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et refondue en 2015
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L'appel de Pierre, vitrail de 1240, détail

La cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, commencée en 1225, est connue comme ayant la hauteur sous voûte la plus élevée de l'âge gothique : 48 mètres. Si la cathédrale Notre-Dame d'Amiens est la plus vaste de France, Saint-Pierre de Beauvais demeure à jamais la plus haute d'Europe. Cette hauteur, voulue dès l'origine, a fragilisé tout l'édifice depuis le Moyen Âge. Au long des siècles, les financements qui auraient dû être consacrés à l'achèvement de l'édifice (nef, chœur et flèche) ont été affectés aux réparations. Après un premier éboulement des voûtes du chœur en 1284, c'est la flèche, achevée en 1566, qui s'est écroulée en 1573, le jour de l'Ascension. Celle-ci disparue, on n'eut jamais les moyens de construire une nef. Seule la première travée existe.
Aujourd'hui, la cathédrale de Beauvais reste un édifice fragile. Sa hauteur augmente sa prise au vent et sa vulnérabilité aux tempêtes. En visitant Saint-Pierre, vous verrez des étais soutenir les bras du transept ainsi qu'un puissant contrefort de bois renforcer l'entrée du déambulatoire nord. Les photos de cette page en donnent des illustrations.
Si l'attrait de la cathédrale réside dans son gigantisme, il repose aussi dans son horloge astronomique et dans les vitraux. Saint-Pierre de Beauvais invite le visiteur à une véritable histoire du vitrail du XIIIe siècle au XXe siècle. La plus ancienne verrière, dans la chapelle axiale Notre-Dame, date de 1240 (avec un arbre de Jessé et, comme à l'église Saint-Pierre de Saint-Julien-du-Sault, une histoire de la légende de Théophile). Les grandes verrières du chœur présentent de beaux vitraux à personnages des XIIIe et XIVe siècles. Les bras du transept, quant à eux, s'illuminent des magnifiques vitraux XVIe siècle des Le Prince (complétés par ceux de Max Ingrand au XXe). Les chapelles du déambulatoire offrent une variété, forte agréable à l'œil, de verrières médiévales et modernes.
Même si elle semble réduite parce qu'elle n'a pas de nef, la visite de la cathédrale de Beauvais suscite le même intérêt que pour les autres grandes cathédrales de France.

La Crucifixion, verrière axiale dans les grandes fenêtres du chœur
Vue générale du chœur de la cathédrale de Beauvais
Le chœur de Saint-Pierre de Beauvais
tel qu'on le voit en se tenant contre le mur occidental qui ferme la cathédrale.
L'échafaudage de bois, sur la gauche, n'est pas dû à des travaux. Il est présent en permanence pour consolider la partie nord.

L'histoire de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais.
Commencée en 1225, la cathédrale de Beauvais fait partie de la seconde génération de l'âge d'or gothique. Chartres, Bourges, Reims sont déjà debout. Le chœur de Saint-Pierre fut achevé en 1272. En 1284, sans doute à cause de ses proportions colossales, une partie des voûtes s'effondra sur les travées droites. On rebâtit en consolidant : épaississement des murs et doublement des piliers au niveau des travées droites. La guerre de Cent Ans interrompit la suite de la construction.
En 1499, le maître maçon Martin Chambiges se vit confier l'élévation du transept. À la mort de ce brillant maître, son fils Pierre prit le relais et l'acheva.
L'édifice donne véritablement dans le gigantisme : 72,50 m de la chapelle axiale à la cloison qui ferme le transept, une largeur de transept de 58 m, une hauteur de voûte dans le chœur de 47 m.
En 1550, le chapitre de la cathédrale décide de faire construire la tour-lanterne et non pas la nef (peut-être pour que la cathédrale, comme ses voisines, se voie de loin...). Cette tour-lanterne, achevée en 1567, fait de Saint-Pierre de Beauvais l'édifice le plus haut de la Chrétienté (plus de 150m). Mais la fragilité de l'ensemble apparaît à tous. En 1572, on retire la croix de fer qui la surmonte : elle est jugée trop lourde. Enfin, le jour de l'Ascension 1573, la flèche s'écroule, entraînant avec elle toutes les parties voisines dans le transept et les voûtes. Heureusement sans faire de victimes. On reconstruisit l'ensemble, mais sans flèche. L'année 1604 vit les derniers travaux : le voûtement de la première travée de la nef et l'érection d'une palissade fermant l'église à l'ouest.
Saint-Pierre n'ira pas plus loin : par manque de finance et parce que, aux XVIIe et XVIIIe siècles, on préférait privilégier le décor intérieur.
A la Révolution, l'édifice perd une partie de son mobilier et l'orfèvrerie part à la fonte. Il devient simple église paroissiale. En 1822, Saint-Pierre redevient cathédrale et s'enrichit

du patrimoine religieux dispersé dans le Beauvaisis. En 1842, l'architecte Ramée, des Monuments historiques, proposa de rallonger la cathédrale de deux travées à l'ouest pour contre-buter l'église. Son projet n'eut pas de suite. Au XIXe siècle, on n'entreprit que des travaux de restauration intérieurs et extérieurs, notamment sur les arcs-boutants. Si la première guerre mondiale passa sans heurts, le bombardement allemand de 1940 fit s'écrouler, ça et là, voûtes, toitures et vitraux restés en place. (En 1939, tous les vitraux représentant des scènes figurées avaient été mis à l'abri au château de Carrouges, dans l'Orne.)
En ce début de XXIe siècle, la cathédrale reste un édifice fragile face aux vents et aux tempêtes. En dehors des arcs-boutants du chevet qui sont cadenassés dans une véritable carapace de tirants de fer, des étais consolident, à l'intérieur, les bras du transept, et une vigoureuse armature de bois soutient les élévations au niveau de l'entrée du déambulatoire nord. Enfin, on envisage de rétablir les tirants métalliques intérieurs et extérieurs, mis en place par les architectes du Moyen Âge, et qui consolidaient l'édifice. Les romantiques du XIXe siècle, loin de s'imaginer que ces tirants participaient de l'ingéniosité médiévale, crurent intelligent et artistique d'en faire scier quelques-uns. On trouve un autre témoignage de cette incompréhension dans un ouvrage de l'abbé J.J. Bourassé, Les plus belles cathédrales de France, paru chez Alfred Mame et fils en 1880. À propos de la cathédrale, l'abbé écrit : «Malheureusement l'église de Beauvais porte toujours des traces des accidents qu'elle a soufferts. Des armatures en fer, visibles en beaucoup d'endroits, annoncent que la solidité n'est pas encore parfaite.» Visiblement, l'auteur ne se rend pas compte que l'armature en fer fait partie intégrante de cette solidité.
Source : La Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, Itinéraires du patrimoine.

