Accueil
Histoire navale
Céramique
Bibliographie
Les Grands Thèmes
  PATRIMOINE
Châteaux, palais,
  Eglises, monuments
Est Ouest Sud-Ouest Nord IdF Sud-Est Centre-OuestCentre-Est
RÉGIONS


 Contact
Page créée en mars 2013
Statue de Notre-Dame de Lourdes dans le narthex, partiel

Il y a peu de choses à dire sur cette petite église du 20e arrondissement, située, comme Sainte-Colette dans le 19e, au rez-de-chaussée d'un immeuble. Ce quartier, en 1910, voit s'ériger une église dédiée à Notre-Dame-de-Lourdes. Sous l'effet de l'accroissement de la population, nous disent les sources, une chapelle attenante est rajoutée. Église et chapelle sont détruites plus tard pour des raisons de sécurité. En 1980, l'architecte Jean Vidal est chargé d'ériger une nouvelle église (sans doute au moment de la construction de l'immeuble). Elle conserve la dédicace à Notre-Dame-de-Lourdes.
L'église est entièrement dédiée à la Vierge et aux apparitions de 1858 : bas-relief, statue, même un peu d'eau de la grotte de Massabielle est conservée. Enfin, les vitraux du mur droit de la nef, très contemporains, rappellent les demandes formulées par Marie à Bernadette Soubirous (aller boire à la source, construire une chapelle, y venir en procession, etc.).
Derrière son apparence très sobre et conforme aux directives du Concile Vatican II (1962-1965), l'église recèle un magnifique bas-relief de Notre-Dame de Lourdes dû à G. Candelier (1988). L'artiste a sculpté une Vierge pleine de ferveur et d'émotion qui, à elle seule, mérite d'entrer dans l'église.

Bas-relief de Notre-Dame de Lourdes dû à G. Candelier (1988), détail
Vue d'ensemble de Notre-Dame-de-Lourdes
Vue d'ensemble de l'église Notre-Dame-de-Lourdes
L'entrée de l'église, rue Pelleport, dans le 20e arrondissement, est extrêmement discrète.
L'entrée de l'église, rue Pelleport, dans le 20e arrondissement, est extrêmement discrète.
Seule une série de vitraux , le long du passage, rappelle la présence d'un lieu de culte.
La nef et sa rangée de vitraux
La nef et sa rangée de vitraux reprenant les demandes de la Vierge lors des apparitions de Lourdes.
Statue de Notre-Dame de Lourdes
Statue de Notre-Dame de Lourdes
dans le narthex
L'élévation du côté gauche porte onze des étapes
L'élévation du côté gauche porte onze des étapes
d'un Chemin de croix aux images très originales.
Vitrail dans la nef
Vitrail dans la nef
«Je suis l'Immaculée Conception»
Vitrail dans la nef
Vitrail dans la nef
«Allez boire à la source»
Chemin de croix
Chemin de croix
Station VIII «Jésus console les filles de Jérusalem»
Chemin de croix
Chemin de croix
Station X «Jésus est dépouillé de ses vêtements»
Vitrail de la Vierge dû à Éric Bonte
Vitrail de la Vierge dû à Éric Bonte
dans le passage qui jouxte l'entrée de l'église (1998)
Bas–relief de Notre–Dame de Lourdes
Ce beau bas-relief de Notre-Dame de Lourdes
dans la nef est dû à G. Candelier (1988).
Merveilleuse expression de la Vierge dans le bas–relief de Notre–Dame de Lourdes
Merveilleuse expression de la Vierge dans le
bas-relief de Notre-Dame de Lourdes (Candelier, 1988)
Le Christ en croix dans le chœur
Le Christ en croix dans le chœur

L'art religieux parisien à partir des années 1960. Tout le monde a observé la perte progressive de la foi et de la pratique religieuse après la seconde guerre mondiale et surtout à partir des années 1960. Ceci eut bien sûr des conséquences sur l'architecture religieuse : les moyens financiers disponibles pour la construction de nouvelles églises furent largement écornés par le manque de dons et de legs, ces constructions restant du domaine privé, rappelons-le.
À Paris, c'est avec l'initiative, en 1959, de l'office HLM visant à la création de nombreuses habitations bon marché, que la construction d'églises put redémarrer. Sans surprise, l'aspect constant de ces nouvelles églises fut la simplicité. Non seulement au niveau du mobilier, mais d'abord sur le bâtiment lui-même. Le clocher, partie habituellement très visible, devient très modeste, comme à Saint-Albert-le-Grand (1968), Saint-Éloi (1967) ou Saint-Jean-les-Deux-Moulins (1969).

Il arrive même que l'église abdique son statut indépendant pour être intégrée au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitations. Autrement dit, l'église n'est plus un monument, mais un simple équipement. Quelques dizaines de mètres carrés, des bancs, un ou deux autels, un grand crucifix, le nécessaire liturgique, une cérémonie de consécration, et hop! nous voilà avec une nouvelle église ou une nouvelle chapelle. Et le curé a de la chance quand on trouve quelques fonds pour ajouter des vitraux...
L'église Notre-Dame-de-Lourdes répond tout à fait à ce schéma minimum, «créée» et consacrée lors de la construction d'un nouvel immeuble de la rue Pelleport en 1980. Il en est de même de l'église Sainte-Colette (1992), dans le 19e arrondissement

Source : «Églises parisiennes du XXe siècle» Action Artistique de la Ville de Paris, ISBN : 2-905-118-87-3

Le chœur de l'église Notre–Dame–de– Lourdes
Le chœur de l'église Notre-Dame-de-Lourdes, par sa sobriété et
sa proximité des fidèles, respecte les directives du Concile Vatican II (1962-1965).
La nef de l'église vue du chœur
La nef de l'église vue du chœur
Vitrail : «Que l'on y bâtisse une chapelle»
Vitrail : «Que l'on y bâtisse une chapelle»
«Que l'on y vienne en procession»

Documentation : «Paris d'église en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
PATRIMOINE CARTE PATRIMOINE LISTE Retourner en HAUT DE PAGE

 

Menu Paris