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Nous sommes ici dans le quartier de Popincourt,
dans l'est de Paris. Au XVIIe siècle, on y construisit une
chapelle pour le couvent des Annonciades du Saint-Esprit, dédiée
à Notre-Dame de Protection. Rattachée à la
paroisse Sainte-Marguerite
en 1788, elle devient elle-même paroisse en 1791, cette fois
consacrée à saint Ambroise. Décrétée
bien national par l'État révolutionnaire, elle est
vendue en 1797, puis rachetée par la Ville en 1811. Sous
le Second Empire, par la volonté de Napoléon III,
Paris se transforme. On perce les grands boulevards. L'aspect du
quartier de Popincourt en est bouleversé. Pour répondre
au besoin cultuel d'une population qui s'accroît, une grande
église est construite tout à côté de
la chapelle. Celle-ci reste en fonction pendant les travaux, puis
sera détruite pour laisser place à un square, toujours
présent.
C'est l'architecte Théodore Ballu (1817-1885), déjà
en charge de la construction de l'église de la Sainte-Trinité
dans le 9e arrondissement, qui est choisi pour le projet. Les travaux,
commencés en 1865, s'achèvent en 1869. Le style en
est le roman du XIIe siècle, mâtiné de style
gothique : un style hybride qui a reçu l'appellation de «style
Second Empire» et qui est loin du faste du néo- Renaissance
choisi pour la Sainte-Trinité
et son quartier huppé (voir encart
plus bas).
Au niveau artistique, l'église Saint-Ambroise ne recèle
pas de grandes richesses. À part quelques sculptures de saints
et de saintes, du XIXe siècle, sur la façade et dans
le sanctuaire lui-même, on note la présence de quatre
grandes toiles
marouflées du peintre Jules-Eugène Lenepveu
(1819-1898) dans le transept. Ces toiles, de l'année 1876,
sont données dans cette page. Elles illustrent des épisodes
de la vie de saint Ambroise et de saint Augustin. .
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Vue d'ensemble de la nef de l'église Saint-Ambroise |

Vue d'ensemble de l'église Saint-Ambroise
La chapelle dédiée à Notre-Dame de Protection
s'élevait, jusqu'aux années 1860, à la
place
du petit square que l'on voit devant l'église. Les deux
clochers culminent à 68 mètres.
La façade est ornée de médaillons dont
quatre sont reproduits sur la droite ---»»» |

Statue du prophète Jérémie par F. Taluet
sur la façade de l'église
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Statue du prophète Ézéchiel par J. Cambos
sur la façade de l'église |

Saint Ambroise
Peinture en lave émaillée sur le tympan du portail
central (partiel)
uvre de Guiseppe Devers (1823-1883) |
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Statue du prophète Isaïe par H.-A. Jacquemart
sur la façade de l'église |

Allégorie de l'éloquence
Peinture en lave émaillée sur le tympan
du portail gauche
uvre de Guiseppe Devers (1823-1883) |
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Calice |

Encensoir |

Chapeau de cardinal |

Ciboire |
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Allégorie de la théologie
Peinture en lave émaillée sur le tympan du portail
droit
uvre de Guiseppe Devers (1823-1883) |

La nef et le bas-côté droit. L'église fait
87 mètres de long.
Les bas-côtés ne possèdent chacun que deux
chapelles latérales. Hormis le baptistère
et la chapelle des morts, les deux autres chapelles latérales
sont à trois pans,
comme la chapelle Saint-Denis donnée juste au-dessous.
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Les fonts baptismaux sont ornés des attributs des évangélistes
Ci-dessus, à droite, l'aigle de saint Jean |

La chapelle latérale droite Saint-Denis |

Saint Denis (atelier Maréchal, entre 1866 et 1869)
Tous les vitraux sont l'uvre de Charles-Raphaël Maréchal |

