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          |  | Il y a peu de références qui traitent 
              du passé de l'église Saint-Martin. En 1968, dans le Dictionnaire 
              des églises de France, Georges Poisson, conservateur au musée 
              de l'Île-de-France, situe la construction de l'église au XIIIe siècle, 
              avec remaniement postérieur. En 2000, le Patrimoine des Communes 
              des Yvelines donne le XIIe siècle, avec une importante restauration 
              au XIXe. Auparavant, en 1989, Jacques et Monique Laÿ, après une 
              étude fouillée, donnaient dans leur livre Louveciennes mon village 
              une première datation au XIe siècle...Bref, l'église Saint-Martin remonte au Moyen Âge ; elle est 
              romane avec un clocher néo-roman de la fin du XIXe siècle. Les parties 
              les plus anciennes (XIe ou XIIe siècle) sont le chœur 
              avec ses quatre piles massives et le chevet. 
              Au cours des âges, la nef a subi des modifications ou des aménagements 
              qui ont toujours respecté l'aspect roman.
 Jusqu'à la Révolution, la vie de l'église s'écoule sans heurt. Au 
              XVIIe siècle, la paroisse profite des dons des riches seigneurs 
              qui s'installent au village de Louveciennes ou dans les environs 
              proches. Au XVIIIe, la comtesse du Barry, qui possède un château 
              au village et qui va y vivre vingt-quatre ans, se montre très généreuse 
              : les accessoires du culte sont en partie renouvelés, voire complétés.
 Lors de la Révolution, l'église est d'abord transformée en Temple 
              de la Raison, puis, devant le peu de succès du Temple, en 
              grenier à foin. Son état se dégrade ; le bas-côté nord finit par 
              s'effondrer. Sous l'Empire et jusqu'en 1818, des restaurations hâtives 
              sont entreprises. À la chute de l'Empire, Louveciennes est 
              envahie par l'ennemi. La soldatesque pille les maisons et dérobe 
              le mobilier de l'église, notamment une coupe et un ciboire. Élisabeth 
              Vigée Le Brun, habitante de Louveciennes, paiera de sa poche 
              le remplacement de ces deux objets sacrés.
 Des modifications importantes vont s'étaler le long du XIXe siècle 
              : la nef est raccourcie ; une nouvelle façade est érigée 
              à l'ouest. Enfin, vers la fin du siècle, les murs latéraux et les 
              voûtes sont restaurés.
 L'église est classée monument historique en 1889.
 Avec leurs médaillons à petites saynètes, les vitraux 
              du XIXe siècle sont des pastiches du vitrail du XIIIe que l'on peut 
              voir dans une verrière (baie 
              1) de l'arrière-chœur.
 Les amateurs de vieilles pierres trouveront dans Saint-Martin de 
              nombreuses marques romanes, dont des chapiteaux et des consoles. 
              Le chevet comprend deux piscines, 
              dont l'une est géminée. Enfin, dès son entrée, le visiteur ne peut 
              qu'être frappé par les imposants piliers du XIIe siècle qui délimitent 
              le chœur et soutiennent 
              le clocher.
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          |  Vue d'ensemble de l'église Saint-Martin depuis l'entrée.
 L'aspect massif des piliers du chœur est une composante essentielle 
            de l'église.
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          | 
               
                | LE CIMETIÈRE 
                  DES ARCHES À LOUVECIENNES |  |   
          |  Huit arches de l'aqueduc traversent le cimetière des Arches.
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                | Le cimetière 
                    des Arches et l'aqueduc (1/2).Les amateurs d'art ne peuvent pas passer à 
                    Louveciennes sans aller voir la tombe d'Élisabeth 
                    Vigée Le Brun au cimetière des Arches. Tous 
                    ceux qui admirent l'œuvre de cette artiste connaissent 
                    la touchante épitaphe «Ici enfin je repose» 
                    gravée sur la pierre.
 Élisabeth Vigée Le Brun découvre Louveciennes 
                    en 1786, à 31 ans, à l'occasion de son premier 
                    portrait de madame du Barry. Elle y reviendra jusqu'en septembre 
                    1789. Elle fuit la France révolutionnaire le 6 octobre 
                    suivant. Son exil durera douze ans.
 Radiée de la liste des émigrés, elle 
                    passe à Paris cette même année, mais repart 
                    en Angleterre et en Suisse. Elle rentre définitivement 
                    en France en 1809 et achète une maison de campagne 
                    à Louveciennes. Hormis lors de la présence des 
                    soldats pillards en 1814 et 1815, sa vie va s'écouler 
                    paisiblement entre son appartement parisien et son village 
                    de prédilection (visites de ses amis, peintures, promenades, 
                    jardinage, etc.).
 En 1821, elle offrira à son village la seule toile 
                    religieuse qu'elle ait peinte : sainte Geneviève 
                    gardant ses moutons. Le peintre donna à la sainte les 
                    traits de sa fille Julie, morte deux ans plus tôt.
 En 1841, sa santé se détériore. Élisabeth 
                    Vigée Le Brun s'éteint à 86 ans le 30 
                    mars 1842 à son domicile parisien.
 Elle est enterrée dans l'ancien cimetière paroissial 
                    de Louveciennes. En 1880, le cimetière est transféré 
                    sur un terrain près de l'aqueduc et deviendra le cimetière 
                    des Arches.
 ---»» Suite 2/2 
                    plus bas.
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          | 
               
