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Page créée en mai 2015
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Cliquez ici pour afficher la page 1/2 de saint-Sulpice
«L'Éducation de la Vierge», groupe anonyme, XVIIe siècle, détail

Cette seconde page sur l'église Saint-Sulpice propose des illustrations de toutes les chapelles du déambulatoire, notamment la très belle chapelle de la Vierge avec sa statue de Jean-Baptiste Pigalle. Elle se termine par des photos de l'orgue de tribune et une présentation rapide de cet instrument célèbre, toujours tenu par des maîtres de renom.
La page contient un long encart sur un phénomène très actuel, mais qui est vu ici à l'aune du XVIIIe siècle : l'aide sociale telle que l'a conçue Monsieur de Terssac, entré en fonction en 1777 à la cure de Saint-Sulpice. Son objectif était de gérer la pauvreté dans sa vaste paroisse. Les caractéristiques de cette aide, dûment formalisée et orchestrée, sont instructives.

Sainte Catherine d'Alexandrie, vitrail des années 1670, détail
LE DÉAMBULATOIRE ET LES CHAPELLES RAYONNANTES
Entrée du déambulatoire sud
Entrée du déambulatoire sud.
Tout le style de l'église est un mariage heureux
entre le classique et le baroque.
LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINT-DENIS
«Saint Denis et ses compagnons conduits au supplice»
«Saint Denis et ses compagnons conduits au supplice».
Peinture murale de Félix Jobbé-Duval, 1859.
Chapelle Saint-Denis.
Vue d'ensemble de la chapelle Saint-Denis
Vue d'ensemble de la chapelle Saint-Denis.
«««--- Les deux compagnons de saint Denis sont
Rustique et Eleuthère. Tous trois furent décapités
sur ordre du préfet Fescennius, envoyé depuis
Rome contre les chrétiens de Paris (Légende dorée).
LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINT-MARTIN
Bordure de vitrail à motifs floraux
Bordure de vitrail à motifs floraux.
Oculus du déambulatoire
(Années 1670)
«Saint Martin partageant son manteau avec un pauvre»
«Saint Martin partageant son manteau avec un pauvre»
Peinture à fresque de Victor-Louis Mottez, 1862.
Saint Fiacre, vitrail des années 1670
Saint Fiacre, vitrail des années 1670.
La chapelle Saint-Martin était à l'origine
dédiée à saint Fiacre, patron des jardiniers.

Architecture (1/2).
La construction de Saint-Sulpice a commencé par la chapelle axiale, les chapelles rayonnantes et le chœur. Cette première étape, achevée en 1673, suivait fidèlement les plans de l'architecte Daniel Gittard (1628-1686), en charge des travaux. Comme on le voit sur la photo ci-dessus, pilastres cannelés et chapiteaux corinthiens se succèdent dans le déambulatoire au fil des chapelles rayonnantes. C'est bien un motif d'ordre corinthien qui a été choisi par Gittard pour l'ordonnancement de tout l'édifice. ---»»» 2/2

Le déambulatoire du XVIIe siècle et ses oculi ---»»»
Vitrail d'un oculus dans le déambulatoire
Vitrail d'un oculus dans le déambulatoire.
Années 1670.
«Saint Denis et ses compagnons conduits au supplice», détail
«Saint Denis et ses compagnons conduits au supplice», détail .
Peinture murale de Félix Jobbé-Duval, 1859
Chapelle Saint-Denis.
Le déambulatoire et ses oculi

Architecture (2/2).
---»»» 
Son successeur, Gilles-Marie Oppenord (1672-1742) ne changera rien au style architectural de la nef, qu'il bâtira cinquante ans plus tard grâce au financement tiré de la loterie du curé Languet de Cergy. On ne peut manquer d'être impressionné par la hauteur des chapelles, traduction concrète de la volonté du curé Jean-Jacques Olier (1608-1657), qui a lancé le chantier, de dresser, dans ce quartier sud de Paris, la plus grande église de la capitale.
On remarque dans la photo la suite d'oculi au-dessus de l'entablement. Ces verrières de la fin du XVIIe siècle possèdent une bordure circulaire à motif floral, semblable à celles des vitraux des chapelles de la nef. La majeure partie du vitrail est en verre blanc : les concepteurs appliquent leur volonté de recherche de la lumière.

LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINTE-GENEVIÈVE
Sainte Catherine d'Alexandrie
Sainte Catherine d'Alexandrie
Médaillon du vitrail de la chapelle Sainte-Geneviève.
Années 1670.

L'aide aux pauvres dans la paroisse Saint-Sulpice au XVIIIe siècle (1/4).
L'aide sociale est omniprésente dans nos sociétés modernes. Dans la France de ce début du XXIe siècle, elle est même devenue outrancière et elle a transformé la démocratie en un vaste système de corruption. Bien souvent au cours de l'Histoire, l'aide aux pauvres ne s'est comprise qu'en échange d'un travail. Il en fut ainsi dans l'Angleterre élisabéthaine. Après les Poor Laws de 1563 et 1569, légiférant sur la répression et les punitions qui devaient frapper mendiants et vagabonds, l'Act de 1576 mit l'accent sur le travail : les villes devaient offrir des emplois aux pauvres pour les détourner de l'oisiveté. On les occupa à travailler les matières premières, notamment la laine. Les pauvres qui refusaient de travailler étaient mis dans une prison de la ville, financée par une taxe, the rates.
---»»» Suite 2/4 à droite.

L'autel de la chapelle Sainte Geneviève
L'autel de la chapelle Sainte Geneviève.
«L'intercession de sainte Geneviève délivre
«L'intercession de sainte Geneviève délivre
Paris de la peste des Ardents»
Peinture murale de Louis-Charles Timbal, 1864
Chapelle Sainte-Geneviève.
«Sainte Geneviève distribuant des vivres aux habitants de Paris»
«Sainte Geneviève distribuant des vivres aux habitants de Paris»
Peinture murale de Louis-Charles Timbal, 1864
Chapelle Sainte-Geneviève.

L'aide aux pauvres... (2/4)
   ---»»»  En 1597, l'Act for the Relief of the Poor posa les fondations de l'aide aux pauvres en Angleterre pour les deux cent cinquante années suivantes. Chaque paroisse administrative (parish) était déclarée responsable de l'aide, avec désignation de superviseurs pour veiller au respect de ses deux axes principaux : proposer du travail et aider les pauvres qui ne pouvaient pas travailler. Avec sanctions (fouet, galère, voire pendaison dans les cas graves) pour ceux qui ne voulaient rien faire. L'un des points importants était l'existence d'une Poor tax pour financer cette aide, renforcée par le droit donné aux parishes de saisir les biens de ceux qui refusaient de la payer.
En France, l'aide aux indigents, laissée à la seule charité, a été pendant très longtemps un des ministères de l'Église. Les religieux jugés dignes de la canonisation ont souvent brillé par leur action en faveur des pauvres et de leur instruction. Au XVIIIe siècle, l'église Saint-Sulpice offre un exemple intéressant de cette aide en la personne de son curé, monsieur de Terssac. Arrivé en 1777, celui-ci s'informe tout de suite de la situation de la pauvreté dans sa paroisse. Sur cent mille habitants, les pauvres sont évalués à 20%. Mais, dès le départ, M. de Terssac applique ses principes humanitaires : sur ces vingt mille pauvres, il faut distinguer les vrais des faux, «ceux qui ne sont pauvres que par leur faute, parce qu'ils ne veulent pas travailler... et dépensent en un jour ce qui les ferait subsister des semaines entières.»  ---»»» Suite 3/4 plus bas.

LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINTE-ANNE
Chapelle Sainte-Anne
Chapelle Sainte-Anne.
«L'Éducation de la Vierge»
«La Naissance de Marie»
«La Naissance de Marie»
Peinture murale de Lepneveu, 1864
Chapelle Sainte-Anne.

