Accueil
  Histoire navale
  Céramique
  Bibliographie
  Les Gands Thèmes
  PATRIMOINE
  Châteaux, palais,
    Églises, monuments
Est Ouest Sud-Ouest Nord IdF Sud-Est Centre-OuestCentre-Est
RÉGIONS


 Contact
Page créée en janv. 2015
??
«Notre-Dame-de-la-Croix» par Albert Chanot, détail

Nous sommes ici dans un quartier de Paris, légèrement surélevé par rapport au centre de la capitale. C'est le quartier de Belleville. Avant l'église actuelle, il y avait une chapelle bâtie en 1833 et rattachée à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Belleville. En 1860, lorsque les communes limitrophes ont été intégrées dans Paris, le clergé fit élever un nouveau lieu de culte. La construction, menée par l'architecte Louis-Jean-Antoine Héret (1821-1899) eut lieu entre 1863 et 1880.
L'église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant relève du style architectural dit «du Second Empire». C'est un hybride de style roman des XIe et XIIe siècles et de gothique, comme on peut le voir aisément dans les parties externes du transept. L'armature de l'église est en métal, couvert de moellons, selon un procédé inauguré dans la capitale à l'église Saint-Eugène dès 1855. Si les nombreux chapiteaux sont stylisés sans vraiment être romans, les culots des chapelles latérales, garnis de têtes d'hommes et de femmes, apportent une touche néoromane aux bas-côtés. Mais, l'une des caractéristiques de l'église est d'exposer des arcs-doubleaux en fonte dans la nef et le chœur, créant ainsi un contraste aux niveaux de la couleur et la matière. Enfin, Notre-Dame-de-la-Croix possède, dans le transept, quatre très beaux tableaux du XIXe siècle dont une Mort de Joseph par Lagrenée (1739-1821) et une Descente de Jésus aux limbes par Delorme (1783-1859).

«Jésus descendant aux limbes» de Pierre-François Delorme, détail
Vue d'ensemble de la nef de Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
Vue d'ensemble de la nef de Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant
L'église vue depuis la place Maurice Chevalier
L'église vue depuis la place Maurice Chevalier
On accède aux portails par un escalier imposant.
Tympan du portail droit : «La Fuite en Égypte» par Louis Chambard (1811–1891)
Tympan du portail droit : «La Fuite en Égypte» par Louis Chambard (1811-1891)
Tympan du portail gauche : «La Présentation de la Vierge  au temple»
Tympan du portail gauche : «La Présentation de la Vierge au temple»
par Raymond Barthélemy (1833-1902)
À DROITE ---»»»
Si le chevet de l'église rappelle bien l'art roman, il n'en
reste pas moins que les balustrades de pierre, au sommet des
chapelles absidiales, s'en éloignent de beaucoup.
Le portail central est de style néoroman.
Le portail central est de style néoroman.
Si l'architecture de l'église revêt parfois un côté très éclectique, le
style des trois portails de la façade est, quant à lui, d'un roman très pur.
Statue de la Vierge sur la façade
Statue de la Vierge sur la façade
Œuvre de Joseph Tournois (1830-1891)
Le tympan du portail central est une Piéta réalisée  par Joseph Tournois (1830-1891)
Le tympan du portail central est une Piéta réalisée par Joseph Tournois (1830-1891)
Le chevet de l'église
Le transept de style Second Empire
Le transept est typiquement de style Second Empire :
mélange plutôt disharmonieux de roman et de gothique.
La rose du transept gauche est ornée d'une tête de Christ
La rose du transept gauche est ornée d'une tête de Christ
dont l'effet artistique n'est pas vraiment convaincant.
Tête de Christ sur la rose gauche
Tête de Christ sur la rose gauche
Tête de la Vierge sur la rose droite
Tête de la Vierge sur la rose droite
Vue du narthex. Au fond le baptistère.
Vue du narthex. Au fond le baptistère
Chapiteau néoroman accompagné d'une tête de femme dans le narthex
Chapiteau néoroman accompagné d'une tête de femme dans le narthex

Le narthex introduit immédiatement le visiteur dans une antre de luxueux chapiteaux bien éclairés par de la lumière artificielle. L'architecture du narthex donne une idée de celle de l'église : du néoroman assez majestueux assemblé à la taille du gothique. On voit, sur la photo de gauche, une série de belles arcades en plein cintre relevés de chapiteaux très travaillés, qui reprennent des thèmes floraux traditionnels. Ils sont parfois accompagnés d'une tête d'homme ou de femme.