                |  Tombe d'Élisabeth Vigée Le Brun au cimetière 
                  des Arches.
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                |  Épitaphe de la tombe d'Élisabeth Vigée 
                  Le Brun : «Ici enfin je repose».
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                |  Gravure de la partie haute de la tombe d'Élisabeth Vigée Le Brun 
                  : une palette de peinture sur un socle.
 Le gravé central, éclairé par le soleil, 
                  est entouré d'une couronne à feuillage.
 |   
                | 
                     
                      | Le 
                          cimetière des Arches et l'aqueduc (2/2).---»» Le cimetière des 
                          Arches longe une belle réalisation architecturale 
                          de la fin du XVIIe siècle : l'aqueduc qui permettait 
                          de faire passer l'eau depuis Marly jusqu'au château 
                          de Versailles.
 Le système global de l'acheminement de l'eau 
                          était assez simple : une machine pompait l'eau 
                          de la Seine et la faisait remonter de plus de 170 mètres 
                          dans un bassin situé sur la colline de Louveciennes, 
                          appelée Tour du Levant. Ensuite, elle s'écoulait 
                          le long de l'aqueduc selon une faible pente jusqu'à 
                          son extrémité sud-ouest, appelée 
                          Tour du Couchant. Cependant, on était loin d'être 
                          arrivés à Versailles 
                          !
 Or le roi Louis XIV ne veut pas voir gâcher la 
                          perspective de la grande allée qui conduit au 
                          château de Marly (aujourd'hui route de Versailles). 
                          Donc l'eau, au moyen d'un siphon, s'écoulera 
                          depuis la Tour du Couchant dans des conduites souterraines 
                          qui longeront le chemin des carrosses.
 C'est à Jules Hardouin-Mansart que le roi confie 
                          le dessin de cet ouvrage construit de 1682 à 
                          1684 avec de la pierre extraite des carrières 
                          de Saint-Leu près de Creil. L'aqueduc possède 
                          36 arches ; sa longueur est de 643 mètres.
 Les propriétaires expulsés furent indemnisés. 
                          Notons un fait divers : l'aqueduc, prenant place sur 
                          les hauteurs de Louveciennes, vint à couper le 
                          vent d'un moulin ! C'était la mort assurée 
                          pour la petite entreprise de la veuve du meunier qui 
                          officiait là. Le roi eut pitié de ses 
                          larmes. En 1688, il paya le déplacement du moulin 
                          dans un endroit plus éventé aux environs 
                          de Marly.
 En 1870-71, la Tour du Levant servit de poste d'observation 
                          aux Prussiens. Le roi Guillaume Ier et Bismarck la gravirent 
                          pendant les combats près du Mont Valérien. 
                          Lors du siège de Paris, une pièce d'artillerie 
                          y fut même installée.
 En 1866, l'aqueduc est mis hors service, remplacé 
                          par des conduites souterraines. Il est classé au titre 
                          des monuments historiques en 1953.
 Source :  Louveciennes 
                          mon village de Jacques et Monique Laÿ, 1989.
 |  |  |   
          |  Le cimetière des Arches, vue partielle.
 La tombe d'Élisabeth Vigée Le Brun est au centre de 
              l'image.
 |   
          | 
               
                | ASPECT EXTÉRIEUR 
                  DE L'ÉGLISE SAINT-MARTIN |  |   
          | 
               
                |  La façade occidentale de l'église Saint-Martin 
                  (XIXe siècle).
 |   
                |  Ensemble néogothique de la porte occidentale (fin du 
                  XIXe siècle).
 |  | 
               
                | 
                     
                      |  Deux têtes sculptées à la base de 
                        l'archivolte.
 XIXe siècle.
 |   
                      |  |  |  L'église Saint-Martin vue depuis le chevet.
 Le clocher néo-roman de la fin du XIXe siècle 
                  est soutenu par
 quatre piles massives qui délimitent le chœur.
 |   
                |  |   
                | 
                     
                      | Au XIXe siècle, 
                        l'architecte a orné la porte avec les bas-reliefs 
                        d'un chevalier médiéval en armure et de 
                        sa dame. |  |  |   
          | 
               