La cathédrale de Beauvais
La cathédrale de Beauvais et son fameux chevet à arcs-boutants si souvent restaurés.
La hauteur de l'édifice, qui paraît vraiment stupéfiante, suffit pour donner une idée de sa fragilité.
Une vue du chevet et des tirants métalliques qui relient les arcs-boutants.
Une vue du chevet et des tirants métalliques qui relient les arcs-boutants.

Le chevet. Le chaînage de fer sur les les arcs-boutants est indispensable pour assurer la robustesse de l'ensemble. Ils ont été retirés à la fin des années 1970 et réinstallés quand la violence des vents, en 1982, eut démontré leur utilité.

LE TRANSEPT SUD ET LE PORTAIL SUD (XVIe SIÈCLE)
Le portail sud en gothique flamboyant est surmonté d'un gable
Le portail sud en gothique flamboyant est surmonté d'un gable.
Vers 1500-1510.
Les vantaux sont de Jean Le Pot, gendre du verrier Engrand Le Prince.

«La Conversion de saint Paul sur le chemin de Damas» dans un vantail du portail sud
«La Conversion de saint Paul sur le chemin de Damas» dans un vantail du portail sud.
Œuvre attribuée à Jean Le Pot, XVIe siècle.

Le portail sud. La cathédrale étant privée de façade occidentale, c'est le portail sud, construit vers 1500-1510, qui servait d'entrée officielle pour les dignitaires et les processions. C'est pourquoi sa décoration est particulièrement riche, plus que celle du portail nord. Toutes les niches recevaient une statue (elles ont toutes été détruites à la Révolution) et le style flamboyant resplendissait dans la rose, de onze mètres de diamètre, de Martin Chambiges. Le portail sud possède deux très beaux vantaux de bois ornés, chacun, d'un bas-relief historié : «La conversion de saint Paul», pour l'un ; «Saint Pierre guérissant un boiteux», pour l'autre. Ces vantaux de style Renaissance, réalisés vers 1540, sont attribués au sculpteur Jean Le Pot.

La partie supérieure de la façade sud en gothique flamboyant
La partie supérieure de la façade sud en gothique flamboyant.
Malgré la restauration, elle n'a pas retrouvé les statues qui ornaient ses niches.

Le chevet. Comme celui de la cathédrale Saint-Gatien de Tours, le chevet de la cathédrale de Beauvais est aisément accessible. L'essentiel remonte au XIIIe siècle et c'est à peine si l'on voit autre chose qu'une forêt de piliers. Compte de la hauteur de l'édifice et de sa fragilité, ils sont très rapprochés et reliés par des tirants métalliques pour n'en faire qu'une seule et solide chape de protection du chœur. Leurs têtes se dressent vers le ciel à plus de cinquante mètres. C'est le plus haut chevet de France.
On distingue trois étages dans l'élévation. Celui du bas, au niveau des chapelles rayonnantes, laisse à peine voir le fenestrage, qui est emprunté au modèle rémois. La zone intermédiaire montre une série d'ouvertures en arc brisé intégrant chacune trois vitraux, celui du sommet étant rond. Ce sont les vitraux qui ferment le déambulatoire, juste au-dessus des chapelles rayonnantes. Enfin, la troisième partie au-dessus, la plus fine, la plus élégante est une vraie cage de verre d'environ vingt-cinq mètres de hauteur. L'un des points remarquables, ce sont les culées intermédiaires qui sont construites en porte-à-faux sur les piles qui les soutiennent. Elles contiennent ainsi beaucoup mieux les poussées de la voûte.
Source : Cathédrale de Beauvais, éditions C.D.D.P.

Le chevet de la cathédrale et son parfait équilibre.
Le chevet de la cathédrale et son parfait équilibre.

Le mur ouest. La partie occidentale remonte au XVIe siècle et au début du XVIIe. Elle est en partie protégée par des ardoises (photo à droite) parce que le manque de ressources en a empêché l'achèvement. La nef aurait dû se prolonger dans l'intervalle surmonté d'une rose (insérée au milieu des tuiles). Cet arrêt définitif a au moins eu une conséquence heureuse : la conservation de la Basse-Œuvre, datée du XIe siècle, dernier reste de la cathédrale romane qui a précédé la cathédrale gothique.