Le baptistère dans le narthex
La cuve baptismale néogothique La cuve baptismale néogothique
«««--- À GAUCHE
Le baptistère dans le narthex
«L'Annonciation»
«L'Annonciation»
Tableau dans le baptistère (copie?)
LA NEF ET LES CHAPELLES LATÉRALES
Le bas–côté droit et ses arcades en plein cintre
Le bas-côté droit et ses arcades en plein cintre
Le triforium offre un aspect très massif. Au-dessus, une suite de baies jumelées reçoit des vitraux à figures
géométriques et à grisaille. Il n'y a aucun vitrail historié dans l'église Notre-Dame-de-la-Croix.
Oculus dans le narthex
Oculus dans le narthex
Détail d'un vitrail dans la nef
Détail d'un vitrail dans la nef
Vitrail à motifs géométriques dans la nef
Chapiteau avec feuilles d'acanthe
Chapiteau avec feuilles d'acanthe
Chapiteau stylisé
Chapiteau stylisé

Les chapiteaux de l'église Notre-Dame-de-la-Croix sont des merveilles de stylisation. Ils reprennent des thèmes floraux chers à l'art roman (feuilles, fleurs et fruits), mais souvent ils s'écartent de cet académisme pour se lancer dans des représentations beaucoup plus audacieuses. On voit, à gauche, les classiques feuilles d'acanthes accompagnées de fleurs. Le chapiteau du dessous défie les lois de l'ornementation romane. Il s'agit là d'une création d'artiste sans volonté de reproduire la nature.

La nef vue depuis le bas-côté droit
La nef vue depuis le bas-côté droit

«««--- À GAUCHE
Vitrail à motifs géométriques dans la nef. Ces baies, situées au troisième niveau de l'élévation, vont par paire.

«Le Martyre de saint Crespin» par A. Durant, 1620
«Le Martyre de saint Crespin» par A. Durant, 1620
L'histoire de saint Crespin et saint Crépinien ainsi que le récit de
leur martyre sont donnés à la page de l'église Saint-Pierre de Dreux.
Vitrail à motifs géométriques, détail
Vitrail à motifs géométriques, détail
Chapiteaux stylisés à thème de feuilles et de fruits
Chapiteaux stylisés à thème de feuilles et de fruits

L'aspect néoroman de l'église Notre-Dame-de-la-Croix s'affiche clairement dans la présence de nombreux culots dans les chapelles latérales. On en compte quatre par chapelle, aux quatre retombées de la voûte. Ce sont toujours des têtes d'hommes ou de femmes : rois, reines, ducs, nobles, prélats ou simples bourgeois du Moyen Âge. Parfois encore des figures de la Bible, comme Moïse. Cette page en donne de nombreuses illustrations.