                |  L'église vue depuis le côté nord.
 |   
                | 
                     
                      | Architecture 
                          extérieure (2/2).---»» Le clocher, bien 
                          assis sur quatre piliers massifs qui, à l'intérieur 
                          de l'édifice, délimitent le chœur, 
                          n'est pas le premier non plus. Une gravure du XVIIe 
                          siècle montre un clocher élancé. 
                          Mais, à la fin du XVIIIe, un autre clocher avait 
                          pris sa place. Il avait la forme d'une lanterne avec 
                          «huit potelets en bois supportant une coupole 
                          par l'intermédiaire d'un entablement percé 
                          d'orifices circulaires», écrivent Jacques 
                          et Monique Laÿ. Au début du XIXe, éprouvé 
                          par les tempêtes, il avait fait son temps. En 
                          1833, un nouveau clocher, qui était en fait un 
                          rafistolage du précédent, lui succéda. 
                          Beaucoup le trouvèrent laid. Victorien Sardou, 
                          qui habitait Marly, le décrivit comme un «hideux 
                          pigeonnier».
 On pensa dès lors à le remplacer. En 1868, 
                          l'architecte diocésain, conscient que les quatre 
                          piliers massifs qui le soutenaient bouchaient la vue 
                          des fidèles, proposa un clocher au-dessus de 
                          la façade ouest et un amincissement des piliers. 
                          Ce projet coûteux fut rejeté.
 Il fallait pourtant un nouveau clocher. À force 
                          d'appels et de souscriptions, la mairie parvint à 
                          réunir assez de fonds pour lancer la construction, 
                          dans les années 1890, d'un clocher en harmonie 
                          avec l'ensemble roman. C'est le clocher actuel.
 |  |   
                |  |  |   
                | 
                     
                      | Bas-reliefs de têtes humaines sur le chevet du XIIe 
                        siècle. |  |   
                |  |  | 
               
                | 
                     
                      | Architecture 
                          extérieure.Comme la photo ci-dessus le montre et comme 
                          le signalent Jacques et Monique Laÿ dans leur ouvrage 
                          Louveciennes mon village, on a peut-être, 
                          dans les temps reculés, créé un 
                          terre-plein pour donner un peu de surplomb à 
                          l'édifice sacré. On voit clairement que 
                          l'endroit est en pente descendante (ce qui est le cas 
                          aussi derrière l'église).
 Si la façade 
                          moderne, assez fade, a été décriée 
                          au XIXe siècle, l'église n'en garde pas 
                          moins un chevet 
                          plat très ancien (XIe siècle) de style 
                          roman, renforcé de quatre contreforts à 
                          ressauts. L'observateur attentif pourra même y 
                          trouver deux 
                          petites têtes humaines romanes sculptées 
                          dans l'arcature qui surplombe les trois baies axiales.
 Ce chevet n'est pas le premier en date. Dans la succession 
                          des édifices qui ont vraisemblablement été 
                          érigés sur ce terre-plein, Jacques et 
                          Monique Laÿ rappellent qu'il y a eu auparavant 
                          un ancien chevet qui comportait une abside semi-circulaire. 
                          Les fouilles ont montré l'existence de trois 
                          saillies sur sa périphérie, probablement 
                          des contreforts. Cette abside était donc de type 
                          carolingien. Elle serait située à l'heure 
                          actuelle au sein de l'arrière-chœur.
 ---»» Suite 2/2 
                          à gauche.
 |  |   
                |  Dans les temps médiévaux, il est possible qu'on 
                  ait créé un terre-plein
 pour asseoir le caractère sacré de l'édifice 
                  car le terrain est en pente descendante.
 |   
                |  La façade orientale de l'église est la plus ancienne 
                  (XIe ou XIIe siècle).
 Sa consolidation est obtenue par quatre contreforts à 
                  ressauts.
 |   
                | 
                     
                      | «««--- 
                        Arcature romane sur le chevet (XIe ou XIIe siècle). Les deux têtes humaines sont indiquées par 
                        des flèches.
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          | 
               
                | LA NEF DE L'ÉGLISE 
                  SAINT-MARTIN |  |   
          |  Vue de la nef depuis le coin sud-ouest.
 Les quatre piliers massifs qui délimitent le chœur 
            (et supportent le clocher) coupent l'église en deux.
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          | 
               