Vitrail de saint Denis
Charles-Raphaël Maréchal (Années 1860) |

Élévations droites dans la nef
L'élévation fait vingt mètres. Le triforium s'ouvre
par une série
de triplets de baies à arcades en plein cintre. |

Statue de sainte Rita
Auteur anonyme |

Vitrail à motifs géométriques
dans les chapelles |
Architecture.
Elle se veut romane. La nef est scandée de gros piliers
cylindriques ornés de chapiteaux à thème
floral. Les piliers portent des arcades en plein cintre décorées
de «pointes de diamant». L'architecte a fait choix
de colonnes engagées au-dessus des chapiteaux. Celles-ci
sont interrompues par un autre chapiteau à l'endroit
où elles reçoivent les arcs qui descendent de
la voûte. Ce choix stylistique a pour effet de casser
l'élancement de l'élévation, ce qui n'a
pas trop d'importance car la structure de l'ensemble, qui
possède des armatures métalliques insérées
sous la charpente, est assez élevée (20 mètres).
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LE TRANSEPT, SES DEUX ROSES ET LES QUATRE TOILES
DE JULES-EUGÈNE LENEPVEU |
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Chapiteau à thème floral dans la nef |

Saint Augustin
Vitrail dans le transept
Charles-Raphaël Maréchal (années 1860) |

Saint Denis
Vitrail dans le transept
Charles-Raphaël Maréchal (années 1860) |

La Sainte Famille
Vitrail dans une chapelle
Charles-Raphaël Maréchal (années 1860) |
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Les croisillons du transept reçoivent les chapelles Saint-Ambroise
et Saint-Augustin.
Ici, à droite, la chapelle Saint-Ambroise.
Ces deux chapelles sont enrichies chacune de deux toiles marouflées
de Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898), d'une rose et de
deux baies à personnage. |

«Saint Ambroise interdisant l'entrée de l'église
à l'empereur Théodose»
Toile marouflée de Jules-Eugène Lenepveu
(1819-1898)
dans le croisillon droit du transept |

«Saint Ambroise interdisant l'entrée de l'église
à l'empereur Théodose»
Détail : le visage autoritaire de saint Ambroise
Toile marouflée de Jules-Eugène Lenepveu
(1819-1898) |
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Vie
de saint Ambroise (339-397). C'est
l'une des vies les plus pittoresques de la Légende
dorée de Jacques de Voragine. Là,
pas de supplice, pas de massacre, pas de décapitation
à la chaîne, juste quelques démons
froussards que la stature morale du saint intimide.
Ambroise est étudiant en lettres à
Rome, puis devient avocat. Il montre tant de brio
au prétoire que l'empereur Valentinien
l'envoie gouverner les provinces de Ligurie et
d'Émilie. Il arrive donc à Milan,
en pleine querelle populaire : catholiques et
ariens se déchirent pour élire un
nouvel évêque. Ambroise intervient
et rétablit le calme, mais la foule le
choisit alors pour le siège épiscopal.
Surpris, il veut marquer son refus et décide
de faire peur. De retour au tribunal, il condamne
des prévenus à des peines corporelles,
ce qui était contraire à ses habitudes.
Mais la foule persiste et l'acclame : «Que
la faute de ton péché retombe sur
nous!» Alors il utilise les grands moyens
et fait venir ostensiblement des prostituées
chez lui, l'air de dire : «Vous voyez, je
ne suis pas digne d'être évêque!».
Mais la foule hurle de plus belle : «Que
la faute de ton péché retombe sur
nous!» Désespéré, Ambroise
part se cacher. Il est retrouvé, reçoit
le baptême (car il n'était que catéchumène)
et, huit jours plus tard, on le coiffe de la mitre
d'évêque de Milan.
À cette époque, le catholicisme
est la religion officielle de l'empire romain.
Il n'y a donc plus de persécutions. Le
récit de Jacques de Voragine est une suite
de petites histoires édifiantes où
se manifestent toute l'intelligence, la piété
et l'autorité d'un homme qui sera déclaré
Docteur de l'Église romaine. C'est aussi
l'histoire de son combat contre l'arianisme, que
défend Justine, la mère de l'empereur.
Au nombre des petites histoires, on trouve celle-ci,
traduite par Teodor de Wyzewa : «Telle était
sa compassion que, lorsque quelqu'un lui racontait
un de ses péchés, il en pleurait
si amèrement que le pécheur était
forcé de pleurer avec lui.»
Le récit qu'illustre le tableau de gauche
est donné dans la Légende dorée.
Les habitants de la ville de Thessalonique se
sont révoltés et ont tué
des fonctionnaires. Sur le conseil d'Ambroise,
l'empereur Théodose pardonne. Mais des
courtisans aiguisent sa malice et, sur son ordre,
plusieurs habitants de la ville sont finalement
mis à mort. L'apprenant, Ambroise interdit
à l'empereur l'accès de son église.
Quand celui-ci rétorque que le roi David
lui-même avait commis un adultère
et un meurtre, l'évêque répond
: «Tu l'as imité dans ses erreurs,
imite-le maintenant dans sa pénitence».
Et l'empereur Théodose fit pénitence.
Source : La Légende dorée
de Jacques de Voragine, éditions Diane
de Selliers, traduction de Teodor de Wyzewa.
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La rose de la chapelle Saint-Ambroise est dédiée
au Sacré-Cur
Atelier Charles-Raphaël Maréchal (années
1860) |
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L'autel de la chapelle Saint-Ambroise
dans le transept droit avec la toile de Jules-Eugène
Lenepveu
Voir une toile sur le même thème à
l'église Saint-Gervais-Saint-Protais
à Paris. |