«Saint Pierre guérissant un boiteux à la porte du Temple»
«Saint Pierre guérissant un boiteux à la porte du Temple».
Vantail du portail sud, XVIe siècle, œuvre attribuée à Jean Le Pot.
(Les personnages ont été mutilés à la Révolution.)
La somptueuse rose de Martin Chambiges
La somptueuse rose de Martin Chambiges
est constituée de soufflets et de mouchettes (début du XVIe siècle).
L'une des deux tourelles de la façade sud
Une des deux tourelles de la façade sud. Elles sont arrondies en bas, octogonales en haut et coiffées d'une couronne en forme de campanile (style Renaissance).
La «façade» occidentale de la cathédrale de Beauvais est une simple paroi couverte de tuiles
La «façade» occidentale de la cathédrale de Beauvais est une simple paroi couverte de tuiles.
La première travée de la nef a été construite. Tout est en place,
au départ des voûtes, pour poursuivre la nef et les bas-côtés.
Au premier plan à gauche, une partie de la Basse-Œuvre (XIe siècle).
LE TRANSEPT NORD ET LE PORTAIL NORD (XVIe SIÈCLE)
Le portail nord
La porte nord avec son décor flamboyant
et ses vantaux en bois sculpté du XVIe siècle
Le tympan représente un arbre généalogique.
Le tympan du portail nord affiche un très bel arbre généalogique finement ciselé dans la pierre.
Le tympan du portail nord affiche un très bel arbre généalogique finement ciselé dans la pierre.
Aucun élément ne permet d'affirmer qu'il s'agit d'un arbre de Jessé.
Vue partielle et en gros plan de l'arbre généalogique du portail nord
Vue partielle et en gros plan de l'arbre généalogique du portail nord.

Un arbre de Jessé sur le portail nord? L'arbre sur le fronton du portail nord est-il bien un arbre de Jessé? Les documents consultés sont contradictoires. Le livret Laissez-vous conter les cathédrales de Beauvais édité par l'Office du Tourisme parle d'un arbre de Jessé. L'historien local Philippe Bonnet-Laborderie (†2006) évoque prudemment un arbre généalogique. Quant à la brochure sur la cathédrale de Beauvais parue aux éditions Itinéraires du Patrimoine, elle a choisi de faire l'impasse sur le tympan... Enfin, l'article - très technique - du chanoine Marsaux écrit lors du Congrès Archéologique de France, 72e session tenue à Beauvais en 1905, parle simplement d'«un arbre généalogique chargé d'écussons [qui] se détache sur le tympan».
Une question se pose immédiatement : si c'est un arbre de Jessé, où est Jessé? Où a-t-il pu reposer? La partie centrale qui prolonge le trumeau du portail est un dais gothique très élancé, finement ciselé. Il est clair qu'il prend la place dévolue au père de David, place qui est toujours au premier niveau de l'arbre et au centre. Deuxièmement, si rois de Juda il y a eu, ils auraient été vandalisés comme les deux scènes historiées du portail sud. On en verrait les traces sur les rameaux verticaux qui s'échappent des branches horizontales. Or ces rameaux sont entiers. Enfin, le second niveau est accompagné d'une série de sept écussons vierges. Portaient-ils des armoiries? On n'en voit aucune trace. Si cela avait été le cas, il est vraisemblable que les révolutionnaires les auraient saccagés sans ménagement, comme ils l'ont fait sur d'autres supports, notamment les vitraux. Or les écussons sont intacts. Avait-on prévu de ciseler leur surface pour les attribuer à différents nobles ou chevaliers d'une famille? C'est douteux : en général, les armoiries s'appliquent à tous les membres d'une fratrie. Devaient-ils porter des noms que le sculpteur n'aurait pas eu le temps d'insérer? Ou est-ce une tâche que le manque de financement a stoppée? Il est très difficile de répondre à ces questions. Toujours est-il que l'arbre, qui resplendit d'une magnifique ciselure quasi symétrique, ne paraît pas avoir été mutilé. On en conclura qu'il s'agit, à l'évidence, d'un arbre généalogique, mais symbolique. Aucun élément ne permet d'y voir un arbre de Jessé. De plus, les sources consultées ne parlent pas d'un éventuel document d'époque contenant un dessin de ce portail. Et il n'en existe probablement pas.

Les vantaux attribués à Jean Le Pot ont été réalisés à partir de 1530
Les vantaux attribués à Jean Le Pot ont été réalisés à partir de 1530.
À gauche, les évangélistes, à droite, les docteurs de l'Église.
Les uns et les autres sont accompagnés par cinq Sibylles.
Malgré l'aspect général gothique, la présence de coquilles sous les dais des personnages rattache déjà le style du portail à la Renaissance.
LA CATHÉDRALE DE BEAUVAIS, UNE CATHÉDRALE PAS COMME LES AUTRES
L'avant-chœur de la cathédrale Saint-Pierre
Le coup d'œil sur l'avant-chœur, depuis un bras du transept, donne un bon aperçu
de l'aspect un peu étrange que les étais de bois donnent à la cathédrale Saint-Pierre.
Tous les étais de bois visibles sur la photographie sont permanents.
Plan de la cathédrale de Beauvais
Plan de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais
Copie d'une Annonciation du XVIIIe siècle
Copie d'une Annonciation du XVIIIe siècle.
«L'Agonie du Christ au mont des Oliviers»
«L'Agonie du Christ au mont des Oliviers»
Auteur anonyme, XVIIe siècle.
La voûte du transept vue depuis le croisillon sud
La voûte du transept vue depuis le croisillon sud.
Les étais sont indispensables pour compenser la poussée des piliers du transept.
La chaire à prêcher (XVIIIe siècle)
Chaire à prêcher du XVIIe siècle.
Deux captifs agenouillés soutiennent la cuve de la chaire L'orgue de tribune de 1979
L'orgue de tribune (1979).
CI-DESSUS
La cuve de la chaire est soutenue
par deux captifs agenouillés (XVIIe siècle).

«««-- À GAUCHE

La chaire à prêcher date de la 2e moitié du XVIIe
siècle. Venue de l'abbaye de Saint-Lucien, elle
est entrée dans la cathédrale en 1805.