                | 
                     
                      | Architecture 
                          intérieure.Cette architecture n'est pas banale. Il est 
                          rare de voir l'espace intérieur d'une église 
                          à ce point découpé en zones presque 
                          indépendantes, séparées par des 
                          piliers larges et massifs, en l'occurrence ceux qui 
                          délimitent le chœur.
 L'église étant «orientée», 
                          la nef est à l'ouest. Cette nef et ses bas-côtés 
                          ont été restaurés (voire refaits), 
                          toujours dans le style roman, sans que l'on sache exactement 
                          à quel siècle.
 Un point peu banal est à souligner dans la nef 
                          : il y a, au sud, deux arcades avec un pilier médian 
                          et, au nord, trois arcades et deux piliers. Ce que la 
                          photo ci-dessus montre clairement.
 Dans la nef, l'élévation sud reçoit 
                          une belle suite d'arcades romanes alors que l'élévation 
                          nord reste nue.
 Les chapiteaux à feuillage, assez simples, sont 
                          eux aussi de style roman. Jacques et Monique Laÿ 
                          les rattachent au début du XIIe siècle 
                          en rappelant que «au commencement du XIIe siècle 
                          on constate chez les artistes une volonté affirmée 
                          de rompre avec les traditions monastiques». Ces 
                          traditions se concrétisaient par une imitation 
                          des sculptures romaines ou byzantines au décor 
                          riche.
 Les bas-côtés sont voûtés 
                          d'ogives de part et d'autre du chœur. 
                          Dans la nef, cependant, ils reçoivent une charpente 
                          en berceau. Les amorcements d'ogives (photo ci-dessous) 
                          montrent qu'il ne devait pas en être ainsi dans 
                          les plans prévus.
 Voir la description du chœur 
                          et de l'arrière-chœur 
                          plus bas.
 L'ensemble de l'église dégage un indiscutable 
                          aspect roman. Pourtant les historiens restent dans l'indécision 
                          pour fixer des dates de restaurations ou de réaménagements.
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                            | Chapiteaux romans des piliers de la 
                              nef. |  |   
                      |  |  |   
                | 
                     
                      |  Amorcements d'ogives dans le bas-côté sud.
 On observe les mêmes amorcements dans le bas-côté 
                        nord.
 | 
                           
                            |  Plaque de «fondation» sur le mur occidental.
 |   
                            | 
                                 
                                  | «««--- 
                                      Les amorcements d'ogives.La photo ci-contre montre des 
                                      amorcements d'ogives, autrement dit des 
                                      débuts de retombées d'ogives 
                                      : un architecte avait prévu, au nord 
                                      et au sud, de bâtir des collatéraux 
                                      voûtés d'ogives. À la 
                                      place, on ne voit qu'une charpente en berceau.
 Que s'est-il passé dans l'église pour que 
                                      les plans, ou du moins une partie, aient 
                                      avorté ? Un manque de fonds ? Et vers quelle 
                                      époque ? Les archives sont muettes à ce 
                                      sujet.
 |  |  |  |  | 
               
                |  Plan de l'église Saint-Martin.
 La voûte de la nef n'est portée que par trois piliers.
 Les quatre piles massives qui délimitent le chœur
 et soutiennent le clocher sont du XIIe siècle.
 |   
                |  Chemin de croix, station XV : Jésus est ressuscité.
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                | 
                     
                      | «««--- 
                          Plaque de fondation (1/2).Deux plaques de «fondation» sont 
                          exposées sur le mur ouest de l'église. 
                          Elles relatent chacune une donation faite avant le décès 
                          du donateur au profit d'une œuvre de piété 
                          ou de bienfaisance. En échange, le bénéficiaire 
                          devait la plupart du temps faire dire des messes.
 Dans la plaque ci-contre, Gervais Targer, décédé 
                          le 8 novembre 1504, donne à perpétuité 
                          aux marguilliers de l'église Saint-Martin une 
                          rente annuelle de vingt-quatre sols parisi.
 En échange, ceux-ci doivent faire célébrer, 
                          le 8 novembre de chaque année, trois messes basses 
                          (au Saint-Esprit, à Notre-Dame et aux Trépassés) 
                          pour le salut de Gervais Targer et de son épouse 
                          Ysabeau.
 ---»» Suite 2/2 
                          plus bas.
 |  |  |   
          |  Vue de la nef depuis le coin nord-ouest.
 Au premier plan (c'est-à-dire au nord), deux piles soutiennent 
            la voûte en berceau du vaisseau central.
 À l'arrière-plan (c'est-à-dire au sud), une seule 
            pile soutient cette voûte
 L'élévation sud est ornée d'une arcature de style roman, alors que 
            l'élévation nord est nue.
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          | 
               
                |  «Le Pressoir mystique»
 Tableau anonyme estimé de la première moitié du 
                  XVIIe siècle.
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                | 
                     