«Saint Ambroise interdisant l'entrée de l'église
à l'empereur Théodose»
Le gros plan montre le visage surpris et effrayé
de Théodose.
Son épouse, affligée par l'interdiction,
porte la main à son visage.
Le peintre a représenté le couple impérial
couvert de bijoux.
Toile marouflée de Jules-Eugène Lenepveu
(1819-1898) |
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La verrière.
Tous les vitraux de l'église sont l'uvre de l'atelier
de Charles-Raphaël Maréchal. Ils ont été
créés entre 1866 et 1869.
Mises à part les trois roses, ils se présentent
de deux manières : soit c'est une baie à un
personnage représentant un saint ou une sainte, ou,
dans l'abside, le Christ et les apôtres ; soit c'est
une baie historiée à trois médaillons
sur un fond de figures géométriques colorées.
Le médaillon historié évoque des scènes
de la vie de la Vierge, de la vie de Joseph ou de celle de
sainte Geneviève. Les deux autres médaillons
reçoivent un ange tenant un phylactère. Certains
visages de saints sont très beaux et sont représentés
en gros plan dans cette page.
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La rose de la chapelle Saint-Denis, dans le transept gauche,
est dédiée au Père Céleste. Ici,
détail du médaillon central.
Atelier Charles-Raphaël Maréchal (années
1860) |

«Saint Augustin réconciliant les catholiques et
les donatistes»
Toile marouflée de Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) |

«Saint Augustin faisant cesser l'usage entre parents
de se battre pour s'exercer à la guerre»
Toile marouflée de Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898)
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«Saint Ambroise livrant les vases sacrés de son
église pour le rachat des prisonniers» Toile marouflée
de Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) |

Saint Augustin, détail
Vitrail dans la chapelle Saint-Augustin
Charles-Raphaël Maréchal (années 1860) |