La chaire à prêcher
Culot avec tête de bourgeoise du Moyen Âge
Culot avec tête de bourgeoise du Moyen Âge
Gros plan sur un vitrail de la nef (1er niveau)
Gros plan sur un vitrail de la nef (1er niveau)
«««--- La chaire à prêcher
Chapelle latérale Sainte–Thérèse–de–l'Enfant–Jésus
Chapelle latérale Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus
On aperçoit l'un des culots à la retombée de l'ogive.
Les arcs–doubleaux en fonte de la voûte
Les arcs-doubleaux en fonte de la voûte
Tableau «Noli me tangere» dans une chapelle latérale (copie)
Tableau «Noli me tangere» dans une chapelle latérale (copie?)
Chapelle latérale Sainte-Jeanne d'Arc
Chapelle latérale Sainte-Jeanne d'Arc
avec le tableau du Martyre de saint Crespin
Le bas-côté droit conduit à la chapelle absidiale
Le bas-côté droit conduit à la chapelle absidiale
Saint-Benoît-Joseph-Labre, patron des SDF (voir plus bas).
Chapiteau stylisé dans la nef
Chapiteau stylisé dans la nef
«Le Lavement des pieds»
«Le Lavement des pieds»
Tableau dans une chapelle latérale (Copie?)
L'autel de la chapelle latérale Saint-Georges
L'autel de la chapelle latérale Saint-Georges
Culot avec tête de femme
Culot avec tête de femme
Culot avec tête de prélat
Culot avec tête de prélat
Chapiteau stylisé à feuilles de trèfle
Chapiteau stylisé à feuilles de trèfle
Le bas–côté droit et sa suite de chapelles latérales
Le bas-côté droit et sa suite de chapelles latérales
Les bas-côtés sont ornés des stations du Chemin de croix et de chapiteaux stylisés.
Culot avec tête de Moïse
Culot avec tête de Moïse
dans une chapelle latérale
Culot avec tête de femme
Culot avec tête de femme
dans une chapelle latérale
«Saint Paul sur le chemin de Damas», 1819
«Saint Paul sur le chemin de Damas», 1819
Toile de Jean-Baptiste Charpentier
Type de vitrail XIXe siècle
Type de vitrail XIXe siècle
au 2e niveau de l'élévation
Vitrail à thèmes géométriques
Vitrail à thèmes géométriques
(partiel)
«Moïse et le Serpent d'airain»
«Moïse et le Serpent d'airain»
Tableau de Constant Smith (1788-1873)
Les arcs–doubleaux en fonte reposent sur des chapiteaux stylisés
Les arcs-doubleaux en fonte reposent sur des chapiteaux stylisés. Ils apportent un cachet certain à la nef. Malheureusement ils sont trop hauts pour
que leur aspect décoratif joue à plein.
Chapiteaux stylisés avec tête d'homme
Chapiteaux stylisés avec tête d'homme
Chapiteau stylisé ---»»»
Chapiteau néoroman
LE TRANSEPT ET SES TABLEAUX
Le transept gauche avec le tableau de La Mort de Joseph
Le transept gauche avec le tableau de La Mort de Joseph

Le transept de l'église Notre-Dame-de-la-Croix possède quatre grandes toiles dignes d'intérêt, toutes créées au XIXe siècle. Elles sont reproduites en entier dans cette page, parfois avec des gros plans sur des parties intéressantes.
La photo ci-dessus montre la disposition de l'une d'entre elles dans le croisillon gauche. Les autres se répartissent sur les trois autres côtés du transept. On trouve : La Mort de Joseph de Jean-Jacques Lagrenée, Jésus descendant aux limbes de Pierre-François Delorme, Jésus guérissant les malades de Jean-Pierre Granger et une très originale toile illustrant Notre-Dame-de-la-Croix par Albert Chanot.

«La Mort de Joseph» par Jean–Jacques Lagrenée
«La Mort de Joseph» par Jean-Jacques Lagrenée
Détail : L'ange qui tient une fleur de lys
« La Mort de Joseph»
« La Mort de Joseph»
par Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821)

«La Mort de Joseph», toile de Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821), est l'un des premiers tableaux religieux peints pour une église après la Révolution. Ce thème ne figure pas dans le Nouveau Testament. Peintres et sculpteurs peuvent donc donner libre cours à leur imagination et leur talent en représentant lieu, visages et expressions comme ils l'entendent. Ici, Lagrenée a fait figurer un ange tenant un lys, fleur symbole de pureté. La présence de cette fleur signifie que la mort de Joseph sera douce. On pourra voir une très belle sculpture de la mort de Joseph à l'église du Saint-Esprit à Paris 12e, œuvre du sculpteur Jacques Martin (1885-1976), Grand Prix de Rome en 1914.

