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Page créée en août 2012
Personnage dans un vitrail de la nef (vers 1300 - 1315)

Si vous passez à Chartres, après la visite de la cathédrale, n'oubliez pas d'aller voir l'église Saint-Pierre. Elle se situe en complément obligé de l'histoire du vitrail. Sa nef est aussi claire que celle de la cathédrale est sombre.
Jusqu'à 1803, Saint-Pierre était l'église de l'abbaye Saint-Père, connue au moins depuis le VIIe siècle. Ses bâtiments conventuels, au sud, ont été reconstruits au début du XVIIIe siècle. En 1803, l'église Saint-Pierre est devenue paroissiale.
L'histoire architecturale de l'église est assez compliquée. À l'ouest, subsiste une tour massive, de tradition carolingienne, construite sans doute peu avant l'an mil. Une église ancienne l'aurait accompagnée. Celle-ci fut rebâtie et agrandie à la fin du XIe siècle. L'abside et le déambulatoire datent du XIIe siècle ; la nef et les bas-côtés sont du début du XIIIe. Après 1250, on reconstruisit les parties hautes du chœur, optant pour un triforium ajouré qui apportait beaucoup de lumière.
L'intérêt de l'église Saint-Pierre réside dans ses vitraux, postérieurs à ceux de la cathédrale et obéissant à un nouveau style. Ceux du chœur, sur les côtés, remontent aux environs de 1260 ; ceux de l'abside, aux environs de 1300. Enfin, les vitraux historiés dans les parties hautes de la nef sont datés entre 1300 et 1315. Cette page en donne un grand nombre d'extraits. Vous pouvez en admirer des agrandissements dans la galerie des vitraux.

La nef et l'abside de l'église Saint-Pierre
La nef et l'abside de l'église Saint-Pierre
Le triforium de la nef est aveugle. Celui de l'abside est ajouré. Ce qui donne à l'abside une grande luminosité.
Quand cette photo a été prise (2012), les vitraux du triforium du chœur avaient été déposés. Ils ont été remplacés par du verre cathédrale.
Le chevet de Saint-Pierre
Le chevet de Saint-Pierre
On est frappé par la minceur des arcs-boutants.
Le côté nord de Saint–Pierre
Le côté nord de Saint-Pierre
La tourelle cylindrique sur la voûte du déambulatoire date du milieu du XIVe siècle.
Au sud de l'église, les bâtiments conventuels de l'abbaye Saint–Père
Au sud de l'église, les bâtiments conventuels de l'abbaye Saint-Père
ont été rebâtis au début du XVIIIe siècle.

Les fouilles sous la tour.
Ces fouilles sont en fait des sondages archéologiques au niveau de la salle basse du clocher-porche. Les archéo-logues ont ainsi pu mettre au jour une structure de chauffe qui pourrait être un vestige de moule à cloche ainsi qu'une tombe de la fin du Moyen Âge ou du début de l'époque moderne. Cette tombe contenait six vases funéraires ; la défunte portait une bague en alliage creux à un doigt de la main droite. Enfin, dans le mortier du sol, on a découvert la trace de carreaux de terre cuite disposés en diagonale et faisant ressortir des bandes parallèles.
Source : information affichée dans la tour.

Les fouilles archéologiques
Les fouilles archéologiques
à l'intérieur de la tour ouest
La tour ouest
La tour ouest
(sans doute bâtie peu avant l'an mil)
Portail roman sur le côté nord
Portail roman sur le côté nord
C'est l'entrée de l'église.