                      | Le 
                          pressoir mystique.Ce thème iconographique apparaît au XIVe 
                          siècle, se développe au XVe et disparaît 
                          peu à peu au XVIIIe.
 Jésus, écrasé par le poids de la 
                          croix, foule des grappes de raisin. Le sang qui coule 
                          de ses blessures se mêle au vin. C'est l'illustration 
                          que la vie, ou du moins un aliment de vie, naît 
                          du sacrifice du Christ.
 Lors de la Réforme, catholiques et protestants 
                          s'accorderont sur la puissance de cette image. Les premiers 
                          y verront le rôle fondamental de l'Église 
                          dans le salut de l'humanité ; les seconds, l'immédiateté 
                          de la Rédemption des hommes par le Christ. Source 
                          : panneau d'information dans l'église.
 On pourra se reporter à un autre style de pressoir 
                          mystique : celui du vitrail de Léonard Gontier, daté 
                          du début du XVIIe siècle, à la cathédrale 
                          Saint-Pierre-Saint-Paul de Troyes. 
                          Le Christ y est allongé et reçoit le vin 
                          qui coule d'un cep de vigne où ont pris place 
                          les apôtres.
 |  |  | 
               
                | 
                     
                      |  
                          Plaque de fondation (2/2).---»» À l'issue de ces 
                          messes, ils donneront quinze deniers à cinq pauvres 
                          souffreteux (trois deniers à chacun) «EN 
                          REMEMBRANCE DES CINQ PLAIES MORTELLES QUE NOTRE REDEMPTEUR 
                          SOUFFRIT POUR NOUS LE JOUR DE SA PASSION (...)»
 La plupart du temps, ces donations en échange 
                          de messes étaient couchées sur parchemin. 
                          Toutes les archives des paroisses en contiennent. Leur 
                          nombre et leur spécificité conduisaient 
                          parfois les marguilliers des fabriques à un vrai 
                          casse-tête !
 Jacques et Monique Laÿ, dans Louveciennes mon 
                          village, indiquent que, à la fin du XIXe 
                          siècle, la fabrique de Saint-Martin se voyait 
                          obligée de faire dire cent douze messes basses 
                          par an, «presque autant de messes chantées 
                          et deux services pour lesquels il faut au moins deux 
                          chantres... de quoi s'arracher les cheveux !»
 Avec le temps, toutes ces obligations sont tombées 
                          dans l'oubli.
 |  |   
                |  Statue de saint Antoine de Padoue
 XIXe siècle ?
 |  Le bas-côté nord, voûté d'ogives, débouche
 sur la chapelle Sainte-Geneviève.
 |  |   
          | 
               
                | LE CHŒUR 
                  DE L'ÉGLISE SAINT-MARTIN |  |   
          | 
               
                |  Vue du chœur depuis l'entrée.
 Le mobilier (autel de messe et ambon) est contemporain.
 Seul le vitrail ornant la lancette de gauche, au-dessus de l'arcature 
                  du fond, est ancien.
 |   
                |  Allégorie de la Cène sur le soubassement de l'autel 
                  de messe.
 |   
                |  Chapiteaux néo-romans du XIXe siècle dans le pilier 
                  sud-ouest.
 |   
                |  Le pilier sud-est du chœur est orné de deux consoles 
                  du XIIe siècle en face du bas-côté.
 |  | 
               
                | 
                     
                      | Le 
                          chœur de l'église Saint-Martin.Le chœur est un endroit «enclavé». 
                          Situé entre les quatre piliers massifs qui soutiennent 
                          le clocher, il semble réfugié dans un 
                          cocon. Les piles, partie la plus ancienne de l'édifice 
                          avec le chevet, remontent au XIIe siècle. Certaines 
                          ont été refaites au XIXe.
 Elles sont ornées de sculptures à feuillages, 
                          de têtes humaines ou de masques. Ces sculptures 
                          sont estimées du XIIe siècle et relèvent 
                          de l'art roman. Au XIXe siècle, des chapiteaux 
                          néo-romans ont été ajoutés 
                          sur la pile sud-ouest.
 Que la vue du chœur soit obstruée par les 
                          piles massives contrariait visiblement certains fidèles. 
                          Ainsi, en 1868, quand on voulut changer le clocher qui 
                          datait de 1833, l'architecte diocésain suggéra 
                          carrément de le supprimer, d'en construire un 
                          nouveau au-dessus de l'entrée et... d'amincir 
                          les quatre piliers. Les fidèles pourraient enfin 
                          voir le chœur.
 La Commission des Beaux Arts rejeta totalement cette 
                          idée coûteuse. Ce qu'avec le recul on ne 
                          peut qu'approuver : à elles seules les piles 
                          massives sont un morceau d'Histoire.
 |  |   
                |  Le chœur est enchâssé dans quatre piliers massifs 
                  du XIIe siècle.
 Dans la partie droite, le pilier sud-ouest est orné de 
                  deux chapiteaux néo-romans du XIXe siècle.
 |   
                | 
                    Christ en croix, détail. 
                      |  Console avec tête humaine du XIIe siècle
 sur le pilier sud-est.
 |   
                      |  Chapiteau néo-roman du XIXe siècle
 sur le pilier sud-ouest.
 |   
                      |  |  Pile sud-est du chœur.
 | 
                     