Sainte Élisabeth, détail
Vitrail dans la chapelle Saint-Ambroise
Atelier Charles-Raphaël Maréchal (années
1860)
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La chapelle Saint-Augustin dans le transept gauche
Par souci d'économie et conformément aux
instructions de Napoléon III, la décoration
de l'église, en 1869, était sobre. Elle
l'est toujours. |
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Le Sacré-Cur dans le médaillon central de
la rose de la chapelle Saint-Ambroise
Atelier Charles-Raphaël Maréchal (années
1860) |
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LE CHUR DE L'ÉGLISE SAINT-AMBROISE |
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Le chur avec son baldaquin qui apporte une touche byzantine
à l'ensemble |
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Églises
de riches, églises de pauvres. Les
quatre toiles marouflées de Jules-Eugène
Lepneveu datent de 1876. Nous ne savons pas qui les
a financées, ni qui a décidé de
les exposer dans le transept de Saint-Ambroise. L'église
ayant été construite de 1863 à
1869, on est porté à penser qu'à
son achèvement le transept ne devait comporter
aucune toile et donc paraître très pauvre.
Ce qui nous amène à un débat qui
agita les milieux architecturaux et artistiques au XIXe
siècle : comment construire des églises
avec économie? Le Second Empire créa d'ailleurs
en 1866 une commission chargée d'étudier
officiellement ce problème et de proposer une
solution. Il ne faut pas oublier que, à cette
époque, le christianisme est religion d'État.
C'est donc l'administration qui détient la maîtrise
d'ouvrage... et qui ouvre son porte-monnaie. Et elle
entend le faire sans gaspillage.
Rappelons que la Révolution a porté un
coup presque fatal à l'Église de France,
notamment dans la vente et la destruction des bâtiments
cultuels. Dès 1790, l'Assemblée Constituante,
sur proposition de Talleyrand, confisque tous les biens
de l'Église. Dans toutes les villes, les paroisses
subissent un redécoupage drastique qui aboutit
à une diminution notable du nombre des édifices
cultuels. Beaucoup sont vendus et réutilisés
comme grange ou atelier. Ce qui frappe d'ailleurs les
voyageurs étrangers. Ainsi, dans un article de
1969 paru dans la Revue d'Histoire de l'Église
de France, Berthier de Sauvigny relate les réactions
de ces voyageurs : «On est frappé péniblement
de trouver ici et là des édifices vénérables
abandonnés à des usages profanes ; à
Toulouse, les chapelles des Dominicains et des Jacobins
sont utilisées, en 1829, comme des écuries
et des manèges ; à Dijon, l'église
de Saint-Jean-l'Évangéliste sert de marché
et l'on peut voir des hommes emballer de la laine à
l'endroit où s'élevait le maître-autel.»
Ce même auteur rappelle qu'à Paris, en
1832, il ne restait que trente-six églises ouvertes
au culte (sur une superficie beaucoup moins étendue
qu'aujourd'hui il est vrai puisque les arrondissements
extérieurs ne seront intégrés à
la capitale qu'en 1860). Suite
---»»»
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STATUES
DE PART ET D'AUTRE DU CHUR |
«««---
Sainte Jeanne de France
par Louis Noël (1920) |
Saint
Ambroise ---»»»
par Gérard Vincent (1980) |
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Églises
de riches, églises de pauvres (suite).
Bref, il faut reconstruire car la population s'accroît.
Il faut reconstruire, notamment dans les campagnes et
les quartiers neufs des villes. Dans ce débat
envenimé qui cherchait le moyen de bâtir
au moindre coût des édifices cultuels de
différente taille, surgit une polémique
concernant l'opposition entre les quartiers riches et
les quartiers pauvres. Cette querelle prend sa source
dans un désaccord profond entre les styles d'architecture
à retenir : néo-classicisme ou gothique
classique? (C'est-à-dire le gothique de Philippe
Auguste à saint Louis, par opposition au gothique
flamboyant, jugé frivole). Le néo-classique,
luxueux, est rejeté par certains comme reflet
du paganisme. Le néo-gothique, sobre et austère,
correspond à l'image du stoïcisme religieux,
pilier du vrai catholicisme. Évidemment la sobriété
coûte moins cher à bâtir que le luxe.
Cela tombe bien car le chrétien par excellence,
c'est le pauvre ! Ainsi s'exprime l'historien et homme
politique Charles de Montalembert (1810-1870). Dans
un article de la Revue d'Histoire de l'Église
de France cité en source, l'historien Jean-Michel
Deniaud nous précise la pensée de Montalembert
: «Car le pauvre (...) n'aime pas les églises
somptueuses dont la richesse peut lui rappeler la médiocrité
de sa condition ; il lui faut au contraire une construction
simple et d'une ornementation discrète.»
La voie était ouverte à d'autres qui appliquèrent
une discrimination sociale aux styles architecturaux
: les églises riches dans les quartiers riches,
les églises pauvres dans les quartiers pauvres.
Suite ---»»»
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«««---
À GAUCHE
Le maître-autel du XIXe siècle est orné
de
quatre prophètes associés à deux
anges thuriféraires. |
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Vue du déambulatoire et de ses nombreuses peintures murales
représentant les apôtres,
uvres d'Alphonse Jacquier et François Perrodin (fin du
XIXe siècle) |