La verrière de l'église Saint-Pierre est en quelque sorte le complément de celle de la cathédrale Notre-Dame. En effet, les vitraux des deux églises sont d'époque et de style différents. La nef de la cathédrale baigne dans une pénombre intense : les vitraux du XIIe siècle et de la première moitié du XIIIe - à base de rouge, de vert et de bleu - sont relativement opaques et obstruent la lumière extérieure. Or, dès le milieu du XIIIe siècle, s'amorce en France une profonde révolution dans l'art du vitrail avec l'apparition de la fenêtre rayonnante, puis, vers le début du XIVe, du jaune d'argent, un sel qui va permettre de multiplier les nuances et de travailler la grisaille. L'un des buts de l'art gothique était d'élargir la surface des verrières pour faire entrer la lumière. Ainsi, la pénombre de la cathédrale de Chartres va céder la place à un renouveau stylistique, et la première église à en profiter sera Saint-Urbain à Troyes. Les moines de l'abbaye Saint-Père suivront cet exemple et choisiront eux aussi des grandes verrières en verre blanc peint à la grisaille et espacé par de grandes figurines. À Saint-Pierre de Chartres, les verrières des parties hautes de la nef datent des années 1300-1315 : elles se caractérisent par une alternance de vitraux historiés et de vitraux clairs avec grisaille et personnages.

Élévations dans la nef
Élévations dans la nef
Les parties basses datent de la première moitié du XIIIe siècle, les parties hautes sont d'après 1250.
Vitrail à quatre personnages dans la nef
Vitrail à quatre personnages dans la nef
La Vierge à l'Enfant

LE VITRAIL DES SCÈNES DE LA VIE DE SAINT PIERRE ET DE SAINT PAUL (entre 1300 et 1315)

Le baptistère
Le modeste baptistère
près de l'entrée de l'église
Saint Paul et l'instrument de son supplice
Vitrail des scènes de la vie de saint Pierre-Saint-Paul (entre 1300 et 1315)
Saint Paul et l'instrument de son supplice
Saint Paul, saint Pierre et le donateur en prière
Vitrail des scènes de la vie de saint Pierre-Saint-Paul (entre 1300 et 1315)
Saint Paul, saint Pierre et le donateur en prière
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Le Père Céleste bénissant saint Pierre et saint Paul suppliciés
Vitrail des scènes de la vie de saint Pierre-Saint-Paul (entre 1300 et 1315)
Le Père Céleste bénissant saint Pierre et saint Paul suppliciés
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Vitrail des scènes de la vie de saint Pierre-Saint-Paul (entre 1300  et 1315)
Vitrail des scènes de la vie de saint Pierre-Saint-Paul (entre 1300 et 1315)
Dans cette scène, on peut apprécier le travail du peintre verrier. sur les visages
Vitrail des scènes de la vie de saint Pierre-Saint-Paul
Vitrail des scènes de la vie de saint Pierre-Saint-Paul
(entre 1300 et 1315)
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Le collatéral nord
Le collatéral nord
(1ère moitié du XIIIe siècle)
Clé de voûte dans le collatéral nord
Clé de voûte dans le collatéral nord

VITRAUX À GRISAILLE ET PERSONNAGES

Élévations dans la nef Vitrail de la nef à quatre personnages
Vitrail de la nef à quatre personnages
Chaque colonne de personnages est entourée de deux grisailles. Les religieux voulaient sans doute s'assurer que la nef recevrait assez de lumière.
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Vitrail de la nef à quatre personnages (entre 1300 et 1315)
Vitrail de la nef à quatre personnages (entre 1300 et 1315)
Ici, un apôtre lisant (saint Jean?)
«««--- À GAUCHE
Élévations dans la nef. Les vitraux des bas-côtés sont du XIXe siècle (voir un exemple ci-dessous)
Vitrail à quatre personnages : saint Barnabé
Vitrail à quatre personnages : saint Barnabé
Le bas-côté sud
Le bas-côté sud
Au fond, la chapelle rayonnante Sainte-Anne
À DROITE ---»»»
Vitrail historié moderne à la manière médiévale : scènes de la vie de Jésus
Cliquez sur l'image pour afficher les quatre vitraux du XIXe siècle en gros plan.
Vitrail historié moderne à la manière médiévale : Scènes de la vie de Jésus
Vitrail de la nef : un saint
Vitrail de la nef : un saint

Les vitraux du bas-côté nord de Saint-Pierre, au nombre de quatre, sont du XIXe siècle. Les peintres verriers se sont attachés à reproduire le style du XIIe siècle. On trouve ainsi des scènes de la Passion, de la Bible (voir ci-contre), de la vie de Jésus et de la vie de Marie.
Il est intéressant de rapprocher ces vitraux de ceux des chapelles rayonnantes de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Troyes. En effet, ces derniers sont - en théorie - du XIIIe siècle, mais ils ont été tellement restaurés au XIXe qu'on ne peut plus les considérer comme des vitraux médiévaux à part entière. En comparant les uns et les autres, il est intéressant de constater que leur aspect est très similaire.