                      |  Console avec tête humaine du XIIe siècle
 sur le pilier nord-est.
 |   
                      |  L'aigle et le taureau du tétramorphe
 sur l'ambon contemporain.
 |   
                      |  Le dieu gaulois Ogmi est repris dans ce chapiteau
 néo-roman du XIXe siècle.
 |  |  |   
          |  |  |  |  |  |   
          | 
               
                | Consoles romanes ornant 
                  le pilier sud-est du chœur. |  |   
          | 
               
                | L'ARRIÈRE-CHŒUR 
                  DE L'ÉGLISE SAINT-MARTIN |  |   
          |  L'arrière-chœur et ses vitraux du XIXe siècle.
 À gauche, la chapelle Sainte-Geneviève reçoit 
            l'ancien maître-autel de l'église situé jadis 
            contre le chevet, là où l'on voit la crèche de 
            Noël.
 Au second niveau, au nord et au sud, on peut voir un ancien triforium.
 |   
          | 
               
                |  Statue de sainte Marthe.
 XVIIe siècle.
 Chapelle Sainte-Geneviève.
 |  | 
               
                | 
                     
                      | L'arrière-choeur.On peut considérer ce vaste espace 
                          comme la réunion des extrémités 
                          des bas-côtés nord et sud (avec chacun 
                          son autel latéral) et de la partie orientale 
                          du chœur. 
                          Pour l'esthétique architecturale et la facilité 
                          de la présentation, on peut aussi le qualifier 
                          d'«arrière-chœur».
 La partie centrale du chevet est creusée d'une 
                          grande niche qui était anciennement obstruée 
                          par le maître-autel. Celui-ci est actuellement 
                          l'autel Sainte-Geneviève (à gauche sur 
                          la photo ci-dessus).
 Le visiteur portera utilement son regard vers les deux 
                          piscines 
                          creusées dans la pierre du chevet, vraisemblablement 
                          vers les XIe-XIIe siècles.
 Les deux statues-colonnes du roi 
                          Salomon et de la reine 
                          de Saba sont des moulages en plâtre de sculptures 
                          originales initialement dans le portail de l'église 
                          Notre-Dame à Corbeil. Ces sculptures sont maintenant 
                          au Louvre.
 |  |  Voûte de l'arrière-chœur avec l'arcature néo-romane 
                  et la rose du XIXe siècle.
 |   
                | 
                     
                      | 
                           
                            | Les 
                                vitraux.Le XIXe siècle a vu le remplacement 
                                des verres blancs (qui dataient vraisemblablement 
                                du XVIIe) par des verrières figurées.
 Une seule verrière est ancienne : celle qui orne 
                                la 
                                baie de gauche (baie 1) au sein des trois 
                                baies axiales. Ces trois baies illustrent la vie 
                                de saint Martin.
 Cette verrière ancienne pourrait remonter 
                                à l'année 1200, en tout cas être 
                                datée du XIIIe siècle. Son panneau 
                                du bas illustre la rencontre fameuse entre Martin 
                                à cheval et le mendiant.
 Au XIXe siècle, les ateliers sollicités 
                                pour créer les verrières ont respecté 
                                le style médiéval de cette baie.
 Parmi ces ateliers, on note : celui de Didron 
                                Aîné, auteur en 1856 de la rose axiale, 
                                donnée ci-dessous ; celui de Bonnot qui 
                                a réalisé les vitraux de la vie 
                                de saint Fiacre et de la 
                                vie saint Laurent.
 Les deux baies axiales modernes (qui complètent 
                                la baie 
                                médiévale) sont indiquées 
                                par le Patrimoine des Communes des Yvelines 
                                (Flohic éditions) comme sortant de l'atelier 
                                Paul Moutier à Saint-Germain-en-Laye. L'ouvrage 
                                Louveciennes mon village indique, quant 
                                à lui, que sa composition est due à 
                                «l'atelier Chatel et Fialex, élèves 
                                à la manufacture royale de Sèvres.» 
                                Il faut préciser : François Fialex 
                                (1818-1886) quitte la manufacture de Sèvres 
                                en 1840 pour créer son atelier à 
                                Mayet, près du Mans. René Chatel 
                                est son cartonnier.
 |  |  La clé de voûte de la partie centrale de l'arrière-chœur 
                        est ornée d'une tête humaine qui regarde 
                        le chœur.
 |  |  |   
          |  Rose du chevet : Jésus en majesté est accompagné d'anges en 
            prière.
 Atelier Didron Aîné, 1856.
 |  Autel de la Vierge dans la partie sud de l'arrière-chœur.
 |   
          |  Baie 1 : Vie de Saint Martin.
 Vitrail du XIIIe siècle, restauré au XIXe.
 | 
               
                | 
                     
                      | Baie 
                          1 : la vie de saint Martin.Daté des XIIe-XIIIe siècles, c'est 
                          le seul vitrail ancien de l'église.
 Lecture de bas en haut.
 