À DROITE ---»»»

L'orgue de tribune est adossé à la cloison qui
termine le transept. Construit par la maison
Danion-Gonzalez, il date de 1979.
LA CHAPELLE DU SACRÉ-CŒUR (ou Chapelle Sainte-Barbe)
Vitrail d'Engrand le Prince dans la chapelle du Sacré-Coeur
Calvaire et Descente de croix par Engrand le Prince, 1522
La chapelle du Sacré-Coeur
La chapelle du Sacré-Cœur dans le transept nord.
Autel et retable viennent de l'église Saint-Laurent (XVIIIe siècle).
Saint François d'Assise
Saint François d'Assise
dans le vitrail d'Engrand le Prince, 1522.
Saint Hubert
Saint Hubert
dans le vitrail d'Engrand le Prince, 1522.

La chapelle du Sacré-Cœur (ou chapelle Sainte-Barbe) est décorée d'un beau mobilier venant de l'église Saint-Laurent et acheté en 1803.
Le vitrail d'Engrand Le Prince, qui fait la fierté de la chapelle, date de 1522. Les donateurs du vitrail, Louis de Roncherolles et Françoise d'Halluin, accompagnés de leurs saints protecteurs saint Louis et saint François d'Assise, sont représentés autour d'une Vierge de Pitié. Au-dessus, un Calvaire est accompagné, à gauche de saint Hubert, à droite de saint Christophe. Dans le tympan se trouve un Couronnement de la Vierge. Les lancettes de gauche et de droite sont les plus belles parties du vitrail. Voir l'arbre de Jessé de l'église Saint-Étienne de Beauvais, chef d'œuvre d'Engrand le Prince, principal représentant de la dynastie des Le Prince, célèbres maîtres verriers de Beauvais.

Détail du vitrail d'Engrand Le Prince
Le donateur, Louis de Roncherolles, accompagné
de son saint protecteur, saint Louis.
Détail du vitrail d'Engrand Le Prince, 1522.
Belle architecture médiévale derrière saint Louis, vitrail d'Engrand Le Prince
CI-DESSUS
Belle architecture médiévale
derrière saint Louis
Détail du vitrail d'Engrand Le Prince
1522.
À DROITE ---»»»
Le Christ mort au pied de la croix.
Détail du vitrail d'Engrand le Prince
1522.
Le Christ mort au pied de la croix
La donatrice Françoise d'Halluin
La donatrice, Françoise d'Halluin, accompagnée
de son saint protecteur, François d'Assise.
Détail du vitrail d'Engrand Le Prince, 1522.
Le bras nord du transept
Le bras nord du transept avec ses indispensables étais
pour soutenir l'édifice.
Les piliers sont typiques du XVIe siècle : ils sont de forme ondulée
et ne possèdent pas de chapiteaux.
«Les pèlerins d'Emmaüs» de Mauperin, toile du XVIIIe siècle
«Les pèlerins d'Emmaüs» de Mauperin, toile du XVIIIe siècle.
«Saint Sébastien», toile du XVIIe siècle
«Saint Sébastien», toile du XVIIe siècle
«Le Repentir de saint Pierre», toile du XVIIIe siècle
«Le Repentir de saint Pierre», toile du XVIIIe siècle.
«Jésus guérissant les malades»
«Jésus guérissant les malades»
Tableau de Jean Jouvenet, XVIIe siècle dans le transept nord.
Ce très beau tableau mériterait une restauration. Des sources consultées donnent cette œuvre pour une copie d'un tableau de Jouvenet réalisé en 1689.
LES VITRAUX DU TRANSEPT (LEPRINCE, XVIe SIÈCLE ET MAX INGRAND, XXe SIÈCLE)
La rangée de sibylles, vitrail du XVIe siècle
La rangée de sibylles du XVIe siècle est l'œuvre de Jean et Nicolas Le Prince, maitres verriers à Beauvais.
Ils ont été posés dans le bras nord du transept en 1538-1539.
Les Vierges sages et les Vierges folles, vitrail de Max Ingrand (1958), détail
Les Vierges sages et les Vierges folles, vitrail de Max Ingrand (1958), détail.
Bras nord du transept (l'intervalle central entre les figures a été réduit).

Les vitraux dans les bras du transept accueillent deux grandes verrières constituées chacune de deux galeries de saints, de prophètes, de vierges ou encore de sibylles.
Le vitrail nord a été endommagé en 1940. Y subsiste la galerie des sibylles de Jean et Nicolas Le Prince, posée en 1537-1538. Au-dessous trônait une rangée de séraphins «couleur de feu à six ailes» [Congrès archéologique de Beauvais de 1905]. La rose représentait un soleil sous la forme d'une figure humaine, et ses rayons remplissaient les divisions du remplage. En 1958, Max Ingrand a remplacé la galerie des séraphins par une rangée de Vierges folles et Vierges sages. Et la rose d'Ingrand représente maintenant un Jugement dernier.
La verrière du transept sud n'a pas été touchée par la guerre. Les vitraux de Nicolas le Prince, datés de 1551, sont toujours en place. Dans la rose, le Père céleste est entouré de scènes de la Genèse et de l'histoire du peuple juif. Au-dessous, on trouve une galerie de dix prophètes et, à la base, les quatre évangélistes, les quatre docteurs de l'Église, saint Pierre et saint Paul.

Une sibylle de Jean et Nicolas Le Prince
Deux sibylles dans le bras nord du transept (Le Prince)
Deux sibylles dans le bras nord du transept.
Vitrail de l'atelier Le Prince (années 1530).
«««--- À GAUCHE
Une sibylle de Jean et Nicolas Le Prince
Saint Pierre, les quatre évangélistes, les quatre docteurs de l'Église, et saint Paul
Une des deux galeries du bras sud du transept : Saint Pierre, les quatre évangélistes, les quatre docteurs de l'Église, et saint Paul.
Œuvre de Nicolas Le Prince, maitre verrier de Beauvais, 1551.
Deux prophètes dans le bras sud du transept
Deux prophètes dans le bras sud du transept
Jérémie et Ézéchiel
Œuvre de Nicolas Le Prince, 1551
À DROITE ---»»

Les quatre évangélistes :
Saint Matthieu et l'ange,
Saint Marc et le lion,
Saint Luc et le taureau,
Saint Jean et l'aigle.