Vitrail historié moderne (fin du XIXe siècle)
Vitrail historié moderne (fin du XIXe siècle)
Scènes de la Bible, détail central
Tableau de la Piéta
Chapelle latérale Sainte-Soline
Tableau de la Piéta (auteur inconnu)
La nef et le côté nord vus depuis le chœur
La nef et le côté nord vus depuis le chœur

LE VITRAIL DES SCÈNES DE LA VIE DE SAINT JEAN-BAPTISTE (entre 1300-1315)

Le baptême de Jésus par Jean-Baptiste
Vitrail des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste (entre 1300 et 1315)
Le baptême de Jésus par Jean-Baptiste
Le roi Hérode Antipas livre saint Jean-Baptiste à Hérodiade
Vitrail des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste (entre 1300 et 1315)
Le roi Hérode Antipas livre saint Jean-Baptiste à Hérodiade
C'est une scène de banquet où Salomé, fille d'Hérodiade, s'emploie à exciter le roi par des danses «lascives» (premier plan à droite)

Voir l'histoire de la décollation de Jean-Baptiste à la page de l'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-d'Angély.

Vitrail des scènes de la vie de saint Jean–Baptiste
Vitrail des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste
(vers 1300-1315)
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La décollation de saint Jean-Baptiste
Vitrail des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste
(entre 1300 et 1315)
La décollation de saint Jean-Baptiste (partiel)
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LA CHAPELLE LATÉRALE SAINTE-SOLINE

Chapelle latérale Sainte Soline
Chapelle latérale Sainte Soline
dans le bas-côté sud
Statue de saint Gilduin (1948)
Statue de saint Gilduin (1948)
Vitrail de sainte Soline
Vitrail de sainte Soline
(Atelier Lorin, Chartres, XXe siècle)
À DROITE ---»»»
Vitrail à grisaille et personnages dans la nef, détail
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Buste de l'évêque Fulbert (enterré dans l'église)
Buste de l'évêque Fulbert (enterré dans l'église)
Sculpture de l'abbé Galopin (1960)
Chapelle latérale Sainte Soline
Chapelle latérale Sainte Soline
Vitrail à grisaille et personnages dans la nef, détail Vitrail de la Vierge à l'Enfant
Vitrail de la Vierge à l'Enfant
dans le déambulatoire gauche

LE VITRAIL DE LA PASSION (entre 1300-1315)

Vitrail de la Passion (entre 1300 et 1315)
Vitrail de la Passion (entre 1300 et 1315)
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L'entrée dans Jérusalem (entre 1300 et 1315), détail supérieur
La Cène
Vitrail de la Passion (entre 1300 et 1315)
La Cène. On reconnaît saint Jean penché sur Jésus. Cliquez sur l'image.
Saint Thomas met ses mains dans les plaies de Jésus
Vitrail de la Passion (entre 1300 et 1315)
Saint Thomas met ses mains dans les plaies de Jésus. Cliquez sur l'image.
«««--- À GAUCHE
L'entrée dans Jérusalem (entre 1300 et 1315), détail supérieur
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LE VITRAIL DES SCÈNES DE LA VIE DE MARIE (entre 1300-1315)

Vitrail des scènes de la vie de Marie
Vitrail des scènes de la vie de Marie
(vers 1300-1315)
Parties hautes de la nef
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À DROITE ---»»»--»»»
Vitrail à grisaille colorée et quatre personnages sous dais dans la nef
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Vitrail des scènes de la vie de Marie (vers 1300–1315)
Vitrail des scènes de la vie de Marie (vers 1300-1315)
L'Adoration des mages (partiel)
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Tableau «La Nativité»
Tableau «La Nativité»
Auteur inconnu
Vitrail à grisaille colorée et quatre personnages sous dais
Vitrail de saint Louis (entre 1300 et 1315), détail
Vitrail de saint Louis (entre 1300 et 1315), détail
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Vitrail XIXe siècle de la Vierge à l'Enfant (détail)
Vitrail XIXe siècle de la Vierge à l'Enfant (détail)
Le visage de la Vierge rappelle le style des icônes byzantines.