Statue d'Aaron sur le maître-autel
(XIXe siècle) |

Statue d'Abel sur le maître-autel
(XIXe siècle) |
Églises
de riches, églises de pauvres (suite et fin).
Il en fut ainsi de l'architecte Théodore
Ballu (1817-1885) qui éleva La
Trinité dans un luxueux style néo-Renaissance.
L'endroit s'y prêtait : les environs de la gare Saint-Lazare
étaient à l'époque un quartier huppé.
Dans le même temps (les années 1860), il bâtit
l'église Saint-Ambroise dans un néo-roman très
dépouillé. Et Jean-Michel Leniaud prend soin
de préciser : «Il ne s'agit pas là d'une
coïncidence fortuite, mais d'une attitude dûment
réfléchie, dont au reste, on félicita
l'architecte.»
Dans cette course effrénée à l'économie,
les défenseurs des deux écoles (néo-classique
et néo-gothique) luttèrent à coups de
chiffres. Plus précisément, il s'agissait de
brandir un coût de construction rapporté au mètre
carré le plus bas possible. Bien évidemment,
on le prétendait toujours inférieur à
celui supporté par l'école adverse ! L'un des
bénéfices de cette querelle est que les historiens
disposent aujourd'hui des chiffres sur lesquels asseoir leur
jugement. Les calculs de l'époque montraient ainsi
que le coût de la luxueuse
Trinité revenait à 3,950 millions de francs
|
pour 3000 mètres carrés,
soit 1315 F le m2, et les non moins luxueuses Saint-Augustin
et Saint-Vincent-de-Paul
à 2000 F le m2 chacune. Quant à Saint-Ambroise,
avec ses 4500 mètres carrés de superficie, sa
charpente métallique et ses murs érigés
avec une nouvelle technique d'appareillage, son coût
ne s'élevait qu'à 550 F le m2. Une autre église
parisienne fit l'admiration des contemporains : Saint-Jean-Baptiste
de Belleville. Ces 578 F au m2 (pour une dépense
totale de 950 000 francs) incluaient même des améliorations
importantes intervenues au cours de la construction, améliorations
qui n'avaient pratiquement pas modifié le devis initial.
Sources : 1) Les constructions d'églises sous le
Second Empire : architecture et prix de revient par Jean-Michel
Leniaud (Revue d'histoire de l'Église de France, tome
65, n°175, 1979) ; 2) La vie catholique en France sous
la Monarchie constitutionnelle, vue par les voyages américains
par Guillaume Berthier de Sauvigny (Revue d'histoire de l'Église
de France, tome 55, n°155, 1969)
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«Epistolae sancti Pauli»
Médaillon dédié à saint Paul
dans le déambulatoire |

Saint Jean
Médaillon dans le déambulatoire |
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Saint Philippe
Médaillon dans le déambulatoire |

Statue de saint Ambroise, détail
par Gérard Vincent (1980) dans le chur |
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Saint Pierre
Vitrail dans l'abside
Atelier de Charles-Raphaël Maréchal
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Saint Matthieu
Vitrail dans l'abside
Atelier de Charles-Raphaël Maréchal |