Vitrail de Nicolas Le Prince, 1551.
Détail de la rose de Nicolas Le Prince, 1551
Détail de la rose de Nicolas Le Prince, 1551.
À droite, la représentation de la tour de Babel.
Un des docteurs de l'Église
Un des docteurs de l'Église
par le maître verrier
Nicolas Le Prince, 1551.
Les quatre évangélistes dans le vitrail de Nicolas Le Prince
Vitraux dans le bras sud du transept : la galerie des prophètes
Vitraux dans le bras sud du transept : la galerie des prophètes.
Vitrail de Nicolas Le Prince, 1551.
LE CHŒUR DE LA CATHÊDRALE SAINT-PIERRE
Vue d'ensemble du chœur et de l'abside
Le chœur et ses élévations
La continuité verticale était clairement une volonté des architectes du XIIIe siècle.

La voûte est sixpartite.
A l'origine, les voûtes ne comportaient que quatre voutains comme à Chartres ou Amiens.
Les deux autres voûtains ont été ajoutés au XIVe siècle.
L'entrée du chœur avec le Christ en croix du XVe siècle
L'entrée du chœur avec le Christ en croix du XVe siècle.

Les piles du chœur. La photo ci-dessous montre les grandes arcades nord du sanctuaire. Elles sont très rapprochées, mais il n'en a pas toujours été ainsi. La première construction du chœur et de l'abside, qui reposaient sur des fondations de 1247, vit les voûtes s'écrouler rapidement : les contreforts étaient trop faibles. En 1272, l'ensemble était rebâti, mais les travées droites du chœur (celles qui se trouvent avant l'hémicycle) étaient plus larges. Soyons plus précis. Dans la photo ci-dessous, en comptant depuis la gauche, on a les piles de 1 à 6. En 1272, les piles 1, 3 et 5 n'existaient pas ! Même chose sur le côté sud. Et derrière ces piles du premier plan, il manquait aussi trois piles entre le déambulatoire et l'espace prévu pour les chapelles latérales ! Conséquence rapide : une partie de la voûte s'est écroulée en 1284, détruisant tous les vitraux des travées dites «droites». L'abside et les vitraux de l'axe central ont été épargnés.
Il parut évident qu'il n'y avait pas assez de piliers dans le chœur pour soutenir l'élévation. On décida en outre d'épaissir les murs. L'architecte Enguerrand le Riche, surnommé le Tricheur, fut choisi pour diriger la reconstruction. Celle-ci dura quarante ans et coûta 80.000 livres, une somme considérable pour l'époque. Les travaux commencèrent sur un rythme soutenu, puis s'interrompirent du fait des guerres féodales et de l'occupation par les Anglais. L'historien Bonnet-Laborderie met l'accent sur la beauté architecturale du sanctuaire et le rôle étudié des colonnettes : «(...) il faut souligner avec force l'intention de l'architecte de marquer l'unité de cet ensemble, par des recherches de continuité verticale dans les grandes piles du chœur et par une composition très savante de celles-ci, qui avec une seule colonnette engagée, soutiennent à la fois nervures et doubleaux. Les murs de l'édifice d'autre part, d'apparence très minces, forment une sorte de "tissu conjonctif", percé de grandes ouvertures entre des supports.»
Sources : 1) Congrès archéologique de France, Beauvais 1905, article du chanoine Marsaux sur la cathédrale ; 2) Cathédrale de Beauvais de Bonnet-Laborderie, éditions C.D.D.P.

Le chœur de la cathédrale de Beauvais
La hauteur des piles du chœur semble interminable. Elle approche la vingtaine de mètres.
Les grilles qui ferment le chœur sont du XIXe siècle
Les grilles qui ferment le chœur sont du XVIIIe siècle.
«Descente de croix»
«Descente de croix»
Tableau de Charles de la Fosse, XVIIe siècle.
Le maître-autel a été inauguré en 1758
Le maître-autel a été inauguré en 1758.
Vierge à l'Enfant, sculpture en plâtre
Vierge à l'Enfant, sculpture en plâtre
de Nicolas-Sébastien Adam (1705-1778).

La Vierge est assise. L'Enfant, debout sur un globe,
perce le serpent d'une lance en forme de croix.