LE DÉAMBULATOIRE ET LES CHAPELLES RAYONNANTES

Chapelle rayonnante Saint-Joseph
Chapelle rayonnante Saint-Joseph
Déambulatoire nord
Chapelle rayonnante Saint-Joseph
Chapelle rayonnante Saint-Joseph
Statue d'un saint évêque
Chapelle Saint-Joseph
Chapelle Saint-Joseph
Statue de saint Roch
Chapelle axiale de Notre-Dame
Chapelle axiale de Notre-Dame
La voûte peinte
Le déambulatoire sud
Le déambulatoire sud
Chapelle rayonnante Sainte-Anne Statue de sainte Anne et Marie
Chapelle rayonnante Sainte-Anne Statue de sainte Anne et Marie
Chapelle rayonnante Sainte-Anne
Chapelle rayonnante Sainte-Anne

En 1990, des sondages ont mis à jour de très nombreux décors peints dans l'église Saint-Pierre (voûtes de la nef, bas-côtés, déambulatoire et chapelles). Les plus anciens semblent assez modestes : filet rouge simple ou double sur fond blanc ou fond de terre de sienne. Les plus travaillés (comme ceux des voûtes du déambulatoire ci-contre) pourraient ne remonter qu'au XIXe siècle. En 2012, un projet est à l'étude pour les restaurer.
Source : panneau dans l'église.

Chapelle axiale Notre-Dame
Chapelle axiale Notre-Dame
De style roman, elle remonte à la deuxième moitié du XIIe siècle.
Jusqu'à 1939, les chapelles rayonnantes recevaient les vitraux de l'ancienne église Saint-Hilaire. Ils n'ont pas été remontés après la guerre.
Statue de la Vierge
Statue de la Vierge
Marbre de Carrare du sculpteur Bridan
Détail : le visage de la Vierge
Statue de la Vierge, marbre de Carrare du sculpteur Bridan Chapiteaux dans la chapelle Notre-Dame
Chapiteaux dans la chapelle Notre-Dame

«««--- À GAUCHE
Statue de la Vierge, marbre de Carrare du sculpteur Bridan

Architecture. Les parties basses du chœur sont les éléments les plus anciens de l'église Saint-Pierre. On édifia ensuite l'abside et le déambulatoire sous la direction du moine Hilduard. Les bâtisseurs eurent de la chance : en 1165, on découvrit le tombeau de Gilduin, diacre breton mort à l'abbaye Saint-Père et - dit-on - en odeur de sainteté. Les dons des fidèles affluèrent, ce qui permit de poursuivre la construction.
Source : Feuillet sur l'histoire de l'église disponible dans la nef.

LE CHŒUR ET SES VITRAUX DU XIIIe SIÈCLE

Le chœur de l'église Saint-Pierre
Le chœur de l'église Saint-Pierre
Les vitraux du triforium sont, en théorie, ceux de l'ancienne église Saint-Hilaire. Ils ont été déposés temporairement.
On remarquera que les colonnes montantes sur dosseret ne sont pas arrondies. Elles sont taillées en pilastres aux angles coupés.
Les parties hautes de la nef de la cathédrale d'Évreux présentent la même caractéristique.
L'abside et ses vitraux datés aux environs de l'an 1300
L'abside et ses vitraux datés des environs de l'an 1300
Vitrail de l'abside (vers 1300)
Vitrail de l'abside (vers 1300)
Un apôtre
Vitrail de l'abside (vers 1300)
Vitrail de l'abside (vers 1300)
Un saint évêque
Vitrail de l'abside (vers 1300)
Vitrail de l'abside (vers 1300)
Un apôtre