Culot à tête de femme dans une chapelle latérale
Culot à tête de femme dans une chapelle latérale
«La Mort de Joseph» par Jean–Jacques Lagrenée, détail central
«La Mort de Joseph» par Jean-Jacques Lagrenée, détail central
«Jésus descendant aux limbes»
«Jésus descendant aux limbes»
de Pierre-François Delorme (1783-1859)
dans le croisillon gauche du transept
«Jésus descendant aux limbes» de Pierre-François Delorme
Détails --- »»»

La descente du Christ aux limbes, après sa mort sur la croix, est l'un des thèmes les plus originaux de la théologie chrétienne. Cette idée, qui remonte au Moyen Âge, a conduit à la création de quelques chefs d'œuvre artistiques, comme le tableau de Pierre-François Delorme ci-contre. Les Évangiles rapportent que Jésus est le premier d'entre les morts qui doit entrer au paradis. Tant qu'il n'est pas mort sur la croix, aucun homme décédé ne peut y rentrer. Ainsi tous les justes, morts depuis la création du monde, attendent dans les limbes - appelés limbes des patriarches - que la venue du Christ leur ouvre la porte. Ces limbes ne doivent pas être confondus avec les limbes des enfants, une hypothèse un peu saugrenue qui voudrait que les enfants morts sans avoir été baptisés passent l'éternité dans un endroit proche des enfers. L'Église catholique a récemment abandonné cette idée.
Dans ce tableau de la descente du Christ au limbes, Delorme a choisi de présenter tous les justes de dos, seul le Christ est de face, créant par là une opposition d'attitude entre celui qui arrive pour apporter la lumière et ouvrir la porte, et le peuple innombrable de ceux qui attendent. Dans la partie haute, les justes qui sont de face sont seulement esquissés. Les justes ne sont pas des pénitents. Ils ne sont pas sauvés comme peuvent l'être les âmes tirées du purgatoire (voir l'église Sainte-Marguerite à Paris). L'artiste se doit donc de peindre les visages de gens qui sont heureux de jouir enfin de la récompense de leurs bonnes actions sur terre et non pas d'échapper à leurs tourments.
Le plus beau de ces visages est sans conteste celui que Delorme a choisi de faire figurer au centre de sa toile. C'est le seul que l'on voit de face : une jeune femme, vêtue d'une robe vermillon, se retourne et regarde, dans le coin gauche du tableau, l'homme en extase qui se tient les bras en croix (quel beau symbole et quel beau rappel !) Est-ce un parent? son époux? un fils? En tout cas, c'est un juste comme elle et cette vision accroît sa félicité. Plutôt que de regarder le Christ qui descend dans la lumière, elle jette un regard à l'un de ses proches pour goûter à une joie partagée. Dans le gros plan ci-dessous, la beauté de ce visage féminin étincelle dans un demi-jour. Un coup de pinceau magnifique.

«Jésus descendant aux limbes», détail «Jésus descendant aux limbes», détail
«Jésus descendant aux limbes»
«Jésus descendant aux limbes»
Tableau de Pierre-François Delorme, détail
«Jésus guérissant les malades»
«Jésus guérissant les malades»
de Jean-Pierre Granger (1779-1840)
Croisillon droit du transept
«L'appel de Pierre et de Jacques», tableau dans une chapelle latérale
«L'appel de Pierre et de Jacques», tableau dans une chapelle latérale
«Jésus guérissant les malades»
«Jésus guérissant les malades»
de Jean-Pierre Granger (1779-1840)
Au-dessus : la partie gauche en gros plan
Ci-dessous : une mère et son fils au premier plan de la toile
«Jésus guérissant les malades», détail

La toile «Jésus guérissant les malades» présente une erreur assez classique en peinture. Le gros plan ci-dessus montre une vieille femme tenant un enfant malade dans ses bras. La main gauche de cette femme et la direction de son avant-bras (vers la droite de la photo) donnent obligatoirement à son bras une longueur démesurée. On trouve la même erreur dans la toile d'un peintre anonyme «L'Éducation de la Vierge» dans la chapelle des catéchismes à l'église Sainte-Élisabeth, Paris 3e arr.

«Jésus descendant aux limbes»
«Jésus descendant aux limbes»
Partie gauche : le coin des patriarches
On reconnaît au premier plan
Isaïe et la scie de son supplice.
Au second plan à droite : Moïse
et sa coiffure singulière.
Décor géométrique d'un vitrail de la nef
Gros plans sur les décors géométriques
de deux vitraux de la nef
Décor géométrique d'un vitrail de la nef
Le transept droit avec le tableau d'Albert Chanot (1881-1963)
Le transept droit avec le tableau d'Albert Chanot (1881-1963)
«Notre-Dame de la Croix»
«Notre-Dame de la Croix»
Cette œuvre originale d'Albert Chanot (1881-1963) contient une toile et une sculpture.