La statue est en plâtre car le marbre, commandé, n'a jamais été livré.
Stalles de la cathédrale de Beauvais
Les stalles de la cathédrale de Beauvais proviennent de l'abbaye Saint-Paul.
Elles datent des XVIe et XVIIe siècles.
«Le Christ en croix entre saint Charlemagne et saint Louis»
«Le Christ en croix entre saint Charlemagne et saint Louis»
Tableau de R. de Ronssoy, XVIIe siècle.
«Saint Luc écrivant»
«Saint Luc écrivant»
Auteur anonyme, limite XVIIe-XVIIIe siècle.
Il s'agit bien de Luc car un éclaircissement du coin bas
à gauche montre une gueule de taureau.
Tête sculptée sur un accotoir dans les stalles
Tête sculptée sur un accotoir dans les stalles.
Marque d'un arc brisé du chœur où une pile est venue s'insérer
On voit très bien sur cette photo des grandes arcades du chœur
la marque d'un arc brisé, une marque qui a passé les siècles.
À sa place, l'architecte du XIVe siècle a fait bâtir une pile pour consolider
l'élévation après l'écroulement de la voûte sur les travées «droites» en 1284.
Sur le pourtour du sanctuaire, quatre piles intermédiaires ont ainsi été insérées.
Saint Paul dans une jouée des stalles
Saint Paul dans une jouée des stalles.
«La Sainte Famille», tableau d'un auteur anonyme
«La Sainte Famille», tableau d'un auteur anonyme.
LES GRANDES FENÊTRES DU CHŒUR DE LA CATHÊDRALE SAINT-PIERRE
Les grandes fenêtres du chœur de la cathédrale de Beauvais
Les grandes fenêtres du chœur de la cathédrale de Beauvais.
Depuis le triforium jusqu'à la voûte, on compte 25 mètres de vitraux à personnages des XIIIe, XIVe et XVIe siècles.
Les vitraux du triforium sont modernes.
Vitraux dans les fenêtres hautes du chœur, XIVe siècle
Les vitraux d'axe des hautes fenêtres du chœur sont du XIIIe siècle.
De gauche à droite : saint André, saint Pierre, la Vierge, le Christ en croix, saint Jean et saint Paul.
Vitraux dans les fenêtres hautes du chœur, XIVe siècle
Fenêtres hautes du XIVe siècle dans le chœur :
Saint Maurice (?) et saint Jacques le Majeur.
Vitraux dans les fenêtres hautes du chœur, XIVe siècle
Fenêtres hautes du XVIe siècle dans le chœur :
Saint Évrot, saint Just et saint Germer. (détail).

Les vitraux du chœur. Ils datent des XIIIe, XIVe et XVIe siècles. À l'origine, bien sûr, ils sont tous du XIIIe, époque de la création du chœur. En 1284, celui-ci s'effondre à cause des piles de soutènement qui sont insuffisantes pour la charge des parties hautes (On scandera le sanctuaire de deux fois plus de piles lors de la reconstruction.) Seuls réchappent du désastre les vitraux de l'axe central et ceux qui en sont le plus proches (le Christ en croix, la Vierge et quelques apôtres). Les verrières situées au nord et au sud étant détruites, les maîtres verriers se remettent à l'ouvrage. Et le chœur resplendit bientôt de nouveaux vitraux à personnages, cette fois du XIVe siècle. En 1573, nouveau malheur dû encore une fois à la faiblesse du soutènement : la tour-lanterne s'écroule entraînant dans sa chute les deux premières travées du chœur et les verrières nord qui s'y trouvent. Ce sont donc des vitraux à personnages datés du XVIe siècle que l'on peut admirer au nord au sortir du transept. Six saints y sont présentés dont quatre céphalophores. Ils sont tous donnés dans cette page.
Source : La cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, Éditions Itinéraire du patrimoine.

Vitraux du XVIe siècle dans le chœur Elévations dans le choeur
Les impressionnantes élévations dans le chœur de Saint-Pierre.
Ici, le nord au sortir du transept, là où les verrières
des deux premières travées ont été refaites au XVIe siècle.
Le Christ en croix dans l'axe central
Le Christ en croix dans l'axe central.
Vitrail du XIIIe siècle.
«««--- À GAUCHE
Fenêtres hautes du chœur, XVIe siècle :
Saint Julien, saint Lucien et saint Maxien.
Vitrail dans les fenêtres hautes du chœur, XIVe siècle
Fenêtres hautes du chœur, XIVe siècle :
Vierge à l'Enfant et saint Joseph (?)

(Les deux lancettes ont été rapprochées
pour les besoins de la mise en page.)
Vitrail dans les fenêtres hautes du chœur, XIVe siècle Vitrail dans les fenêtres hautes du chœur, XIVe siècle
Fenêtres hautes du chœur, XIVe siècle :
Saint Quentin, saint Michel et sainte Romaine.
En haut et en bas, fenêtres hautes
du chœur, XIVe siècle :
Le Christ donnant l'Eucharistie
à un apôtre (les deux vitraux sont
en fait côte à côte).
Le simple camaïeu bleu du vitrail signifie-t-il que le donateur
disposait de moins de ressources
pour son offrande?
Vitrail dans les fenêtres hautes du chœur, XIVe siècle
L'HORLOGE ASTRONOMIQUE
L'horloge astronomique
Aspect général de l'horloge astronomique.
L'horloge astronomique, la partie haute
Détail de l'ornementation de la partie haute de l'horloge.

L'horloge astronomique de la cathédrale de Beauvais
L'horloge astronomique est due à l'ingénieur Auguste Lucien Vérité (1806-1887). Après avoir construit, en partie à Beauvais, l'horloge de la cathédrale de Besançon, Vérité est sollicité par l'évêque de la ville pour construire «une horloge exceptionnellement belle et instructive pour les fidèles».
Commencé en 1865, le travail prendra trois ans. L'horloge englobe toutes les données connues à cette époque sur le temps et l'astronomie dans un ensemble d'engrenages et de leviers de 90 000 pièces. Les données sont affichées dans 52 cadrans de la partie basse du meuble, tandis que 68

automates animent, dans la partie haute, le temps qui s'écoule.
Si Vérité a pu assumer seul l'important travail d'horlogerie, il s'est entouré d'une équipe dévouée et pleine de talents pour les autres parties. Il y avait, à la Manufacture Impériale de Tapisseries de Beauvais et ailleurs dans la région, les artistes compétents pour prendre en charge la décoration, la construction des châteaux, la sculpture, les planisphères, etc.
L'horloge a été présentée à Paris, en 1869, au Palais de l'Industrie. Elle est installée dans le transept nord de la cathédrale de Beauvais depuis 1876.
Source : L'horloge astronomique de la cathédrale de Beauvais, édition La Goélette, 2004.