Les vitraux de l'abside de l'église Saint-Pierre datent des environs de l'an 1300. Ils ont fait la célébrité de l'église et justifient à eux seuls une visite. Leurs couleurs chatoyantes et variées - avec toutefois une dominante bleue - irradient le chœur d'une atmosphère de beauté et de sérénité. Les apôtres et les saints entourent le vitrail central. Comme les autres, celui-ci est constitué de deux lancettes. Au niveau supérieur, on y trouve une crucifixion avec la Vierge et saint Jean ; à droite une Vierge à l'Enfant. Au niveau inférieur : saint Louis et saint Gilduin. C'est d'ailleurs l'une des premières représentations de saint Louis dans un vitrail. Enfin, saint Gilduin est regardé comme un bienfaiteur posthume de l'église : la découverte de son tombeau en 1165 avait assuré aux bâtisseurs de l'édifice assez de dons pour poursuivre les travaux de construction.

Les vitraux de l'abside (vers 1300)
Les vitraux de l'abside (vers 1300)
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
Vitrail central de l'abside (vers 1300)
Vitrail central de l'abside (vers 1300)
La Crucifixion (à gauche) et la Vierge (à droite)
Deux apôtres (vers 1300)
Vitrail de l'abside (vers 1300)
Vitrail de l'abside (vers 1300)
Quatre apôtres
«««--- À GAUCHE
Vitrail de l'abside
Deux apôtres
(vers 1300)
À DROITE ---»»»
Vitrail central de l'abside
Saint Louis et saint Gilduin
(vers 1300)
(C'est l'une des toutes premières
représentations de saint Louis
dans un vitrail)

Cliquez sur les images pour les
afficher en gros plan
dans la galerie des vitraux.
Le maître–autel de Saint–Pierre
Le maître-autel de Saint-Pierre.
Saint Louis et saint Gilduin (vers 1300)
La nef vue depuis le chœur
La nef vue depuis le chœur.
Vitrail de l'abside (vers 1300) Vitrail de l'abside (vers 1300)
Un saint évêque.

L'ARBRE DE JESSÉ DU TRIFORIUM DE L'ÉGLISE SAINT-PIERRE

CENTRE INTERNATIONAL DU VITRAIL


Vue d'ensemble de l'Arbre de Jessé du triforium de l'église Saint-Pierre.


Arbre de Jessé
Un roi de Juda.


Arbre de Jessé, un roi de Juda.

L'Arbre de Jessé du triforium de l'église Saint-Pierre
Au Centre international du vitrail de la ville de Chartres, on peut admirer un Arbre de Jessé partiel qui a été retiré du triforium de l'église en 1936. Lors de sa restauration, on a cherché à mieux raccorder les panneaux entre eux. Initialement, il y a quatre panneaux. Trois d'entre eux sont dits «en forme d'amortissement», c'est-à-dire qu'ils terminent le vitrail en s'amenuisant progressivement. Les vitraux bleus à gauche et à droite, sur le niveau supérieur, ont été rajoutés par les restaurateurs.
D'autres modifications ont été appliquées : le bas de la Vierge a été rallongé ; la tête du roi David est moderne ; l'épaule d'un roi a été refaite.
Outre la Vierge à l'Enfant, l'Arbre de Jessé montre quatre rois de Juda entiers et le buste de deux autres. Le roi David est reconnaissable à sa lyre. Le roi de droite, avec un casque et un sceptre et qui pointe l'index, est peut-être Manassé. Au centre, le roi à droite de David, dans sa belle draperie rouge vif, est peut-être Salomon Il est certain que cet Arbre possédait une rangée inférieure où l'on devait voir Jessé accompagné d'autres rois de Juda.
Source : Centre International du vitrail à Chartres

Voir les explications sur l'historique de l'Arbre de Jessé tel que l'a conçu l'abbé Suger à la page de la basilique Saint-Denis dans ce site.
Ailleurs dans le site, on pourra voir d'autres Arbres de Jessé dans l'église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, l'église Saint-Pierre à Dreux, Saint-Nizier à Troyes, Notre-Dame à Niort et, bien sûr, admirer le chef-d'œuvre d'Engrand le Prince à l'église Saint-Etienne de Beauvais ou celui de Jean I Macadré à l'église Sainte-Madeleine à Troyes.


Documentation : Feuillet disponible dans l'église + panneaux d'information
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