«Notre-Dame de la Croix». Cette œuvre d'Albert Chanot (1881-1963) se compose de deux parties bien distinctes. Au premier plan, l'artiste a réalisé une Crucifixion. Marie se tient juste au-dessous du Christ, dans un regard triste et pensif (voir plus bas). La seconde composition, à base de toile et de plâtre, s'intitule «L'Histoire de l'humanité souffrante et sauvée». Dans la partie haute du tableau, Adam et Ève sont chassés du paradis tandis qu'une vierge et martyre y est emmenée par un ange. Le bas du tableau représente l'humanité déposant sa misère au pied du Christ crucifié. La personne qui se traîne au pied de la croix, à gauche de la Vierge, et dont on ne voit pas le visage, est Marie-Madeleine reconnaissable à sa longue chevelure.

L'une des deux roses du transept
L'une des deux roses du transept
«Notre-Dame de la Croix» d'Albert Chanot, détail
«Notre-Dame de la Croix» d'Albert Chanot, détail
Albert Chanot a peint ici l'humanité déposant sa misère au pied de la croix.
Verrière à trois baies dans le transept
Verrière à trois baies dans le transept
Gros plan sur la rose d'un croisillon du transept
Gros plan sur la rose d'un croisillon du transept
«Notre-Dame de la Croix» par Albert Chanot
«Notre-Dame de la Croix» par Albert Chanot
Marie pleure la mort de son fils dans la «Crucifixion»
LE CHŒUR DE L'ÉGLISE NOTRE-DAME-DE-LA-CROIX DE MÉNILMONTANT
Vue d'ensemble du chœur
Vue d'ensemble du chœur

Architecture du chœur. On retrouve le style de la nef : arcades en plein cintre, piliers ornés de chapiteaux stylisés et colonnes semi-engagées qui viennent couper les chapiteaux. La clôture du chœur, concrétisée par une série de stalles assez simples, donne une belle harmonie à l'ensemble. Quant au triforium, après avoir surmonté la nef et les croisillons du transept, il se poursuit, ininterrompu, au-dessus du chœur.

Le chœur et l'abside de Notre–Dame–de–la–Croix
Le chœur et l'abside de Notre-Dame-de-la-Croix
Le maître–autel
Le maître-autel. Son soubassement est orné de peintures émaillées
sur cuivre dues à Triouillé, sur des dessins de Paul Balze (1815-1884).
«L'Esprit jaillit du Livre» de Joseph Pyrzž
Sculptures de Joseph Pyrz lors d'une
exposition dans l'église en 2012.
En haut : «L'Esprit jaillit du Livre», détail
En bas : «Ecce homo», détail
«Ecce homo» de Joseph Pyrz, détail
Les stalles et l'orgue dans le chœur
Les stalles et l'orgue dans le chœur
Le chœur
La fonte des arcs-doubleaux de la voûte offre un
contraste agréable avec le blanc du chœur et de la nef.
Soubassement du maître–autel : peintures émaillées sur cuivre dues à Triouillé
Soubassement du maître-autel : Peintures émaillées sur cuivre dues à Triouillé (dessins de Paul Balze)
De gauche à droite : Saint Louis, saint Jean, la Vierge, sainte Madeleine et sainte Hélène
LE DÉAMBULATOIRE ET LA CHAPELLE DE LA VIERGE
Le déambulatoire de l'église Notre–Dame–de–la–Croix est un couloir.
Le déambulatoire de l'église Notre-Dame-de-la-Croix est un couloir.

Le déambulatoire de l'église Notre-Dame-de-la-Croix est un couloir qui donne accès à trois chapelles : la chapelle d'axe consacrée à la Vierge (on y voit, en sombre dans la photo ci-dessus, l'une de ses quatre grandes toiles marouflées) et les deux chapelles absidiales consacrées à saint Joseph et à saint Joseph-Benoît Labre. Cette dernière est à droite, bien éclairée, sur la photo ci-dessus.

