadrême sur les remparts pour faire fuir l'ennemi 
            (invention du XIXe siècle?)
 Peinture anonyme dans la chapelle Sainte-Angadrême, XIXe siècle.
 | 
         
          | 
               
                | LA CHAPELLE SAINT-VINCENT-DE-AUL 
                  (ou SAINT-LÉONARD) ET LE RETABLE DE L'ÉGLISE DE 
                  MARISSEL (XVIe SIÈCLE) |  | 
         
          |  Le retable de l'église de Marissel dans la chapelle Saint-Vincent-de-Paul 
            (XVIe siècle)
 Initialement, le retable comportait deux volets.
 L'uvre est attribuée au sculpteur NICOLAS LE PRINCE et 
            au peintre NICOLAS NITART.
 
 |  Dormition de la Vierge, dans le bas du cadre central
 | 
         
          |  Jésus et les Apôtres Pierre, Jean et Jacques, au centre 
            de la prédelle du retable
 | 
         
          |  Ecce Homo (panneau gauche du retable)
 |  Un cavalier romain s'approche de la croix.
 Est-ce le centurion Longin qui va transpercer le supplicié 
            de son épée?
 Retable de l'église de Marissel, XVIe siècle.
 | 
         
         
          | 
               
                |  Verrière contemporaine de Jeannette Weiss-Gruber.
 Réemploi de deux chanoines donateurs du XVe siècle.
 Chapelle Sainte-Angadrême.
 |  Un chanoine donateur, XVe siècle
 dans le vitrail de Jeannette Weiss-Gruber.
 Gros plan sur un des chanoines donateurs, XVe siècle. 
                  ---»»»
 
 |  Un chanoine donateur, XVe siècle sur un magnifique fond 
                  floral
 dans le vitrail de Jeannette Weiss-Gruber.
 |   
                |  |  | 
         
          | 
               
                | LA CHAPELLE SAINT-VINCENT 
                  (ou Notre-Dame de Lourdes) |  | 
         
          |  Baie centrale, vitrail de 1340-1350.
 Saint Jean, sur l'île de Patmos, écrit aux sept Églises 
            d'Asie.
 Dans le registre du bas, les donateurs en prière.
 |  Chapelle Saint-Vincent.
 Les vitraux de cette chapelle datent des XIIIe et XIVe siècles.
 Les deux verrières latérales ont été offertes 
            par Raoul de Senlis.
 Elles dates des années 1290.
 |  Baie de gauche, vitrail de 1290
 Il illustre le martyre de saint Vincent. Le donateur,
 Raoul de Senlis, est agenouillé au registre inférieur.
 | 
         
          | 
               
                |  La Crucifixion et les donateurs
 Vitrail du milieu du XIVe siècle
 Chapelle Saint-Vincent.
 |   
                |  Un donateur en gros plan, XIVe siècle
 |   
                |  |  | 
               
                |  Donateurs en prière sous le registre de saint Jean à 
                  Patmos 1340-1350).
 |   
                |  Jésus invite Pierre à le rejoindre sur les eaux, vitrail du XIVe siècle.
 Chapelle Saint-Vincent.
 |   
                | 
                     
                      | «««--- 
                        À GAUCHE La Crucifixion, les soldats romains, détail, XIVe 
                        siècle.
 |  |  | 
         
         
          | 
               
                | LA CHAPELLE AXIALE 
                  NOTRE-DAME |  | 
         
          | 
               
                |  La chapelle axiale Notre-Dame et sa verrière de 1240.
 L'autel néogothique est du XIXe siècle (voir ci-dessous 
                  à droite).
 |   
                | 
                     