Horloge à carillon du XIVe siècle
Horloge à carillon du XIVe siècle
Œuvre restaurée en 1973, puis en 2003.
"Martyre de sainte Catherine"
«Martyre de sainte Catherine»
Œuvre de C. Beagle (XVIIe siècle).
Tableau "Sainte Angadrême"
Tableau «Sainte Angadrême, abbesse, devant la ville en flammes»
Auteur anonyme.
Angadrême était l'abbesse du monastère d'Orouer, près de Beauvais où elle mourut en 695. Elle aurait sauvé la ville des flammes. Elle était très vénérée à Beauvais.
LES CHAPELLES DU DÉAMBULATOIRE
Le déambulatoire sud
Le déambulatoire sud
Les chapelles rayonnantes sont surmontées d'une galerie aveugle et de vitraux.
LA CHAPELLE DES FONTS (ou SAINTE-CÉCILE)
Vitrail moderne de Claude Courageux
Le déambulatoire nord
Le déambulatoire nord, ici vu depuis le chœur, est bien plus sombre que son pendant au sud.
Les vitraux contemporains assez opaques, à dominante bleue, n'y sont pas étrangers.
LA CHAPELLE DES FONTS (ou SAINTE-CÉCILE)
La chapelle des Fonts Baptismaux
Chapelle des Fonts Baptismaux.
Sur le mur à gauche, les restes d'une peinture du XIVe siècle.
Les fonts : une cuve en marbre du XVIIIe siècle.
La toile du fond, «Christ mort» est due à Henri Lejeune (XVIIIe siècle).
Peinture murale dans la chapelle des Fonts Baptismaux
Peinture sur le mur est de la chapelle des Fonts baptismaux.
Elle contient les vestiges d'une peinture du XIVe siècle représentant l'entrée à Beauvais du légat du pape
(en incluant la Crucifixion). Selon les sources, les autres figures de la partie haute seraient plutôt du XVe siècle.
«««--- À GAUCHE
«La Fontaine de Vie», vitrail contemporain de Claude Courageux (1981).
Chapelle des Fonts Baptismaux.
LA CHAPELLE SAINTE-ANGADRÊME (ou SAINT-NICOLAS)
La chapelle Sainte-Angadrême
La chapelle Sainte-Angadrême a été aménagée au XIXe siècle.
Au mur, une peinture murale (XIXe siècle) illustrant Jeanne Hachette
et la résistance de Beauvais contre Charles le Téméraire en 1472.
Au-dessus, l'accueil de sainte Angadrême au paradis par le Christ.
Sainte Angadrême
Sainte Angadrême en tenue d'abbesse, XVIe siècle.
Vitrail d'Anne Le Chevallier consacrée à la vie de sainte Angadrême
Vitrail d'Anne Le Chevallier consacrée à la vie de sainte Angadrême .
Chapelle Sainte-Angadrême.
Sainte Angadrême
Sainte Angadrême devant le Christ
Détail de la peinture murale
du XIXe siècle.
Détail de la peinture murale de la chapelle Sainte-Angadrême
Jeanne Hachette exhorte les Beauvaisiens à résister aux assauts des troupes de Charles le Téméraire en 1472, détail.
Derrière, des habitantes de la ville transportent la châsse de sainte Angadrême sur les remparts pour faire fuir l'ennemi (invention du XIXe siècle?)
Peinture anonyme dans la chapelle Sainte-Angadrême, XIXe siècle.
LA CHAPELLE SAINT-VINCENT-DE-AUL (ou SAINT-LÉONARD) ET LE RETABLE DE L'ÉGLISE DE MARISSEL (XVIe SIÈCLE)
Le retable de l'église de Marissel
Le retable de l'église de Marissel dans la chapelle Saint-Vincent-de-Paul (XVIe siècle)
Initialement, le retable comportait deux volets.
L'œuvre est attribuée au sculpteur NICOLAS LE PRINCE et au peintre NICOLAS NITART.
"Dormition de la Vierge" dans le retable
Dormition de la Vierge, dans le bas du cadre central
Jésus et les Apôtres dans la prédelle
Jésus et les Apôtres Pierre, Jean et Jacques, au centre de la prédelle du retable
Ecce Homo (panneau gauche du retable)
Ecce Homo (panneau gauche du retable)
Un cavalier romain s'approche de la croix
Un cavalier romain s'approche de la croix.
Est-ce le centurion Longin qui va transpercer le supplicié de son épée?
Retable de l'église de Marissel, XVIe siècle.
Verrière contemporaine de Jeannette Weiss-Gruber
Verrière contemporaine de Jeannette Weiss-Gruber.
Réemploi de deux chanoines donateurs du XVe siècle.
Chapelle Sainte-Angadrême.
Un chanoine donateur, XVe siècle
Un chanoine donateur, XVe siècle
dans le vitrail de Jeannette Weiss-Gruber.
Gros plan sur un des chanoines donateurs, XVe siècle. ---»»»
Un chanoine donateur, XVe siècle sur un magnifique fond floral
Un chanoine donateur, XVe siècle sur un magnifique fond floral
dans le vitrail de Jeannette Weiss-Gruber.
Gros plan sur un des chanoines donateurs, XVe siècle
LA CHAPELLE SAINT-VINCENT (ou Notre-Dame de Lourdes)
Vitrail de 1340-1350, Saint Jean écrit aux sept églises d'Asie
Baie centrale, vitrail de 1340-1350.
Saint Jean, sur l'île de Patmos, écrit aux sept Églises d'Asie.
Dans le registre du bas, les donateurs en prière.
Chapelle Saint-Vincent
Chapelle Saint-Vincent.
Les vitraux de cette chapelle datent des XIIIe et XIVe siècles.
Les deux verrières latérales ont été offertes par Raoul de Senlis.
Elles dates des années 1290.
Vitrail de 1290, martyre de saint Vincent
Baie de gauche, vitrail de 1290
Il illustre le martyre de saint Vincent. Le donateur,
Raoul de Senlis, est agenouillé au registre inférieur.
La Crucifixion et les donateurs
La Crucifixion et les donateurs
Vitrail du milieu du XIVe siècle
Chapelle Saint-Vincent.
Un donateur en gros plan, XIVe siècle
Un donateur en gros plan, XIVe siècle
La Crucifixion, les soldats romains, détail
Donateurs en prière sous le registre de saint Jean à Patmos 1340-1350)
Donateurs en prière sous le registre de saint Jean à Patmos 1340-1350).
L'Appel de Jésus à Pierre dans un vitrail du XIVe siècle
Jésus invite Pierre à le rejoindre sur les eaux, vitrail du XIVe siècle.
Chapelle Saint-Vincent.
«««--- À GAUCHE
La Crucifixion, les soldats romains, détail, XIVe siècle.
LA CHAPELLE AXIALE NOTRE-DAME
Chapelle Notre-Dame
La chapelle axiale Notre-Dame et sa verrière de 1240.
L'autel néogothique est du XIXe siècle (voir ci-dessous à droite).