Un ange tenant un phylactère
dans le vitrail de sainte Elisabeth (médaillon
inférieur)
Atelier de Charles-Raphaël Maréchal (années
1860) |

Saint Marc, détail |

Saint Luc, détail |
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Le déambulatoire droit et la chapelle absidiale
Sainte-Geneviève |

Le baldaquin et le maître-autel dans le chur
Le baldaquin est présenté comme étant
une réplique (en taille réduite)
de celui de l'église Saint-Ambroise de Milan. |
«««---
À GAUCHE
Deux figures d'apôtres dans l'abside :
Saint Marc et saint Luc
Atelier de Charles-Raphaël Maréchal
(années 1860) |
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Statue de sainte Jeanne de France, détail
par Louis Noël (1920), dans le chur |

Saint Martin, détail
Vitrail dans le transept
Charles-Raphaël Maréchal (années 1860) |

Saint Martin, vitrail dans le transept
Charles-Raphaël Maréchal (années 1860) |
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La chapelle axiale de la Vierge
Cette chapelle n'est pas confinée dans une suite de chapelles
rayonnantes,
mais fait partie intégrante de l'abside. Elle bénéficie
donc d'une importante verrière. |

La Vierge présentant l'Enfant Jésus
par Eugène-André Oudinot (1810-1887) |

La Mort de la Vierge
Vitrail dans la chapelle de la Vierge
Charles-Raphaël Maréchal (années 1860) |
La Vierge
présentant l'Enfant Jésus est un
thème qui a inspiré les sculpteurs du XIXe siècle.
On pourra en voir un autre exemple à l'église
Saint-Vincent-de-Paul
(Paris 10e), dû au ciseau d'Albert-Ernest Carrier-Belleuse
(1824-1887).
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Médaillon : «La Nativité» |

Médaillon : «La Fuite en Égypte» |

Médaillon : «La Sainte Famille» |
CI-DESSUS, TROIS MÉDAILLONS ILLUSTRANT
LA VIE DE LA VIERGE ET DE JOSEPH DANS LA CHAPELLE DE LA VIERGE
(Atelier Maréchal, années 1860) |
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L'autel de la chapelle axiale de la Vierge avec la statue d'Oudinot |

La chapelle absidiale droite Sainte-Geneviève
L'autel est surmonté d'une belle statue de la sainte
incarnant la Foi,
l'une des trois vertus théologales.
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La verrière
de la chapelle Sainte-Geneviève contient trois
baies
réalisées par l'atelier Maréchal
(entre 1866 et 1869).
Le médaillon central de chacune de ces baies illustre
un épisode de la vie de la sainte :
- Geneviève gardant ses moutons (voir à
droite) ;
- Geneviève rencontrant l'évêque saint
Germain ;
- Geneviève en prière. |
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Médaillon «La Déposition»
Vitrail de la chapelle de la Vierge (atelier Maréchal) |

Médaillon «La Mort de Joseph»
Vitrail de la chapelle Saint-Joseph (atelier Maréchal) |

Sainte Geneviève représentant La Foi
Auteur anonyme |
À DROITE ---»»»
La rose occidentale, détail
Elle reçoit la colombe qui symbolise le Saint Esprit.
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La Vierge présentant l'Enfant Jésus, détail
par Eugène-André Oudinot (1810-1887) |

Médaillon «Sainte Geneviève et ses moutons»
(atelier Maréchal, années 1860) |
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Le Christ entre saint Pierre et saint Paul :
Les trois vitraux centraux de l'abside (atelier Maréchal, années
1860) |

L'orgue de tribune est un Merklin-Schutze de 1869 |

La nef vue du chur |
Documentation : «Paris d'église
en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
+ Site de la paroisse + «La Légende dorée»
de Jacques de Voragine, éditions Diane de Selliers |
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