                      | Les vitraux 
                          de la chapelle d'axe sont les plus anciens 
                          de la cathédrale.Dans la baie centrale, on trouve un arbre de Jessé 
                          et, à côté, des scènes de 
                          la vie de Jésus. Dans la baie de gauche, des 
                          scènes de la vie de saint Martin (ou saint Constantin). 
                          Enfin, dans la baie droite, la verrière est consacrée 
                          à une iconographie assez fréquente à 
                          cette époque : le Miracle de Théophile. 
                          Voir l'histoire de cette légende (où la 
                          Vierge combat le démon) dans un vitrail, lui 
                          aussi du XIIIe siècle, (très) restauré 
                          au XIXe, de l'église Saint-Pierre 
                          à Saint-Julien-du-Sault 
                          dans l'Yonne.
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                |  Vitrail des scènes de la vie de la Vierge, 1240, détail
 Annonciation, Visitation, Nativité, Les rois chez Hérode.
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                |  |   
                | ARBRE DE JESSÉ de 
                  1240 : Marie et Jésus dans les deux registres du haut. Ils sont entourés par des apôtres.
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                |  ARBRE DE JESSÉ DE 1240 : Jessé allongé 
                  (registre du bas)
 Lancette gauche de la baie centrale de la chapelle Notre-Dame.
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                |  Vitrail des scènes de la vie de la Vierge, 1240.
 L'Annonciation.
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          |   VITRAIL DE 1240
 Cette rose, qui surmonte la baie centrale, illustre la Crucifixion.
 |  Statue de la Vierge à l'Enfant
 au-dessus de l'autel
 
 Cette statue date vraisemblablement du
 XIXe siècle lorsque Claudius Lavergne
 a été chargé de la décoration
 de la chapelle.
 |  Autel néogothique réalisé par Claudius Lavergne 
            (1814-1887), élève d'Ingres.
 Il est orné de quatre médaillons polylobés représentant 
            des scènes de la vie de la Vierge.
 L'autel reprend la technique médiévale de la feuille 
            métallique plaquée
 sur une âme de bois et incrustée de pierres semi-précieuses.
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          |  VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
 Le vidame Théophile est chassé par son évêque.
 Chapelle axiale Notre-Dame.
 |  VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
 Le magicien Salatin ayant intercédé auprès des 
            démons en faveur de Théophile,
 celui-ci rentre en grâce et la fortune revient.
 Chapelle axiale Notre-Dame.
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          |  VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
 Avec le retour de la fortune, Théophile fait construire et 
            les ouvriers maçons s'activent.
 Chapelle axiale Notre-Dame.
 |  VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
 La Vierge intervient en faveur de Théophile, pris de remords.
 Chapelle axiale Notre-Dame.
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                | AUTRES CHAPELLES 
                  DU DÉAMBULATOIRE AVEC VITRAUX MODERNES |  | 
         
          |  Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc
 La verrière moderne, de Michel Durand, remploie, dans ses deux 
            tympans, deux
 panneaux du XIVe siècle : Le Couronnement de la Vierge (ci-dessous) 
            et la Crucifixion.
 
 |  Monument à Jeanne d'Arc, 1930.
 Sculpté par Charles Desvergnes, Marc Jacquin et Gabriel Chauvin.
 Cette uvre a été commandée par l'évêque 
            de Beauvais, Mgr Le Senne, et le montre
 agenouillé devant Jeanne pour lui demander pardon du rôle 
            joué par Mgr Cauchon,
 évêque de Beauvais, lors du procès de 1431.
 |  Vitrail de Michel Durand
 Les Litanies de la Vierge
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                |  «L'Éducation de la Vierge» de Philippe Peyranne 
                  (XIXe).
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                |  Chapelle Saint-Lucien et ses viraux contemporains.
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                |  Le Couronnement de la Vierge, XIVe siècle (chapelle Sainte-Jeanne d'Arc).
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                |  La chapelle Saint-Joseph (ou chapelle Saint-Étienne)
 est ornée de vitraux contemporains de l'atelier Barillet.
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                |  Chapelle Saint-Lucien
 Verrière de l'atelier Barillet
 représentant la vie de saint Lucien.
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                |  Chapelle Saint-Joseph
 Verrière de l'atelier Barillet, détail
 représentant l'Enfance du Christ.
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          | Documentation : «La 
            cathédrale Saint-Pierre de Beauvais» (Ed. Itinéraire 
            du patrimoine), «Cathédrale de Beauvais», (Ed. 
            CDDP )
 + «L'horloge astronomique», édition La Goélette 
            + Congrès archéologique de France, Beauvais 1905, article 
            du chanoine Marsaux sur la cathédrale
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