La chapelle axiale consacrée à la Vierge
La chapelle axiale consacrée à la Vierge

La chapelle de la Vierge comprend quatre belles toiles marouflées illustrant des épisodes de la vie de Marie. Elles sont toutes quatre dues à Jean-Louis Machard (1839-1900), et achevée, après la mort du peintre, par Xavier-Alphonse Monchablon (1835-1907). Le livre «Paris d'église en église» les range dans la catégorie de l'art pompier, un style en vogue à la fin du XIXe siècle. Un jugement sans doute hâtif. On remarquera que la voûte de la chapelle n'a pas d'arcs-doubleaux en fonte apparente.

«L'Annonciation» par Jules-Louis Machard (1839-1900)
«L'Annonciation» par Jules-Louis Machard (1839-1900)
dans la chapelle axiale
«La Visitation» de Jean-Louis Machard (1839-1900)
«La Visitation» de Jean-Louis Machard (1839-1900)
dans la chapelle axiale
«L'Assomption» de Jules–Louis Machard, détail
«L'Assomption» de Jules-Louis Machard, détail
Les apôtres et les proches de la Vierge sont stupéfaits ou pensifs devant son élévation dans les airs.
«La Crucifixion»
«La Crucifixion»
Tableau anonyme dans la chapelle absidiale Saint-Joseph
Oculus dans la chapelle de la Vierge
Oculus dans la chapelle de la Vierge
L'autel de la chapelle axiale
L'autel de la chapelle axiale
Son soubassement est orné de peintures émaillées,
comme celui du maître-autel.
«La Visitation» de Jean–Louis Machard, détail
«La Visitation» de Jean-Louis Machard, détail
Rencontre entre Marie et sa cousine Élisabeth
«L'Assomption» par Jules-Louis Machard (1839-1900)
«L'Assomption» par Jules-Louis Machard (1839-1900)
dans la chapelle axiale.
«L'Annonciation» de Jules-Louis Machard, détail
«L'Annonciation» de Jules-Louis Machard, détail.
«La Crucifixion» de Jean-Louis Machard (1839-1900)
«La Crucifixion» de Jean-Louis Machard (1839-1900)
Chapelle axiale
Chapelle absidiale Saint-Benoît-Joseph-Labre
Chapelle absidiale Saint-Benoît-Joseph-Labre
À DROITE ---»»»
Le soubassement de l'autel de la chapelle Saint-Joseph Labre est
orné de trois peintures de 1875, réalisées par Paul Balze (1815-1884) et Anie Balze. Elles relatent la vie de sainte Geneviève.
Sainte Marie–Madeleine
Une attitude inhabituelle pour cette très belle
Marie-Madeleine dans la Crucifixion de Machard
La Vierge tombe en syncope, soutenue par une sainte femme
La Vierge tombe en syncope, soutenue par une sainte femme
dans la Crucifixion de Jean-Louis Machard
«Marie» par Joseph Pyrz
«Marie» par Joseph Pyrz, détail
Statue de la Vierge, détail
Statue de la Vierge, détail
Chapelle axiale
Statue de sainte Anne avec Marie
Statue de sainte Anne avec Marie
dans la chapelle Saint-Benoît-Joseph-Labre
Peintures de Paul et Anie Balze sur le soubassement de l'autel Saint-Benoît-Joseph-Labre

Benoît-Joseph Labre (1748-1783) est rarement présent dans les chapelles des églises. Son existence a été celle d'un vagabond, refusé dans les congrégations, et qui a fini dans le tiers-ordre franciscain. Il est réputé pour donner aux pauvres le fruit de sa mendicité. Il est aussi réputé pour sa saleté : par mortification, il avait décidé de ne pas se laver. Il est mort à Rome à l'âge de 35 ans après avoir vécu six ans dans les ruines du Colisée. C'est le saint patron des célibataires, des mendiants, des SDF, des pèlerins, des itinérants et des personnes inadaptées.
Source : Note dans l'église

La nef et l'orgue de tribune vus depuis le chœur
La nef et l'orgue de tribune vus depuis le chœur
L'orgue de tribune est un Cavaillé-Coll et Muller de 1955.

Documentation : «Paris d'église en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
PATRIMOINE CARTE PATRIMOINE LISTE Retourner en HAUT DE PAGE

 

Menu Paris