«««--- «L'Éducation de la Vierge»
Groupe en plâtre patiné avec un décor doré.
Julien-Jean Gourdel, 1841.
«L'Éducation de la Vierge», détail
«L'Éducation de la Vierge», détail (Gourdel, 1841).
«La Naissance de Marie», détail
«La Naissance de Marie», détail.
Peinture murale de Lepneveu, 1864
Chapelle Sainte-Anne.
«La Présentation de la Vierge au Temple»
«La Présentation de la Vierge au Temple»
Peinture murale de Lepneveu, 1864
Chapelle Sainte-Anne.

L'aide aux pauvres... (3/4)
---»»» Ainsi parle le curé dans sa brochure Ordre d'administration pour le soulagement des pauvres de la paroisse de Saint-Sulpice, un document essentiel pour l'étude de l'aide apportée par l'Église aux indigents, à la veille de la Révolution. Il estime les faux pauvres à la moitié. Restent donc dix mille pauvres, soit deux mille familles. Concrètement, la paroisse est découpée en quatre secteurs. Chacun d'entre eux dispose d'un registre où sont consignés les noms, domiciles, mœurs et besoins des nécessiteux. Les prêtres visitent les familles ; les dames de charité prêtent leur concours. On rédige des notes et on se réunit tous les mois pour faire le point sur les besoins constatés sur le terrain.
Quelle est la nature de l'aide? M. de Terssac applique là encore ses principes intransgressibles à la liste des secours : toute aide directe en argent est exclue ; création de cartes mensuelles donnant droit à du pain ; paiement partiel (et jamais total) des loyers ; fourniture d'habits et de layette ; délivrance des prisonniers pour dettes si c'est à l'avantage de la famille ; soins apportés aux malades ; pensions modestes données aux vieillards avec placement dans un hôpital si personne n'est là pour s'occuper d'eux.
---»»» Suite 4/4 plus bas.

Vitrail «L'Éducation de la Vierge»
L'autel de la chapelle Sainte-Anne
L'autel de la chapelle Sainte-Anne.
«««--- À GAUCHE
Vitrail de l'Éducation de la Vierge.
Vitrail du XVIIe siècle refait en 1872.
Chapelle Sainte-Anne.
LA CHAPELLE AXIALE, DITE «DE LA VIERGE»
La chapelle de la Vierge
La chapelle de la Vierge.
Elle est la plupart du temps plongée dans la pénombre.
Il est très difficile de voir les peintures (la coupole de François
Lemoyne (1688-1737) et les quatre tableaux de Carl Van Loo (1705-1765).
La photo ci-dessus a été éclaircie.
«L'Assomption» par François Lemoyne (1688-1737) ---»»»
Coupole de la chapelle de la Vierge
Cette photo a été éclaircie. Il est très difficile d'observer
cette peinture dans de bonnes conditions.
Le déambulatoire devant la chapelle de la Vierge
Le déambulatoire devant la chapelle de la Vierge.
Malgré la voûte à caisson, la chapelle axiale est
toujours plongée dans la pénombre.
Vue d'ensemble de la coupole conçue par Charles de Wailly dans  les années 1770
Vue d'ensemble de la coupole conçue par Charles de Wailly dans les années 1770.
Le décor central de François Lemoyne (1688-1737) est éclairé très subtilement par
des fenêtres invisibles situées entre l'entablement ovoïde et la peinture.
«L'Assomption» par François Lemoyne (1688-1737)