 Médaillon 4:
 «Martin descendu de sa chaire
 prend le pas sur les frères prêcheurs», 
                          lit-on dans Louveciennes mon village à 
                          la description de ce vitrail.
 Ce ne peut être qu'une allégorie : Martin 
                          vivait au IVe siècle et l'ordre des frères 
                          prêcheurs (les Dominicains) a été 
                          créé au XIIIe siècle.
 
 
 Médaillon 3 :
 Martin se tient derrière saint Hilaire, évêque 
                          de Poitiers 
                          dont il est devenu le disciple. Ce dernier bénit 
                          le monastère de Ligugé. C'est là 
                          que Martin se retirera.
 
 
 
 
 
 
 
 
 Médaillon 2 :
 Martin guérit un lépreux par un baiser.
 
 
 
 
 
 Médaillon 1 :
 Martin, sur un cheval blanc, coupe
 la moitié de son manteau et la donne à 
                          un mendiant.
 (Épisode fondateur du mythe de saint Martin.)
 |  |   
                | 
                     
                      | Les 
                          vendangeurs ---»»»François Fialex & René Chatel 
                          ont été formés à la Manufacture 
                          de Sèvres. 
                          Fialex a créé un atelier de verrerie à 
                          Mayet, près du Mans. Chatel sera son cartonnier.
 On leur doit quelques-uns des vitraux de l'église 
                          Saint-Romain 
                          à Sèvres.
 |  |  | 
               
                |  Vitrail de la vie de saint Martin, détail : Martin coupe 
                  son manteau
 Panneau du XIIIe siècle restauré au XIXe.
 |   
                |  Vitrail central du chevet, détail : Les vendangeurs.
 Composition de l'atelier de François Fialex au XIXe siècle.
 |  |   
          |  L'arrière-chœur avec le bas-côté nord (à 
            droite sur la photo) et l'entrée du chœur
 Les deux grandes statues-colonnes, le roi Salomon et la reine de Saba, 
            sont des moulages en plâtre.
 |   
          | 
               
                |  Statue moderne de la Vierge à l'Enfant, détail.
 Autel de la Vierge.
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                |  |  | 
               
                | 
                     
                      |  Vitrail de la Vie de Marie :
 Naissance, Annonciation, Apothéose.
 Vitrail posé en 1900, atelier inconnu.
 |   
                      |  Statue du roi Salomon, détail.
 
 
 
                           
                            | «««--- 
                                Vie de Saint MartinAtelier François Fialex au Mans.
 Fin du XIXe siècle.
 |  |  | 
                     
                      |  Vitrail de la vie de saint Martin, détail :
 Martin évêque guérit un lépreux
 XIIIe siècle.
 |   
                      |  Vitrail du XIXe siècle : Vie de saint Vincent.
 |   
                      | 
                           
                            | Vitrail 
                                de vie de saint Vincent (XIXe siècle).Panneau du bas : Dacien, envoyé 
                                par l'empereur Dioclétien, est en charge 
                                de la région de Valence. Il somme Valère, 
                                évêque de la ville, et son élève 
                                Laurent de sacrifier aux idoles. Laurent refuse 
                                d'un geste ferme ; Valère, prudent, se 
                                cache derrière lui.
 Panneau médian : Valère a 
                                été exilé ; Vincent est harcelé 
                                par Dacien pour abjurer, supplices à l'appui 
                                ; deux anges soutiennent Vincent.
 Panneau supérieur : le corps de 
                                Vincent supplicié est laissé dans 
                                la forêt ; un aigle veille sur lui pour 
                                que les bêtes sauvages ne le dévorent 
                                pas.
 |  |  |   
                | 
                     
                      | «««--- 
                          Vitrail de la vie de saint Martin (XIXe siècle).Ce vitrail, situé dans l'axe central, 
                          a été offert par la confrérie des 
                          vignerons. Il a été composé par 
                          l'atelier de François Fialex situé au 
                          Mans. Le cartonnier est René Chatel.
 Demi-médaillon du bas : allégorie 
                          des vendanges.
 Demi-médaillons verticaux du bas : Auxence, 
                          évêque arien de Milan, chasse Martin : 
                          Martin ressuscite un mort.
 Médaillon plein du bas : Martin explique 
                          aux adeptes de l'ancienne religion qu'ils sont dans 
                          l'erreur.
 Demi-médaillon vertical du haut à gauche 
                          : des gens demandent à Martin d'être instruits 
                          des secrets de l'Évangile ; celui-ci les repousse 
                          car leur esprit est fermé à son contenu.
 Demi-médaillon vertical du haut à droite 
                          : un arbre sacré païen est abattu par ordre 
                          de Martin ; les paysans, furieux, exigent qu'il reste 
                          dessous, mais l'arbre tombe de l'autre côté 
                          ; les paysans s'enfuient, effrayés.
 Médaillon plein du haut : Martin est sacré 
                          évêque de Tours 
                          en 371.
 |  |  |   
          |  |   
          |  Piscines géminées dans la chapelle Sainte-Geneviève.
 Quel était donc le rôle exact de chacune de ces deux 
            cuvettes ? Mystère.
 | 
               