Les vitraux de la chapelle d'axe sont les plus anciens de la cathédrale.
Dans la baie centrale, on trouve un arbre de Jessé et, à côté, des scènes de la vie de Jésus. Dans la baie de gauche, des scènes de la vie de saint Martin (ou saint Constantin). Enfin, dans la baie droite, la verrière est consacrée à une iconographie assez fréquente à cette époque : le Miracle de Théophile. Voir l'histoire de cette légende (où la Vierge combat le démon) dans un vitrail, lui aussi du XIIIe siècle, (très) restauré au XIXe, de l'église Saint-Pierre à Saint-Julien-du-Sault dans l'Yonne.

Vitrail des scènes de la vie de la Vierge, 1240, détail
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge, 1240, détail
Annonciation, Visitation, Nativité, Les rois chez Hérode.
Détail de l'Arbre de Jessé de 1240
ARBRE DE JESSÉ de 1240 : Marie et Jésus dans les deux registres du haut.
Ils sont entourés par des apôtres.
Détail de l'Arbre de Jessé de 1240
ARBRE DE JESSÉ DE 1240 : Jessé allongé (registre du bas)
Lancette gauche de la baie centrale de la chapelle Notre-Dame.
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge, 1240
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge, 1240.
L'Annonciation.
La Crucifixion, vitrail de 1240
VITRAIL DE 1240
Cette rose, qui surmonte la baie centrale, illustre la Crucifixion.
Statue de la Vierge à l'Enfant
Statue de la Vierge à l'Enfant
au-dessus de l'autel

Cette statue date vraisemblablement du
XIXe siècle lorsque Claudius Lavergne
a été chargé de la décoration
de la chapelle.
L'autel néogothique
Autel néogothique réalisé par Claudius Lavergne (1814-1887), élève d'Ingres.
Il est orné de quatre médaillons polylobés représentant des scènes de la vie de la Vierge.
L'autel reprend la technique médiévale de la feuille métallique plaquée
sur une âme de bois et incrustée de pierres semi-précieuses.
Le Miracle de Théophile, détail de la verrière
VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
Le vidame Théophile est chassé par son évêque.
Chapelle axiale Notre-Dame.
Le Miracle de Théophile, détail de la verrière
VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
Le magicien Salatin ayant intercédé auprès des démons en faveur de Théophile,
celui-ci rentre en grâce et la fortune revient.
Chapelle axiale Notre-Dame.
Le Miracle de Théophile, détail de la verrière
VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
Avec le retour de la fortune, Théophile fait construire et les ouvriers maçons s'activent.
Chapelle axiale Notre-Dame.
Le Miracle de Théophile, détail de la verrière
VITRAIL DU MIRACLE DE THÉOPHILE, 1240.
La Vierge intervient en faveur de Théophile, pris de remords.
Chapelle axiale Notre-Dame.
AUTRES CHAPELLES DU DÉAMBULATOIRE AVEC VITRAUX MODERNES
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc
La verrière moderne, de Michel Durand, remploie, dans ses deux tympans, deux
panneaux du XIVe siècle : Le Couronnement de la Vierge (ci-dessous) et la Crucifixion.
Monument à Jeanne d'Arc, 1930
Monument à Jeanne d'Arc, 1930.
Sculpté par Charles Desvergnes, Marc Jacquin et Gabriel Chauvin.
Cette œuvre a été commandée par l'évêque de Beauvais, Mgr Le Senne, et le montre
agenouillé devant Jeanne pour lui demander pardon du rôle joué par Mgr Cauchon,
évêque de Beauvais, lors du procès de 1431.
Vitrail de Michel Durand
Vitrail de Michel Durand
Les Litanies de la Vierge
L'Education de la Vierge, de Philippe Peyranne
«L'Éducation de la Vierge» de Philippe Peyranne (XIXe).
La chapelle Saint-Lucien
Chapelle Saint-Lucien et ses viraux contemporains.
Le Couronnement de la Vierge, XIVe siècle
Le Couronnement de la Vierge, XIVe siècle (chapelle Sainte-Jeanne d'Arc).
La chapelle Saint-Joseph
La chapelle Saint-Joseph (ou chapelle Saint-Étienne)
est ornée de vitraux contemporains de l'atelier Barillet.
Vitrail de la chapelle Saint-Lucien
Chapelle Saint-Lucien
Verrière de l'atelier Barillet
représentant la vie de saint Lucien.
Vitrail de la chapelle Saint-Joseph
Chapelle Saint-Joseph
Verrière de l'atelier Barillet, détail
représentant l'Enfance du Christ.

Documentation : «La cathédrale Saint-Pierre de Beauvais» (Ed. Itinéraire du patrimoine), «Cathédrale de Beauvais», (Ed. CDDP )
+ «L'horloge astronomique», édition La Goélette + Congrès archéologique de France, Beauvais 1905, article du chanoine Marsaux sur la cathédrale
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