L'aide aux pauvres dans la paroisse Saint-Sulpice au XVIIIe siècle (4/4).
---»»»  Enfin, on cherche avant tout à procurer du travail aux gens. Aux marchands dont le commerce périclite on apporte un secours, remboursable, après s'être assurés de leur capacité et de leur conduite. Pour contrer l'usure qui ruine le peuple, on instaure des prêts sur gage.
Dans la pratique, le curé de Terssac demande que les bienfaiteurs passent par sa paroisse afin que l'information y soit centralisée (quelle aide? à qui? combien? et quand?). Si l'aide est, malgré tout, externe, il faut lui en communiquer les caractéristiques. Son souci majeur est de conserver une aide efficace et de ne jamais encourager les faux pauvres. Les règles sont drastiques ; l'aide est soumise à une vigilance permanente car elle exclut certaines personnes : ceux qui travaillent pour l'opéra ou la comédie, jouent de la musique dans les cabarets ou dans les rues ; les catholiques qui n'accomplissent pas leur devoir religieux (mais aucune religion n'est exclue du secours) ; les mendiants (le vrai pauvre ne mendie pas) ; les parents qui n'envoient pas leurs enfants au catéchisme ou aux écoles de charité ; ceux qui produisent des faux pour réclamer de l'aide ou dont la mauvaise foi peut être prouvée.
Mis en application dès 1777, ces principes obtiennent de très bons résultats et le curé, dans sa brochure, s'en réjouit. Son texte s'étend d'ailleurs sur la nature du travail offert : aux femmes, la filature de lin et de chanvre, la broderie et la couture ; aux hommes, grâce au concours du lieutenant de police, le nettoyage des rues (en attendant un travail plus lucratif) ; pour les enfants, des filatures de soie ou de coton dès l'âge de sept ans afin de les préserver de l'oisiveté tant que l'âge de l'apprentissage (treize-quatorze ans) n'est pas atteint. Le curé le rappelle : «Ces différents moyens de soulager les familles indigentes sont fondés sur le travail et ont pour objet de leur en inspirer le goût en les mettant pour ainsi dire dans la nécessité de ne pas s'y refuser.» On estime que l'aide apportée s'élevait environ à trois cent mille livres par an.
Le règlement du curé de Saint-Sulpice acquit une certaine réputation en France et à l'étranger. L'impératrice Catherine II en reçut trois exemplaires et remercia en envoyant une médaille en or, commémorant la dernière paix avec les Turcs. En 1778, madame Necker demanda au curé de Terssac de diriger l'hôpital qu'elle venait de créer et qui porte toujours son nom. M. de Terssac mourut en 1788.
Sources : 1) De pierre et de cœur, l'église Saint-Sulpice, 350 ans d'histoire aux éditions du Cerf, article Monsieur de Terssac et l'assistance aux pauvres de Michel Portal ; 2) Britain 1558-1689 aux éditions Collins, série Flagship History.

Ornementation au–dessous de la coupole
Ornementation au-dessous de la coupole : les parties en stuc et en bois doré (angelots et guirlandes)
sont dues à Sébastien-Antoine et Paul-Ambroise Slodtz. Le tout est enrichi de médaillons
peints en camaïeu de gris décrivant des épisodes de la vie de la Vierge.
La Vierge à l'Enfant de Jean-Baptiste Pigalle, détail
La Vierge à l'Enfant de Jean-Baptiste Pigalle, détail.
L'expression de la Vierge laisse échapper un léger sourire,
mais on le perçoit mieux de loin (voir la photo à droite).

La chapelle de la Vierge est l'un des endroits les plus anciens du monument. Gamard a dessiné sa forme elliptique, le Vau en a élevé les murs, et Servandoni est le père d'une partie de la décoration. En 1774, Charles de Wailly va l'enrichir d'une coupole ouverte, très originale, chargée de plonger l'Assomption de François Lemoyne dans une sorte de lumière céleste. On peut y voir aussi deux toiles de Carl Van Loo (1705-1765) portant sur la vie de la Vierge, et des anges des frères Slodtz agrémentés de guirlandes.
Enfin, l'élément le plus majestueux est sans conteste la statue en marbre blanc, La Vierge à l'Enfant, de Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785) dans une niche créée par Louis-Philippe Mouchy (1734-1804), son neveu et élève. Dans cette chapelle, le classique et le baroque se côtoient d'heureuse manière, mais, en général, la pénombre empêche de l'admirer pleinement.