                | Les piscines 
                    du chevet.La piscine est une petite cuvette creusée 
                    dans la pierre près d'un autel. Après avoir 
                    touché les espèces sacramentelles, le prêtre 
                    doit se laver les mains. L'eau usagée est jetée 
                    dans un lieu sacré. Le prêtre peut alors se retourner 
                    vers les fidèles.
 L'église Saint-Martin compte une piscine double dans 
                    la chapelle Sainte-Geneviève (partie nord du chevet) 
                    et une autre à la droite de la niche axiale (photo 
                    ci-dessous), une niche qui accueillait donc un autel.
 L'évacuation de l'eau usagée est toute simple. 
                    Elle passe dans l'orifice de la cuvette et sort par la bouche 
                    de la sculpture en forme de tête humaine située 
                    plus bas. Ensuite elle se déverse dans la terre entre 
                    deux dalles au sol. Avec le temps, les changements ou aménagements 
                    de dallages au sol ont effacé les traces.
 La présence de piscines géminées est 
                    étonnante. Comme le suggère l'ouvrage Louveciennes 
                    mon village, y avait-il une piscine pour purifier le calice 
                    et une autre pour se laver les mains ? Ce qui soulignerait 
                    l'importance, restée mystérieuse, de cet autel 
                    latéral affublé de deux piscines.
 On ne connaît pas la date de construction exacte des parties 
                    les plus anciennes de l'église actuelle. Cependant la présence 
                    des piscines en donne une idée. Jacques et Monique Laÿ;, dans 
                    Louveciennes mon village, placent ainsi cette construction 
                    au XIe siècle, au plus tard au XIIe siècle. «Ces piscines, 
                    écrivent-ils, se rencontraient alors dans les chapelles des 
                    églises cathédrales et conventuelles, plus rarement dans les 
                    églises paroissiales.» Ce qui, pour certains, renforce l'hypothèse 
                    d'un ensemble de bâtiments conventuels à Louveciennes, voire 
                    carrément d'un monastère. Une hypothèse corroborée par la 
                    présence de caves dans le sous-sol immédiat.
 |  |   
          |  Piscines géminées : tête humaine en bas-relief
 ornant le petit espace séparant les deux piscines.
 |  Piscines géminées : tête humaine en bas-relief.
 L'eau usagée s'écoulait par la bouche.
 |  Piscine à côté de la niche axiale.
 L'eau usagée s'écoulait par la bouche de la tête 
            humaine (donnée ci-dessous).
 |   
          |  Vie de sainte Geneviève.
 Vitrail de la fin du XIXe siècle, atelier inconnu.
 
 
 
               
                | Vitrail 
                    de la vie de sainte Geneviève (XIXe siècle).Panneau du bas : saint Germain d'Auxerre 
                    passe à Nanterre et salut la petite Geneviève 
                    et ses parents.
 Panneau médian : en 451, Geneviève arrête 
                    Attila devant Paris.
 Panneau supérieur : Paris étant assiégée, 
                    Geneviève nourrit les pauvres de la ville avec les 
                    victuailles qu'elle a rapportées sur des bateaux malgré 
                    le siège.
 |  | 
               
                |  Piscine à un seul bassin : tête humaine en bas-relief.
 L'eau usagée s'écoulait par la bouche.
 |   
                |  La reine de Saba, détail.
 |  |  Vie de saint Laurent.
 Vitrail de l'atelier Bonnot posé en 1897.
 
 
 
               
                | Vitrail 
                    de la vie de saint Vincent (XIXe siècle).Panneau du bas : L'empereur romain Dèce 
                    somme Laurent, en charge de la gestion des biens de l'Église, 
                    de lui livrer tous les biens. Laurent refuse ; un soldat l'entraîne.
 Panneau médian : devant l'envoyé de Dèce, 
                    Laurent distribue les biens de l'Église aux pauvres.
 Panneau supérieur : Dèce, rendu furieux 
                    par cette distribution, condamne Laurent à être 
                    rôti sur un gril.
 |  |   
          |  Vue d'ensemble de l'église depuis l'arrière-chœur.
 Les piliers massifs qui soutiennent le clocher limitent la vue au 
            seul chœur.
 |   
          | Documentation : «Louveciennes mon village» 
            de Jacques et Monique Laÿ, 1989
 + «Le Patrimoine des Communes des Yvelines, Flohic Éditions, 
            2000
 + «Dictionnaire des églises de France», Éditions 
            Robert Laffont, 1968
 + Base Mérimée
 + documents affichés dans l'église.
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