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La Flore, frégate française
La Flore

la Flore

La Flore

Cet élégant modèle de voilier représente une frégate de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il provient des collections de Philippe Egalité. Toutefois, on ne peut déterminer avec certitude s'il représente la Flore de 1768 qui servit au chevalier de Borda pour l'essai des montres marines ou s'il est la maquette d'une frégate américaine achetée en 1784 et livrée à Bordeaux.

Cette frégate, dont le gréement est optimal, atteint la perfection de l'apogée de la voile, qui ne fera que peu de progrès par la suite. C'est un bâtiment très gracieux et fin de ligne.

La Flore, une frégate très élégante. La marine à voile a atteint son optimum

La Flore vue depuis la poupe

la frégate française
La Flore

Il existe deux phases dans l'évolution de la frégate. La première est celle des petits vaisseaux à deux ponts et des bâtiments plus modestes appelés frégates légères. Cette période s'achève au milieu du XVIIIe siècle. Commence alors la seconde phase marquée par l'abandon des petits vaisseaux et l'arrivée sur la scène de la frégate dite moderne. Plus lourde que la frégate légère, ses dimensions et son artillerie ne cesseront de croître.

La Flore

La Bayonnaise contre l'Embuscade,
toile de Jean-Philippe Crépin (photo de l'auteur)

La figure de proue de la Flore

La Flore

Les frégates, telles qu'elles nous apparaissent lors de cette seconde phase, ne possèdent qu'un seul pont de canons (souvent du 18 livres) et ont une vitesse supérieure à celle des vaisseaux (voiliers plus lourds et puissamment armés). Elles jouent le rôle d'éclaireurs et partent à la rencontre des flottes amies ou ennemies. Elles jouent aussi le rôle de coursiers des mers et, à ce titre, naviguent seules ou à deux, comme leurs petites sœurs un peu moins armées encore, les corvettes.
L'art des marines nous a laissé un grand nombre de toiles décrivant le combat entre deux frégates ou corvettes ennemies (souvent anglaise et française) ou deux frégates contre une. Ainsi le célèbre tableau du Musée de la Marine de Paris peint par Louis-Philippe Crépin représentant le combat de la corvette française la Bayonnaise contre la frégate anglaise l'Embuscade.

Le pont de la Flore

frégates américaines

C’est avec les innovations navales de la jeune république américaine que les frégates connaîtront leur heure de gloire. Dès le début, les Américains privilégieront ce type de navire pour sa rapidité, apte à l’utiliser pour la guerre de course. Les Anglais et les Français s’en apercevront à leurs dépens dans les guerres qui opposeront ces vieux pays d’Europe aux marins américains : sous le Directoire pour les Français, en 1810-1812 pour les Anglais, lors de la deuxième guerre d’Indépendance.
La marine américaine joua sur deux points-clés : des navires aux formes plus simples, sans château avant ni arrière, un seul pont armé d’une trentaine de canons de 24 livres et surtout des marins bien nourris et bien payés - donc motivés -, sanctionnés, en cas de faute, par des punitions qui restaient “humaines”. Ce respect pour les matelots suffisait à creuser un large fossé entre l’US Navy et des marines européennes fragilisées par un versement aléatoire des soldes, souvent bien maigres, une alimentation défaillante et des punitions rigoureuses.
Les frégates de l’US Navy les plus célèbres sont la Constitution et la Constellation. Ces deux vaisseaux eurent à combattre contre des navires français ou anglais, comme le montre l'une des reproductions ci-dessous où la frégate USS Constitution capture la frégate anglaise HMS Java, le 28 décembre 1812.

USS United States contre HMS Macedonian, 25 octobre 1812

USS Wasp contre HMS Frolic,
18 septembre 1812


Maquette en construction

USS Constitution contre HMS Java
28 décembre 1812

frégates américaines frégates américaines
 
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