La Vierge à l'Enfant
La Vierge à l'Enfant
Statue en marbre blanc de
Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785)
Chapelle de la Vierge

Voir l'autre statue parisienne de la Vierge à l'Enfant
faite par Jean-Baptiste Pigalle
à l'église Saint-Eustache.
Vitrail de Chabin, détail
Vitrail de Chabin, détail
Chapelle de la Vierge.
LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINT-LOUIS
« Saint Louis rendant la justice au pied d'un chêne»
« Saint Louis rendant la justice au pied d'un chêne»
Peinture murale de Louis Matout, 1870.
«Saint Louis»
«Saint Louis»
Médaillon central du vitrail de 1691.
Chapelle Saint Louis
Chapelle Saint Louis
Au centre trône la statue de sainte Thérèse de Lisieux.
(La chapelle est également dédiée à sainte Thérèse.)
LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINT-JOSEPH
La chapelle Saint Joseph et ses nombreux ex-voto
La chapelle Saint Joseph et ses nombreux ex-voto.
«Saint Joseph portant l'Enfant»
«Saint Joseph portant l'Enfant»
par Giovanni Marchiori, élève du Bernin, début du XVIIe siècle.
Une statue magnifique dont le bas est malheureusement
saccagé par des tags.
«Saint Joseph et l'Enfant Jésus»
«Saint Joseph et l'Enfant Jésus»
Médaillon central du vitrail de la chapelle Saint-Joseph.
Vitrail de 1693, refait en 1872.
«Le songe de saint Joseph», 1860
«Le songe de saint Joseph», 1860.
Peinture murale de Charles Landelle (1812-1908).
Suite de chapelles rayonnantes dans le déambulatoire sud
Suite de chapelles rayonnantes dans le déambulatoire sud.
LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINT-CHARLES-BORROMÉE ET LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINT-JEAN
L'autel de la chapelle Saint-Charles-Borromée
L'autel de la chapelle Saint-Charles-Borromée
et la partie basse d'une peinture d'Auguste Pichon :
«Charles de Borromée pendant la peste à Milan», 1867.
«Saint Antoine de Padoue en prière», 1686
«Saint Antoine de Padoue en prière», 1686.
Chapelle Saint-Charles-Borromée.
«Saint Jean l'évangéliste», 1692
«Saint Jean l'évangéliste», 1692.
Chapelle Saint-Jean.
«Saint Jean l'évangéliste», détail (1692)
«Saint Jean l'évangéliste», détail (1692).
Chapelle Saint-Jean.

L'orgue de Saint-Sulpice jouit d'une renommée internationale. Construit par Cliquot en 1781 (avec 5 claviers et 64 jeux), on le regardait déjà, à l'époque, comme l'un des meilleurs du royaume. Aristide Cavaillé-Coll le reconstruisit de 1857 à 1861 (avec cent jeux). Il réutilisa de nombreux éléments créés par Cliquot pour lier la tradition classique au romantisme. Le XXe siècle a respecté cet illustre instrument : il a conservé toutes ses caractéristiques d'origine. Charles-Marie Widor et Marcel Dupré en furent titulaires.

L'ORGUE DE TRIBUNE
Le très célèbre orgue de tribune de l'église  Saint-Sulpice
Le très célèbre orgue de tribune de l'église Saint-Sulpice.
Le buffet a été dessiné en 1781 par Jean-François Chalgrin.
Les personnages du buffet d'orgue. Au centre, David jouant de la harpe.
Les personnages du buffet d'orgue. Au centre, David jouant de la harpe.
Les anges musiciens sur le couronnement de l'orgue
Les anges musiciens sur le couronnement de l'orgue.
Les angelots musiciens sur le couronnement d'une tourelle
Les angelots musiciens sur le couronnement d'une tourelle.
David jouant de la harpe
David jouant de la harpe
par François-Joseph Duret (1732-1816).
À DROITE ---»»»
Femmes tenant une corne d'abondance
sur le buffet d'orgue.
Éléments décoratifs du buffet d'orgue
La nef et l'orgue de tribune vus du chœur
La nef et l'orgue de tribune vus du chœur.

Documentation : «Paris d'église en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
+ «Saint-Sulpice», brochure disponible dans la nef + «Louis-Simon Boizot (1743-1809)», Musée Lambinet, Somogy, Éditions d'Art, 2001
+ «De pierre et de cœur, l'église Saint-Sulpice, 350 ans d'histoire» aux éditions du Cerf, 1996.
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